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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 07:00

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J’avais entendu beaucoup de bien sur ce livre et il ne m’a pas fallu longtemps pour me laisser convaincre de le lire.
Joss est une fille qui a perdu sa famille à 14 ans.
Quand le livre commence, elle vit à Edimbourg, a 22 ans et traine de sacrées casseroles.

 

Dans ce livre on trouve de tout : amour, sexe, amitié, douleur, décès, tentative d'oublier… et… est-ce que j'ai mentionné que le sexe était chaud bouillant ?

I tilted my head to the side with a wry grin. « you’re good with the words, I’ll give you that ».
« I’m good with my hands. Will you let me give you that ? ».
 

Franchement j'ai dévoré ce livre qui est assez addictif. On suit l’évolution de Joss, on voit sa carapace tomber, on suit ses interrogations et ses doutes, son ouverture à sa colloc Ellie et à son frère, Braden. On comprend aussi ses doutes et ses peurs.

Dès que j’avais 5 minutes, j’avais envie de me replonger dans cette histoire et pourtant, ce ne sera pas un coup de coeur comme pour les copines.

Car finalement, aussi prenant ce livre soit-il, je ne me suis pas attachée plus que ça à Joss et Braden.

On apprend finalement pas vraiment à les connaitre, et l’auteure n’est pas arrivée à me toucher vraiment avec ses personnages.


“Asshole.”
“Just for that, I expect you to wrap that dirty mouth of yours around my cock tonight.” He narrowed his eyes on me.
I couldn’t believe he’d just said that to me in a fancy restaurant where anyone might overhear. “Are you kidding?”
 “Babe,” he gave me a look that suggested I was missing the obvious, “I never kid about blowjobs.”


Joss a des réactions assez agaçante, pas forcément très crédibles et n’a pas su vraiment susciter mon ampathie malgré son passé.
J’avoue aussi que, très rapidement, je n’en pouvais plus de la savoir « wet » (mouillée). Non mais sérieusement, les auteures, est-ce qu’on est vraiment o-bli-gé de savoir à chaque fois, à quel point vos héroines mouillent ? Vraiment ???

 

“Braden, I don't want anything to happen between us."
He raised his eyebrow, clearly unconvinced.
"Tell that to your damp knickers, babe.”

 

Quant à Braden, on comprend vite qu’il est beau et que c'est un très bon coup, mais ce n’est pas parce qu’on le sait qu’on le ressent. Braden à un côté autoritaire, sûr de lui et possessif qui aurait pu me faire craquer si il m’avait un peu moins fait penser à Christian Grey.
Ceci dit, on peut bien lui laisser qu’il a de bonnes répliques et qu’il sait faire grimper la température…


“Let me rephrase.” He took a seething step toward me. “When it comes to you… I don’t like to share.”

 

Enfin, j’ai trouvé un peu dommage le côté « mélodramatique » de la fin, avec Ellie, que j’ai trouvé inutile. On avait pas vraiment besoin de ça pour accrocher à l’histoire.

 


Ceci dit, ça reste un très bon moment que je conseille aux personnes qui sont fans de ce nouveau genre qu’est le New Adult. 

 

 

On Dublin Street - Samantha Young
Kindle - 414 pages.  

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 00:15

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*** Billet sans spoilers *** (je préfère préciser car je veux que vous lisiez ce billet ET que vous lisiez ce livre :-))

 

J'écris ce billet quelques jours après avoir refermé le livre et j'ai toujours la boule à la gorge. Ce livre est une pépite, une bombe, ou, pour employer un mot qu'Hazel utilise souvent, mais dans un autre contexte : une grenade. Une grenade qui fait exploser nos émotions, une grenade qui nous touche, nous percute et dont l'impact ne nous laisse pas indemne. Ce livre, comme je m'en doutais, est un coup de coeur.
 


« Nos étoiles contraires » est magnifique. Il nous parle de l’histoire d’Hazel, atteinte d’un cancer, qui a en permanence une bombonne d’oxygène sur elle et que sa mère oblige à aller à des discussions de groupe avec d’autres rescapés de cancer.

Moi : Maman s’il te plait.

Maman : Hazel, tu n’es plus une petite fille. Il faut que tu te fasses des amis, que tu sortes de la maison, que tu vives ta vie.

Moi : dans ce cas, ne m’oblige pas à aller au groupe de soutien. Achète-moi plutôt une fausse carte d’identité pour que je puisse aller en boite, boire de la vodka et prendre de l’herbe.
Maman : Pour commencer, l’herbe ne se « prend » pas.

Moi : Tu vois, c’est le genre de trucs que je saurais si j’avais une fausse carte d’identité. 
Maman : tu vas au groupe de soutien. Point final.

 

Elle ne veut pas y retourner, et pourtant, c’est là qu’elle fera la rencontre d’Augustus.

Le courant passe tout de suite et la complicité aussi…


J’ai levé les yeux vers lui et bientôt, entre le garçon et moi, ce fut à qui baisserait les yeux en premier. Après quelques instants, il a souri et a fini par détourner les yeux, qu’il avait très bleus. Quand il m’a regardée à nouveau, je lui ai fait comprendre d’un mouvement de sourcils que j’avais gagné.

 

Augustus qui m’a directement et irrémédiablement conquise…
Nom de Dieu, a-t-il dit tout bas. Tu n’es pas banale, comme fille.

 

Ce livre…


C’est la maladie…

La seule chose qui craint plus que crever d’un cancer à seize ans, c’est d’avoir un gosse qui crève d’un cancer.

 

L’ironie et le sarcasme…

- Toi aussi, tu es survivant du cancer ?

- En effet. Je ne me suis pas fait couper cette bonne vieille jambe juste pour le plaisir, quoi que ce soit une excellente stratégie pour perdre du poids. Les jambes pèsent une tonne.

 

La complicité et l’humour…
Ne me lancez pas sur le sujet de mon corps parfait. Il faut éviter de me voir nu. Hazel Grace m’a vu nu et ça lui a coupé le souffle, a-t-il dit avec un petit signe de tête en direction de ma bombonne d’oxygène.

 

Mais surtout, de l’amour…
Je suis tombée amoureuse pendant qu’il lisait, comme on s’endort : d’abord doucement puis tout d’un coup.

 

Ce livre est…


Touchant.
Le monde n’est pas une usine à exaucer les vœux.


Juste.
Voilà pourquoi tu me plais. Est-ce que tu te rends compte à quel point c’est rare de tomber sur une super nana capable de trouver un adjectif à « pédophile » ? tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.

 

Mélancolique.
- Je commence à me demander si tu n’es pas une fétichiste des moignons, a t-il répondu.
J’ai rigolé.
- Je suis une fétichiste d’Augustus Waters, ai-je rétorqué.

 

Eprouvant.
Quand les scientifiques du futur se pointeront chez moi pour me proposer d’essayer des yeux de robot, je leur dirai de se barrer parce que je refuse de voir le monde sans lui.(…) Puis, après cette envolée de pure forme, je mettrai mes yeux de robot, parce que bon, avec des yeux de robot on peut sans doute voir à travers les T-shirts des filles et faire d’autres trucs du genre.

 

Triste.
- C’est quoi ça ?
- Le panier à linge ?
- Non, à côté.
- Je ne vois rien à côté.
- C’est ma dernière parcelle de dignité. Elle est toute petite.

 

Très triste.
- Je ne sors pas avec un garçon et je n’en ai aucune envie d’ailleurs.(…)J’ai l’impression d’être une grenade, maman. Je suis une grenade dégoupillée et, à un moment donné, je vais exploser. Alors j’aimerais autant limiter le nombre de victimes !

 

Mais beau…
- Pour rien au monde, je te ferais un truc pareil.
- Je ne t’en voudrais pas, Hazel Grace. Ce serait un privilège d’avoir le cœur brisé par toi.

 

Si beau…

 

On y parle d’Hamartia, de vœux, d’Amsterdam, de canaux, d’Anne Frank, de littérature, de jeux vidéos, de grenades, de maladies, d’amour, de sentiments, de déclin, de désespoir, de tristesse, et d’amitié.

