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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 08:00

Shatter-Me-Final.jpg

I've been screaming for years and no one has ever heard me.”

Juliette est enfermée depuis 264 jours dans un asile.
264 jours sans parler ni toucher personne.
264 jours à penser à ce que le monde était, et ce qu’il n’est plus.
Ce monde où les oiseaux ne volent plus, où les nuages n’ont plus la bonne couleur, où les animaux meurent, où les gens se suicident car ils ont trop faim.

Ce monde où l’héroïne a un secret : son contact peut blesser, voir tuer.
264 jours que Juliette est enfermée pour un meurtre qu’elle a commis.
Et puis, un jour, elle doit partager sa cellule. Adam. Qui est-il ? Pourquoi est-il enfermé ? Et pourquoi pose t-il tant de questions ?

Le monde décrit dans Shatter Me est une pâle copie de notre monde. Il est régit par le Reestablishment qui contrôle la nourriture, l’eau et qui n’hésite pas à tuer si nécessaire.
Le fils du leader, Waren, est avide de pouvoir. Il contrôle sa propre armée, son propre quartier, et il veut Juliette.
Juliette qu’il observe depuis des années et dont le secret est pour lui une force, une arme. Juliette qu’il désire plus que tout et dont il veut faire son égal.
 

****************  
 

Le point fort de ce livre est incontestablement l’écriture. Magnifique, prenante, poétique, métaphorique. Sublime.
A travers l’écriture, nous suivons les pensées de Juliette et nous ressentons ses peines, ses espoirs. A travers sa prose, nous souffrons, nous espérons, et nous goutons nous aussi à quelques instants de bonheur avec elle.
Oui l’écriture est belle et le récit est poignant, touchant: j’ai eu envie de souligner la moitié de mon livre, de noter des passages entiers, de les relire encore. Et encore. 

Outre l’écriture, j’ai également beaucoup aimé les personnages. Que ce soit des acteurs principaux comme Adam et Waren, ou plus secondaires comme James et Kenji, tous sont complexes, différents de ce que l’on croit, avec leur secret et leur histoire.

“He smiles a small smile. His lips twitch like he's trying not to laugh. His eyes soften as they study my own. "There's very little I wouldn't do for you.”

Disons le d’emblée je suis tombée amoureuse d’Adam qui a su profondément me toucher et dont j’ai aimé toutes les réactions, et toutes les attentions. Il est sexy, attentionné, protecteur. 
Rien que sa manière d’être avec son frère m’a fait fondre et bon… ses déclarations à Juliette ont eu raison de moi.
Les moments entre lui et Juliette donnent des papillons dans le ventre. Vraiment. Le genre de scène qu'on relit sur le champs avec un sourire niais. Vous voyez le genre ? 

“He whispers, "You have no idea how much I've thought about you. How many times I've dreamt" -he takes a tight breath- "how many times I've dreamt about being this close to you." He moves to run a hand through his hair before he changes his mind. Looks down. Looks up. "God, Juliette, I'd follow you anywhere. Your the only good thing left in this world.”

Warren, quant à lui, est le « méchant » par excellence. Il est décrit comme fou et se comporte comme tel. Sans scrupule, à la beauté froide, sa seule faiblesse se prénomme Juliette. Un fou donc, et pourtant… Pourtant, alors qu’on le déteste, notre sentiment à son égard n’est finalement pas si tranché que ça, car lui aussi est touchant par certains aspects. Ce personnage est aussi complexe que les autres et j’aurais aimé en apprendre plus sur lui.

“His smile is laced with dynamite. "Go to sleep"
"Go to hell."
He works his jaw. Walks to the door. "I'm working on it.”

 

Enfin j’ai aimé l’humour de Kenji qui est un peu la bouffée d’oxygène dans ce monde oppressant.

