4ème de couverture :
Depuis l’entrée de Tristan Hyde dans le même collège que Jill Jekel en Pennsylvanie, leurs noms de famille font l’objet de toutes les plaisanteries. En effet, ils rappellent vaguement quelqu’un… Et tous deux ont de bonnes raisons de ne pas rire de ces moqueries. Le père de Jill a toujours cru que sa famille était liée au Dr Henry Jekyll, ce scientifique qui a créé son alter ego maléfique. D’ailleurs, il affirme que la boîte fermée à double tour dans son bureau contient le détail de cette expérience diabolique. Quant à Tristan, ses liens avec l’histoire de Mr. Hyde sont encore plus proches, et plus dévastateurs. Jill sait qu’elle ne doit pas ouvrir cette boîte. Mais quand son père est assassiné, et qu’elle découvre que le compte en banque qui devait payer ses études a été vidé, elle n’hésite plus. Si elle parvient à recréer l’élixir du Dr Jekyll, elle obtiendra sans doute la bourse qui lui permettra d’entrer dans un des meilleurs programmes de chimie des États-Unis. Tristan accepte de l’aider, espérant sauver sa raison et peut-être même sa vie. Si l’on en croit la légende familiale, il est le descendant direct du monstre, ce qui le condamne à perpétrer la violence et le chaos autour de lui. Pourront-ils échapper à leur destin et éviter que l’amour qui les étreint peu à peu ne conduise à leur propre destruction ?
J'ai lu ce livre juste après 1984 de G.Orwell.
Autant vous dire que j'ai tout de suite accroché à ce livre qui était bien plus léger.
Je trouvais que c'était dynamique et pas prévisible. Au contraire, quand je voyais "venir quelque chose", que je me disais "tiens c'est lui qui a fait ça" ou "c'est sûr que c'est lui le coupable", le protagoniste se faisait la même reflexion. Ce que j'essaye de dire c'est qu'en général, en tous cas dans les romans YA, les héros du livre découvrent la solution à des mystères qu'on a résolu depuis belles lurettes. Et bien, pas là : dès qu'on se fait une réflexion, qu'on trouve un comportement "débile", ce sentiment est retranscrit en "simultané". Bon point donc.
Je trouvais le livre dynamique. L'évolution entre Jill et Tristan intéressante et pas gnangnan. J'ai aimé leur attirance et leurs différences. Leur envie d'être ensemble tout en ayant peur de l'être.
Oui j'ai tout de suite accroché, j'ai tout de suite aimé. Et puis... finalement... j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, et moins d'humour que dans le premier livre de Beth Fantaskey.
Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée, vraiment pas, mais je pouvais faire une pause sans me dire "quand est ce que je vais enfin pouvoir retrouver mon livre ?".
Outre quelques rebondissements intéressants, la fin ne m'a pas marquée plus que ça. D'ailleurs je crois que, globalement, je n'ai pas ressenti vraiment d'émotions durant cette lecture.
En somme j'en ressors mitigée. Je ne m'attendais à rien. J'ai passé un bon moment, mais je ne vais pas garder un grand souvenir de ce livre.
Ce n'est donc pas à mes yeux un must-read. Par contre si vous l'avez à portée de main, il passe très bien entre deux lectures intenses.
J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune avec Radicale, et je file voir son avis que je m'empêche de lire depuis ce matin. C'est ICI.