 

A la question « Comment expliquer à quelqu'un que votre roman est plus qu'un simple livre à propos du cancer », John Green répond « Ca semble être le plus gros obstacle auquel est confronté le livre pour atteindre de nouveaux lecteurs. Beaucoup de gens (y compris moi-même) n'aiment pas lire des livres tristes qui vont les faire pleurer. Ils s'imaginent, non sans raison, qu'il y a déjà suffisamment de tristesse et de pleurs dans la vie réelle. C'est pourquoi je dis à mes futurs lecteurs : "si vous n'aimez pas ce livre, vous pouvez me donner un coup dans l'estomac". »

Je n’aime pas les livres tristes, je les fuie même. Pourtant ce livre est triste. Mais je ne donnerai pas un coup dans l’estomac de John Green. Oh non. Je n’ai pas regretté une seule seconde la lecture de ce livre même quand j’étais en larme.

 

La seule chose que je regrette un peu, c’est qu’il m'a manqué une dose plus importante de dérision, d’humour et de sarcasmes qui font que Green est Green, et qui font de lui mon auteur chouchou. 
Il y a bien du cynisme, de l’humour et de l’ironie dans ce livre mais pour moi, peut-être pas assez. Car ce livre, aussi beau soit-il, est quand même super triste. 
En fait, comme je le disais à Mlle Pointillés à la fin de ma lecture : j’ai eu un coup de cœur pour le livre, mais pas pour le John Green même si ça ne veut rien dire pour vous.

 

Enfin, je terminerai ce long billet en citant le Times Magazine qui dit de ce livre qu’il est tout simplement dévastateur.
 Je crois que c’est le mot parfait.
 Tout m’a dévasté. La relation entre Hazel et Augustus, si particulière et si intense. Leur réflexion. Leur amour.
 Et cette dernière partie de livre qui m’a tant fait pleurer.
 Ce livre m’a épuisée. Je l’ai vécu si intensément, de la première ligne à la dernière que je l’ai lu dans une sorte de transe. Notant, relisant, hésitant à reprendre ma lecture, redoutant même de la reprendre. J’y ai pensé, j’ai pleuré, j’ai été déchiré, mais j’ai souri et surtout j’ai aimé.

 

Dévastateur oui. Et splendide. N’en doutez pas un instant.

 

Ce livre sort le 21 Février, et j'espère avoir réussi à vous convaincre de le lire. 
En attendant, je vous invite à lire le billet de Mlle Pointillés, qui est superbe et a l'avantage de faire le quart du mien :-)

 

Nos étoiles contraires - John Green

Editions Nathan - 327 pages.  

 

 

 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 07:00

 

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Souvenez-vous, il y a un peu moins d’un an, je faisais un billet sur les 10 commandements pour être une blogueuse dans l’air du temps.
Je parlais, entre autres de concours, de rendez-vous quotidiens, de SP où l’on remercie la maison d’édition dans le billet et j'en passe…

 

Aujourd’hui, la blogo a changé, évolué…
Les anciens commandements étant donc obsolètes, voici donc les 10 nouveaux commandements pour être une blogueuse dans l’air du temps.

 

Warning : Comme d’habitude, je ne vise personne en particulier mais plutôt tout le monde en général. Je m’inclus dans différents points, notamment le point 9 qui n’est rien d’autre que de l’autodérision.

 

1- Tu recevras des Service Presse mais tu ne voudras plus t’en vanter, donc tu remercieras moins les maisons d’édition dans tes billets. Tu n’oseras plus faire ce que tu trouvais « normal et respectueux » quelques mois auparavant. 
Ce qui est sûr, c’est que si tu en reçois beaucoup, tu ne liras plus que ça et tu ne pourras plus jamais lire ce que tu veux, car « tu as des billets à faire sur des SP en retard ».
Si, par contre, tu n'en reçois pas, tu te targueras de ne pas en avoir car tu penseras être une blogueuse libre.

2- Si l’année dernière, tu ne faisais pas de chroniques méchantes, cette année, tu te lâcheras et n’hésiteras pas à casser un livre et un auteur pour argumenter ton avis.
Tu ne feras pas la différence entre une critique objective et une critique méchante et qui se veut blessante. 

3- Tu tiendras un tumblr, comme une dizaine d’autres avant toi et tu reprendras finalement les mêmes idées que les autres. Par contre, que ton tumblr soit gentil ou plus incisif, tu ne diras pas que tu le tiens et tu garderas l’anonymat. Cela te permettra d’être plus méchante, de ne pas assumer tes propos, et surtout de voir la blogosphère perdre son temps à essayer de savoir qui tu es.
Quand tu décideras d’enquêter sur la mystérieuse identité de la personne qui tient un tumblr, tes soupçons iront directement aux filles qui disent ouvertement ce qu’elles pensent, sans penser que si elles le font ouvertement, elles n’ont pas besoin de se cacher derrière un tumblr.


4- Tu continueras de faire des concours pour gagner des marque-pages ou autres livres toutes les 5 minutes afin d’augmenter le nombre de like de ta page et pour avoir de supers statistiques qui prouveront seulement que personne ne lit ton blog, à part quand tu fais des concours. Mais tu te sentiras aimé, et c’est bien là l’essentiel.
Ceci dit, comme tu auras vu que des blogueuses se moquent des conditions de participation de tes concours, tu changeras les règles et ne demanderas plus à ce que tes concours soient partagés ni que ta page soit likée, car finalement, tu ne voudrais pas que la blogo cesse de te voir comme la gentille blogueuse que tu es. 
Dernièrement, tu penseras même à arrêter les concours car comme il y a des cons partout, une personne est même allée faire un procès aux organisateurs d’un concours après l’avoir gagné et que du coup, ça te fait peur. 
Heureusement, cette crainte va se tarir, et les concours vont continuer de fleurir, car, quand même, il ne faudrait pas que ta page n’ait plus de nouveaux fans.


5- Tu prendras part au drama de la semaine qui secoue la blogosphère. Tu t’énerveras contre la (mauvaise) traduction de certaines séries, contre la maison d’édition qui pense en terme de profit et qui ne veut pas perdre de l’argent seulement pour faire plaisir à 20 personnes qui finissent de toutes façons par ne pas acheter les livres en question car elles peuvent les avoir gratuitement en ebook. Tu t’énerveras contre les grands formats, contre la personne qui tient un tumblr et se moque (à raison ?) de la blogosphère, contre le fait que certaines personnes pensent que l’ebook est la mort du papier, contre les auteurs qui ne prennent pas bien des critiques négatives, contre les blogueuses qui s’énervent contre les auteurs en question, contre le fait que des filles aiment Fifty Shades ou à l’inverse car d’autres ont osé se moquer d'Ana, tu critiqueras les personnes qui lisent en VO en les traitant de snobs et si tu lis en VO tu traiteras les filles qui ne le font pas de fainéantes, et enfin tu critiqueras les livres érotiques car il y en a trop en ce moment et que pour toi ce sont tous des copies de Fifty Shades (L.O.L)… Bref, tu donneras ton opinion, tu n’en dormiras plus la nuit, tu écriras un statut qui concerne ce problème, tu commenteras un statut identique au tien chez tes copines et ainsi, tu seras impliquée dans la blogosphère.


6- Tu continueras les rendez-vous quotidiens et tu diras à tout le monde quel SP tu as reçu cette semaine dans ta boite aux lettres vu que tu as décidé de ne plus les mentionner dans tes billets et que ce serait quand même dommage que personne ne le sâche, tu nous diras ce que tu lis en ce moment, ce que tu as lu la semaine dernière et ce que tu liras le mois prochain, car les autres blogueurs risqueraient de ne plus dormir la nuit s'ils ne savent pas ce que tu lis.
Régulièrement, tu parleras de Barrons, mettras une photo de David Gandy (j'avoue il est sexy), ou de ton chat sur ton profil, et tous les jours, ou presque, tu posteras un statut sur un mâle fictif ou imaginaire.


7- Tu élargiras ton blog en demandant à d’autres personnes de faire des billets pour toi. Ainsi, ton blog ne connaîtra pas de passages à vide quand tu auras autre chose à faire que de lire ou d’écrire des billets et en plus tout le monde 
pensera que ton blog est super complet alors qu’en fait, ce n’est plus vraiment ton blog vu que les billets qui le composent ne viennent plus toujours de toi. 