Pour le reste, j’ai principalement regretté un manque d’action, surtout dans la première partie du livre, où finalement il ne se passe pas grand chose.
Aussi, j’aurais bien aimé en savoir plus sur le pourquoi de ce monde ravagé. 
Voilà pour les principaux bémols qui font que je suis quand même assez loin du coup de cœur de certaines même si j’ai beaucoup aimé et que je ne me suis jamais ennuyée.

Enfin, le tournant que prend la fin (qui en a dérangé quelques un(e)s) m’a plu. C’est inattendu, c’est différent, c’est marrant et ça promet de bons moments pour la suite. 
Alors certes, cette fin détone un peu avec l’ambiance lourde, oppressante et très dystopique du reste du livre, mais pour ma part, elle m’a agréablement surprise.

Vivement la suite donc, et encore chapeau à l’auteur qui n’a que 24 ans et qui a su me faire vibrer avec sa sublime écriture. 

« Every butterfly in the world has migrated to my stomach »

**************** 


Première lecture dans le cadre du challenge (non officiel) (mais que Mlle Pointillés et moi sommes certaines de mener à bout pour 2012 :) :

Je suis volage et je tombe amoureuse à chaque nouvelle lecture

Oh yeah. :)

volage-final-rose.jpg volage-gris-final.jpg

Si vous aussi, vous vous sentez capable d'avoir le coeur en émoi autant que nous, n'hésitez pas à reprendre ces logos. 


**************** 
 


Les avis de mes co-lectrices : Bladelor, Evenusia, Mlle Pointillés

 

Shatter Me
Auteur : Tahereh Mafi
Editeur : HarperCollins - 352 pages

 

tour des genres 1 


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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 23:00

 

ephemere.jpg

 

Imaginez…
Un monde qui se résume à l’Amérique du Nord.

« Tout ce qu’on nous a appris en matière de géographie, c’est que le monde comprenait cinq continents et de nombreux pays, mais qu’un troisième guerre mondiale a tout dévasté hormis l’Amérique du Nord, continent le plus avancé du point de vue technologique. Les dégâts furent si catastrophiques qu’il ne reste du monde qu’un immense océan parsemé d’îlots inhabitables, si petits qu’on les voit à peine depuis l’espace ».

 

Imaginez…
Un monde où les hommes meurent à 25 ans et les femmes à 20 ans.


« Il y a soixante-dix ans, la science a perfectionné l’art de faire des enfants. Des traitements complets ont permis d’enrayer une épidémie connue sous le nom de cancer (…). La conception d’embryons au code génétique parfait donna naissance à une génération saine, vouée au succès. La plupart de ses membres sont toujours en vie. Ils sont de la première génération sans peur, pratiquement immortelle.
Personne n’aurait pu anticiper l’hécatombe épouvantable engendrée par cette population pourtant si robuste. (..) Quelque chose a mal tourné chez les enfants de cette génération. 
A la naissance, nous autres, des générations successives, sommes sains et vigoureux mais notre espérance de vie est de 25 ans pour les garçons et 20 ans pour les filles. 
Depuis un demi-siècle, l’humanité voit mourir ses enfants. Mais les familles les plus fortunées refusent d’accepter la défaite. Les Ramasseurs gagnent leur vie en enlevant des épouses potentielles, qu’ils vendent (à ces familles riches) afin qu’elles engendrent une nouvelle générations. Les bébés issus de ces mariages sont des sujets d’expérimentation. »

 

C’est dans ce monde et dans ce contexte que Rhine, notre héroïne, se fait enlever.
A destination, elle est choisie, avec deux autres filles, qui seront ses sœurs épouses, pour épouser Linden dont la première épouse, Rose, est en train de succomber au virus.
Rhine, tout comme ses sœurs épouses, Cecily et Jenna, va être mariée à Linden qui a 21 ans et à qui il reste 4 ans à vivre.

Il s'attarde un instant puis se tourne vers la troisième épouse.
- Jenna Ashby, dit-il à l'autre fille. Ma femme.
L'homme en blanc déclare alors :
- Ce que le destin a réuni, rien ni personne ne pourra le séparer. 
Le destin, pensé-je, est un voleur. 

