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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 08:00

 

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Ce jour est à marquer d’une pierre blanche (ou d’une orgie de michoko) : J’ai aimé une romance contemporaine.
Que dis-je aimer ? J’ai adoré.

 

Mais commençons par le commencement.

Callie est folle amoureuse de son patron Mark depuis des années. C’est pourquoi, le jour de ses 30 ans, quand il lui annonce qu’il entretient une relation avec la fille de leur plus gros client, Callie est dépitée.

Des larmes me brûlaient les yeux et mon stupide cadeau d’anniversaire me démangeait le poignet. La chose intelligente à faire serait de l’arracher, de le fondre et de couler une balle de pistolet pour tuer Mark. Ou moi-même. Ou d’avaler le bracelet tout rond pour qu’il s’entortille dans mes intestins, nécessitant une opération en urgence qui ferait que Mark se précipiterait à l’hôpital, comprenant à quel point il m’aimait, tout compte fait. Et moi, je le repousserais, bien sûr.


Je n’en dirais pas plus, car, même si j’adore ça, je ne voudrais pas vous spoiler (ce qui montre quand même à quel point j’ai aimé cette histoire).

 

Sachez juste qu’il vous faut lire ce livre et ce pour différentes raisons :

- Il est hyper drôle. C’est simple, Callie est mon idole. J’aimerais être aussi marrante, aussi fofolle et aussi positive qu’elle (bon OK je lui ressemble un peu, vous pouvez le dire).
Non sérieusement, cette héroïne est vraiment tordante. Et géniale (au risque de me répéter). Callie c’est la fille qu’on aimerait toutes avoir comme copine ou comme sœur. C’est la fille qui pleure devant les films romantiques, qui croit au grand amour, qui a toujours une blague à sortir au mauvais moment et qui croque la vie à pleine dent. 

- Je ne comprends pas, les gars. Si j’étais quelqu’un d’autre, je serais attirée par moi. Alors pourquoi faut-il que je bataille autant ? J’ai un humour super, je m’habille à la perfection, je suis chaleureuse… J’adorerais sortir avec moi. Pas vous ?


- Sa famille est complètement déjantée (elle me rappelle un peu les Spellmans).
Entre une mère qui ne vit que pour son boulot au funérarium et pour faire la guerre à son ex-mari, une sœur, Hester, qui ne veut rien savoir des hommes et qui est légèrement sarcastique, des nièces attachantes dont une qui a « trop » honte de sa tante quand elle chante les black Eyes Peas, un frère, Fred, qui ne fait rien de sa vie et qui a un égo surdimensionné et un grand-père râleur, on peut dire que la famille de Callie est tout sauf conventionnelle et c’est d’ailleurs pour ça qu’on l’aime.

 

- Et toi Fred, alors ? Tu en es où ?
Il soupira.
- Je ne sais pas. Je manque d’objectifs.
- C’est ce que nous avons tous constaté, mon cœur. Y a-t-il quelque chose dans la vie que tu pratiques avec passion ?
- A part baiser, tu veux dire ?
- Oui, Fred. Et j’aimerais autant ne pas entrer dans les détails de tes exploits sexuels, OK ? N’oublie pas que j’ai changé tes couches.

 

- Pour un certain dindon qui m’a fait hurler de rire.
Et pour la ballade en montagne, pour la rencontre au bureau des permis, pour la première visite chez le vétérinaire, pour le coup de fil d’Hester quand Callie a laissé son téléphone en mode « Talkie Walkie », pour l’épisode de la baignoire… bref, pour toutes les fois où j’ai ri comme une baleine (mais avec plus de classe peut-être)(enfin j’ose l’espérer)(non pas que je sache comme rit une baleine, ceci dit).

- Pour Annie et sa subtilité, Damien et ses ragots, Louis le morbide, les hommes rencontrés sur Internet et même pour Bowie, le chien.

- D’accord… Tiens, je crois qu’il est en train de dessiner ! C’est excitant non ?
- Seulement si je suis Rose et nue, et que je porte le Cœur de l’Océan tandis que Leonardo Di Caprio esquisse quelques derniers croquis frénétiques de ma personne avant de mourir d’hypothermie dans l’Atlantique Nord, murmurai-je avec un soupir de pur délice.
- Et si tu arrêtais une fois pour toutes de regarder tous ces films sentimentaux ?
- Jamais de la vie. Et ne commence pas à me faire la leçon, jeune fille. Ton propre mari n’a-t-il pas dit « Tu es ma moitié, mon double et mon tout » au moment de faire sa demande en mariage ?
- Je regrette encore de te l’avoir confié… Allons voir à quoi ressemble notre dessinateur solitaire.


- Pour le Vermont et ses lacs. (Comment ça il est nul ce point ?)

- Pour Betty Boop et Michelle Obama qui se partage les pensées intérieures de Callie. 

 

- Et enfin, pour Ian. Oh my god Ian. Ce vieil ours a su m’attendrir, me faire sourire, me faire swooner. C’est l’homme parfait et je l’aime. Voilà. C’est tout.

 


Oui mesdames, il faut lire ce livre. Parce qu’on glousse, parce qu’on est attendrit, parce qu’on ne voit pas le temps passer, parce qu’on s’évade dans le Vermont, parce que ça ressemble un peu à Bridget Jones mais que ça ne dérange pas, parce que Callie est géniale et parce que Ian quoi (mon sens de l’argumentation est à son top aujourd’hui comme vous pouvez le constater).

 
Bref, vous l’aurez compris, si vous chercher une romance légère qui vous fera passer un bon moment, il faut que vous lisiez ce livre.
Pour ma part, je déprime déjà à l’idée qu’il y ait seulement un seul autre livre de cet auteur qui soit traduit.

 

L’avis de Chi-Chi, qui m’a tannée pour que je le lise et qui a bien fait de continuer de croire que je pouvais aimer la romance contemporaine.


Celui de ma binomette qui a aussi adoré, et enfin celui de Francesca n’a pas aimé :



L'amour et tout ce qui va avec - Kristan Higgins
Editions Harlequin - 458 pages.  

 

 

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 07:00

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J’ai lu ce livre très jeune et j’en gardais un merveilleux souvenir.
C’est donc assez confiante que je me suis replongée dans cette lecture dont je ressors finalement déçue.

 

Le narrateur finit son voyage en Afrique dans une réserve au Kenya dirigée par John Bullit.
Ce dernier y vit avec sa femme Sybil et sa fille de 10 ans, Patricia.
La petite va tout de suite susciter l’intérêt et l’admiration du narrateur par sa relation avec les animaux de la réserve. Elle communique, évolue, et vit avec eux comme si elle était une des leurs.
Mais si le narrateur décide de prolonger son séjour là bas c’est surtout pour rencontrer King, le lion de Patricia avec qui elle entretient une relation fusionnelle.


J’ai mis un peu de temps à rentrer dans le livre mais assez rapidement toutefois je me suis laissée embarquer dans cette réserve. Les descriptions sont telles qu’on s’y croirait. On imagine le Kilimandjaro en fond, les animaux de la savane, la chaleur écrasante, les différentes tribus installées là bas et les décors. C’est magnifique. C’est magique, splendide. C’est grand. On se sent petit et vulnérable face à cette nature où les animaux ont tout les droits.

 

Au fur et à mesure du récit, on découvre la famille de John Bullit, les relations entre lui, sa femme et leur fille, leur amour et leurs non-dits.
On entre dans la vie d’une femme qui aime trop sa famille pour partir mais qui n’arrive plus à vivre dans ce monde, dans celle d’un homme et d’une enfant qui aiment trop leur vie pour en changer, malgré l’amour qu’ils portent à leur femme et mère.
Le passage en tête-à-tête entre Sybil et le narrateur m’a d’ailleurs beaucoup touchée.

 

Il n’y a rien à faire, dit-elle. Non, il n’y a rien à faire quand les gens s’aiment trop pour pouvoir vivre l’un sans l’autre, mais qu’ils ne sont pas faits de manière à pouvoir mener la même vie, et que ce n’est la faute de personne. Eux, ils ne le savent pas encore. Patricia, grâce à Dieu, est trop petite. John, par bonheur, est trop simple. Le moindre répit, comme celui que nous avons, et ils croient de nouveau tout possible. Mais moi, je sais.

 

On croise également le chemin des Massai, peuple orgueilleux de chasseurs qui vit dans la plus grande simplicité. J’ai adoré ce que j’ai lu sur leurs coutumes et leurs cultures, la façon dont ils vivent, dont ils s’habillent, dont ils voyagent et ce qu’ils mangent (du lait et du sang !).

 

J’avais souvent rencontré dans ma vie et sous des cieux divers, des nomades en marche. Mais les plus déshérités et les plus humbles avaient toujours un bagage, si pauvre et primitif qu’il fût, et porté par des animaux de bât, au moins quelques bourricots exténués.