8. Tu t’en prendras aux auteurs français en disant que les avis positifs qui fleurissent sur les blogs ne sont que des avis de leurs amis et tu critiqueras le fait que l’auteur essaye de se défendre quand elle lit des avis méchants sur ses livres. Tu ne penseras pas une seconde que la personne puisse être humaine et touchée quand elle voit un avis incendiaire (même si justifié) sur un livre qui lui a pris du temps et de l’énergie. Tu ne penseras pas non plus que les auteurs américains réagissent sûrement de la même manière quand leurs livres sont incendiés, et tu jureras qu’on ne t’y reprendra plus et que tu ne liras plus jamais d’auteurs français.
Si tu es auteur, par contre, et qu’on critique de manière négative ton livre, tu pourras toujours essayer de faire comme si tu n’étais pas touché, bien que ce soit impossible, mais tu finiras forcément par en parler à quelqu’un, et ce n’est pas sûr que ce quelqu’un ou un de tes fans, ne décide pas de lyncher l’auteur du billet pour te défendre.


9- Tu te targueras d’être une blogueuse libre alors que tu t’inscriras quand même à un concours, que tu planifieras pleins de lecture commune avec tes copines (ce qui fait que tu ne seras pas si libre de tes lectures que ce que tu veux bien en dire) et qu’il t’arrivera de lire ce que toute la blogosphère lit, au même moment qu’elle, ce qui prouvera que tu te laisses quand même porter par les SP ou par les sorties des maisons d’éditions, remettant par là-même la notion de liberté de choix de tes lectures.

 

10- Tu ne supporteras plus que certaines blogueuses se moquent de la blogo ou disent ce qu’elles pensent, mais au lieu de leur dire directement (vu qu’elles ne tiennent pas de tumblr et assument leurs propos) ce que tu penses d’elles, tu en discuteras avec tes copines par derrière.

 

******** 


Voilà, si toi aussi, tu te reconnais dans ces points, c’est que tu fais partie des blogueuses dans l’air du temps… si par contre, tu continues de remercier les maisons d’édition dans tes billets, que tu fais toujours des concours en demandant de liker ta page ou de partager tes concours, que tu ne vis pas les dramas de la blogo comme si la 3ème guerre mondiale venait de débuter, et que ton blog est rempli (seulement par toi) de tous les rendez-vous hebdomadaires possibles et imaginables, alors, je suis au regret de t’annoncer que tu n’es plus dans l’air du temps. You are dismissed. 

 


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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 10:42

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Voilà un livre qui me tentait dès sa sortie et dont j’avais entendu beaucoup de bien.
C’est cependant, sans trop d’attentes, que je l’ai ouvert et si j’ai pu le reposer une ou deux fois le temps de faire des LC avec des copines, une fois que je m’y suis remise, je n’ai plus pu le lâcher.


Marcus Goldman est un jeu écrivain qui habite à NYC et dont le premier roman a connu un énorme succès.
Après plus d’un an sans trouver l’inspiration pour écrire à nouveau, le scandale éclate :
Harry Quebert, l’un des écrivains les plus connu et respecté des USA, mais surtout son maître et ami, est accusé d’avoir assassiné, 30 ans plus tôt, une jeune fille de 15 ans, Nola Kellergam avec qui on le soupçonne d’avoir eu une liaison.
Marcus se rend dans le New Hampshire afin d’enquêter sur cette affaire, persuadé de l’innocence de Harry. Mais rien ne se déroule comme prévu…

 

"Chérissez l'amour Marcus. Faites-en votre plus belle conquête, votre seule ambition. Après les hommes, il y aura d'autres hommes. Après les livres, il y aura d'autres livres. Après la gloire, il y aura d'autres gloires. Après l'argent, il y a encore de l'argent. Mais après l'amour, Marcus, après l'amour, il n'y a plus que le sel des larmes."

  

Oh mon dieu, que de rebondissements !
Ce livre nous embarque dès la première page et on ne peut plus le lâcher.
Les histoires s’entremêlent, on alterne passé et présent, preuves et contre-preuves, on va de surprises en surprises, on réfléchit, on élabore des théories, on suspecte, on pense avoir une piste et finalement, on y est pas du tout.
 

L’auteur nous balade, enchaîne les rebondissements, tous les habitants du New Hampshire passent de « sympathique » à « suspect », et jusqu’à la dernière page, entre menaces, mensonges, témoignages et certitudes, nous devenons non seulement spectateur et témoin de l’enquête, mais aussi un habitant de cette petite ville américaine qui a connu son lot de malheur.

 

Durant plus de 600 pages, on ne cesse d’être surpris, encore et encore. 

Et quand je lis que le style n’est pas particulièrement recherché (surtout pour le prix de l’Académie française), je ne peux pas le nier mais je peux par contre affirmer que ce livre, je l’ai lu pour me détendre, et sans espérer lire un Proust ou un Zola, et qu’il a largement dépassé mes attentes : je me suis non seulement détendue, mais j’ai surtout plongé dans l’univers de Marcus, stressant, souriant et rageant avec lui. J’ai vécu cette enquête comme si j’y étais et je suis ressortie scotchée par toutes les révélations et rebondissements contenus dans ce livre et par la façon dont ce jeune auteur (27 ans !) nous tient en haleine tout en se jouant de nous avec brio.

 

Un très bon moment. Je recommande.
Avis de Sandy qui l’a lu avec moi et celui de Mlle Pointillés qui l’a dévoré en une journée.
Adalana, quant à elle, est loin de partager notre enthousiasme.

 


La vérité sur l'Affaire Harry Quebert - Joel Dicker
Editions De Fallois - 670 pages
Grand prix du Roman de l'Académie Française et Prix Goncourt des Lycéens 2012 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 07:00

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Il y a des livres dont on est sûr qu’ils nous plairont même sans savoir de quoi ils parlent.
Le monde de Charlie allait être un coup de cœur, je le sentais, je l’espérais. Quelque chose dans le titre, dans la couverture, ou du peu que je connaissais de l’histoire (l’amitié entre 3 adolescents différents des autres) me faisait penser à l’univers de John Green.
Et vous n’êtes pas sans savoir que John Green est mon auteur chouchou, dont les histoires savent me faire rire et me toucher et dont les descriptions et protagonistes sont toujours si justes.

 

J’imagine que c’est sûrement parce que j’espérais secrètement retrouver la plume et la magie de Green dans le monde de Charlie que j’ai été autant déçue.

 

Ce livre parle donc de Charlie, un adolescent de 15 ans qui rentre au lycée. Il est différent, marginal et seul jusqu’à ce qu’ils rencontrent Sam et Patrick (j’ai du aller lire le billet de Mlle Pointillés pour retrouver leurs prénoms), des élèves de terminal qui le prennent sous leurs ailes.

 

En vrac, j’espérais rire, mais j’ai souri tout au plus quelques rares fois dans le livre… J’espérais être touchée, mais j’ai été agacée.
Agacée par l’impression que Charlie parlait comme un enfant de 8 ans et non de 15 ans, agacée par ses amis qui n’ont rien apporté de spécial à l’histoire, agacée par le manque d’humour, d’excentricité et d’originalité et surtout, agacée de m’ennuyer, de ne jamais vouloir le reprendre, d’avoir lu deux romances avant d’arriver au bout des 250 malheureuses pages qui composent ce livre.

 

On ne croit pas aux aventures de Charlie, on ne ressent pas ses sentiments, on ne partage pas ses joies, on ne rit pas, on ne s’attache pas, et… et en gros, on ne ressent presque rien à part peut-être un sentiment de malaise et surtout, un l'envie de gifler Charlie si il pleure une fois de plus (car Charlie passe son temps à pleurer)... 

Et je ne vous parle pas de la fin, totalement tirée par les cheveux et qui ne m’a pas du tout attendrie.

 

Bref, comme je le disais au début de ce billet, il y a des livres dont on attend beaucoup, avant même de savoir de quoi ils traitent, des livres dont on attend beaucoup et dont on sait qu’ils seront des coups de cœur… Sauf que parfois, on se trompe, c’est un échec et la déception n’en est que plus grande. Ca a été le cas de ce livre que je ne vous recommande pas même si les avis positifs sont légion.

 

Une chose est sûre je ne suis pas la seule à ne pas avoir aimé. Mlle Pointillés et Sandy qui l’ont lu sont de mon avis…

 

Le monde de Charlie - Stephen Chbosky
Editions Sarbacane - 252 pages.  