Cecily est la plus jeune. Venant d’un orphelinat elle est heureuse d’être là, dans cette maison immense, avec des domestiques, de belles robes, un mari riche, et son jardin qui s’étend à perte de vue. C’est une petite peste au départ, qui va être forcée de grandir, un peu trop vite…
Jenna à 19 ans n’attend plus rien de la vie, elle est malheureuse et elle regarde de loin ce monde dans lequel elle est forcée de vivre sa dernière année. Monde pour lequel elle n’affiche que mépris.  
Rhine, quant à elle, déteste son mari. Il l'a séparée de son frère jumeau Rowan, et lui ôte tout espoir de liberté. Elle a un but : s’évader, retrouver son frère, sa vie. S’enfuir de cet endroit, quitter ce mari et ce beau père, Vaugh, un scientifique si effrayant. 

Il n’y a pas beaucoup d’actions dans ce livre qui jalonne les bases.
On suit les réflexions de Rhine, sa volonté de partir, de s’évader. On la voit, petit à petit, s’attacher à ses sœurs épouses et à un des domestiques, différent des autres, Gabriel.

L’atmosphère décrite par De Stefano fait que l’on se sent, tout comme Rhine, rapidement oppressé, capturé. Nous aussi on veut pouvoir respirer normalement, s’évader, retrouver la liberté.

Je retrouve Jenna dans la bibliothèque et lui demande d'ouvrir l'oeil. 
- Amuse-toi bien, d'accord ? Et dis "bonjour" de ma part à la liberté.
- Sans faute, si je l'aperçois.

Et puis, petit à petit, avec peut-être un vision d’avance sur Rhine, on s’attache à l’endroit, on se demande si il ne vaudrait pas mieux faire fi de certaines découvertes et rester ici, en sécurité, à l’abri du besoin. Et celui qui inspire tant de haine à Rhine, Linden, trouve notre compassion. 
On perçoit sa naïveté, sa gentillesse, sa bonté et son amour.
On est partagé, comme Rhine, entre ce qu’il montre, et l’homme qui a fait kidnapper des femmes dans le seul but de les enfanter.


Ce que l’auteur retrace bien donc, c’est toute l’atmosphère et toute l’évolution du comportement et de la façon de penser de Rhine en un an…

Lauren De Stefano a réussi à me surprendre, en arrivant à instaurer le doute en nous comme dans l’esprit de Rhine. S’enfuir ? Ou rester ?


Ainsi, le décor est planté, on cible le méchant de l’histoire, on s’attache à des personnes, on soutient Rhine dans ses décisions, mais on n’en apprend malheureusement pas plus sur le virus et le monde extérieur.
On se doute que le beau-père, Vaugh, va continuer à jouer un rôle important, on pressent certaines choses, mais rien n’arrive concrètement dans ce tome…

Un manque d’actions qui ne nous empêche pourtant pas de tourner les pages à toute allure et de suivre avec plaisir notre héroïne et ses sœurs épouses. 
Un manque d’actions qui ne nous empêche pas de ressentir beaucoup d’émotions: de la peur, de la détresse, de l’angoisse, de l’espoir…  

L’histoire d’amour (ou triangle amoureux ?) quant à elle n’est pas mise en avant dans ce début de série, ce que j’ai beaucoup apprécié car ce n’est pas ce qui est important dans l’histoire.

Enfin, je finirai sur un aspect qui m’a un peu gêné, à savoir le manque de détails du monde extérieur et du virus.
J’ai lu dans la critique d’une fille certaines questions auxquelles j’avais pensé et qui je trouve méritent d’être posées : Comment un virus peut-il être si parfaitement lié à un âge ? Comment un seul pays (vu que les autres n’existent plus) peut-il survivre et fournir les ressources nécessaires à la survie alors que ses habitants meurent si jeunes ? Comment ont-ils le temps pour former les enfants à l’agriculture, à la construction de bâtiments, à la manufacture, à la science…

Autant d’éléments que j’aurais peut-être aimé découvrir d’avantage, pour mieux me situer dans ce monde. 


