Attention, ce billet contient des spoilers. Surtout après l'arrivée de BigCock, quand je parle de l'histoire.
En coulisse, avant l’émission de la nouvelle finale de question pour un champion spéciale romance paranormale :
Julien Lepers à Cécile, la réalisatrice de l’émission : Putain j’y crois pas, c’est encore ShowDasse et HardDick ?! Je te préviens, s’ils sont encore aussi cons que d’habitude, c’est la dernière fois que je fais cette émission.
Et tu as intérêt à avoir préparé des meilleures questions que la dernière fois.
Cécile (un peu effrayée et essayant de noyer le poisson): … je me suis toujours demandé Julien : tu es gay ?
Quelques minutes plus tard, Julien Lepers affiche son plus beau sourire devant la caméra :
Bienvenue à la finale de question pour un champion spéciale romance paranormale.
à notre droite, celle que vous commencez à connaître : ShowDasse, et à ma gauche son compagnon HardDick.
Sans plus attendre, commençons cette émission :
Top. Je suis un mâle aux cheveux bruns coupés court et j’ai un visage d’une beauté classique. Au début du tome qui m’est consacré la femelle que j’aime est retenue prisonnière par mon pire ennemi et mes yeux bleus sont donc « sans vie, ne reflétant rien de plus qu’une vielle plaque de bitume »
(Est ce qu’on dit à JR Ward que certaines plaques de bitumes reflètent beaucoup la lumière ?)(Non ?)(Bon d’accord, désolée, je vous importunerais plus avec mes réflexions).
Top. Avec ses cheveux noirs coupés à ras, les traits de son visage paraissaient plus austères que beaux. (Je sais que j’ai promis de ne plus intervenir mais toute à l’heure ses cheveux étaient bruns et maintenant ils sont noirs: personne ne veut proposer à JR Ward de faire des fiches sur ses personnages ?)
Julien Lepers, (clairement agacé, et reprenant comme si l’auteure de ce billet n’était pas en train de l’interrompre avec ses parenthèses débiles toutes les deux minutes) (excusez-le, il est sur les nerfs) Top : « La vie ne m’a pas épargné mais au lieu de me faire plier, chaque coup, chaque attaque m’a rendu plus fort, plus résistant, plus déterminé. »
Biiiiiip:
ShowDasse : Woooooow que c’est beauuuuu… Soupirs…
Julien Lepers : Vous avez un nom à nous proposer ?
ShowDasse : Heu, non ?!
Julien Lepers : Alors on se passe de vos commentaires merci.
Top. Je dégage une odeur typiquement masculine : un mélange de savon et de transpiration.
HardDick : Ca fait kiffer les meufs l’odeur de transpiration ?
Julien Lepers : Faut croire…
HardDick : (Pensif) Ok je mettrai plus de déo alors mais bon si je veux sentir le savon et la transpiration faudrait que je me savonne partout sauf sous les bras quoi.
Julien Lepers (après s’être retourné vers Cécile et lui mimant le geste de « je vais te trancher la gorge ») : merci pour ce commentaire hautement intéressant HardDick, vous nous direz si vous avez ramené des filles avec ça.
Top. Né dans les toilettes d’une gare routière, j’ai été placé dans un orphelinat…
Biiiiiip:
ShowDasse : Remi ?
Julien Lepers : Remi ?
Showdasse : je m’appelle Remi, je suis sans amiiiiiiiis, vous connaissez quoi, à moins que, vous êtes trop vieux pour avoir vu le club Dorothée ?….
Julien Lepers : (essayant mais n’arrivant pas trop à contenir son énervement) Est-ce que REMI BAISE????? Est ce que Remi et son chien portent du putain de cuir et se battent contre des trous du culs qui sentent le talc ? Est-ce que Remi se transforme en tyrannosaure quand il n’est pas content ? Est ce que Remi est amoureux de son meilleur pote et se marie à un fantôme ? Est-ce que Remi était esclave sexuel et ne s’est jamais touché en 600 ans ? HEIN ?
Showdasse : (Un peu intimidée et se demandant si, après tout, elle n’a pas sorti une connerie et n’aurait pas mieux fait de se taire) Heu, non ?!