Les Maisaï, eux, allaient sans un paquet, sans un ballot, sans une toile pour les abriter, ni un ustensile pour préparer la nourriture, sans une charge, sans une entrave.

 

J’ai aimé rencontrer ce peuple, et particulièrement les moranes, ces jeunes hommes qui passent de l’adolescence à l’âge adulte en devenant des guerriers accomplis, avec leurs cheveux longs et leur attitude fière.

Enfin, bien sûr, on aperçoit également la relation entre la petite fille en salopette et le roi des animaux qui est tout simplement magnifique.

 

Un rire enfantin, haut et clair, ravi, merveilleux, sonna comme un tintement de clochettes dans le silence de la brousse. Et le rire qui lui répondit était plus merveilleux encore. Car c’était bien un rire. Du moins, je ne trouve pas dans mon esprit, ni dans mes sens, un autre mot, une autre impression pour ce grondement énorme et débonnaire, cette rauque, puissante et animale joie.

 

Je n’ai pas pu m’empêcher d’envier cette relation, cette joie que semble ressentir aussi bien Patricia que King à la présence de l’autre, la façon dont le lion obéit à la petite fille et dont ils jouent ensemble.
Une relation unique, belle et basée sur la compréhension, le partage et l’amour.

 

Un lion dans toute la force terrible de l’espèce et dans sa robe superbe. Le flot de la crinière se répandait sur le mufle allongé contre le sol.
Et entre les pattes de devant, énormes, qui jouaient à sortir et à rentrer leurs griffes, je vis Patricia. Son dos était serré contre le poitrail du grand fauve. Son cou se trouvait à portée de la gueule entrouverte. Une de ses mains fourrageait dans la monstrueuse toison.

 

Oui, par beaucoup d’aspects, j’ai retrouvé ce qui m’avait tant plu lors de ma première lecture, mais un point m’a vraiment dérangé et à terni cet engouement.
Si la relation entre Patricia et son lion est magnifique, je dois dire que la petite n’a suscité chez moi que de l’agacement. Orgueilleuse, trop sûre d’elle et manipulatrice je ne suis tout simplement pas arrivée à m’attacher à elle, ni à avoir la moindre compassion à son égard quand j’aurais pu en avoir.

La façon dont elle traite les Noirs m’a profondément déplue même si elle est absolument représentative de la société de l’époque et de ces pays, où les blancs avaient le pouvoir. Il n’empêche que, même immergée dans cette histoire, je ne suis pas arrivée à prendre le recul suffisant pour me plonger dans la culture de ce pays au point d’accepter le racisme et la façon dont cette petite perçoit les Noirs.

 

Patricia se pencha sur la banquette avant où se tenait le vieux trappeur borgne et lui chuchota quelques mots dans sa langue natale. Kihoro montra ses gencives ébréchées dans un rictus féroce et tapota son fusil.
-        Pourquoi l’excitez-vous ? demandai-je à la petite fille.
-        Pour le rendre enragé, dangereux, dit-elle. Et quand il le sera trop, alors je le ferai tenir tranquille. C’est un jeu.
-        Mais lui ne le sait pas, dis-je.
-        Naturellement qu’il ne le sait pas, s’écria Patricia. Sans quoi il n’y aurait pas de jeu.
Kihoro le borgne. King le grand lion. Avec quel partenaire nouveau et à quelles frontières Patricia allait-elle un jour mener le jeu.

 

Mais au-delà de cet aspect, et plus important encore, elle se sent si supérieure à tous et son orgueil est tel qu’elle manipule tout le monde à sa guise, comme un jeu et du moment que ça l’amuse, et ce, de manière parfois cruelle.
Elle se moque du narrateur, lui fait peur consciemment, utilise l’orgueil du Morane pour s’amuser, et va même, finalement, jusqu’à se servir de King.
Du coup, non je ne me suis pas attachée à elle, et je suis encore moins arrivée à la plaindre ou à éprouver la moindre empathie pour elle.

 

En résumé, c’est un très beau livre mais certains aspects m’ont empêché d’en faire le coup de cœur attendu.

 

Le lion - Joseph Kessel
Editions Le Folio - 256 pages.  

 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 06:00

 

rue

 

- Qu’est ce que tu crois qu’il attend comme ça ?
- Il attend de voir quel genre de femme pourrait vouloir acheter une robe si horrible.
- T’es con. Non sérieusement tu crois qu’il attend quoi ?
-  Je suis sérieu, cette robe est horrible.
- Peut-être qu’il attend une femme qu’il a croisée par hasard dans cette rue, qu’il est tombé immédiatement amoureux et qu’il espère la recroiser?
- J’hésite à l’offrir à ta mère pour notre mariage tiens.
- (pouffant) T’es vraiment con.
- Je suis sérieux, elle lui irait à ravir. Ta mère est aussi douce et gonflante qu’une meringue, ce serait une belle métaphore que de la lui offrir non ?
- Ou bien il est serveur et elle s’est installée à une table de son café, et au moment de lui donner l’adition il lui a laissé un mot avec ce rendez-vous ?
- Tu crois que la créatrice de la robe était sous drogue ?
- C’est peut-être un créateur…
- Aucune chance non. T’as vu la robe ? Aucun homme aimerait voir une femme porter ça, crois-moi.
- Il a l’air anxieux non, avec son chapeau baissé comme ça ?
- Ou peut-être qu’elle a lu trop de conte de fée dans son enfance ?
- Oh mon dieu, tu crois qu’elle lui a posé un lapin ?
- Comment veux-tu que je le saches ?
- Le pauvre ! Mais pourquoi elle lui poserait un lapin ? Il a l’air adorable pourtant. Et il est mignon en plus. Non il doit-être en avance c’est sûr. 
Quoi que. Il pourrait au moins l’attendre debout s’il est en avance. Merde quoi, et si c’est la femme de sa vie ! Il croit peut-être qu’elle ne mérite pas un peu d’effort ?
- Ben en même temps s’il est en avance d’une demi-heure, autant qu’il attende assis c’est moins fatiguant.
- Et si elle arrive en avance aussi hein ? et qu’elle le voit assis comme ça, l’air je-m’en-foutiste, genre « t’es pas assez importante pour que je daigne t’attendre debout » ? Non mais il se prend pour qui franchement ? J’espère qu’elle va le planter tiens. Ca lui fera les pieds.
- Je comprends pas pourquoi tu t’énerves là. On sait même pas ce qu’il attend. Pour ce qu’on en sait, il pourrait tout aussi bien être gay et attendre un mec.
- D’abord, je ne m’énerve pas. Et en plus je trouve juste qu’il est irrespectueux vis-à-vis d’elle. Voilà. Laisse moi te dire que si tu m’avais attendu comme ça à notre premier rendez-vous, je ne t’aurais pas laissé la moindre chance.
- En même temps c’est toi qui m’a dragué et je n’ai pas eu à attendre longtemps avant de coucher avec toi. Tu ne m’as pas laissé debout très longtemps si mes souvenirs sont bons.
- Ah ça. J’ai tout de suite su que tu ne serais pas capable de le faire debout.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Rien. Juste que je ne pense pas que tu pourrais me porter assez longtemps pour me faire l’amour debout c’est tout.
- Excuse-moi, mais tu n’es pas ce qu’on peut appeler un poids plume non plus hein.
- Tu insinues que je suis grosse ?
- Non tu es parfaite mais je ne tiens pas spécialement à avoir un lambago, c’est tout.
- Mais t’es vraiment un enfoiré !
- Calme-toi. Tu viens de me dire que je suis pas assez fort et je n’en fais pas toute une histoire moi.
- Tu sais quoi ? Et bien si je suis trop grosse tu n’as qu’à te trouver une autre femme à épouser tiens.
- (éclate de rire), j’adore quand tu t’emballes et que tu sors des trucs complètement débiles et extrêmes comme ça. En même temps peut-être que la fille va vraiment arriver, qu’elle va tourner la tête, me voir et tomber amoureuse de moi même si je suis pas fort. Et comme elle est sûrement hyper mince, je risquerais aussi de tomber immédiatement amoureux. On achèterait l’horrible robe, on prendrait le premier avion pour Vegas, et on se marierait.
- Elle est peut-être mince, mais je suis sûre qu’elle est moche et qu’elle a des dents horribles.
- Ah oui mais bon je m’en fous. Tu sais, moi, tant qu’elle est mince hein…
- Bon d’accord. Je me suis peut-être un peu emportée pour rien.
- Hun hun.
- Mais…
- Mais rien. Tu sais quoi ? Allons lui demander ce qu’il attend et on sera fixé. Viens.