Mais, je me répète, ces questions ne m’ont pas empêché d’apprécier ce premier tome et de vouloir connaître la suite.
Car c’est en moins de deux jours que j’ai dévoré ce livre auquel j’ai continué de penser bien après l’avoir refermé.
Ce sont des dizaines de mails échangés pour parler de ma frustration face à certains comportements de Rhine, face à son silence et ses doutes.Ce sont des dizaines de questions que l’on se pose à la fin du livre quant à l’évolution que va bien pouvoir donner l’auteure à son héroïne et à ce monde en chaos.

 

Un très bon premier tome, bien construit, avec une très belle écriture, des personnages ambigus et attachants, avec des non-dits très frustrants. Un premier tome que je ne peux que vous conseiller !
Pour ma part, je continue de me poser des questions et j’attends le prochain tome en me demandant surtout comment l’auteure va arriver à élucider la question du virus à laquelle je ne vois aucune solution.

Les avis très positifs de Clarabel et Silverlining et celui, un peu plus mitigé de Melisende.  

 

 

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 13:54

divergent

 

On m’avait dit « Divergent c’est génial, c’est le nouveau Hunger Games ».
J’ai pensé «  Impossible » et aussi « Pffu une nouvelle dystopie, c’est toujours le même schéma, 2 héros qui se rebellent contre l’état au pouvoir. »


En effet, après avoir été déçue par Delirium et The Declaration, j’avais un peu de mal à croire que je pourrais avoir un coup de cœur  pour une dystopie, comme cela a été le cas pour HG.
Et bien… je me suis trompée !

 

Voilà un livre que j’ai adoré, que j’ai dévoré, que je n’ai pas voulu reposer, qui m’a fait vibrer.
Un coup de cœur, un vrai.
 

L’univers dans lequel nous entrons est divisé en cinq factions :
Abnegation (générosité), Candor (Honnêteté), Dauntless (bravoure / courage), Amity (la paix), Erudite (intelligence).

Les enfants appartiennent à la faction de leurs parents jusqu’à l’âge de 16 ans, âge auquel ils devront passer un test qui définira pour quelle faction ils sont le plus fait. 
Ils auront alors un jour pour faire un choix : rester auprès de leur famille, ou la quitter et entrer dans une autre faction, dans un univers qu’ils ne connaissent pas et pour lesquels ils n’ont aucune certitude d’être vraiment fait…
 

Béatrice, aussi appelée Tris vient de la faction Abnégation. Quand elle passe le fameux test, ses résultats sont pour le moins différents. Elle correspond à plusieurs factions. C’est une Divergent. 

Qu’est ce que ce terme peut bien signifier ? Pourquoi son examinatrice lui annonce qu’elle trafiquera ses résultats et que jamais elle ne devra parler de son vrai résultat ?
Le mot Divergent ne devra jamais être prononcé.
Qu’est-elle ? Que risque t-elle ? Est-elle la seule Divergent ? Quelle faction doit elle choisir ?

Nous voilà plongé directement au cœur de ce monde, qui de prime abord paraît d’ailleurs plutôt bien pensé.
Nous ne plongeons pas dans un univers comme celui de HG  ou 1984 où l’on se rend compte très rapidement de la cruauté des personnes au pouvoir.
Ici, chaque faction a sa particularité, son utilité, sa fonction dans le monde et à pars quelques animosités entre certaines factions, on ne comprend pas tout de suite où va se situer l’action.
 