Julien Lepers : Alors NON ce n’est pas Remi. Réfléchissez, putain…
(Cécile fait mine qu’elle doit aller aux toilettes de peur que Julien Lepers la regarde à nouveau tandis que ShowDasse répond à voix basse : « facile à dire hein, mais bon c’est pas donné à tout le monde de réfléchir hein… »)
Top. Mon orphelinat nous amenait une fois par an dans un parc sauf que je ne pouvais pas jouer avec les autres enfants car je me prenais des coups de soleil trop fort…
Biiiiiip:
Julien Lepers : Non, ne parlez pas. Je pense que si, ils ont essayé la crème solaire et l’écran total et non je ne sais pas pourquoi ça ne marchait pas. Et je ne sais pas non plus pourquoi il ne mettait tout simplement pas des manches longues et une casquette. Je n’en sais rien, et je m’en fous. Il restait dans son coin, seul et sans ami, oui comme Remi mais ne le dites pas non plus ShowDasse, et c’est tout ce qui compte. Il faut que vous ayez de la pitié pour lui, c’est tout ce qu’on vous demande.
ShowDasse : …
HardDick : …
Julien Lepers : Top. Après l’orphelinat j’ai habité un appart miteux où je me suis fais violer dans la cage d’escalier… (ShowDasse pousse un petit cri horrifié et se met la main devant la bouche. Julien Lepers ne s’interrompt pas pour autant )
… Après ça j’ai trouvé les Frères de la confrérie, et je me suis transformé en un vampire aussi musclé que les types bodybuildés auxquels je rêvais de ressembler ado.
Mon sexe est immense et quand enfin, après avoir attendu longtemps vu que ma femelle s’est aussi fait violer lors de son kidnapping, je finis par bénir son étouffe chrétien…
Biiiiiip:
ShowDasse : Bénir quoi ? il va se confesser ?
Julien Lepers : Non je crois que c’est une métaphore pour dire coucher, faire crac-crac quoi …
ShowDasse : Mais qui dit ça ? Jamais entendu cette expression, et je peux vous dire que j’en connais, des phrases pour parler de baise…
Julien Lepers : Je sais pas, je crois que la réalisatrice de cette émission a fait un pari avec des copines comme quoi elle arriverait à placer cette expression dans son prochain billet.*
Showdasse : Ah ok. On s’amuse comme on peut hein. Moi par exemple, je préfère jouer avec un sex toy que faire des paris débiles mais chacun son truc hein…
Julien Lepers : OK OK. Donc, quand je couche avec ma femme je la remplis complètement. Complètement et divinement. (nouveau cri de SD mais pas horrifié cette fois-ci, plutôt du genre frustré …) et quand elle me sourit, mon cœur se fend, littéralement.
Biiiiiip:
HardDick : littéralement ?
Julien Lepers : Oui.
HardDick : donc son cœur se fend vraiment en deux dans le livre ? Et il meurt pas ?
Julien Lepers : ben je pense que c’est une métaphore.
HardDick : mais alors c’est pas littéralement.
Julien Lepers : bordel on s’en tape, il aime quand sa meuf lui sourit, c’est tout.
HardDick : hé mec, calme-toi hein.
Julien Lepers : (L’ignorant) : Top. Ma femelle est un peu masculine, aime le combat, porte des silices pour inhiber son côté symphathe et elle avale.
Biiiiiip:
Showdasse : elle avale quoi ?
Julien Lepers : (de plus en plus nerveux) je pense qu’on parle de sperme.
Showdasse : (écarquillant les yeux) mais heu, on peut ne pas avaler ? puis, se tournant vers HardDick : Mais, MAIS ? Tu m’as toujours dit que…
Julien Lepers : (la coupant) : J’ai un nom composé, ma femelle s’appelle Xhex et je suis muet, mais par chance ma femelle et tous mes amis ont appris le langage des signes en moins de temps qu’il n’en faut à Kholer pour bander dans son pantalon en cuir… je suis, je suis….
Biiiiiiiiiippppppp !
John Matthew bien sûr, vous êtes vraiment nuls hein, pour des fans de romances paranormales…
Je reprends :
Top. Je suis l’ami de John et j’ai un regard de tueur, mes yeux sont de deux couleurs différentes et je baise tout ce qui bouge, fille ou mec. J’aime mon meilleur pote mais je ne pense pas le mériter ce qui frustre bon nombre de mes lectrices.
Mon meilleur pote est roux et a une gueule d’ange et quand celui-ci se touche sous la douche « c’est aussi plaisant qu’une part de pizza froide, pas mauvais, mais rien à voir avec un vrai repas. »
HardDick : (mort de rire) alors celle là, je la ressortirai, elle est vraiment pas mal.
Julien Lepers: continuant : Je suis en permanence collé à John car je suis embauché pour le défendre et le protéger. Je me tape donc tout ce qui bouge, même quand mes potes ne sont pas loin et je parle comme je pense, sans me censurer. Par exemple, dans un magasin de tatouage, alors que John est sur le point de se faire tatouer et que je veux me taper la petite assistante du tatoueur, voilà mon dialogue avec John :
- Ca te dérange si je fais un peu d’exercice derrière le rideau ?