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 07:55

 

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Il était une fois, une jeune anglaise, Emma, qui avec une langue rose manifestement très souple :                                          

 

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« Le regard de Sinclair fut attiré malgré lui par la douceur de ses lèvres quand elles se refermaient sur la cuillère, par la grâce de sa petite langue rose manifestement très souple quand elle la dardait pour lécher l’ustensile. »

 

 

et qui avait des yeux et un visage dans lesquels se reflétait beaucoup la lune :

 

« Elle se tourna vers lui, les lèvres entrouvertes et légèrement tremblantes, ses yeux bleu-gris si écarquillés que l’on pouvait voir le croissant de la lune s’y refléter. » 

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« Elle s’exprima d’une voix régulière, le regard aussi glacial que le reflet argenté de la lune qui jouait sur ses pommettes constellées de taches de rousseur. »

 

Alors qu’elle est en Ecosse, à l’église, en train d’épouser un (duc ?) très très âgé, pour apporter de l’argent à sa famille, un homme arrive sur son cheval, galope jusqu’à l’autel et l’enlève.

 

Mais, qu'on se le dise, Jamie Sinclair ne ressemble pas à ça :

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Non Sinclair a des « yeux vert clair souligné de cils noirs. Il avait les pommettes larges et hautes d’un roi. Il avait le nez aussi droit qu’une lame de couteau avec des narines légèrement dilatées au-dessus de ses lèvres charnues, diaboliquement sensuelles. Son menton était creusé par une fossette presque imperceptible. »

 

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Oui... Jamie est beau gosse...

 

Quant à son odeur…

 

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« Le riche parfum musqué aux effluves de cuir, de feu de bois et de cheval aurait dû heurter son odorat délicat. Mais loin d’être dégoûtée par l’odeur de Sinclair, Emme se surprit à prendre de profondes inspirations, comme si cela avait pu la réchauffer. »

 

 

Mais malgré ses airs d’Ecossais bourru, Sinclair est over-intelligent, même qu'il a fait des études et qu'il parle 6000 langues... 

C’est mon grand père qui m’a appris à lire et à écrire, aussi bien en anglais qu’en gaélique. Et j’ai appris le latin et le français en autodidacte.

 

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Ouais, ouais. C'est ça... 

 

Sinclair est un brigand qui vit dans la foret avec ses hommes.
On ne sait pas encore pourquoi il a enlevé Emma qui, apeurée, bien qu’elle soit prise de vertige rien qu’à sentir l’odeur musqué de Jamie,  tente de s’échapper dès le premier soir.

 

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Elle court, elle court (le furet, le furet du bois joliiiii), Jamie lui court après, et là elle tombe dans un fossé ...

Heureusement, Jamie arrive et la sauve d’une mort certaine. Ils s’enlacent et il décide de dormir auprès d’elle pour qu’elle ne s’enfuit pas (ce qui est plus simple que de l’attacher vous en conviendrez).

La nuit, ils dorment donc ensemble et la journée, ils continuent de chevaucher…
Mais ne vous en faites pas, Emma est toujours au top, même après une journée à cheval... 

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Comment pouvait-elle continuer à sentir si bon et à dégager un parfum si féminin  - comme du lilas sous une légère averse printanière – après une journée de cheval si éreintante ?

 

 

Finalement on apprend que  le père de Jamie était un Sinclair et que sa mère était une Hepburn et que les deux clans se détestaient. Eux s'aimaient mais quelqu'un les a tué, ne supportant pas leur rapprochement et leur bonheur...
Jamie est persuadé que le vieux Hepburn est leur assassin est en veut la preuve :  

La rançon qu'il demande contre le retour d'Emma est donc le collier de sa défunte mère.


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Je sais que ça peut paraitre compliqué mais ce que vous devez retenir c'est que : 


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Jamie est triste au fond de lui de pas avoir connu ses parents.     

 

 

Finalement, 3 jours passent et ils Emma et Jamie sont déjà amoureux l'un de l'autre (même si lui ne se l'avoue pas encore)

 

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Le 4ème jour, Jamie doit amener Emma à un endroit de la foret pour échanger Emma contre la preuve que Hupbern a bien tué ses parents.

La veille, Emma demande à Jamie de coucher avec elle. Ce que Jamie accepte sans se faire prier. Et là, contre tout attente (ou pas), Emma connait le bonheur... sur demande:

 

Emma. Emmaline.
Jouis avec moi, Emmaline, gronda-t-il. Jouis pour moi. 

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(Ce qu'elle fit)

 

Mais voilà... le jour de l'échange, tout ne se déroule pas comme prévu et Emma se fait tirer dessus. 

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Oh.Mon.Dieu. Quel rebondissement !!!! Va-t-elle survivre ????

 

Les hommes de Hupbern se tirent et Jamie amène Emma chez lui, (enfin chez son grand-père).
Elle est bien sûr sauvée et on apprend, à peu près au même moment, qui a tué ses parents.

 

 

Quelques jours plus tard, Emma est de retour et s’apprête quand même à épouser le vieux.
Mais ne vous en faites pas, ça fait partie d’un plan.

 

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Finalement, tout est bien qui finit bien et on ne voit pas l’ombre d’un tartan dans tout le livre (malgré ce que laisse supposer le titre)(et le seul kilt que l'on voit, à mon grand désarroi, est celui de la couverture). 

J’ai perdu trop de temps à chercher la vérité alors que c’est toi que j’aurais dû chercher. Ce n’est pas moi qui t’ai eue, ma belle. C’est bien toi qui m’as eu. Plus jamais je ne voudrais d’une autre femme que toi.

  

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THE (happy) END.

 

J'avais lu beaucoup d'avis (très) positifs sur ce livre ici ou là et donc j'avais sûrement un peu trop d'attentes quand je l'ai commencé. 
Finalement j'ai passé un bon moment mais sans plus. 
Pas de joutes verbales mémorables, pas de kilts (snif), pas de papillons dans le ventre (re.snif) et une histoire somme toute assez prévisible. 
Et puis, quand on pense que l'histoire se déroule sur seulement quelques jours, on a du mal à y croire, niveau crédibilité. 
Bref, je dois etre une des seules, mais ce n'est pas une romance que je conseille.

 

Le diable s'habille en Tartan - Teresa Medeiros
Editions Milady - 429 pages 

 

Un grand merci à Eien qui m'a (beaucoup) aidé  à trouver des images gif pour ce billet. 
Thanks girl, you rock !  


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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 07:00

 

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Après Easy et Iced, je ne pensais pas avoir un troisième coup de cœur en 2012… Et pourtant…
Pourtant ça a été le cas avec The Sea of Tranquility que j’ai adoré, dévoré, et que je ne pouvais pas lâcher… 

J’ai traduit les extraits que j’ai sélectionné, car je veux convaincre le maximum de personnes de lire ce livre, quand il sera traduit en français. Car il va l’être c’est obligé. Et pour celles qui lisent en anglais, je n’ai qu’un conseil : lisez-le.

The sea of tranquility, c’est l’histoire de Nastya qui débarque dans un lycée, habillée et maquillée comme une pute…

« What she looks like in that picture is nothing compared to what she looks like without a trace of make-up on and her hair pulled off her face. That’s what I’d like a picture of, instead of having to rely on my memory of her, lost and dripping sweat in my garage at one in the morning »

« Ce à quoi elle ressemble sur cette photo n’est rien comparé à ce à quoi elle ressemble sans une trace de maquillage et sans ses cheveux sur les yeux. C’est ce que j’aimerais, comme photo, au lieu de devoir compter sur ma mémoire pour retrouver l’image d’elle, perdue, trempée de sueur dans mon garage, à une heure du matin »

 

Nastya, c’est la fille qui est seule et surtout, qui veut le rester.
Sa particularité, à part tenir tout le monde à distance ?
Elle ne parle pas. Pas un mot.

« I hope it’s enough to help me keep my mouth shut. I haven’t said a word to another living person in 452 days. I write my three and a half pages, tuck away my composition book and crawl into bed, knowing how close I came to not making it to 453. »

« J’espère que c’est assez pour garder ma bouche fermée. Je n’ai pas dit un mot à une autre personne depuis 452 jours. J’écris mes 3 pages et demi, balance mon livre de composition et vais au lit sachant à quel point j’ai été proche de ne pas atteindre le 453ème. »

 

On sait qu’il lui est arrivé quelque chose d’horrible, mais le mystère reste entier.
Sa main gauche tremble de temps en temps, elle a des cicatrices un peu partout.
Elle a vécu un drame, s’isole, et nous, on rêve de connaître son secret…

« There are twenty-seven bones in your hand and wrist. Twenty-two of mine were broken. Relatively speaking, my hand is kind of a miracle. It’s full of plates and screws, and even after several surgeries, it still doesn’t look quite right. But it works better than they thought it would. And it’s not like it can’t do anything ; it just can’t do the one thing I want it to. The thing that made me, me. »

« Il y a 27 muscles dans votre main et votre poigné. 22 des miens étaient cassés. De manière relative on peut dire que ma main est une sorte de miracle. Elle est pleine de broches et même après de nombreuses interventions, elle a toujours l’air bizarre. Mais elle fonctionne mieux que ce qu’ils pensaient possible. Et ce n’est pas comme si elle ne pouvait rien faire : c’est juste qu’elle ne peut plus faire la seule chose que je veux. La chose qui faisait de moi, moi. »

 

Mais on n’est pas les seules à vouloir le connaître.