L’action, d’ailleurs n’apparaît pas tout de suite, mais plutôt dans la seconde partie du roman.
Qu’à cela ne tienne : je ne me suis pas ennuyée une seconde.
Je suis tout de suite rentrée dans cette atmosphère particulière, j’ai tout de suite accroché au caractère de Tris, jeune fille à l’apparence fragile et qui se révèle très forte de l’intérieur.
Une héroïne comme je les aime : forte, ambitieuse, qui se fixe des objectifs et essaye de les atteindre mais qui a aussi ses moments de doutes, ses moments qui la rendent humaine.
 

Rebondissements, actions, manipulations…
Amitiés, animosité, coups bas…
Epreuves, révélations…
Amour…
Tout est fait pour nous faire stresser, angoisser, nous ronger les ongles, nous faire sourire, applaudir notre héroïne, être fière d’elle malgré nos peurs…
Oui tous les ingrédients sont là pour nous faire passer un super moment.
 

Un tome sans bémol pour moi, un coup de cœur. Je ne peux que vous le conseiller.

Par contre, je préfère vous prévenir, Four, le potentiel masculin qui a su faire battre mon cœur de midinette est à moi. Rien qu’à moi.
Je le dis, histoire que les choses soient claires. :)


Je finis ce billet sur cette note mais sachez que l’histoire sentimentale n’est de loin pas la priorité du roman, ce n’est pas ce qui est en fait sa force, mais bon je ne vais pas vous mentir, c’est un petit plus non négligeable ! :)

Je file voir les avis de Bladelor et de Mlle Pointillés mes co-lectrices lors de cette lecture même si on s'est échangé suffisamment de mails pour que je devine déjà le contenu de leurs billets ! 


Et voici l'avis de Clarabel et celui de Adalana, les tentatrices. 
 

 

dystopie  lirenvo12

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 17:28

declaration 

 

Londres en 2139 :

Plus de sida, plus de cancer, plus de maladies…

Un remède pour rester toujours en vie. « La longévité » : un médicament qui fige votre vie à l’âge où vous commencez à le consommer.

Un problème : des naissances sans morts signifieraient la fin des ressources naturelles.

Une solution : signer « la déclaration » : vous vous engagez à ne plus faire d’enfants si vous décidez de ne pas mourir.

Mais, vous pouvez aussi ne pas signer « la déclaration ». Vous décidez alors d’enfanter, de ne pas prendre « la longévité » et donc vous avez choisi de mourir, un jour… Une vie pour une vie.

Mais si vous prenez la longévité et que vous faites un enfant, celui ci devient un « surplus », un non désiré par la société.

Intéressant mais très risqué : des personnes traqueront sans merci vos enfants, ils finiront par les attraper et par les envoyer dans des établissements privés.

 

C’est dans un de ces établissements que Anna a passé toute sa vie. C’est là qu’elle a apprit à haïr ses parents, ces égoïstes qui ont fait d’elle une surplus, un rejet de la société. C’est là qu’elle a compris qu’elle n’était qu’une moins que rien et que ce qu’elle peut envisager de mieux dans la vie est de devenir une gentille et docile gouvernante.

C’est là, aussi, qu’elle va voir son monde et ses certitudes s’effondrer par l’arrivée de Peter, un surplus qui vient de se faire prendre, à 16 ans.

 

C’est une lecture très plaisante que voilà.

On s’imagine très bien le monde décrit…

Cependant, il ne se passe pas grand chose pendant une centaine de pages. Puis la rébellion se met en place, mais là, trop rapidement.

Comment vous expliquer ?

 

Anna passe en un rien de temps de la fille soumise qui refuse de croire en Peter à la fille qui lui confie sa vie et son cœur aveuglement… Mouais…

Et puis, j’ai eu du mal à m’attacher à cette héroïne qui m’a légèrement agacée au début puis qui ne m’a pas spécialement touché par la suite…

 

Ceci dit l’intrigue est bonne, il y a même des rebondissements inattendus, et l’action est ininterrompue pendant les deux derniers tiers du livre ; je n’explique donc pas vraiment pourquoi je ne ressors pas plus emballée que ça de cette lecture…

A noter que j’ai lu ce livre juste après « Delirium » et finalement on retrouve quand même toujours le même genre de schéma dans les dystopies. Ce livre a donc, peut-être, un peu souffert d’une lecture trop rapprochée avec Delirium.