- Pas du tout, signa John. Fais-toi plaisir.
- Je serai là si tu as besoin de moi. Même si je dois sortir la bite à l’air.
Biiiiiip:
ShowDasse : oh c’est tellement classe comme il parle. J’adore. Il existe vraiment ? Vous pouvez lui filer mon numéro ? J’adorerais le rencontrer.
Julien Lepers: (Se retournant vers Cécile en articulant silencieusement : la prochaine réflexion comme ça, je me tire.) Puis, revenant vers ShowDasse :
Non, je ne le connais pas mais de toute façon il préfère son pote aux femmes. Quand il couche avec elles c’est à lui qu’il pense.
ShowDasse : Ca ne me dérange pas, je suis pas jalouse.
Julien Lepers : Top. mon meilleur pote est super intelligent et il sort avec mon cousin ce qui me brise le cœur dans ce tome, mais je ne le lui dis pas… Je suis, je suis…
Allez quoi… Ca commence par V, ça finit par F et il y a un I au milieu…
HardDick : V… I… F ? Mais qu’est ce que ça peut bien vouloir dire ??? **
Julien Lepers : V. I. F mais allez ! bordel de merde quoi !
Biiiiiiiiiippppppp !
Julien Lepers, pétant un plomb, jetant ses fiches par terre et quittant le plateau ! J’abandonne, j’abandonne, je peux pas. Sont trop cons. Je peux pas je me tire…
Cécile, un peu en panique aussi, envoie l’assistant lumière reprendre sa place…
Le nouveau :
- Bonjour, je m’appelle BigCock et heu, je vais remplacer Julien pour la dernière question.
ShowDasse : Clignant des yeux : salut mon chou en sucre d’orge, tu sais que tu as un beau prénom ?
BigCock : rougissant comme un prétrans : merci, t’es assez bonne aussi dans ton genre.
HardDick : (menaçant) : je vous dérange pas là ?
BigCock : Un peu intimidé : Heu, je vais vous poser la dernière question qui va être déterminante.
On cherche le titre d’un tome de la Confrérie :
Top. niveau histoire, le héros recherche sa femelle qui est retenue prisonnière par un méchant dont la chair se décompose durant ce tome mais qui est arrivé à violer l’héroïne. Quand elle annonce à notre héros muet qu’elle a été violée, la température chute d’un coup et il ouvre la bouche et pousse un cri qui arrive à casser toutes les vitres de la pièce : « les vitres de la chambre se brisèrent, les carreaux explosant en milliers d’éclats projetés dans la nuit, s’écrasant sur les dalles d’ardoise et capturant la lumière comme des gouttes de pluie… ou comme des larmes. »
ShowDasse : oh woaaw. C’est tellement beau ces métaphores. Il devait être triste le pauvre. Et de pouvoir casser des vitres en poussant un cri alors qu’on est muet, ça doit être magnifique.
BigCock : Heu oui. Ou pas hein. Bref,
Top. Finalement ils finissent par coucher ensemble et c’est merveilleux. En parallèle, on suit 4 histoires dont certaines pas franchement intéressantes… On parle de l’enfance de Xhex, de sa mère et du père de John dont il ne serait peut être pas le fils mais la réincarnation.
Biiiiiip:
HardDick : Mais je comprends pas. Il est la réincarnation de son père ?
BigCock : Oui ben c’est pas très clair mais je crois que l’auteur elle-même ne sait pas trop du coup elle reste vague et comme ça ne dérange pas ses lecteurs elle ne se prend pas la tête…
Donc, on suit cette histoire et aussi celle d’un présentateur TV qui présente une émission sur les fantômes et qui en tourne une dans un château qui serait hanté. Quand son assistante se fait prendre (pas dans les bras, si vous voyez ce que je veux dire) par un fantôme il réalise qu’il l’aime et qu’elle est intelligente et ils finissent ensemble et on se rend compte à la fin que le fantôme est en fait l’ex de l’héroïne du livre et que ce n’est pas un fantôme.
Biiiiiip:
Showdasse : heu, j’ai rien compris. Vous pouvez répéter la question ?
BigCock : non c’est pas important, je crois que ça fait partie des histoires chiantes, avec celle de Payne la sœur de Vishous qui se fracasse le dos (littéralement, pour le coup) contre un mur à la fin du tome et que Kholer amène dans le vrai monde pour qu’elle se fasse soigner.