Josh est aussi un écorché de la vie et on lit et vit l’histoire de son point de vue, en plus de celui de Nastya. Son passé est connu de tous, et lui aussi se tient à l’écart du reste du monde.
Sauf que pour une raison qu’il ne s’explique pas, Nastya a décidé de l’approcher.
Et sans lui demander son avis, elle s’insinue dans sa vie…

« I wonder what it will take for her to pick up on the fact that she lives in the same world as everybody else, and in that world, people leave me the fuck alone. »

« Je me demande ce qu'il va lui falloir pour comprendre qu'elle vit dans le même monde que tous les autres, et que dans ce monde, les gens me foutent la paix. »

 

Ce qu’il finit par accepter, et laisser faire…

« I know at that moment what he’s given me and it’s not a chair. It’s an invitation, a welcome, the knowledge that I am accepted here. He hasn’t given me a place to sit. He’s given me a place to belong. »

« Je sais à ce moment là que ce qu’il m’a donné n’est pas une chaise. C’est une invitation, un sentiment de bienvenue, l’assurance que je suis acceptée ici. Il ne m’a pas donné une place ou m’asseoir. Il m’a donné une place où me sentir chez moi. »

 

Josh….
Vous vous en doutez, il a su faire fondre mon cœur.
Son passé, sa passion, ses amis, sa vie, son garage… Tout en lui m’a plu, et m’a émue.


« I believe in God, Sunshine. I’ve always believed that God exists,
» he says.
And what he says next isn’t self-pity or angst or melodrama. It’s truth.
« I just know that he hates me. »

« Je crois en dieu, Sunshine, j’ai toujours cru que Dieu existe » il dit.
Et ce qu’il dit après n’est pas de l’auto-apitoiement,  de la colère ou du mélodrame. C’est la vérité.
« Je sais juste qu’il me déteste »

 

Et petit à petit, les barrières tombent…

« Josh Bennett laughs and its one of the most natural, uninhibited, beautiful  sounds I’ve ever heard. I know Kara Matthews is watching us and people will talk tomorrow. But right now I can’t even care. Josh Bennett laughs, and for one minute, everything is right in the world. »

« Josh Bennet rit et c'est l'un des sons les plus naturels, décomplexés et beaux que j'ai jamais entendu. Je sais que Kara Matthews nous observe et que demain les gens parleront. Mais tout de suite, je m'en moque. Josh Bennet rit et durant une minute, tout tourne rond dans le monde. »

 

Mais pas suffisamment pour nous éclairer sur ce qui nous tourmente…

« I’d ask you, you know. If I was allowed. I’d ask you a thousand times until you’d tell me. But you won’t let me ask. »

« Je te le demanderais, tu sais, si j’y était autorisé. Je te le demanderai des centaines de fois jusqu’à ce que tu me le dises. Mais tu ne me laisseras pas demander. »

 

Ce livre m’a fait vibrer,

« It wasn’t so much that I wanted to see her again,” he says, looking at me with the depth of more than seventeen years in his eyes. “I wanted her to see you. »

« Ce n’était pas tant que je voulais la voir » me dit-il en me regardant avec des yeux portant plus de poids que ses 17 ans « je voulais qu'elle te voit ».

 

sourire, donné des papilllons,

« Just so you know, » I inform him, « one day, I’m going to get tired of sharing your affection with that coffee table and I’m going to make you choose. »
« Just so you know, » he mimics me, « I would chop that table up and use it for firewood before I would ever choose anything over you. »

« Juste  pour que tu saches » je l’informe « un jour, je vais en avoir marre de partager ton affection avec cette table basse et je vais te demander de choisir »
« Juste pour que tu saches » il m’imite « Je couperai cette table et l’utiliserai pour en faire du feu de bois avant que je choisisse n’importe quoi avant toi ».

 

et il m’a déchiré le coeur.

I shake my head. Nothing about her is real. I’ve had her sitting in front of me for months and I didn’t see her, I didn’t hear her. I didn’t know her any better than everyone else. I feel like I’ve failed somehow. Failed me, failed her, failed us.
« Believe me, Nastya. I don’t ». She walks out and shuts the door silently behind her. It’s the first time I’ve ever said her name. 

« Je secoue ma tête. Rien à son sujet n’est réel. Elle s’est assiste en face de moi pendant des mois et je ne la voyais pas, je ne l'entendais pas. Je ne la connaissais pas mieux que les autres. J’ai l’impression d’avoir échoué quelque part, d’avoir échoué avec moi-même, avec nous.
« Crois moi, Nasty, je ne t’aime pas ». Elle part et ferme la porte silencieusement derrière elle. C’est la première fois que j’ai prononcé son nom.

 

The sea of tranquility, c’est le genre de livre auquel vous pensez tout le temps.
Vous n’avez de répits tant que vous n’aurez pas avancé et fini votre lecture.

Ce livre vous hante pendant que vous le lisez, quand vous vous couchez et que vous rejouez toutes les scènes que vous avez lues jusque là et enfin quand vous l’avez terminé.

"The world should be full of Josh Bennetts. But it’s not. I had the only one." 

"Le monde devrait être plein de Josh Bennet. Mais il ne l’est pas. Il n’y en a qu’un seul..."

 

J’ai aimé chaque aspect de ce livre.

Les dialogues, les descriptions, les personnages, les mystères, l’atmosphère, le garage de Josh, le mutisme de Nastya et même le fait qu’il ne se passe pas grand chose au début…

« You know I meant it. I am human. And male. And not remotely blind. Do you want me to say it again ? You are distractingly, even-if-that-is-not-a-real-word, pretty. You are so pretty that I bullied Clay Whitaker into drawing me a picture of you so I could look at you when you aren’t around. You are so pretty that one of these days I’m going to lose a finger in my garage because I can’t concentrate with you so close to me. You are so pretty that I wish you weren’t so I wouldn’t want to hit every guy at school who looks at you, especially my best friend. »

« Tu sais que je le pensais. Je suis humain. Et un homme. Et je ne suis pas complètement aveugle. Tu veux que je te le redise ? Tu es distrai-aitement, même-si-ce-n’est-pas-un-vrai-mot, mignonne. Tu es tellement mignonne que j’ai forcé Clay à me faire un dessin de toi pour que je puisse te regarder quand tu n’es pas là. Tu es tellement mignonne qu’un jour je vais perdre un doigt dans mon garage car je n’arrive pas à me concentrer quand tu es si proche de moi. Tu es tellement mignonne que je rêve que tu ne le sois pas autant parce que du coup je n’aurais pas envie de frapper tous les garçons du lycée qui te regardent, et surtout pas mon meilleur ami. »

 

J’ai adoré les personnages secondaires aussi… Surtout Drew qui a su me faire rire avec sa bonne humeur et ses répliques. J’ai aimé ce personnage et ce qu’il cache derrière son image de tombeur…

He shrugs in resignation. « I figure the next time I want to completely destroy all chance of happiness, at least I’ll remember doing it. »

Il hausse les épaules avec fatalisme. «Je me dis que la prochaine fois que je veux détruire toute chance de bonheur, au moins, je m’en souviendrai »

  

En bref ? J’ai tout aimé : j’ai lu ce livre en apnée, et j’ai finalement appris le secret de Nastya, qui, comme je m’y attendais, m’a brisé le cœur…

I want to run. I want to cry. I want to scream. I want to faint. I want to hurt him, break him, kill him. I want to ask him « why » as if there could ever possibly be a reason

Je veux courir, je veux pleurer, je veux crier, je veux m’évanouir, je veux le blesser, le casser, le tuer. Je veux lui demander « pourquoi » si il est même possible qu’il y ait une raison.

 

J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai frémi, j’ai eu des papillons dans le ventre, l’estomac noué… J’ai vécu ce livre à 2000%, j’y étais, et ce que nos protagonistes vivaient je le ressentais et le vivais avec eux. 

