Amy a 16 ans et se réjouit de profiter de ses vacances d’été avec sa meilleure amie, son petit copain et ses stages de tennis.
Sauf que voilà, son père biologique (dont elle n’a des nouvelles qu’une fois par an) décide de faire plus amples connaissances et tient à ce qu’elle rencontre sa famille qui habite… en Israël !
Quoi ? Aller dans un pays en guerre pendant deux mois afin de rencontrer de parfaits inconnus et risquer de mourir dans un attentat ? Hors de question !
« I’m not Jewish », I blurt out.
« you don’t have to be jewish to go to Israel, Amy ».
And you don’t have to be a rocket scientist to know Israel is smack dab in the middle of a war zone. A war zone.
Coup de cœur pour la série Paradise, coup de cœur pour les frères Fuentes, c’est sans grande hésitation que j’ai commandé la série « how to ruin » de Simone Elkeles.
Impossible d’être déçue quand on a adoré tous les livres d’une auteure, si ?
Et bien si, un peu.
Mais pas trop non plus.
Il est vrai que je suis loin du coup de cœur pour ce premier tome, je n’ai clairement pas ressenti autant d’émotions que pour ses autres séries et j’ai eu très peu de papillons dans le ventre alors que bon c’est un peu ce qui fait qu’on succombe à chacun des livres de cette auteure, non ?
En fait, cette série est clairement plus axée jeunesse / adolescence que ses autres séries. Et si j’aime les livres de midinette et les livres YA, je crois que je suis un poil trop âgée pour cette série là. Disons qu’il y a certains clichés dont j’aurais pu me passer à presque 30 ans. En tous cas, il est évident qu’ils s’adressent à des jeunes de 16 ans.
Et puis l’héroïne a tendance à beaucoup se plaindre ce qui a un côté agaçant.
Enfin l’auteure n’a omis aucun « cliché » sur Israël…
La peur d’aller là bas car c’est un pays en guerre, le franc parler des israéliens, les jeunes qui partent à l’armée et qui sont fiers de défendre leur pays, les attentats qui ont lieu dans des endroits comme les discothèques, ou encore l’amitié entre israéliens et palestiniens… bref, oui tous les clichés sur ce pays y passent.
Et pourtant, tout ce qui est dit dans ce livre est vrai et je trouve ça bien que des adolescents, après la lecture de ce livre, aient envie de visiter ce pays qui est si beau, où tout le monde n’est pas pour la guerre, où beaucoup sont même pour la paix. Je crois, ou du moins je pense, que l’auteure arrive, à travers ses clichés, à montrer une autre image d’Israël que celle qui est donnée par les média, une image plus vraie, et plus belle aussi sans doute.
Pour y être allée à de nombreuses reprises, je peux vous dire qu’Israël (qui comme le souligne l’auteure, n’est pas plus grande que le New Jersey), est splendide et offre des paysages à couper le souffle.
Quant au fait que ce livre soit un peu moralisateur, il me semble que ce n’est pas plus mal de rappeler aux « jeunes » certaines valeurs comme la tolérance, ou encore qu’il ne faut pas juger trop vite… Car Elkeles passe là certains messages qui nous semble très caricaturaux à 30 ans (et peuvent nous ennuyer aussi), mais qui passeront certainement comme une lettre à la poste, dans le contexte, auprès des adolescents de 16 ans.
Mais revenons à notre livre.
Franchement ? Malgré un ton très jeune, une héroïne qui n’est pas spécialement mûre, et des gros clichés qui m’ont fait lever les yeux au plafond, je me suis bien marrée. Plus que dans ses autres séries même.
« Hi Amy, I’m Doo-Doo » he says. Then he points to the other two guys. « and this is Moron and O’dead ».
Now, i’ve never said these four words in a row before. In fact,I don’t think they’ve ever come out of someone less than age of sixty, but they come out of my mouth almost automatically.
« I beg your pardon ? » I say.
Car Amy a des réflexions qui sont vraiment très sympathiques et qui m’ont amené le sourire aux lèvres et fait rire très souvent!
Alors, inévitablement, j’ai fini par m’attacher à elle, à ses répliques, sa mauvaise foi et ses catastrophes, j’ai aimé Avi, la randonnée, et l’ambiance « kibboutz » décrite dans ce livre.
« they told me I should give you a piece of advice, too » I say. Then I clear my throat. Everyone is looking at me. Even Snotty. And it makes me feel sweaty inside. Talk about pressure.
« My piece of advice is … »
I swear, I had something to say, but forgot it. I’m on the spot here and my mind is draws a blank. Shit. The first thing that comes into my mind and out of my mouth is, « don’t swin on a full stomach ».
Oh my god. I can’t believe I just said that.
My advice is met with silence.
« That was very…. Deep, Amy », Snotty says, clearly making fun of me.
I hear Doo-doo ask O’Deal, « Is she jonking » ?
Bref j’ai finalement passé un bon moment.
Alors il est clair qu’il ne faut pas s’attendre au coup de cœur mais c’est une lecture qui se lit vite, qui fait sourire, et qu’on lit sans s’ennuyer.
Pour ma part, je signe pour la suite car je suis bien curieuse de savoir ce qu’il va advenir d’Amy !
L’avis plus négatif de Bladelor!
How to ruin a summer vacation
Auteur : Simone Elkeles
Editeur : Flux - 233 pages