HardDick : elle est bonne Payne ? Elle aime se faire fouetter et avoir de la peine ?
BigCock : elle est un peu facile celle là Dick…
Je reprends : Top. les histoires parallèles sont donc très bof et finalement, en 600 pages il ne se passe pas toujours grand chose, nos héros couchent, Vhif est dégoûté que son meilleur pote ait arrêté de l’attendre comme un con, le méchant se décompose, et Xhex et John décident de s’unir.
A la fin, l’homme qui considère John comme son fils amène une robe de marié à Xhex et lui explique que sa défunte épouse l’a porté ainsi que Beth, la reine.
Biiiiiip:
ShowDasse : Quoi mais elles ont toutes la même taille ces filles ? Et le même corps ?
BigCock : Heu, non je crois pas car Xhex a la stature assez masculine.
ShowDasse : Alors comment elles ont pu porter la même robe sans retouches hein ? Elles se sont crues dans un putain de remake de « 4 filles et un jeans » là ?
BigCock : (ne sachant que répondre, enchaîne :) et la mère de Xhex revient, bref ça finit super bien et elle se fait tatouer le nom de John sur le dos.
Ce tome, même si on ne dirait pas comme ça, Cécile l’a beaucoup apprécié et même si elle continue de penser qu’il y a des chapitres en trop, a trouvé que c’était le meilleur qu’elle ait lu pour le moment. Elle n’a pas trop relevé de métaphores, à son grand dam, et a été assez touchée par certains passages.
Ce tome s’appelle …
… Allez, je vous montre la couverture pour vous aider :
(cachant le titre et montrant le haut du livre).
Alors ?
Biiiiiip:
ShowDasse : Pourquoi y'a Céline Dion sur la couverture ???
BigCock : Ne sachant que dire, décide donc de regarder à nouveau la couverture et finit aussi par trouver la ressemblance frappante …
ShowDasse : En tout cas, elle a l’air de prendre plus son pied qu’avec René.
Biiiiiiiiiippppppp !
BigCock : ah ben cette émission touche à sa fin. C’était « l’amant réincarné ! ».
Je suis désolé mais il n’y a pas de gagnant. Nous nous retrouverons donc une prochaine fois pour vous départager…
Merci pour votre participation et à bientôt.
ShowDasse : Merci à toi, mon chou. (Clin d’œil). (Et lui glissant un papier dans son slip) : « Tiens mon numéro de téléphone »
N’oublions pas pour finir, le best-of de ce livre…
« Il n’avait encore jamais pensé à ça auparavant, mais dès le premier battement de cœur d’un être vivant, une cloche sonnait et les aiguilles de l’horloge commençaient à tourner. Les dés étaient lancés, qu’on le veuille ou non, et le destin tenait toutes les cartes en main. Au fil des minutes, des heures, des jours, des mois et des années, l’histoire se déroulait, le temps pressait puis, soudain, le dernier battement de cœur signalait la fin de la partie. L’heure était venue de comptabiliser ses gains et ses pertes. »
à Elle a oublié « les siècles », non ?
« De l’autre côté de la pièce, Lassiter laissa échapper un soupir à fendre l’âme, un peu comme si quelqu’un venait de lui trancher la jambe et qu’il n’y avait aucun médecin en vue. »
à je peux vous dire que Lassiter et moi ne réagirions pas de la même manière si on nous tranchait la jambe. Perso, je crois pas que ce serait un soupir que je pousserai.
« - Mauvaise réponse, désolé.
- Je me sens bien…
Cet enfoiré de fils de pute de sale connard de trou du cul se pencha alors vers lui et, agrippant des deux mains sa jambe blessée, pressa l’endroit où la balle avait élu domicile. »
à je crois que même moi, je serais pas arrivée à placer autant de gros mot dans une phrase. Et pourtant, croyez-moi, je sais jurer.
* C’est vrai.
Si vous prenez John Green, un mariage éventuel, une expression que ma binomette trouve ringarde (même qu’elle se moque quand je l’utilise dans mes billets), mêlez à la discussion BeV, Marika Gallman, Mlle P et une autre copine, et vous obtenez un pari, dans lequel je dois placer « bénir l’étouffe chrétien » dans mon prochain billet. Vous êtes donc tous témoins que j’ai relevé haut la main ce pari.
Johninou cheri, say Hi to Mlle P and tell her how glad you are to be mine :-)
** Toute ressemblance avec le film « La cité de la peur » est fortuite. Ou pas.
La confrérie de la dague noire, tome 8 : L'Amant Réincarné - JR Ward
Editions Bragelonne - 590 pages