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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 08:00


Goodnight-Tweetheart.jpg

Bloquée au chapitre 5 de son second roman depuis quelques années, Abby Donovan se voit créer par son agent un compte Twitter afin que ses lecteurs et fans ne l’oublient pas.
Après s’être connectée à ce compte, elle fait rapidement connaissance de Marc, un professeur de littérature anglaise qui a pris une année sabbatique pour faire le tour du monde.
Une relation via tweets (messages de moins de 140 caractères), s’installe entre eux.

« Perfect. He’s unemployed, divorced, has mommy issues, and can beat you at Trivial Pursuit because he has nothing better to do all day than sit around and watch TV. I hate to be the one to point this out, but he doesn’t exactly sound like a candidate for Mr. Right. Or even Mr. Right now. Maybe you should consider EscapedConvicts.com after all. You might be able to foubd some guy with a job, even if it’s only working in the prison laundry. »

Après n’avoir lu que des supers critiques sur ce livre, et avec l’enthousiasme de Pimpi et de Rose à l’idée de lire ce livre (en LC), j’avoue que j’attendais beaucoup (d’émotions ? de papillons dans le ventre ?) de Goodnight Tweetheart. 
Et bien, autant le dire d’emblée, c’est une déception pour moi.


Je me suis relativement ennuyée le premier tiers du livre que j'ai lu sans m'attacher aux personnages : je ne suis hélas jamais rentrée dans l'histoire que je suivais finalement de loin.
Je ne l'ai pas « vécu » comme j'ai pu le faire avec certaines lectures épistolaires (entre autre avec Léo et Emmi) et je ne me suis pas identifiée aux personnages qui m’ont laissés totalement insensible.

Le second tiers est plus dynamique et je me suis plus attachée à Abby et Marc, sans pour autant me retrouver en eux, et toujours, sans les papillons dans le ventre que j’espérais tant !

La dernière partie est la plus intéressante, celle où tout bascule, où le lecteur tombent des nus face à certaines révélations auxquelles il ne s'attendait pas. On est davantage dans l'émotionnel. (je n'en dis pas plus pour ne pas vous spoiler). Cette dernière partie m'a certes plus emballée et touchée que le reste du livre mais bon, encore une fois, je l’ai vécu de l’extérieur, sans ressentir vraiment d’empathie. 


Enfin, un des aspects les plus importants de ce livre et  qui m'a plu tout du long : Abby et Marc font perpétuellement référence, dans leurs échanges, à des livres, des films et des séries TV cultes et à leurs personnages : Lorelai de Gilmore Girl, les soeurs Bronte, Twilight, Buffy, Point break, Audrey Hepburn...
Ces références sont en quelques sortes à la base de leur relation et on se prend parfois à chercher de qui ils parlent ou à quel film il font référence (j’avoue être allée sur google à plusieurs reprises). 
On sourit à toutes les allusions et "inside joke" que l'on comprend (car pour ma part, beaucoup m'ont échappées et l'anglais ne m'a paru simple, voire au contraire, assez compliqué, pour un livre que je pensais léger, même si j'ai lu ce livre quasi d'une traite).

Les références pop culturelles font donc en partie l’originalité du livre mais elles ne m’ont pas fait tourner les pages à toute allure pour autant. Je ne suis pas non plus allée jusqu'à feuilleter plus en avant pour chercher des nouvelles références ou les noter dans un petit carnet ! :) Donc, si l'idée est certes originale et sympathique, elle ne m'a pas transcendée ou fait exploser de rire non plus.

- Abby_Donovan : Did you believe your wife was your sould mate when you married her ?
- MarkBaynard : I was 22. I believed in rainbows, fairies, and My Little Pony. Hell, I believe Ricky Martin was straight.

Encore une fois, peut-être est-ce parce que je n'ai pas tout saisi ?

Et pour finir, il reste un dernier aspect qui m’a gêné (car je ne suis pas sur Twitter ?) mais je trouve assez « spéciale » que les protagonistes construisent leur relation sur des messages de moins de 140 caractères. Je veux dire, du moment où la relation prend un peu plus de profondeur, n’a t-on pas naturellement envie de passer au moins à des e-mails ? 