" I’m not strong enough, not brave enough, not comforting enough. I’m not enough. I’m no one’s salvation. Not even my own."

" Je ne suis pas assez fort, pas assez brave, pas assez réconfortant. Je ne suis pas assez. Je ne suis le salut de personne. Même pas le mien."

 

The sea of Tranquility, c’était beau…

« When I look at her now, I think, for just one second, that God doesn’t hate me so much after all. »

« Quand je la regarde maintenant je pense, juste une seconde, que Dieu ne me déteste pas tant que ça finalement. »

 

Et je l’ai terminé trop vite…

« Every day you save me. »

« Tous les jours tu me sauves »

  

Vous l’aurez compris, ce livre est un bijou, un must read, un livre comme on en lit peu et qui surpasse tous les autres… J’ai aimé et j’espère sincèrement que vous aussi, vous l’apprécierez autant que moi… Il en vaut le coup.

 

Un grand merci à Muriel et Alya de m’avoir donné envie de le lire et à Mlle Pointillés (son avis ici) de l’avoir choisi à la place d’Immortels quand on choisissait notre prochaine lecture.
I owe you, girls.

 

 

The sea of Tranquility - Katja Millay
Kindle Editions - 448 pages.

 

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 06:00

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Bref, je suis veuve et je vis avec ma belle-mère. Comme on a pas beaucoup d’argent, je décide de travailler mais je trouve rien alors je continue de chercher. Chemin faisant, je fais peur à un homme en cheval, le comte Swartingham , qui tombe, s’énerve et qui s’en va. Finalement, parce que le hasard fait vraiment bien les choses dans les romances, c’est chez lui que je vais trouver un poste de secrétaire. En gros, il dicte, j’écris, il dicte, j’écris. Il est coléreux, autoritaire et surtout il est défiguré mais comme je suis pas une fille comme les autres, alors je tombe amoureuse de lui. Du coup, il dicte, j’écris, il dicte, on mange, j’écris, il dicte, on parle et moi je tombe amoureuse. Un jour, on se promène, je vois son jardin, je dis que j’aime les roses, que je voudrais des rosiers, on continue de marcher, il continue de parler, il me parle de l’agriculture, et moi je me demande si l’agriculture a toujours été aussi intéressante (ce que Cécile ne pense vraiment pas).  Et puis comme je suis curieuse, alors je fouille son bureau. Là, je tombe sur des factures d’un bordel à Londres, et, comme je suis une femme super intelligente, j’en conclus qu’il voit des prostitués à londres. Un jour, on se rapproche, mais finalement, il ne se passe rien et moi je suis frustrée. Le lendemain j’apprends qu’il part pour Londres, et donc, j’en conclus qu’il va voir des catins et je suis jalouse car c’est avec moi qu’il devrait coucher. Par chance, et comme le hasard fait bien les choses en romance, je recueille Coral, une prostitué trouvée dans la rue. Je la soigne, les gens me montrent du doigt, le médecin me dit de la renvoyer, je la garde, on me montre du doigt, je la soigne, elle m’explique que je dois mettre une éponge en moi si je veux pas avoir d’enfant (après le citron…), sa sœur débarque, elles me disent qu’elle me sont redevables, je refuse quoi que ce soit, elles insistent, je refuse, elle insistent, et finalement je trouve quoi leur demander.
Finalement, quand elles partent à Londres je pars avec elles et comme le hasard fait bien les choses dans les romances, elles arrivent à me faire rentrer dans le bordel où se rend le comte (vous commencez à comprendre le titre du livre ?).
Là bas, je m’habille comme un catin, je mets un masque, le comte arrive, il sent une odeur unique qui me grise, un mélange de transpiration, de vieux brandy et de musc, il m’observe, ne me reconnaît pas, me prends pour une catin, avec un masque, il m’observe, touche mon mont de venus, je gémis, il gémit, je veux l’embrasser, il me repousse puis me touche, je gémis, il gémit, me pénètre, je gémis, il jouit, je veux l’embrasser, il me repousse, part et me donne rendez-vous le lendemain. Après ça, je pense à lui, il pense à moi-la-secrétaire et s’en veut d’avoir couché avec moi-la-catin, sauf que comme il ne s’est rien passé avec moi-la-secrétaire alors il ne devrait pas s’en vouloir d’avoir couché avec moi-la-catin. Mais il ne peut pas s’en empêcher surtout qu’il a pensé à moi-la-secrétaire pendant qu’il couchait avec moi-la-catin.
Le lendemain, je le revois, il me regarde, je le regarde, il me trouve belle, je le trouve beau, il ne sait pas qui je suis, je porte toujours mon masque, il me touche, je le touche, il me touche, je le suce, il jouit, il me touche, je gémis, il gémit, me pénètre, je jouis, il jouit, il veut me revoir le lendemain. Le soir, il pense à moi-la-catin, en superposant le visage de moi-la-secrétaire. 
Finalement, je reprends mon poste chez lui, il ne sait rien, je ne dis rien, il pense à moi, je pense à lui, il pense à la catin, je pense à lui. Et puis, on se rapproche, on s’embrasse, il s’éloigne, je me rapproche, il se laisse aller, s’éloigne, m’offre des rosiers, je me penche et là, il me reconnaît comme la catin avec qui il a couché.
Il est blessé, je suis blessée, je pars, il ne me suit pas, je suis triste, il est triste, mais comme c’est une romance, tout s’arrange, nous finissons ensemble et avons même des enfants alors que je pensais que j’étais stérile, parce que, dans les romances, rien n’est impossible.
Bref, je suis Anna Wren et je suis l’héroïne de Puritaine et Catin.

 


Que dire de ce livre à part que je l’ai bien aimé sans pour autant l’adorer.
C’est sympa et divertissant, je l’ai lu très rapidement, mais je n’ai pas été touché plus que ça par les personnages, et l’histoire m’a quand même semblé vraiment tiré par les cheveux.
En gros (mais moins gros que le sexe du comte, rassurez-vous), j’ai passé un bon moment mais je n’en garderai pas un souvenir extraordinaire. Une romance qui fait bien son boulot : changer les idées et faire passer un agréable moment (sans trop de clichés, en plus !). 

 

 

Les trois princes, tome 1 : Puritaine et Catin – Elizabeth Hoyt
Editions J’ai Lu pour Elle - pages

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 07:55

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Je n’ai jamais été très « nouvelle ».
A peine commence t-on à s’attacher aux personnages que déjà, on doit les quitter.
Mais ça, c’était avant de lire celles de Zweig, puis celle-ci.

 


Stuttgart, 1932.
Hans, fils d’un médecin juif, est un garçon indépendant, qui n’a pas vraiment d’amis à l’école.
Quand Conrad, jeune aristocrate arrive un jour en classe, Hans décide qu’il sera son ami malgré leur différence de classe sociale.

Je ne puis me rappeler exactement le jour où je décidai qu’il fallait que Conrad devînt mon ami mais je ne doutais pas qu’il le deviendrait. Jusqu’à son arrivée j’avais été sans ami. Il n’y avait pas, dans ma classe, un seul garçon qui répondît à mon romanesque idéal de l’amitié, pas un seul que j’admirais réellement, pour qui j’aurais volontiers donné ma vie qui  et eût compris mon exigence d’une confiance, d’une abnégation et d’un loyalisme absolus.

 

Sans trop y croire, Hans rêve donc de cet idéal d’amitié sans ce douter que ce rêve est partagé par Conrad.

Quand je l’eus presque rattrapé, il se retourna et me sourit. Puis d’une geste étrangement gauche et encore indécis, il serra ma main tremblante. « c’est toi, Hans ! » dit-il, et tout d’à coup, je me rendis compte, à ma joie, à mon soulagement et à ma stupéfaction, qu’il était aussi timide que moi et, autant que moi, avait besoin d’un ami.

 

Hans est juif mais ne croit pas spécialement en un Dieu particulier.
Une chose est sûre, ce n’est pas sa religion qui le définit. Il est allemand avant tout. Pas juif.

Tout ce que je savais, c’est que c’était là ma patrie, mon foyer, sans commencement ni fin, et qu’être juif  n’avait fondamentalement pas plus d’importance qu’être né avec des cheveux bruns et non avec des cheveux roux. Nous étions Souabes avant tout chose, puis Allemands, et puis Juifs.  Quel autre sentiment pouvait être le mien, ou celui de mon père, ou celui du grand-père de mon père.