 

- Bonjour Monsieur, désolés de vous déranger mais depuis toute à l’heure mon adorable femme se demande ce que vous attendez. Est-ce que ce serait trop indiscret de vous demander d’assouvir sa curiosité ?
- Vous parlez de moi depuis toute à l’heure ?
- Oui…
-  Et bien je n’attends rien. Je me suis assis ici pour refaire mes lacets et quand j’ai levé la tête je vous ai vu sur le trottoir d’en face. Je vous ai regardé discuter, puis vous avez pris un air un peu dégoûté en regardant l’horrible robe de la vitrine tandis que votre femme avait un air rêveur. Et puis tout à coup elle a commencé à s’énerver, et vous avez ri. Bref, je suis resté assis à vous regarder en imaginant de quoi vous pouviez bien discuter… 

 

Photo de Romaric Cazaux
Merci encore à Leiloona de nous proposer ses ateliers d'écriture.


 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 06:00

 

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Oh mon dieu, comment vous parler de ce livre ?

D’ailleurs, le dois-je vraiment ? Ne sommes-nous pas, avec mes copines de lecture, les dernières personnes au monde (oui l’extrapole est mon amie), à ne pas avoir lu « le comte de Monte-Cristo » ?
Si la réponse est non : un seul mot (ou plutôt deux)(car, comme Edmond Dantes, je tiens à être précise) : lisez-le.

 

Ce livre n’est pas un simple coup de cœur. C’est une révélation.

Oui, je vois d’ici vos craintes (que je comprends vu qu’elles étaient miennes aussi): 1500 pages, tout de même, et rien de moins que 117 chapitres. Il y a de quoi effrayer.

 

Et pourtant...
Pourtant, j’ai dévoré ce livre.

Le style est sublime et jamais alourdi par de trop grandes descriptions.

 

Ce livre,

C’est la jeunesse et l’insouciance; le bonheur à portée de main suivi de trop près par la jalousie, l’espérance et l’injustice.

Mais, cette fois, c’était bien autre chose : cette peine de la prison perpétuelle, il venait de l’appliquer à un innocent, un innocent qui allait être heureux, et dont il détruisait non seulement la liberté, mais le bonheur : cette fois, il n’était plus juge, il était bourreau.

 

Ce livre, ce sont des doutes, des peurs, l’incompréhension, le désespoir et la résignation. 

Alors sa poitrine sembla se déchirer dans un long sanglot. Les larmes qui gonflaient sa poitrine jaillirent comme deux ruisseaux, il se précipita le front contre terre et pria longtemps, repassant sans son esprit toute sa vie passée, et se demandant à lui-même quel crime il avait commis dans cette vie, si jeune encore, qui méritât une si cruelle punition.

 

Mais c’est aussi l’espoir qui pointe quand on s’y attend le moins.

Faria s’appesantissait tous les jours sur la quantité de ce trésor, expliquant à Dantès tout ce qu’avec treize ou quatorze millions de fortune un homme dans nos temps modernes pouvait faire de bien à ses amis ; et alors le visage de Dantès se rembrunissait, car le serment de vengeance qu’il avait fait se représentait à sa pensée, et il songeait, lui, combien dans nos temps modernes aussi un homme avec treize ou quatorze millions de fortune pouvait faire de mal à ses ennemis.

 

C’est la patience et l’attente…

Et enfin, la vengeance.

Je suis fâché de vous avoir aidé dans vos recherches et de vous avoir dit ce que je vous ai dit, fit-il.
- Pourquoi cela ? demanda Dantès.
- Parce que je vous ai infiltré dans le cœur un sentiment qui n’y était point : la vengeance. 
Dantès sourit.

 


Oh, comment vous expliquer tout ce que j’ai aimé dans ce livre ?
Comment décrire à travers un malheureux billet toutes les émotions que j’ai ressenties ?

 

J’ai été touché par la bonté d’Edmond Dantes, ce jeune marin à qui la vie sourit.

Et maintenant, dit l’homme inconnu, adieu bonté, humanité, reconnaissance… Adieu à tous les sentiments qui épanouissent le cœur ! Je me suis substitué à la Providence pour récompenser les bons… que le Dieu vengeur me cède sa place pour punir les méchants ! 

 

J’ai vu avec horreur le plan de ses ennemis se dessiner et son destin se décider.

J’ai souffert avec lui lors de sa détention, aimé l’Abbé Fariah comme s’il était mon propre sauveur, hurlé de joie lors de son escapade…

J’ai souri devant son ingéniosité, admiré les ficelles qu’il tirait, été admirative en comprenant, au compte goutte, tous les liens que je n’aurais pu imaginer et frémi devant l’homme si sur de lui et si impartiale qu’est devenu notre jeune marin.

Mes ordres sont d’ordinaire courts, mais clairs et précis ; j’aime mieux les répéter à deux fois et même à trois, que de les voir mal interprétés. Je suis assez riche pour savoir tout ce que je veux savoir, et je suis fort curieux, je vous en préviens. Si j’apprenais donc que vous ayez parlé de moi en bien ou en mal, commenté mes actions, surveillé ma conduite, vous sortiriez de chez moi à l’instant même. Je n’avertis jamais mes domestiques qu’une seule fois ; vous voilà averti, allez !

 

J’ai été émue, je me suis posée mille questions, je suis allée de révélations en révélations, de rebondissements en rebondissements et chaque fois que je pensais que Dumas avait atteint le summum de l’ingéniosité, j’étais à nouveau surprise, choquée et j’ai ri de moi-même de n’avoir rien vu venir (moi, qui lis les spoilers ! Un comble).

Monsieur Beauchamp, interrompit l’homme étrange, ce qui commande à M. le comte de Monte-Cristo, c’est M. le comte de Monte-Cristo. Ainsi donc, pas un mot de cela, s’il vous plait. Je fais ce que je veux, monsieur Beauchamp, et, croyez-moi, c’est toujours fort bien fait.

 

J’ai haï Danglars, Caderousse, Vilefort et Morcef.

Mais vous venez de dire, je crois, que je n’avais rien à faire. Voyons, par hasard, croyez-vous avoir quelque chose à faire, vous, monsieur ? ou, pour parler plus clairement, croyez-vous que ce que vous faites vaille la peine de s’appeler quelque chose ? » L’étonnement de Villefort redoubla à ce second coup si rudement porté par cet étrange adversaire ; il y avait longtemps que le magistrat ne s’était entendu dire un paradoxe de cette force, ou plutôt, pour parler plus exactement, c’était la première fois qu’il l’entendait.

 

J’ai adoré Mr Mourtier et Morel père et fils.

J’ai ri devant le panache de Mme Douglars.

Je me suis interrogée sur les motivations de Mme Vilefort, sur Haydée, et sur la comtesse G.

J’ai été admirative de l’imagination de l’auteur.

J’ai compris, soutenu, craint et aimé le comte de Monte-Cristo.
Je n’ai que deux adversaires ; je ne dirai pas deux vainqueurs, car avec la persistance je les soumets : c’est la distance et le temps. Le troisième, et le plus terrible, c’est ma condition d’homme mortel. Celle-là seule peut m’arrêter dans le chemin où je marche, et avant que j’aie atteint le but auquel je tends : tout le reste, je l’ai calculé. Ce que les hommes appellent les chances du sort, c’est-à-dire la ruine, le changement, les éventualités, je les ai toutes prévues ; et si quelques-unes peuvent m’atteindre, aucune ne peut me renverser. A moins que je ne meure, je serais toujours ce que je suis ; voilà pourquoi je vous dis des choses que vous n’avez jamais entendues, même de la bouche des rois, car les rois ont besoin de vous et les autres hommes en ont peur.

 

Oui, j’ai aimé ce livre et encore, ce mot est faible. Chaque chapitre m’a apporté son lot d’émotions et j’en ai aimé chacun d’eux.

Il n’y a ni bonheur ni malheur en ce monde, il y a la comparaison d’un état à un autre, voilà tout. Celui-là seul qui a éprouvé l’extrême infortune est apte à ressentir l’extrême félicité. Il faut avoir voulu mourir, Maximilien, pour savoir combien il est bon de vivre.

 

J’ai vécu ces 1500 pages comme un rêve dont je sais qu’il me marquera longtemps.

De bon, de confiant, d’oublieux que j’étais, je me suis fait vindicatif, dissimulé, méchant, ou plutôt impassible comme la sourde et aveugle fatalité. Alors je me suis lancé dans la voie qui m’était ouverte, j’ai franchi l’espace, j’ai touché au but : malheur à ceux que j’ai rencontrés sur mon chemin !

 

Et maintenant, je m’interroge. Quel livre pourra surpasser celui-là ?
Quel livre saura allier une écriture aussi belle et fluide avec une intrigue si riche et si prenante ? Quel livre pourra me transporter si loin, me faire détester tant de personnes et en aimer tant d’autres ? Et quel livre pourra me donner tout ça, avec, en outre, une panoplie riche d’émotions ? Bref, comment trouver un livre aussi complet et aussi bien ficelé, maintenant ?

Me voilà bien orpheline, mes amies, en refermant ce livre, mais que voulez-vous, je ne regrette pas ce sentiment, ça aurait par trop dommage de passer à côté de ce bijou.