Aussi, même si je ne sais pas vraiment comment ça marche, le but de Twitter n’est-il pas  de partager sa vie avec la planète entière ? (ou avec ceux qui vous suivent ?). Car là, finalement, vu qu’Abby et Marc ne se parlent que via messagerie privée, et donc qu’aucun followers ne les suit, on peut se demander pourquoi l’auteur a choisit Twitter ?

 

Conclusion en moins de 140 caractères :

- Cess_a_bit_desappointed: Peut-être que j’ai focalisé sur trop de détails mais je suis loin d'avoir ressenti une palette d'émotions comme je l'espérais en ouvrant ce livre …
- Cess_a_bit_desappointed: … livre que j'ai donc trouvé sympathique mais que je ne pense pas être un must-read.
(et je crois bien que je suis une fois de plus, la seule !:))  

MarkBaynard : Abby… are you still there ?
Abby_Donovan : I do believe you’ve left me tweetless.

L'avis de mes copines de LC, Pimpi qui a adoré : CLIC et celui de Rose : CLIC

 

lirenvo 19
 


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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 17:00

couv67833021.jpg

Une mère gynécologue très occupée par son travail et sa fille, l’adolescente type de 15 ans ne se voient presque pas et se parlent du coup via post-it collés à la va-vite sur le frigo.

Rappels des courses à faire, de la cage du lapin à changer, demande d’argent de poche… bref, des petits mots banals jusqu’au jour où la mère écrit à sa fille qu’elle  doit lui parler de la boule qu’elle a au sein… 


Coup de cœur pour beaucoup (je n’avais lu que des avis positifs), ce petit livre épistolaire est pour moi, une énorme déception.
Je ne me suis pas identifiée, je suis restée en retrait, et surtout, je n’ai pas trouvé cette relation mère / fille très crédible. 
Car entendons nous bien, on parle là de la relation entre une mère et une fille qui s’entendent bien, qui parlent des petits copains et tout ça. 

On n’est pas dans un scénario mère/fille qui ne se comprennent pas. Qui ne peuvent pas communiquer et qui préfèrent donc le faire via post-it.
Non là rien de tout ça, et du coup, je ne peux pas croire qu’elles ne trouvent aucun moment pour se retrouver. Je ne peux pas croire que toute leur relation se base sur des mots laissés sur une porte de frigo.

Ca en vient quand même à s’écrire des mots type « Ma Claire, je ne sais pas où tu es, peut-être dans le jardin … ».
Heu ? allo ???? Vous trouvez ça plausible  vous ? Que le mère écrive ça au lieu de tendre le cou et vérifier si sa fille est en train de prendre un bain de soleil dehors ???

Et attention, même une fois le diagnostique confirmé, leur correspondance continue de se focaliser sur l’argent de poche, le mec de Claire, et la cage de Jeannot le lapin a changer. Mouais.

 

Ceci dit, ce n’est pas ce qui m’a le plus dérangé dans ce livre car bon si la mère et la fille se voyaient plus, ou si la mère avait un portable (car oui, la mère n’a pas de téléphone alors que c’est la super woman, maman célibataire, qui travaille beaucoup), ce livre n’aurait pas lieu d’être. Non ce qui m’a vraiment dérangé, c’est Claire.

J’ai eu envie de la claquer tout le long de ma lecture ou presque. Certains penseront que son comportement est représentatif de la période un peu « rebelle » de l’adolescence. 
Pour ma part, je ne suis pas du tout d’accord. Je la trouve simplement très égoïste.

Je n'ai pas été forcément l’adolescente modèle non plus (au contraire) mais jamais, ja-mais, je n’aurais choisi d’aller en cours, le jour ou le petit mot de ma mère me demande de l’accompagner chez le médecin voir si elle a ou non une tumeur.

Et la fois où Claire décide de prendre ses affaires et aller habiter chez son père, alors que sa mère est assez mal au point, car elles se sont disputées à propos de son mec. Vous avez dit égoïste ?   