 

La fin, quant à elle, peut-être une fin en soi. Pas de suspens insoutenable.

Je ne pense donc pas lire la suite : c’est sympa aussi, finalement, les fins satisfaisantes…

 

Pour celles que ça intéresse, ce livre est sorti en français...  


Elles ont adoré : Clarabel (tu l'as lu en Janvier 2008!) (link) et Sandy (link).

 

 lirenvo 5/12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 12:10

delirium.JPG

 

Merci de sortir vos petits carnets et de mettre un grand V comme victoire à la date d’hier.

Date à laquelle j’ai fini un livre sans avoir lu la fin au préalable. Incroyable. Mais vrai.

Bon ça ne m’est pas venu comme ça hein ? C’est Clarabel qui m’a challengé.

Et quelle fin !! Elle n’a pas choisit n’importe quel livre pour me challenger la coquine…

 

Imaginez un monde où l’amour est considéré comme une maladie mortelle.

Un monde où tout est mis en œuvre pour que personne ne puisse contracter ce mal.
Filles et garçons séparés, couvre feux imposés, et surtout, à 18 ans, une opération qui vous guérit à jamais.
Plus d’amour. Plus de sentiments forts. Plus d’amitié sincère. Tout est programmé. Votre futur en tous cas.

 

C’est dans ce monde que vit Lena. Elle n’a qu’une hâte : subir son opération qui a lieu dans moins de 3 mois.
3 mois au cours desquels elle va rencontrer Alex.
Sa vie va changer. Ses certitudes aussi.

 

Coup de cœur pour Lily et Clarabel, qu’en est-il pour moi ?!
Et bien, j’ai beaucoup aimé également.
Ce n’est pas un coup de cœur car j’ai trouvé que ce livre ressemblait beaucoup à Uglies, que j’avais particulièrement aimé.

Beaucoup de similitudes entre ces deux livres qui ne m’ont pas empêché pour autant d’apprécier et de passer un très bon moment. Sauf que je n’ai pas eu l’effet de nouveauté, de surprise.

 

Le monde décrit est angoissant et réaliste. On s’y croirait tant on se l’imagine parfaitement. On rentre dans cet univers très facilement, comme si nous y étions.
Les personnages sont attachants, Lena, surtout, qui a ses certitudes et qui n’est pas prête à les abandonner facilement. Ce n’est pas l’héroïne battante et rebelle qui s’impose comme tel depuis le début.

Alex est vrai, sincère, beau :  son histoire et son passé m’ont beaucoup touché.

Hana, la meilleure amie parfaite, celle qui délire, c’est elle, la rebelle de l’histoire. Je l’ai vraiment beaucoup aimé. Mon personnage préféré peut-être…

Enfin, il y a les personnages secondaires, ceux qui sont guéris, et qui sont simplement flippants tant ils sont lobotomisés.

 

On suit les doutes et les peurs de Lena. On suit petit à petit son évolution. On sent la cassure arriver, on est présent quand son monde et ses certitudes volent en éclat.

Nous ressentons ses émotions comme si nous les vivions.  

En cela, un excellent livre. C’est intense. C’est prenant.

Et cette fin. Ahhh  quelle fin ! Mon cœur a saigné, rien de moins… Mais pourquoi ? Pourquoi l’auteure s’est-elle arrêtée là ? Et pourquoi n’écrit-elle pas plus vite ? 2012 c’est trop loin. Beaucoup trop loin. C’est tout simplement cruel de nous laisser sur une telle fin… Et nos petits cœurs, elle y a pensé ? 