 

 

 

 

 

Le Comte de Monte-Cristo - Alexandre Dumas
Editions Folio Classique - 1454 pages

  

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 08:00

 

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Warning : Ce billet contient des spoilers (toute l’histoire en fait) et beaucoup de fois le mot « mouille ». Je suis désolée ça fait un peu vulgaire (même pour moi, c'est dire) mais bon c'est le premier mardi du mois, donc on va dire que c'est permis.
Ceci dit, sachez que je n’exagère pas : l’héroïne est "wet" tellement souvent que je l’ai surnommée (avec toute la classitude qui me sied) « Mouille » lors de ma LC.

Après recherche, et pour votre information, (car je vous vois déjà, à la fin de ce billet, en train de vous dire "il faut toujours qu'elle exagère")(ce qui n'est absolument pas vrai) ce mot apparaît plus de 40 fois dans le livre, et le mot « contracte » (comme dans "son vagin qui se contracte") apparait quant à lui plus de 70 fois. Sur 266 pages donc. 
(comment ça mon Warning fait la taille d'un billet ?). 

 

Bref je me rends à un match de boxe alors que je déteste la violence et là je vois le combattant, Remy, et mon sexe se contracte. Je le regarde saluer le public et je mouille. Quand il se tourne vers moi et me fait un clin d’œil, je mouille. Alors comme le match commence, je le regarde massacrer ses adversaires, mon sexe se contracte et je mouille. Du coup, comme j’ai l’impression de trop contracter et de trop mouiller, je décide de ne pas attendre la fin du match et je me rends aux toilettes. Avant que je puisse y arriver j’entends que Remy a mis KO son adversaire et je sens une main agripper mon bras. Je me retourne, c’est lui. Je le regarde, il me regarde, je le regarde, il me regarde, je mouille, il me regarde, mon sexe se contracte, il me regarde puis me demande mon nom. Là, je mouille, le lui dis, mais il veut savoir mon nom de famille. Je me retrouve sans mot, car il est beau, parfait, et que je mouille, du coup ma meilleure amie débarque et lui donne mon nom et mon numéro de téléphone. Là, il répète mon nom de manière si érotique que c’est comme s’il me baisait, et… je mouille. Il m’embrasse, je m’en vais, je repense à lui, mon sexe se contracte et le lendemain il envoie quelqu’un m’apporter des billets pour son prochain match. Je suis tentée de refuser, mais non, il me fait trop mouiller pour ça. Du coup, j’y vais, il ne regarde que moi à chaque fois qu’il est annoncé vainqueur, ça me fait mouiller et contracter mon sexe. Je me rends à l’évidence, j’ai envie de lui, du coup quand il me demande de me rendre à son hôtel j’y vais. J’entre, je le vois tout juste sorti de la douche, il sent bon, ses cheveux sont mouillés, je mouille, je crois qu’il va me prendre mais il me propose un job dans la rééducation, j’hésite, je veux lui rendre une réponse demain, il ordonne que je donne une réponse aujourd’hui, j’ai pas de job et c’est un poste en or, alors, contre toute attente, et sans savoir exactement ce que je devrai faire, j’accepte.
Quelques jours après je me retrouve avec lui et sa team dans son jet privé. Ils sont tous devant, sauf moi qui suis avec Remy. Il parle peu, je parle peu, il me regarde, je mouille, il écoute sa musique, j’écoute la mienne, il me fait écouter une musique qui a trop de sens pour moi, je lui fais écouter de la musique pour aussi passer un message, il m’excite, mon sexe se contracte, il est beau, j’ai envie de lui même si notre relation est purement professionnelle. Mais comme je ne peux pas m’empêcher de mouiller, alors, je mouille.

Les matchs passent, il ne regarde que moi quand il gagne, je le masse, il sent mes cheveux et mon cou, il sent bon après sa douche, je mouille, mon sexe se contracte, je lui masse les nœuds du dos, il est parfait, je mouille, il gagne des matchs, me regarde, je mouille, je le vois après sa douche, il sent bon, il a les tétons les plus bruns et les plus beaux que j’ai jamais vus (mais LOL !), mon sexe se contracte, je le veux, je le désire, il me renifle, mais ne fais rien d’autres, ce n’est que professionnel mais je suis attirée par lui, je le veux, je mouille, je le masse, on court ensemble, il boit à la même bouteille que moi, ça m’excite, mon sexe se contracte, il se bat, il gagne, il me regarde, je le veux, je mouille, il me renifle, et puis, enfin, un soir, il me fait comprendre qu’on va coucher ensemble.

Malheureusement, ce soir là, il part en vrille, casse toute la suite de l’hôtel, et donc, un homme de sa team lui injecte un truc pour l’endormir. Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé et pendant des jours, il ne s’entraîne plus, il ne parle à personne mais il vient me chercher dans ma chambre, m’amène dans la sienne, on s’embrasse, je mouille, il est beau, on s’embrasse, mon sexe se contracte, il est tellement mâle, il me renifle, il m’embrasse, mon ventre et mon sexe se contractent, on s’embrasse toutes les nuits pendant 4 jours, il ne voit personne d’autre que moi, et moi j’ai envie de lui, car il me fait mouiller, mais il ne veut pas aller plus loin.
Après quelques jours, on voyage dans son jet, je lui fais écouter une musique qui lui dit que je suis prête et qu’il peut me prendre, il me fait écouter je sais plus quoi, je le regarde, il est beau, mon sexe se contracte, il m’embrasse, me fait mouiller, me renifle et il se remet à se battre.
Un jour, il perd un match à cause de moi car je n’étais pas à ma place, ses fans s’énervent contre moi, me lancent des œufs devant mon hôtel, il intervient, se prend un œuf dans le dos, va me mettre sous la douche et me laver. Il est beau je mouille, il me frotte, je mouille, je le veux, mon sexe se contracte, et pourtant il me prend toujours pas et donc je suis frustrée.
Du coup, je lui dis que je vais faire chambre à part, car je le veux et qu’il ne veut pas me prendre, il me laisse partir, on fait chambre à part, mais je continue de le masser et de mouiller. Alors, il se bat, il gagne, il me regarde, il me renifle, je le veux, il ne veut pas, on s’échange nos musiques, vu que c'est comme ça qu'on se parle quand on a des messages forts à se faire passer, il me renifle, je mouille, mon sexe se contracte et je finis par en avoir marre et je vais le voir dans sa suite.
Là, il m’annonce qu’il est bipolaire et qu’il a peur de me faire mal, du coup, comme je ne sais pas quoi dire et que mon sexe se contracte douloureusement, je me déshabille. Il comprend ce que je veux dire, du coup, il respire fort, je respire fort, il respire fort, je respire fort, je mouille, il a un énorme sexe, il est gros, mon vagin se contracte et, dieu soit loué, il me prend.

On fait l’amour, j’ai des orgasmes, il est si gros, je suis si étroite et si humide, il est gros, on baise, je jouis, il jouit mais est déjà dur, on rebaise, je rejouis, il rejouit, mais on le re-refait tout de suite après, il me sent, il est beau, il est tellement mâle, je suis folle de lui, c’est parfait, on fait l’amour 12 fois de suite (true story), il me dit que je suis à lui, je lui réponds que oui, et finalement on s’endort.
Du coup, on baise, on court, on s’entraîne, je le masse, il me renifle, je mouille, il me soulage, on baise, me dit que je lui appartiens, mon sexe se contracte, il est si mâle, il est si beau, je suis mouillée, on rebaise, il éjacule partout sur moi et du coup je décide de faire comme les Français et de ne pas me laver pendant une semaine (véridique) pour garder son odeur sur moi. Des fois je jouis, il jouit, puis repousse avec son doigt le sperme qui a coulé le long de ma jambe pour le remettre en moi, Cécile part vomir, revient, continue de lire, on continue de baiser, il continue d’éjaculer partout, je continue de jouir, il s’entraîne, je le masse, il me renifle, il se bat, il gagne, il me regarde quand il est annoncé vainqueur, me renifle, je mouille et surtout, mon sexe se contracte. Des fois, il fait des crises mais on parle, on s’échange des musiques, et on se passe même la chanson « i love you » de Avril Lavigne, et ça va mieux. 