« Maman, si tu me cherches je suis sortie courir.
(…)
J’ai l’impression que ça fait des semaines qu’on ne se parle plus de rien. Je ne sais même pas ce que le docteur t’a dit sur le traitement et tout ça. Tout va bien ?

Mon contrôle s’est bien passé.
Bisous
C »

Voilà typiquement un des passages qui m’a fait grincer des dents. La mère a un cancer et la fille ne sait même pas quel traitement sa mère va subir ? REALLY ???????

On nage dans le pathos : ce livre a été écrit pour vous faire pleurer. Et ça marche d’ailleurs.
Oui. Moi aussi j’ai pleuré. Moi aussi j’ai fini le livre telle une fontaine. Et moi aussi j’ai été touché. Mais en même temps, la maladie et la mort sont des sujets touchants. Et hormis ces 4 dernières pages je suis restée totalement insensible à ce texte…

Dommage.  C'est clairement un rendez-vous manqué.

Les avis beaucoup plus enthousiastes de Clarabel, Adalana, Mlle P, Lily, Azilys, Sara, Acsylé
Celui plus mitigé (merci je me sentais un peu seule) de Stephie.  
Et merci à Radicale qui me l'a offert lors du SWAP Jeunesse. Cliquez sur son nom pour lire son avis mitigé sur ce livre. 

challenge pistolaire2 (1)5/5
Ce livre met fin à mon challenge épistolaire (je ne sais pas si il était encore d'actualité d'ailleurs :)). 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 09:43

 la7eme-vague.JPG

 

Oh.My.God.

Comment vous dire ?!
Je l’attendais cette suite. Vraiment. Vraiment. Vraiment. Il m’a fallu attendre un an pour retrouver Léo (et Emmi) de Quand souffle le vent du nord. Et un an c’est long quand on sait comment se termine le premier livre.

Et bien, je n’ai pas été déçue. J’ai envie de dire : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii c’était GENIAL, mon cœur s’est retourné dans tous les sens et plusieurs fois, il a fait des flips et des flops par milliers. Oh.My.God.
Ils m’avaient manqué ces deux là.

Leurs échanges, leurs analyses des mots de l’autre, leurs peurs, leur envie de se voir, leurs vies, avec mais aussi sans l’autre, leur évolution, leurs métaphores, leur coup de gueule, leurs ruptures épistolaires, leurs soirées à picoler devant leurs écrans, les malentendus et les non-dits…

Bref, on retrouve tous, tous, tous les éléments qui nous ont fait aimer (adorer) le premier tome…

Un petit passage m’a un peu « moins plu » que le reste, cependant, mais bon franchement ce n’est rien, je l’ai vite oublié, car finalement, tout ce qui reste c’est toute la panoplie d’émotions par lesquelles je suis passée une fois de plus…

Ah la la. Je suis re-tombée amoureuse de Léo. Ah la la. C’était trop bon. C’était trop vite lu. C’était trop rapide. Ah la la.

 

 

 Un IMMENSE merci à Bladelor pour le prêt ! Comment te remercier ? Hein, Comment ??? Je te suis redevable. Pas moins. Voire plus.

 

 challenge pistolaire2 (1) 4/5

 

 

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 06:00

 

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"Je n'ai jamais haï les Juifs en tant qu'individus - toi, par exemple, je t'ai toujours considéré comme mon ami-, mais sache que je parle en toute honnêteté quand j'ajoute que je t'ai sincèrement aimé non à cause de ta race, mais malgré elle. (...). Tout en t'écrivant, et en me laissant aller à l'enthousiasme suscité par ces visions si neuves, je me dis que tu ne comprendrais pas à quel point tout cela est nécessaire pour l'Allemagne.
Tu ne t'attacheras, je le sais, qu'aux ennuis de ton propre peuple. Tu refuseras de concevoir que quelques-uns doivent souffrir pour que des millions soient sauvés. Tu seras avant tout un Juif qui pleurniche sur son peuple. Cela, je l'admets. c'est conforme au caractère sémite."


C'est l'histoire d'une correspondance.