 

Sauf que voilà, si Hans amène toujours Conrad chez lui, la réciproque n’est pas vraie. Et les peu de fois où cela arrive, les parents de Conrad ne sont jamais là. On se doute de quelque chose, bien sûr, et Hans aussi mais ce n’est qu’un peu plus tard que l’on en comprend vraiment la raison lors d’un passage très touchant…

Mais quand je les vis enfin, j’eus envie de m’enfuir. Ne vaudrait-il pas mieux écarter la pointe de la dague qui, je le savais par l’atavique intuition d’une enfant juif, me serait, sans quelques minutes, plongée dans le cœur ? Pourquoi ne pas éviter la souffrance ? Pourquoi risquer de perdre un ami ? Pourquoi demander des preuves au lieu de laisser s’endormir le soupçon ?


Et puis, il y a la montée du nazisme et les parents d’Hans décident de l’envoyer aux USA…
Mais je ne vois pas pourquoi tu ne reviendrais pas plus tard. L’Allemagne a besoin de gens comme toi et je suis convaincu que le Führer est parfaitement capable et désireux de choisir, parmi les éléments juifs, entre les bons et les indésirables.

 

Ce qui se passe après, je me garderai bien de vous le raconter mais sachez que le titre de ce texte prend tout son sens dans la dernière phrase. (que je n’avais pas lue avant !)


Après avoir voulu souligner la moitié de la nouvelle, c’est avec le cœur serré que je l’ai terminée. J'ai adoré ce livre. Il est touchant et prenant, contient des références littéraires à toutes les pages et une chute incroyable qui ne nous laisse pas indifférents.

Ce livre est un bijou. A lire absolument.

 

 

classique final2 1

 

 

L'ami retrouvé - Fred Uhlman
Editions Folio - 128 pages

 

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 00:00

couv42400885.jpg  couv61854708.jpg  couv19012277.jpg 
(c'est moi ou la position des bras dans la première photo n'est genre, pas du tout naturelle ??)
(vous me direz, celle de la main dans la seconde couverture est aussi un peu particulière. Si je devais tourner sur moi-même, en tenant mes jupons, pas sûre que ma main droite se retrouverait dans cette position)(m'enfin tout le monde sait que je ne suis pas vierge, ni étroite et donc que je ne suis pas une héroine de romance).
(quant à la 3ème couverture, j'espère que la fille n'est pas censée représenter l'héroine, car celle-ci n'aurait pas les moyens de porter un manteau en peau)(bref, excusez-moi, j'espère ne pas vous avoir déjà perdu...).  


Il y a quelques semaines, donc, j’ai commencé « le monde de Charlie » et puis, je m’ennuyais tellement que j’ai fini par lire 3 romances.
Les 3 premiers tomes de la série « le fantôme de Maiden Lane » de Elizabeth Hoyt.
 

Les 3 tomes se déroulent en partie dans le quartier le plus malfamé de Londres : St Gilles.

  

Dans le premier tome on  fait la connaissance de Tempérance (oui oui ce n’est pas une blague mais nous y reviendrons) qui s’occupe d’un orphelinat et qui a besoin d’argent pour le maintenir en l’état, et de Lazare Caire un homme de la haute société (oui j’ai oublié son statut mais bon personne ne m’en tiendra rigueur je pense) qui se retrouve dans le quartier de St Gilles afin de retrouver l’assassin de sa maîtresse.
Mais comme il ne connaît pas bien ce quartier ni ses habitants, il propose à Tempérance (oui je sais, ça fait mal aux yeux à chaque fois)(et non ça ne s’arrange pas au fil du tome) de l’aider à se guider et à interroger des gens. En échange, il l’introduira dans la haute société pour qu’elle y trouve des bienfaiteurs prêts à l’aider à sauver l’orphelinat.
Question « particularité » des personnages nous avons une Tempérance qui s’apitoie depuis des années car elle a des « envies » pas très catholiques (en gros c’est une chaudasse qui ne s’assume pas). Et ça tombe bien car Lazare est un coquinou qui ne voit que des prostituées qu’il aime attacher et dont ils bandent les yeux (mais il ne les fouette pas, où est l’intérêt ?)…
La particularité de ce cher Caire est que personne ne peut le toucher (du coup il attache les femmes, fait son affaire et s’en va).
Enfin… personne, sauf Tempérance, je vous rassure. Même qu’à la fin, ils se marient, se touchent, se bandent les yeux, s’attachent les mains et se mordent les lèvres (ah non je confonds avec Ana) jusqu’à la fin de leur vie. Magnifique.
Dans ce tome, en vrac, on a le droit à un « suce-moi » très classieux et à une partie de jambe en l’air dans un attelage (entre autre…). 

 

Dans le second tome, nous faisons la connaissance de Hero (une des bienfaitrices de l’orphelinat suce-mentionné) (oui je ne m’en lasse pas), la sœur d’un duc (cette fois j’ai retenu le titre)(envoyez-moi une fraise tagada pour me féliciter), qui est promise à un homme (ok je ne me souviens plus de son prénom)(et encore moins de son titre)(mais je me souviens qu’il en aime une autre qui a les cheveux roux et qui est trop vieille pour avoir des enfants)(avouez que je retiens l’essentiel)(qui n’est pas que dans Lactel malgré ce qu’on vous a fait croire). Bref devinez de qui Hero va tomber amoureuse ? Du frère de son fiancé pardi ! Griffin (qui est un « libertin de la pire espèce, qui ne vit que pour ses plaisirs. Il mène une existence dissolue, la morale lui est complètement étrangère et il se porte très bien ainsi »). (Griffin à qui elle fera une petite séance de touche-popole dans un attelage pendant que le frère de celui-ci (le fiancé d’Hero donc, suivez un peu)(oui ça serait plus simple si j’avais retenu son nom, on est d’accord) est invité chez elle et l’attend pour déjeuner)(pendant que branlette dans voiture il y a, donc)(je suis désolée mais je n’ai pas trouvé de meilleur terme pour décrire la situation). What else ? Ah oui, les deux frères se détestent cordialement depuis que la (première) femme du fiancé d’Hero (je vous ai perdu ?) est morte en couche en lui avouant qu’elle avait couché avec son frère (Griffin donc)(ce qui est faux bien sûr)(il préfère seulement coucher avec les fiancées de son frère).
Bref en gros voilà, ils finissent ensemble et le frère/fiancé avec la femme qu’il aime et tout le monde est réconcilié (elle est pas belle la vie de héros de romances?)

 

Le troisième tome  on parle de (attention, accrochez-vous bien) Silence (si si c’est vrai), et de Mickey (lol). Silence est la sœur de Tempérance (oui leur parents ne les ont pas gâtés niveau prénoms) et a remplacé celle-ci à l’orphelinat (Vu que Tempérance est trop occupée à se faire bander les yeux en lune de miel). Silence a perdu son mari en mer et élève une petite fille (Mary quelque chose)(qu’on appellera Mary pour faire plus court) qu’elle a trouvé devant chez elle.
Sauf qu’alors que la petite à désormais un an, elle se fait enlever et Silence découvre avec horreur que c’est par le pirate du quartier (oui les pirates ne sévissent pas que sur l’eau)(et non ils n’ont pas tous un œil en moins)(comment ça je suis la seule à me les imaginer comme ça ?). Bref c’est Mickey le pirate qui a enlevé Mary. Et pour cause : c’est sa fille. Il l’avait abandonné chez Silence (ils s’étaient déjà rencontrés mais c’est une longue histoire) pour la mettre en sécurité mais maintenant que son pire ennemi veut l’atteindre, il préfère savoir sa fille à l’abri chez lui (ne cherchez pas la logique dans tout ça, je crains qu’il n’y en a pas)(car pourquoi ne l’a t-il pas gardé chez lui si c’est là qu’elle est en sécurité).
Sauf que Silence refuse de laisser Mary là-bas (pensez-vous, Mary a peur de Mickey, chaque fois qu’elle le voit, elle dit « mé-ssant »)
Qu’à cela ne tienne, elle n’a qu’à rester aussi, dans ce palais où la richesse est ostentatoire… (genre, en fait, l’auteure s’est trompé de prénom : c’est Picsou que notre héros aurait du s’appeler et non Mickey, étant donné qu’il se tient en haut d’un trône dans une salle où sont entassés tous les bijoux et richesses qu’il a volé dans sa vie)(sauf un livre de papillons qui est caché autre part et qui est finalement son bien le plus précieux)(que c’est beau, tenez un mouchoir, pour essuyez vos larmes).
C’est ainsi que Silence va habiter près de Mickey.
Dans ce tome, on n’a pas le droit à une scène olé olé dans un attelage mais à une métaphore sur un artichaut qui vaut tous les attelages du monde et on comprend également pourquoi Mickey est ce qu’il est. Il y a aussi une pendaison… Oui mesdames. Une pendaison… (avouez que je sais ménager le suspens)(quand je ne spoile pas…)

 

Alors, voilà, on est d’accord ces histoires ne se ressemblent pas. Et pourtant.
Et pourtant elles ont plus de liens et de points communs que vous ne l’imaginez



1) il y a le quartier de St-Gilles où se déroule une partie de l’intrigue de chaque tome et où un :


2) Mystérieux fantôme habillé en harlequin apparaît de temps en temps. (d’où le titre de la série). On dit que le fantôme est un tueur qui égorge ses victimes mais en fait c’est un peu le batman de St-Gilles, toujours là pour aider et sauver des gens. (non, on ne se doute pas du tout dès sa première apparition de qui il s’agit…).