Enfin, il se passe un truc de ouf que Cécile ne peut pas vous dire pour ne pas vous spoiler (LOL) mais je dois embrasser le tatouage de son pire ennemi et adversaire sur la tempe. Bien sûr quelqu’un nous prend en photo, Remy l’a voit, pête un cable, devient fou, s’en va voir son ennemi, je m’inquiète, j’ai peur, et je le revois plus jusqu’au lendemain lors de la finale du championnat. Là, il affronte son pire ennemi au tatouage, rentre sur le ring, ne me regarde pas, mon estomac se contracte à la place de mon sexe, je sens que quelque chose ne va pas, j’ai peur, son ennemi arrive, le tabasse, Remy se laisse frapper, ne réagit pas, je crie, je pleure, il se fait battre, j’ai peur, je crie, Remy se fait défoncer et moi, pour la première fois en 400 pages, je ne mouille pas.
Il est mis KO, se retrouve à l’hôpital et moi, du coup, je le quitte via une lettre car je peux pas le laisser se faire du mal pour moi.
Alors, je rentre chez moi, je revois ma meilleure amie, je pleure, je l’aime, je mouille encore rien que de penser à lui, je cours, je suis triste, et  un jour, quand je rentre chez moi, je le vois. Il m’explique pourquoi il s’est laissé battre, me demande pourquoi je l’ai abandonné, je lui dis que je l’aime, il me dit qu’il m’aime, que je suis à lui, juste à lui, me propose à nouveau mon job, j’accepte, on s’aime, je peux remouiller en toute tranquillité, il peut me renifler à sa guise, on peut écouter Avril Lavigne en boucle, et tout est bien qui finit bien.
Mais comme l’auteur trouve que je n’ai pas assez contracté mon sexe ni assez mouillée, elle a décidé de faire deux suites qui s’appelleront « Remy » et « A moi » car pourquoi s’embêter à trouver des titres compliqués quand on peut faire simple ?
Bref, je m’appelle Brooke, et je mouille.


Et bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé ce livre.
Chaque chapitre est une répétition du précédent, l’héroïne est débile et ne pense qu’à baiser, du coup, nous aussi on attend que ça, mais quand ça arrive (à la moitié du livre seulement !)(remboursé !!!) c’est plus crade qu’excitant.
Trop de répétitions, pas assez d’histoires, aucune tension sexuelle et pas de papillons.
Un livre que je ne recommande pas donc.


Real (Real, Raw & Ripped) tome 1 de Katy Evans. 
Ebook - 266 pages. 


D'autres billets pour le rendez-vous "le premier mardi c'est permis" chez Stephie :
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 08:00

 

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Aujourd’hui ça fait 300 ans que je suis transformé en statue.
Quand je vois tous ces gens qui me regardent avec émerveillement sans savoir qui je suis, j’éprouve une fois de plus une grande lassitude.

Parmi ces ruines grecques, ils m’imaginent tantôt empereur, tantôt conquérant, mais toujours un passé glorieux. Ils pensent que cette statue a été créée par je ne sais quel despote narcissique qui voulait s’admirer à loisir. Quelle ironie.

Je les sens plus que je ne les vois s’extasier devant ma beauté, devant mon nez droit sans défaut, mon profil royal, mes muscles saillants et mes cheveux épais…

Certaines femmes reluquent mon sexe plus de temps que nécessaire. Je les comprends. Il est impressionnant et je dis ça sans arrogance. C’est un fait. Je les entends glousser et se demander si j’étais un bon amant !

Bon amant ? Quel euphémisme ! Si elles savaient... J’étais le meilleur. Le plus beau, le plus fougueux, le plus intrépide des amants. Toutes les femmes voulaient savoir si j’étais à la hauteur de ma réputation, chacune espérait qu’elle serait celle qui ferait battre mon cœur, celle qui éclipserait toutes les autres.
Quelles sottes. Les femmes n’ont pas changé. Je le vois dans les yeux de celles qui me contemplent. Toujours à vouloir ce qui leur est inaccessible.

Oui, la gloire je l’ai eu. Mais pas grâce à un statut royal ou des trophées de guerre.
La gloire, c’était ma réputation, c’était ces centaines de femmes comblées que je laissais sur leur lit, alanguies et rêveuses après leur avoir donné le plus grand plaisir qu’elles aient connu. Je les laissais là sachant que le soir même, quand elles partageraient le lit de leur mari, c’est à moi qu’elles penseraient, se demandant si j’avais été réel, si elles n’avaient pas tout imaginé mais essayant déjà de trouver n’importe quel moyen de me revoir.
Mais elles savaient au fond d'elles que c’était peine perdue. Jamais je ne prenais deux fois la même femme, et je me souvenais de l’odeur, du goût et du physique de chacune d’elles. Elles pouvaient changer de couleur de cheveux ou d’habits autant qu’elles le souhaitaient, je les reconnaissais toujours.
Jamais je n’ai voulu revoir une seule de ces femmes. Sauf une. La dernière. L’erreur.
La seule femme que j’ai voulu revoir s’est trouvée être l’unique qui n’en avait pas envie. Quelle ironie.

Elle était la seule qui n’ait pas eu de plaisir et elle constituait un défi pour moi. Je me disais qu’elle avait eu trop mal pour sa première fois, pour vraiment prendre du plaisir. Quel orgueil ! Il m’était impossible d’accepter que j’avais laissé une femme insatisfaite. Il fallait que je la revoie, que je lui donne du plaisir, qu’elle hurle mon nom, me griffe le dos et tombe amoureuse de moi. Comme les autres.
Je me souviens d’elle comme si c’était hier et non il y a 3 siècles.
Je revois sa beauté, ses cheveux noirs qui cascadaient en boucles sur ses épaules, sa peau si blanche et si pure, sans défauts, ses yeux si sombres que l’on avait du mal à en distinguer les pupilles. Et cet éclat d’intelligence que j’y avais décelé… Si j’avais su…

Mais je ne savais pas non.

A quoi bon me mentir maintenant ? Cela fait si longtemps. Si j’ai voulu la revoir c’est que déjà je l’aimais, et pas seulement car je la prenais comme un défi. Après une nuit dans ses bras, j’étais devenu comme toutes ces femmes que je méprisais pour leurs obsessions et leurs supplications. Après une nuit, je n’avais plus qu’une pensée en tête. Elle. Et la revoir.  
Ah ça, pour la revoir, je l’ai revue. Je me suis rabaissé. Je l’ai supplié. Comme toutes ces femmes que j’avais si longtemps méprisées.
Puis je l’ai aperçu, cette lueur dans ses yeux que je pensais être de l’intelligence mais qui n’était en fait que du mépris. Je l’ai vu, je l’ai reconnu et je n’ai pas pu l’accepter. Personne ne pouvait me regarder comme ça, comme si je ne valais rien et que j’étais dénué de fierté. Oh non, je n’avais pas enfin accordé mon cœur à quelqu’un pour qu’il le piétine.
Et si je devais vivre sans elle, alors elle ne vivrait tout simplement pas. Alors je l’ai tué. Malheureusement, pas assez vite.
Pas avant qu’elle ne récite une prière silencieuse entre ses lèvres et que je me retrouve transformé en statue.


Merci encore à Leiloona de nous proposer ses ateliers d'écriture.

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 00:00

D’après l'idée originale de Moka, qui a inventé le RDV Moi après Mois, voici les petits moments, les pensées, les envies, les coups de gueule et autres instants, seule ou à plusieurs, de mon mois de...

 

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Un challenge photos dans un groupe super sympa, une idée à reprendre, une pneumonie doublée d'une bronchite, ne pas aimer un livre que beaucoup ont aimé, en faire un billet "bref" pour le rendez-vous du premier mardi, tomber amoureuse de Colton, le premier bain de Solal et Andrea, un statut FB qui me blâme et qui remue, un week-end génial à Marseille, un entretien qui s'est bien passé, un grand moment de solitude, une Bérengère peut en cacher une autre, mais du coup des énormes fou rire !!, un second entretien, Solal "plonge" dans l'eau, relire les Kate Daniels, adorer à nouveau, une binomette qui se moque et qui propose "cecilelesparenthesede", ma collègue qui m'offre un très beau sac, un barbecue chez les voisins avec apéro au rosé, un rendez-vous médecin qui se passe super bien cette fois, Solal essaye de parler, une réponse positive, enfin poser sa démission, faire des sacrifices importants pour être plus épanouie, un 90% accepté, ne pas y croire mais être super contente, s'offrir un "dernier" sac, un rhume qui s'éternise, craquer à la librairie, un groupe de LC qui devient "une conversation classée X", les premiers pas (enfin) de Solal, bientôt une semaine de vacances, être bientôt deux nouvelles fois tata, mettre de côté quelques projets, être toujours fatiguée, en Mai la sortie de Jet, ne plus faire de billets lecture, un blog à l'abandon, décider d'arrêter son blog quand la nouvelle plateforme Overblog sera mise en place si je n'arrive pas à migrer vers une autre plateforme sans me prendre la tête, travailler le premier mai et ne pas trouver de muguet (sic), un mari souvent en déplacement, une terrasse, le soleil et un livre, la vie est belle, retour du mauvais temps, à quand l'été, sûrement pas de week-end en Corse en Juillet, organiser un enterrement de vie de jeune fille, se dire qu'Avril était un mois riche en changements et émotions, commencer Mai fatiguée mais positive.

 

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Je vous souhaite un beau et chaud mois de Mai.