Une correspondance entre deux amis et associés. 
Max est resté aux USA, Martin est rentré en Allemagne. 
On assiste à la déchéance de cette relation. De cette amitié.
Nous sommes spectateurs du mal qu'ils se font l'un l'autre. De l'incrédibilité et des émotions qu'ils ressentent face aux choix et aux actes de l'autre. Du supposé Ami... Et nous aussi on est incrédules. Plus on lit les lettres, plus on est meurtri. 


Quel livre ! Incroyable. Je suis sortie patraque de cette lecture. 

En effet, si la première partie du livre est attendue, j'avoue que la seconde m'a beaucoup secouée. Quand j'ai réalisé ce qu'il se passait, je n'en revenais pas... 

Un livre court et pourtant très prenant: Oui, seulement 83 pages et beaucoup d'émotions.  Quand je pense que cette nouvelle a été écrite en 1938 je suis bluffée!

 

Je vous le conseille vivement ! 

 

 

Ce livre rentre dans le cadre du Challenge épistolaire. 


 challenge pistolaire2 (1) 3/5

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 09:34

terres-saintes.JPG    coeur.JPG


Vous est-il déjà arrivé de fermer un livre et de vouloir le relire tout de suite ?
Connaissez-vous cette sensation de trouble mêlée de jubilation à l’idée que vous êtes en train de lire un bijou, que vous avez trouvé le prochain livre que vous allez offrir à chaque occasion ou pour le plaisir de pouvoir en discuter de nouveau?
Savez vous ce que c’est que de finir un livre nostalgique mais heureuse ?

En parler et y penser des jours après sa fin ?

Vous l’aurez compris ce livre est un gros gros gros coup de cœur.

 
L’histoire :

Harry Rosenmerck, ancien cardiologue à Paris est parti s’installer en Israël pour y élever des cochons… Il n’est pas croyant, il est anti-religieux ; anti-conformiste, ironique et sarcastique.
Son fils, David, qui vit à Paris, est un artiste qui commence à être connu mais n'en est pas pour autant heureux : il est homosexuel et son père ne lui parle plus depuis qu’il l’a appris.
Il y a aussi la fille, Annabelle, vivant à NYC, qui sort d’une relation compliquée et depuis toujours vouée à l’échec. 33 ans, célibataire, c’est chez son père qu’elle va se faire consoler.
Et puis il y a l’ex femme, celle qui a quitté Harry, qui s’est convertie, qui habite aussi Paris, celle qui ne sait pas communiquer avec sa fille et qui adore son fils.
Et enfin il y a Moshé, le rabbin de la ville où s’est installé Harry, qui ne partage pas du tout la même vision du monde, de la vie et de la religion qu’Harry mais avec qui il va développer en dépit de toutes vraisemblances ; une amitié forte.


Tout se petit monde s’envoie des mails et des lettres, et nous voilà au cœur de cette famille et de ses problématiques ; de ses questionnements.
On passe du rire aux larmes ; on se pose mille questions car ce livre est juste, il soulève des questions sans porter de jugements, sans prendre parti. Il suffit de 2-3 phrases distillées à droite à gauche pour nous faire réfléchir sur une nouvelle problématique et pointer du doigt un sentiment que l’on comprend, que l’on partage…
Les centres d’intérêts et les vérités sont propres à chacun et ici toutes les personnes sont différentes et aucune n’est d’accord avec l’autre. 
 

Ce roman épistolaire est prenant ; il est juste, il est incisif. Il m’a plu, il m’a touché.
Il parle de la vie, de la mort ; du pardon ; de ces certitudes que l’on a et qu’il faudrait parfois savoir remettre en question ; du passage à l’âge adulte, du poids que peut-être la famille malgré les joies qu’elle nous apporte, des non-dits que l’on regrette, de la religion qui peut être interprétée de 1000 manières différentes, et de l’amour.

Oui, pour moi ce livre est avant tout et surtout une ode à l’amour.


Ah oui j’ai aimé. Beaucoup. A la folie.
Je ne pourrais que recommander ce livre, une petite merveille je vous dis.

 

Ce livre rentre dans le cadre du challenge épistolaire organisé par Azariel et Anne So.

 challenge pistolaire2 (1)

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 10:06

le-cercle-litteraire-des-amateurs-depluchures-de-patates1

 

4ème de couverture :

 

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis – un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…) délices bien évidemment strictement prohibés par l’occupant. Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité Juliet est conquise.