3) Ils ont tous ou presque, des prénoms débiles. (non mais sérieusement ? Lazare ? Tempérance ? Silence ? Mickey ?)

 

4) Ils arrivent à nos 3 héros d’exprimer une mâle satisfaction » (Une quoi? Une mâle satisfaction allons !)

 

(Lazare à Tempérance :)
- Ecarte les jambes, ordonna-t-il d'une voix rauque fort persuasive.
Elle s’exécuta.
- A présent, soulève-les un peu.
Elle obéit de nouveau, ce qui lui arracha un grognement de mâle satisfaction.


Ou encore :


- J'adore te regarder, avoua-t-elle.
- C'est vrai? Répliqua-t-il d'un ton de mâle satisfaction.

 

(Hero et Griffin:)

Quand les derniers spasmes du plaisir eurent reflués, Hero rouvrit les yeux. Le regard posé sur elle exprimait une mâle satisfaction, et durant quelques instants, elle éprouva un sentiment de paix incongru.

 

(Silence et Mickey:)
Elle rouvrit les yeux (après l’orgasme fulgurant). Mickael la contemplait avec une expression de mâle satisfaction comme jamais elle n’en avait vu. (et elle n’est pas la seule…)

 

 


5) Certains des personnages sont vraiment croyants :


(Lazare) :
- Jésus... murmura-t-il, alors qu'elle léchait l'extrémité de son sexe.

 

(Mickey) :
Elle fit une pause, puis se laissa glisser sur lui. Ce n’était pas douloureux, mais elle n’en avait pas moins l’impression d’être écartelée (lol).

- Mickael! Haleta-t-elle.

- Jésus... souffla-t-il, la tête renversée en arrière.

 
 

 

6) Alors que les 3 hommes ont connu des nombreuses femmes (genre vraiment beaucoup) aucun d’eux n’a jamais fait l’amour. (mais bien sûr Herbert…)(oui ça ne rime pas. So what ?)

 

(Tempérance et Lazare)
- Je dois avouer que je suis moi-même novice en la matière.
- Quoi? Que veux-tu dire?
- Pour faire l'amour, précisa-t-il d’un ton extraordinairement neutre, avant de lui mordiller l'autre sein.
(…)
- Je me suis laissé dire que c'était une merveilleuse expérience. Malheureusement, je n'ai pas encore pu le vérifier par moi-même. Car si j’ai couché avec de très nombreuses femmes, je n'ai jamais fait l’amour.

 

(Hero et Griffin)
Il ne lui avait pas menti. Ce qui n’avait jamais été qu’une étreinte purement charnelle avec ses précédentes maîtresses devenait avec elle une expérience inédite, qui impliquait autant l’âme que le corps.
Avec Hero, il avait l’impression de faire l’amour pour la première fois de sa vie.

 

 

(Mickey et Silence)
- Je ne suis pas habituée à faire l’amour de cette façon, confessa-t-elle.
Il demeura un moment silencieux, avant d’avouer:

- Pour dire la vérité, moi non plus.

 
 

 

7) Certaines de nos héroïnes ont un Mont "à la place" du sexe.

 

(Tempérance et Lazare)

« Sa grande main reposait avec possessivité sur son mont de Vénus »


(Mickey et Silence)
Il sema des baisers, donna des coups de langue autour de son mont de Vénus, prenant tout son temps, comme si rien ne pressait.

 
 

 

8) Le sexe des hommes aussi, ont un point commun…

 

(Hero et Griffin)

« C’était beaucoup plus long, et plus gros, qu’elle ne l’imaginait. »

 

(Silence et Mickey)
« Il était brûlant, tout humide de sa jouissance à elle, et très, très gros »

 
 

 

9) Les héroines « volent » quand elles ont un orgasme…


(Hero et Griffin)

- Jouis, mon ange... Jouis pour moi. (tiens ça faisait longtemps…)

Obstinée, elle secoua la tête.

- Jouis pour moi, répéta-t-il, avant de happer la pointe d’un de ses seins dans sa bouche.

Elle vola en éclats entre ses bras.

 

(Mickey et Silence)

« Et soudain, elle eut l’impression de franchir l’arrivée après une course folle. Elle ferma les paupières, et vola dans les airs, son corps se convulsa une, deux, trois fois, tandis que la jouissance la transperçait de toutes parts. »

 

 
 

10) Ces 3 tomes ont des phrases mythiques…

 

(Tempérance et Lazare) 
- Tempérance, murmura-t-il, sa voix rauque résonnant dans la pièce silencieuse. Suce-moi.

 

 

(Halo et Griffin)
Elle posa sa main légère sur son torse, puis descendit plus bas.
- il n’y a jamais de poils là sur les statues, observa-t-elle.
- Ca te dégoûte ?
- Non pas du tout. C’est juste étrange.
- toi aussi, tu as des poils là, murmura-t-il, approchant les doigts de sa toison. (mythique non ?)
- C’est drôle, reprit-elle. Nous portons tous des épaisseurs de vêtements, attachés, boutonnés, serrés, alors qu’en dessous, nous sommes ainsi… (L.O.L)(j’ai trouvé le prochain sujet de bac de philo, je vous le dis moi !)…

 


Et enfin, last but not least, après la pèche à la truite ici, le citron  et quelques fruits par ci par là, nous avons le droit à la métaphore de l’artichaut !!

« Toujours est-il que je me suis retrouvé avec ces artichauts, et que j’y ai pris goût. Depuis, j’en mange régulièrement.
Silence fit la moue.
- Ca n’a pas l’air très goûteux.
- Ne vous fiez pas aux apparences. L’artichaut est un légume très pudique (really ? Pudique, un artichaut ?). Il s’abrite sous un monceau de feuilles qui doivent être pelées soigneusement afin de révéler son cœur. Lequel est lui-même protégé par une couche de poils légèrement piquants. Le cœur d’artichaut est un trésor qui se mérite (mais L.O.L non cette comparaison ?)(car il y a une allusion sexuelle où je ne m’y connais pas en clichés de romances). »

 



Alors ? Bilan de ces 3 lectures ?

Si je les ai dévoré (un par jour) et si j’ai bien aimé que Hoyt ose y aller franchement niveau cul, je ne les ai pas tous apprécié de la même manière.
Sans bouder mon plaisir pour autant dans les 2 autres tomes, ma préférence va au premier sur Tempérance et Lazare.
Il manque peut-être un peu d’actions et de rebondissements dans les autres, et de nouveauté aussi… Mais là c’est de ma faute, je n’aurais pas du faire ma gourmande en les enchaînant les uns après les autres… Trop de romances peut tuer la romance… 
Ceci dit, c’est une bonne série, vraiment, (lire un livre en un jour est un signe qui ne trompe pas) et je lirai la suite sans aucun doute (Winter !!)

 

 

 

Les fantômes de Maiden Lane, tome 1 : Troubles intentions - Elizabeth Hoyt
Editions J'ai Lu (Aventures & Passions), 342 pages.


Les fantômes de Maiden Lane, tome 2 : Troubles plaisirs - Elizabeth Hoyt
Editions J'ai Lu (Aventures & Passions), 312 pages.

 

Les fantômes de Maiden Lane, tome 3 : Désirs enfouis - Elizabeth Hoyt
Editions J'ai Lu (Aventures & Passions), 344 pages.  

 

 

 

L'avis de Sandy sur le tome 1 (qu'elle n'avait pas du tout aimé !).  

 

 

 

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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