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 09:00

 

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Quitter la pluie pour le soleil, ne pas avoir de réseau jusqu'au lendemain, emprunter des téléphones d'inconnus, arriver, découvrir la frange de ma binomette, un petit ascenseur (et quand je dis petit, c'est vraiment petit), du vin, du pain, du fromage et des ragots bloguesques et livresques, un rideau de douche pour le moins particulier mais très ingénieux je dois bien le reconnaitre, se coucher vers 2h30, prendre un petit déjeuner en terrasse, avec une excellente baguette et du beurre salé, partir sur les traces d'Edmond Dantes, visiter les cachots,



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esquiver un guide au fort accent marseillais, admirer la vue depuis l'île d'If, boire un coca en terrasse,

 

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lire les potins de "Public" sur le bateau retour (d'ailleurs Paris Match (je crois) titre que Vanessa et Johnny seraient de nouveau ensemble), siroter un thé avec une crêpe au Nutella dans un endroit plein de livres,

 

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se reposer (de quoi ?) à une terrasse, encore prendre le soleil tout en découvrant une liste d'endroits libertins à Marseille et le jargon Marseillais, prendre le pari de placer le mot "Sgueg" dans un billet,

 

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fantasmer sur Adam Levine, hésiter à sortir, s'accorder un peu de répit avec des sushis devant the Voice, critiquer tous les candidats, ou presque, Olympe épouse-moi, être fortes et se motiver à sortir, s'étonner nous-même, boire une caïpi et quelques shots de "sex on the beach" tout en découvrant les "kékés marseillais", "tu crois que c'est une nouvelle mode, l'étiquette du caleçon qui sort?"" heu, non, je ne crois pas", avoir un énorme fou rire quand Mlle P accepte de prendre une certaine photo et qu'elle me demande de sourire en cadrant à 1m de mon visage, parler de divers chanteurs (ou plutôt fantasmer dessus), faire une étude sociologique de la mode marseillaise,

 

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aller dans un bar-boite vraiment super sympa, boire des vodkas, chanter à tue tête et danser sans ne plus se soucier de rien d'autre que de s'amuser, se dire que "Javier" est pas mal, mais qu'il pourrait couper ses petites mèches de devant, rentrer à 5h, se demander depuis quand ça ne m'était pas arriver, ne plus me souvenir, enlever l'odeur de cigarette de nos cheveux, dormir seulement 4h, entendre le reveil, refuser d'en comprendre la signification, vaguement essayer un "on a encore une heure et demi pas de stress", ah non?, bruncher dans un endroit super sympa, aller à la plage,

 

la plage

 

avoir un fou rire en entendant l'histoire de Manon qui remonte le moral de Mlle P, se dire au revoir, rentrer chez soi, s'écrouler, se réveiller le lendemain avec des paupières à la place des yeux, prendre une photo et l'envoyer à sa binomette pour preuve qu'on a passé l'âge de ces conneries, mais espérer quand même remettre ça cet été en Corse. 

 

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En bref, avoir  passé un week-end fabuleux, avoir peu dormi, beaucoup ri et s'être follement amusée! 
Merci ma binomette pour ce week-end par-fait. 

 

FINAL

 


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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 06:00

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Attention SPOILERS sur ce livre. 

 

Eperdument, c’est l’histoire de Chloé et de Sawyer, flic dans la petite ville de Lucky Harbor et ses alentours.

Sawyer, il est beau. Oui mesdames, vous vous en doutiez peut-être, mais moi j’ai la preuve : « Les femmes essayaient toutes de se faire arrêter par lui juste pour avoir l'occasion de lui parler. Après tout, si on en croyait la page Facebook de la ville, les appels à l'aide de femmes entre vingt et un et quarante ans augmentaient considérablement quand Sawyer était de service. » (et oui, à Lucky Harbor, quand un flic nous plait, on fait une bêtise pour se faire arrêter par lui. C’est somme toutes assez logique, à défaut d’être crédible)(Note à moi-même si je tombe sous le charme d’un policier: Aller voler 3 carambars et deux paquets de Michoko dans l’épicerie du coin, et prier pour que ce soit bien le flic craquant qui vienne m’arrêter)(et me passer les menottes)(et m’attacher à son lit)(et me cravacher)(oups, je crois que je me suis égarée).

 

Sawyer, il a des yeux fascinants « de la couleur du chocolat au lait fondant (parce que, en morceaux, c’est bien connu, le chocolat n’a pas la même couleur) et parfois, comme c'était le cas à présent, pailletés de petites flammes dorées (quelle chance, moi aussi je veux des flammes dans les yeux) » Ses cheveux, quant à eux, « sont d'un châtain aussi riche que changeant. » (y’en a qui ont les yeux qui changent de couleur en fonction du temps, Sawyer, c’est les cheveux).

 

Mais tout ça « ne l'empêche pas de sentir bon. Une délicieuse odeur masculine (vous savez, cette odeur typique des hommes. Mais si, allons, vous voyez bien… Non ?).
D’ailleurs, Sawyer est tellement masculin que « Chloe ne comprenait pas pourquoi tout dans cet homme lui rappelait qu'elle était une femme » (parce que, quand tu le vois, tu comprends qu’il a quelque chose entre les jambes que tu n’as pas ?).

 

Et puis, Sawyer, c’est pas un simple flic hein.
Sawyer, en un service, il fait pleins de choses :  « Il trouve un sans-abri sur un banc mort de causes naturelles, met au monde un bébé sur l'autoroute 37, la mère ayant étrangement pensé que se rendre seule à l'hôpital avec des contractions espacées seulement d'une minute et demie était une bonne idée.

Après ça, il avait encore eu le temps de calmer une bagarre dans un bar, de régler une dispute conjugale et, son préféré, de sauver un enfant de cinq ans et son chien tombés dans un égout boueux » (j’avoue, c’est aussi mon préféré).

(Qui a dit qu’il ne se passait pas pleins de trucs dans les petites villes, hein ? Pas Sawyer en tout cas).

Bref, vous l’aurez compris, Sawyer, c’est pas un simple homme, c’est un super-héros-top-model.

En somme, des mecs comme on en trouve peu (malheureusement).
Mais le must, mesdames, c’est son sourire car, voyez-vous, « 
le sourire de Sawyer aurait dû être enregistré comme une arme mortelle, parce qu'il était aussi dangereux que son revolver. » (Fou rire du soir, bonsoir ! J’adore cette phrase, vraiment. Si j’écris un livre, je la ressors, c’est sûr)(elllllle a les yeuuuuux revolveeeeeeereuuuh, elle aaaaa le regard qui tuuuuuuue, elle a tiréééé la premièreuuuuuh).

 

Chloé, c’est la sauvageonne, celle qui ne sait pas dire « je t’aime », qui a beaucoup voyagé, qui a dormi dans des roulottes, qui n’a pas jamais eu d’attaches. Bref c’est l’héroïne au passé un peu difficile mais qui pourtant est toujours joyeuse.
Enfin c’est ce qu’elle veut bien montrer aux autres. Car nous, on est pas dupe, on sait très bien que ce n’est pas vrai. 

Voyez-vous, Chloé a de l’asthme, et ça, ça l’empêche de faire beaucoup de chose. Et c’est moche, car Chloé, elle ne demande pas la lune pourtant. « En réalité elle voulait juste être libre de danser, courir, rire comme une folle ou faire l'amour sans avoir besoin de son inhalateur. ». Mais ce n’est pas possible. Si elle fait l’amour ou ri comme une folle, elle suffoque et c’est l’hosto direct. Les orgasmes ? « Pas avec un homme, non. Elle peut se faire jouir si elle reste calme et immobile. » (ça a l’air excitant n’est ce pas ?) (mais ça, c’est sans compter sur notre super héros, pensez bien, car Sawyer, il sait donner des orgasmes à une grande asthmatique sans finir à l’hôpital)(Oups. Je suis désolée, je crois que je viens de vous spoiler).

 

Chloé est belle, chloé est rousse, et Chloé a des « yeux verts dont la profondeur donne envie à Sawyer de lâcher prise et de se noyer. » (tant de profondeur dans des yeux, c’est vraiment dangereux hein, j’espère vraiment qu’il ne va pas se noyer).

 

Cholé et Sawyer se détestent mais sont également très attirés l’un par l’autre (ce qui est vraiment rare en romance).
Et quand finalement ils s’embrassent « Sawyer sentit ses fesses contre l'érection que leur baiser avait provoquée.
Il agrippa les hanches de la jeune femme pour l'éloigner, mais son cerveau confondit les informations, et il la maintint tout contre lui ». (Quel coquin alors, ce cerveau, de confondre les informations comme ça. La voilà plaquée contre son érection au lieu de repoussée à quelques mètres de lui…).