 

 

 Les avis on ne peut plus enthousiastes de Clarabel (link) et Lily (link). 


dystopie
 

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 11:11

 

Mockingjay-the-hunger-game-trilogy-10363008-792-1200   PAS DE SPOILERS VISIBLES !

 

J’ai fini Mockingjay hier et je suis encore toute chamboulée par cette lecture, je n’arrête pas d’y repenser…

Je ne sais pas encore comment organiser mes pensées, mes ressentis, mes réactions…

 

Nous attendions ce dernier tome depuis des mois. Les spéculations quant à l’issue de cette trilogie allaient bon train.

 

Il y avait les « team Gale », les « team Peeta » et puis, il y avait ceux, plus près de la vérité, qui pensaient que ça finirait mal, que Collins ne pourrait pas nous donner une happy end…

Que nous étions loin de la vérité avec nos spéculations amoureuses ! Je l’ai lu dans certains commentaires et je ne peux que confirmer : ce triangle amoureux n’a aucune importance ici. Peu importe à quelle team on appartient. Ce n’est pas important, ce n’est pas autour de ça que tourne cette incroyable série.

 

Car finalement, oubliez le Peeta, le Gale et la Katniss que vous avez connu : aucun de ces 3 protagonistes n’est le même dans Mockingjay.

Fini le Gale effacé des 2 premiers tomes, fini la Katniss battante, ici elle nous apparaît aussi détruite et faible. Quant au gentil Peeta que vous connaissiez ? Fini. Aussi. D’eux 3, c’est celui que vous reconnaîtrez le moins.

 

Place à la rébellion, aux pertes, aux  manipulations de toutes parts… Place à la guerre.

 

Nous suivons ce récit du point de vue de Katniss ce qui rend cette lecture encore plus intense.

La peur, les doutes, la douleur, les pertes sont toujours le quotidien de notre héroïne et nous, nous nous prenons toutes ces émotions en pleine figure…

L’espoir, incarné par le symbole du MockinJay est bien sûr, toujours présent. C’est ça qui nous fait tenir, qui donne la force à Katniss de continuer d’avancer, de se battre.

 

Et la fin… cette fin laisse un goût amer dans la bouche. Car, peu importe finalement avec qui Katniss finit, si elle finit avec quelqu’un, la fin n’est pas rose. Elle est réaliste.

Et c’est pour ça, à mon avis, que cette trilogie est un incontournable. Car Suzanne Collins ne signe pas là un livre jeunesse avec une classique happy end.

Elle montre que les humains peuvent être cruels et manipulateurs, et elle n’efface pas cette réalité avec une fin heureuse.

 

Un tome très attendu qui ne m’a pas déçu. Ca va être dur de passer à autre chose…

En ce qui me concerne, je relirai sûrement ce livre en français à sa sortie car je pense toutefois être passée à côté de certains détails.  

 

Maintenant place aux spoilers :

Surlignez pour lire ! 

 

La scène de Buttercut à la fin m’a fait pleurer. Pourquoi Collins a t-elle tué Prim ?! Etait-ce vraiment indispensable ? Oui sûrement pour le côté réaliste dont je parlais plus haut.

Le passage où Katniss veut se suicider car elle n’a plus confiance en l’humanité… Dur passage également.

Et la fin… Je l’ai trouvé un peu « baclé » par certains aspects : que deviennent Gale et la mère de Katniss ? Johanna ? Haymitch ?

Ils s’en sortent mais que deviennent-ils ?

Durant la guerre  ils pouvaient aller en 1h en hélico dans les autres districts et là, à la fin, on a l'impression qu'elle ne pourra jamais revoir sa mère ou Gale.

Et Gale ? Après tout ce qu'il a fait pour elle, il part, il a un fancy job et voilà ?

Ce n’est pas comme s’il avait tiré la bombe directement sur Prim.

Et quand il dit  qu'en fait il n’était bon que pour garder un oeil sur sa famille... Ca m’a brisé le cœur pour lui…

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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