 

 

Mon avis :

 

J’avais beaucoup entendu parlé de ce livre et pourtant il est bien resté 6 mois sur ma PAL avant que je ne me décide enfin à l’ouvrir (et encore, parce que je me suis inscrite à la LC sur Livraddict et qu’il ne me restait que 4 jours avant l’échéance, honte à moi…).
Avec le recul, autant vous dire que je regrette d’avoir attendu si longtemps !

Ce livre est une petite merveille, une bouffée d’oxygène.

Roman écrit sous forme épistolaire (on ne lit que des lettres) on suit la correspondance entre Juliet, (personnage central au sens de l’humour ravageur  et qui n’a pas la langue dans sa poche) son attaché de presse, son éditeur, sa meilleure amie et bien sûr, les membres du cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates.

Ce groupe, formé pendant l’occupation allemande, est composé d’une dizaine de membres, chacun étant bien sûr différent des autres mais ayant surtout vécu l’occupation de manière différente.
Tour à tour drôle, surprenant et sentimental, ce livre peut paraître « léger » (dans son style) mais décrit néanmoins avec brio les conditions de l’occupation : les couvre feux, les restrictions alimentaires, la vie des prisonniers étrangers… Amour et amitié sont aussi au rendez-vous, même entre les occupés et les soldats allemands – vérité qu’il est aussi intéressant de prendre en compte.
Au travers de tous ces personnages attachants, (que l’on aurait tant envie de rencontrer), Mary Ann Shaffer traite d’un sujet difficile avec beaucoup d’émotions.

Revenir sur ce livre pour vous en parler réveille le plaisir que j’ai éprouvé en le lisant, mais aussi la nostalgie qui fut la mienne en le refermant. Avec même une pointe de tristesse pour l’auteure, morte avant la sortie du livre sans en connaître le succès, et dont le flambeau a été repris par sa nièce Annie Barrows.

Je sais que je le relirai, ce qui ne m’est arrivé qu’une fois, et que je prendrai plus de temps pour apprécier chaque lettre, chaque échange, chaque sentiment.

 

Que vous dire de plus ? Lisez-le, de toute urgence.

 

Les avis des autres lecteurs de cette LC  :
Heclea, Evy, Belledenuit, Melcouettes , Jelydragon, Amandine, Neph, Ana76, Djak, Sita, Setsuka et Linou.

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 23:48

qd souffle

 

Acheté à 19h, terminé à 22h : j’ai dévoré ce livre !


Impossible de m’arrêter, je me suis laissée immerger par la correspondance entre Emmie et Léo qui commence quand celle-ci se trompe d’adresse et envoie un mail à Léo Lelke pour résilier un abonnement.


Les échanges s’installent uniquement par mail et très vite l’un et l’autre se trouvent « happés » par cette relation « virtuelle ».


Seulement voilà, Léo se remet très difficilement d’une rupture douloureuse et Emma quant à elle, est mariée et heureuse en couple.


Le roman épistolaire, sous forme d’emails, on a déjà vu ! Jusque-là rien d’exceptionnel.


Pourtant l’auteur arrive à nous faire vivre cette relation comme si c’était la nôtre. On lit avec impatience les réponses, on rit, on peste contre les zones d’ombres et de mystères que les protagonistes gardent pour eux.


Pendant quelques heures on ne vit que dans l’attente d’une rencontre.
Et après tant d’implication de notre part, la fin est un déchirement.
Certains pensent que cette fin est la seule possible.
Je lis sûrement trop de romans YA mais moi je n’étais que colère, frustration et nostalgie après la lecture du dernier email !!!


Je n’étais pas la seule car l’auteur a succombé aux demandes des fans d’Emmi et Léo et à écrit une suite.


Déjà parue en allemand, elle devrait sortir en France en 2011 et je ne peux que me réjouir de retrouver ces 2 personnages qui ont su me faire rire et me toucher avec leurs doutes, leurs défauts et leur passion.

 

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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