 

Bref, pendant tout le livre, nos tourtereaux se cherchent et je suis en joie de vous dire qu’ils se trouvent, qu’ils arrivent donc à se donner des orgasmes sans finir à l’hôpital, et, qu’ils tombent même amoureux bien que Chloé soit « terrifiée à l’idée d’être aimée ».

Niveau histoire et intrigue, je crois qu’il ne se passe rien de très intéressant (vu que je ne m’en rappelle plus)(comment ça je ne suis pas une référence ?), et ils finissent, contre toute attente (non je déconne) par décider de se marier.
Et devinez QUI va officier ? Lucille, 80 ans, qui tient la page FB de la ville et qui a obtenu sa licence de pasteur sur internet. (en lisant ça, j’ai fait comme Ana dans Fifty Shades, j’ai roulé des yeux)(sauf que moi, je n’ai pas le droit à un cuni de la part de Christian pour me punir d’avoir roulé des yeux : la vie est injuste).
Sérieusement, c’est un peu ce que je reproche à cette série. C’est trop cliché, trop « bisounours ». On en perd toute crédibilité et c’est un peu dommage je trouve.
Et puis j'avoue que j'ai été déçue par Chloé que j'attendais plus casse cou, plus drôle aussi.

Ceci dit, à part la surabondance de clichés  et le fait qu’il n’y a pas d’histoire autre que celle d’amour, c’est un tome qui se lit très vite et qui nous fait passer un agréable moment (même si je l’aurai oublié demain donc), et finalement, c’est ce qu’on demande à ce genre de livres.


Je vous laisse sur le dialogue le plus cul-cul du livre :

- Mais je te rendrais fou, murmura-t-elle.

- C’est déjà fait. Je suis fou de toi…



Lucky Harbor 3, Eperdument - Jill Shalvis.
Editions - 352 pages 

 

 

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 00:00

 

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Attention, SPOILERS sur ce tome et précédents.

 

Thorment, fils d’Hharm (Il a le droit à deux H pour le prix d’un, le chanceux) n’est plus que l’ombre de lui-même depuis que sa shellane (femme / âme sœur) est morte assassinée par les méchants messieurs qui sentent le talc. Alors qu’il se laisse dépérir, un ange déchu vient le chercher dans une foret et le ramène à la Confrérie.
Là, Tohr reprend le combat mais refuse toujours de s’alimenter et de boire à la veine d’une autre que feu son épouse. (oui je viens de faire tout un paragraphe sur la confrérie sans parenthèses et sans me moquer)(mais que voulez-vous, je suis comme ça, moi. Imprévisible).


1. Des fois, quand il se bat contre les méchants :
a. Des réserves de haine hautement inflammable remontent en lui. Il en a même un plein container. (mais si, la haine, c’est inflammable, vous ne le saviez pas?). 
b. Des réserves d’essence hautement inflammable remontent en lui. Il en a même un plein container.

c. Des réserves de sperme hautement inflammable remontent en lui. Il en a même un plein container.
Indice : Même si dans cette série, des personnages ont un dragon en eux et d’autres des dard au bout de leurs sexes, Thorment n’a pas d’essence en lui.
De plus, il ne risque pas d’éjaculer pour des méchants.

 

 

2. Quand il ne se bat, Thorment boit. Jusqu’à ne plus sentir ses membres. Après avoir bu deux bouteilles de tequila, il est dans un tel état que :
a. même plié en quatre dans une boîte FedEx, il ne se serait pas plaint.
b. même si il avait du couper un steak pour Kholer il ne se serait pas plaint.
c. Même si il avait du se faire piquer par le dard du sexe de Vhen il ne serait pas plaint. (j’espère que mes parents ne liront jamais mon blog).
Indice : c’est petit une boite fedex quand même mais, au moins, on se rend bien compte qu’il doit avoir mal aux membres.  (Et c’est ce qui est bien, avec les comparaisons wardiennes : elles sont toujours très imagées)

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3. Et quand Thorment ne boit pas et ne se bat pas, il passe du temps avec No’One (nous reviendrons sur son prénom, ne vous en faites pas). Enfin pas au début, bien sûr, mais après beaucoup (trop) de chapitre, et quelques tours à l’hôpital (c’est qu’il faut bien donner du travail à Manolo l’asticot et à Janette la fantomette) il accepte de boire à sa veine… Et c’est là qu’il bande.
Mais, que se passe t-il quand il bande ?
a. Il se dit qu’il est vraiment bien membré.
b. Il demande à No’One de saluer son petit copain d’une poignée de main animée (comment ça mes comparaisons sont encore plus lamentables que celles de Ward ?).
c.  Il baisse les yeux pour fixer l’avant de son pantalon, et essaye de trouver une autre explication au phénomène. Peut-être a-t-il un caillot. Un caillot au sexe.

Indice : Je vous rappelle que Manolo le taureau pensait avoir une grippe quand il bandait dans le tome précédent. (Mais pourquoi tant de haine, JR, pourquoi ?).

 


4. S’il veut croire qu’il a un caillot (oups, je vous ai donné la réponse à la question précédente, je mérite une punition : privez-moi d’ourson haribo pendant deux jours). Donc, s’il veut croire a un caillot, c’est que le pauvre chou en sucre enrobé de caramel de Tohrment ne supporte pas l’idée de bander pour une autre que sa défunte shellane.
Du coup il se dit que si ce n’est pas un caillot, s’il bande c’est car:
a. Un mâle vampire, surtout quand il avait un sang guerrier aussi pur que le sien, qu’il était en bonne santé et bien nourri, aurait pu bander devant un sac de patates. Et No’One, malgré sa piètre opinion d’elle-même, était bien plus appétissante que quelques légumes terreux. » (Oui Thorment sait parler aux femmes)(et à une belle image de No’One).
b. Lui aussi a choppé la ghrippe de Manolo le taureau.
c. Comme il ne porte pas de caleçon sous son pantalon en cuir, le frottement du cuir contre ses qhouilles mélangé à la transpiration, lui ont donné une érection.

 

 

  

5. Et donc comme le petit copain de Tohrment le tohrmente (fallait bien que je la sorte, excusez-moi) en se dressant entre son ventre et son pantalon en cuir, il décide de se soulager en touchant popole (oui, y’en a encore qui disent « touche popole »)(moi en l’occurrence), donc, tandis qu’il se touche, il ne peut s’empêcher de penser à sa femme. « Le sexe connu autrefois avec sa shellane avait été magnifique, bouleversant, une véritable transformation. ». En comparaison, ce qu’il vivait actuellement était :
a. aussi sexy qu’un rhume des foins. » (c’est sur, c’est pas sexy le rhume des foins).
b. aussi sexy qu’un bec de lièvre.
c. aussi sexy qu’un homme muet qui pousse un cri silencieux en jouissant.
d. aussi sexy qu’un homme qui se transforme en Denver le dernier dinosaure quand il est pas content.
e. Aussi sexy qu’un homme qui a des mèches de toutes les couleurs dans les cheveux.
f. aussi sexy qu’un homme qui plante un dard dans le sexe de sa compagne quand il éjacule.
Indice :  Moi la masturbation, je trouve ça quand même plus sexy que :

 

rhume.jpg

 


6. Bref, Thorment est Thormenté (Non, je ne me lasse pas du comique de répétition)(en même temps : c’est quoi ces noms ?!). Il bande et il se nourrit mais il refuse d’admettre qu’il a envie de No’One au sens biblique du terme. Et pourtant. Pourtant. Comment lui résister ? Car No’one:

a. A une peau aussi fine et blanche que du papier de soie, des cheveux blonds qui lui seraient descendus aux hanches si elle ne les tressait pas; des lèvres roses; des yeux gris clair; et des joues aussi rouges que l’intérieur d’une fraise. 
(genre comme ça :)
joues-rouges.jpg

b. No’One (traduction : Personne) considère qu’elle n’est personne (d’où le nom, car finalement, pourquoi s’emmerder à chercher des noms ?) et qu’elle ne sert à rien, du coup, comme elle est ambitieuse et qu’elle veut s’occuper, elle décide, et bien, de faire blanchisseuse et de nettoyer le linge des frères. (en même temps, il n’y a pas de sot métiers hein)(et puis ça doit pas être facile à nettoyer, des restes d’éjaculation de 20 minutes)(moi, je dis, respect).
c. No’One boite mais « au moins elle pouvait faire fonctionner ses membres à son gré. Aussi, son cerveau envoya l’ordre à la main, attachée aux bras, emboîté dans l’épaule, de se détendre, et de relâcher sa prise. » (elle me tue quand elle fait ce genre de phrases)(et après on s’étonne que le livre fasse 600 pages)(Et puis, je n’aimerais pas paraître tatillonne mais je trouve Ward un peu imprécise sur ce coup. Il manque la phalange, attachée au doigt avant la main, ainsi que le cou et la tête après le bras. Mais bon, je dis ça, je dis rien).
 

d. A des cheveux magnifiques, faits pour rattraper la lumière et briller. (ah ben si ils sont FAITS pour ça, on n’aimerait pas les empêcher de briller).
e. s’est fait violer par un sympathe et est la mère de Xhex ce qui veut dire qu’elle va finir avec le père spirituel de l’homme avec qui est marié sa fille. (vous pouvez répéter la question ?)
f. Toutes les réponses sont justes.

