L’effet post Shadowfever était à prévoir. Dites-vous bien que je m’en doutais hein.
J’imaginais bien que le livre que je lirai après cette merveille allait me sembler insipide.
Mais là j’avoue que ça a dépassé de loin tout mes espérances…
J’espérais de l’ennui, un manque d’émotions, mais je ne m’imaginais pas lire un livre de cul, sans histoire, agrémenté de passages niais à souhaits et sans aucun humour.
Voyez-vous, je gardais un très bon souvenir du premier tome de cette série. Une héroïne sympathique, avec du répondant, de l’humour, de beaux mecs, quelques scènes pimentées, une intrigue secondaire tout à fait sympathique même si quelques peu prévisibles.
Du coup, forcément, j’attendais quand même de retrouver tout ça dans ce second tome.
Grand mal m’en prit.
Pendant quasi 400 pages, nous avons le droit à une héroïne qui a envie de son petit copain avec qui elle ne peut pas avoir de relation physique (j’entends par là, même un baiser avec la langue). C’est un problème de taille, je le conçois mais bon de là à nous en parler toutes les 15 pages, c’est un peu lassant. Car oui la vraie intrigue de ce livre réside donc dans le fait de savoir si Seth peut vraiment arriver à se retenir de sauter (sur) Georgina. Et oui il y arrive. Au début du moins. Mais c’est dur hein. Même qu’une fois il lui a touché les fesses dans un semi sommeil et là, ouh la, ils ont failli succomber et se rouler une petite pelle, du coup ben ils ont décidé de plus dormir ensemble pendant quelques temps, aux grands maux les grands remèdes… rassurez-vous : ces 2 là savent faire preuve d’ingéniosité, ils ont remarqué que Seth pouvais la smacker plus de 2 secondes sans que cela puise dans son énergie vitale. Oh la. Magnifique… c’est super ça dites-moi, vous allez pouvoir passer votre vie ensemble maintenant...
Ah mais voilà, un nouveau problème apparaît : laissez-moi vous expliquer : le dit frôlement de lèvres excite au plus haut point notre chère Succube, (même quand elle vient de se faire tirer dans une cave de boite) (si vous êtes choquées par cette phrase, ne lisez pas le livre). Bref, ou en étais-je ? C’est que je m’égare ! Ah oui, revoilà nos tourtereaux avec des problèmes de taille ! les frôlements de lèvres de Seth s’avère très très très érogènes. Car voyez-vous, mes amis, il en faut très peu à Georgina pour sentir son corps se liquéfier… (il y a un sous entendu dans cette phrase). Bref, je vous sens inquiet, vont-ils trouver mieux que des bisous dignes d’ados boutonneux ? Car je vous rappelle qu’ils ne peuvent pas jouer au docteur. Et bien, Mead se surpasse, et nos louveteaux aussi : les dernières pages dépassent nos attentes les plus folles. La décence m’empêche de vous parler de cette idée lumineuse mais sachez que ce qui est le plus important pour ce couple altruiste, c’est de voir le plaisir de l’autre…
Bon, sinon, rappelez-vous, je vous disais que chacune de ces questions existentielles n’apparaissait que toute les 15 pages. Du coup je vous le demande, que se passe t-il pendant les 15 pages qui séparent chaque fois ces passionnantes intrigues amoureuses ?
Et bien on apprend que Seth est calme, gentil, doux, qu’il est l’opposé de Georgina. On apprend aussi qu’il est maso : il tient absolument à savoir quand sa chère et tendre couche avec d’autres mecs. Il va même jusqu’à lui dire qu’elle devrait essayer de prendre du plaisir en couchant avec d’autres mecs. Ai-je dis Maso ? Je voulais dire stupide, pardon.
Mais attendez, ce n’est pas tout, car la stupidité de Seth ne prend que 5 pages sur les fameuses 15, il en reste donc 10.
Pendant 5 autres pages, nous avons le droit à la description des tenues de Georgina et de ses sorties en boîte ou poker. Rien de très intéressants à retenir là, sachez juste que Georgina ne s’habille qu’en tenue ultra sexy, un petit bandeau autour des fesses en guise de jupe, des talons hauts, des hauts décolletés qui mettent si bien son 90C en valeur…
Ce qui diffère principalement à chaque description, ce sont la couleur de ses sous-vêtements, (ou leur absence), et la couleur de ses tenues (ou leur absence).
Il reste 5 pages… Ouh la. Le suspens monte.
2,5 sont consacrées à des scènes de cul et aux orgasmes de Georgina qui en oublie systématiquement (mais seulement momentanément) Seth. On la comprend. Ces scènes ont de quoi faire rougir Bones et Cat, dans le second tome. Pour vous dire. Bref, après ces scènes Georgina pense toujours à Seth avec tristesse… dur dur d’être une succube.
Voilà, on arrive au bout de mon billet. Enfin presque. Il y a encore 2.5 pages que je dois vous expliquer.
Et bien, une parle du collègue de la succube, Doug, qui a des comportements très bizarres (pas le fait de vouloir coucher avec Georgina, car ça c’est un comportement normal) mais plus un comportement étrange du type, je saute d’une table à une autre, et je n’ai pas réalisé que 20m les séparait, du coup je tombe par terre mais ne me casse rien. Il y a un méchant derrière tout ça, c’est moi qui vous le dis. D’ailleurs la Georgina pré-frustrée du tome 1 aurait trouvé le grand méchant loup bien avant les 50 dernières pages… Je dis ça… je dis rien…
Les dernières 1,5 pages restantes parlent d’un groupe de femme qui prêchent la bonne parole, avec à leur tête une femme que Bastien, incube de profession a décidé de mettre dans son lit. Pas de bol, il n’y arrive pas. Que voulez-vous ****attention gros gros spoilers*** Georgina les fait tous craquer ! Même les filles si vous voyez où je veux en venir. ***Fin Spoilers***
Une idée m’est venue pendant ce livre : et si Richelle Mead et J.R Ward décidaient de co-écrire un livre où Georgina et Kholer se rencontreraient ?!! Voilà qui déménagerait non ?
Mais je veux croire que ce n’est qu’un effet post SF et que je n’étais pas complètement folle en lisant le premier tome (enfin en l’appréciant), du coup, je lirai la suite. Oui. Je veux encore laisser une chance à Georgina. Traitez-moi de Seth, heu de maso, rhoo je voulais dire de fille stupide.
Je vais enfin allée voir les avis des mes co-lectrices et voir si je suis la seule déçue :
Heclea, Galleane, Deliregirl, Azariel, Azilys, Karline, Lily, Eden, Frankie, Rozette, Marine.