 

  

 

7. Mais No’One, ce n’est pas qu’une blanchisseuse spécialisée dans le détachage de sperme et qui sait bouger son bras. Non.
No’one, c’est aussi une délicieuse odeur aux arômes d’agrumes.
Et comment résister à toute cette tentation? Hé bien, en y cédant. (Oscar, sort de mon corps)(oui je suis arrivée à parler d’Oscar Wilde dans un billet confrérie)(c’est que je suis pleine de ressource, vous en conviendrez).
Du coup, ils finissent par le faire, ce qui veut dire que No’One ne peut plus s’appeler « personne ».
Alors, comment Tohrment décide t-il de la nommer et pourquoi?

a. Entre son odeur d’agrume et la couleur fraise de ses joues, No’One va s’appeler Fhruit.
b. Comme c’est sa saison préférée, Tohrment veut l’appeler Autumn.
Car il aime voir les feuilles devenir jaune, rouge, orange. Elles sont si magnifiques au clair de lune. Mais ce qui lui semble plus important encore, c’est cette transformation impossible. Le vert du printemps et de l’été n’est que l’ombre de la véritable personnalité des arbres (c’est que ça deviendrait limite philosophique tout ça). Quand les nuits deviennent froides, ces couleurs magnifiques sont un véritable miracle (mais pas autant que les métaphores de Ward quand même, si ?). A chaque fois, il en est. C’est comme un don de la nature pour se faire pardonner la chaleur perdue (tu as déjà penser à en parler à quelqu’un ? Genre à un psy ?), un cadeau flamboyant (mais pas autant que la chevelure de No’One, faut pas déconner). Il aime l’automne. Il veut l’appeler Autumn.

Car elle lui ressemble. Elle est merveilleuse, et elle brûle en profondeur (surtout après un cuni). Il est temps que sa véritable nature (de nympho) apparaisse au grand jour. Alors, voilà, ce sera Autumn. »

Indice : C’est la réponse b, même si je préfère la réponse a.

 

 

 

8. Donc maintenant qu’ils font crac-crac et qu’ils se boivent mutuellement à la veine, tout à l’air de baigner. Enfin presque.  
Tohrment est toujours tohrmenté par son ex, ce qui ne l’empêche pas de tohrmenter désormais No’One de son sexe. (j’espère que vous apprécierez la rime comme il se doit).
Et donc, pendant cette petite période idyllique (trouver la réponse fausse):
a. Thorment reprend du poil de la bête « s’il lui avait paru grand autrefois, désormais il avait la taille d’un mammouth ».

mamouth
(Elle a peur de rien cette auteur. C’est ça qu’est bon)(ça, et les orgasmes de 20 minutes)(mais je m’égare à nouveau)(cette manie que j’ai de toujours parler orgasmes comme si il n’y avait que ça dans la vie)(alors qu’il y a aussi les pantalons en cuir).

b. Tohrment nourrit Autumn :
« Elle ouvrit les lèvres et attendit puisqu’elle avait découvert qu’il aimait porter la nourriture jusqu’à sa bouche.
Il venait d’écarter plusieurs cerises bien rouges qui, pour une raison quelconque, n’avaient pas trouvé grâce à ses yeux. Il les avait repoussées sur le côté du plateau. Et fait la même chose, un peu plus tôt, avec quelques tranches de dinde fraîchement rôtie et plusieurs feuilles de salade. Les grains de riz, par contre, avaient tous passé l’inspection, ainsi que les délicieux petits pains complets. » (oui oui vous avez bien lu, le mec inspecte la nourriture et la sélectionne avant de la faire manger à sa copine)(chacun sa notion du romantisme après tout)(tiens, je vais demander à mon homme de trier mes skittles ce soir, j’aime pas les violets).
c. Ils couchent 72 fois par jour.
d. thorment décide de se transformer en Mamouth et d’inviter un dragon et une abeille avec dard se joindre à lui pour une partouse.  

 

 

Bref après ça, il y a bien sûr des rebondissements, ils se séparent, ils se retrouvent, il arrive enfin à libérer sa shellane de l’entre deux monde dans lequel son chagrin l’a bloqué (comment ça vous n’avez pas compris ?).

 

Et pendant ce temps là :

- John et Xhex ont quelques soucis de couples. Même qu’une fois «  John était si en colère qu’on aurait pu lui faire frire un oeuf sur le front. » (pratique quand il n’y a pas d’electricité).  Mais rassurez vous, ça s’arrange.

- Le roi se prend un balle dans la gorge et passe à ça de crever (mais non, nous n’avons pas eu cette chance)(Houuuuuuuuuuuuuuuuuu de-hors Cess, de-hors !!!)(heu, mais c’est mon billet non ?), bref, Kholer passe à ça de mourir, mais heureusement pour lui, Thor lui fait une trachéotomie (dans une voiture qui roule hyper vite)(amies de la crédibilité, bonsoir)(n’empêche que ces hommes qui savent faire aussi bien des trachéotomie que donner des orgasmes, ça a quand même un côté bien pratique qui laisse rêveur). (Thorment, moi aussi je lave mon linge et je mets du Elseve Nutri Shine si jamais.).

- Deux femmes ont leurs « appels », (leurs chaleurs donc : tout les mecs aux alentours bandent et elles-même souffrent terriblement si elles ne sont pas prises tout de suite par un mec)(et oui, Ward nous avait déjà fait le coup de l’Appel mais pourquoi se renouveler quand on peut reprendre toujours les mêmes histoires et vendre des millions d’exemplaires quand même, hein ?). 

- Layla va rencontrer Xcor de la bande des batards (si vous vous demandez qui ils sont, je vous renvois lire mon billet précédent) et va même pas être dégoûtée par son bec de lièvre. (c’est beau l’amouuuur).

 

- On entrevoit Assail, un vampire qui veut prendre la place de Rhev et devenir le baron de la drogue. (Je vous rassure tout de suite, à priori lui n’a pas de dard au bout de son sexe)(je veux bien que Ward fasse dans la récupération mais là ce serait quand même un peu trop gros)(Même pour elle).

 

- Et on a le droit à des pensées hautement philosophique, car Ward est clairement une philosophe dans ses heures perdues : 

“Dans la vie, il arrivait un moment où l’on réalisait que, aussi loin ou aussi vite que l’on se sauve, on s’emportait toujours avec soi. Les addictions, les compulsions, les erreurs comportementales, tout ça n’était rien qu’une fanfare bruyante servant de distraction pour étouffer des vérités déplaisantes qui, au final, devenaient indéniables.”

“La vie était courte, même pour un vampire qui vivait plusieurs siècles. Les autres étaient précieux, tous autant qu’ils étaient, et il fallait apprécier la bénédiction d’avoir autour de soi des êtres à aimer. Parce que l’amour valait tous les sacrifices. Y compris celui de sa vie.
L’amour donnait le courage de mourir. Mais l’amour donnait aussi le courage de vivre »

 

Wow tant de profondeur me laisse sans voix. Attendez, je m’essuie une larme et je reviens.
Me voilà de retour.
Que dire ? Déjà, j’ai trouvé assez juste les réactions de Thorment vis à vis de sa relation avec No’One. J’ai même trouvé ça bien que le deuil prenne du temps et que pendant longtemps il refuse d’admettre ses sentiments pour une autre. Leur histoire évolue donc assez lentement mais je l’ai trouvé juste et assez belle. (heu j’ai vraiment dit ça moi ?)(mais qu’est ce qui m’arrive ?).
Les histoires parallèles : Xcor qui veut prendre le pouvoir et faire tuer Kholer, sa rencontre avec Layla, Assail, Lassiter, John et Xhex étaient elles aussi relativement intéressantes mais je continue de penser qu’une centaine de pages en moins rendrait le tout un peu plus dynamique et plus prenant.
Bref, c’est un tome qui se lit bien, que j’ai préféré au précédentnmais qui n’est pas pour autant mon préféré (peut-être car je n’en ai pas en fait ?). Un bon moment somme toute, même si, quelques semaines après ma lecture, je n’ai plus trop de souvenirs…

 

Lover Reborn, la confrérie de la dague noire tome 10 - JR Ward 

 
Merci aux copines du groupe Whatsapp spécial confrérie de subir mes 6 millions de messages, de me répondre, de vous marrer à mes titres débiles et de participer.
Ces lectures sont nettements plus cools depuis que je les partage avec vous !
Et merci à Berengère d'avoir pris sur son temps de travail pour m'aider dans ce QCM. J'ai bien LOLé.  



 

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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