Vous le savez, je suis amoureuse de Barrons.
Du coup, après avoir fini la relecture des 5 tomes, je me suis dit que j'allais faire un best-of des meilleurs moments avec lui.
Attention, il y a de très gros spoilers.
Si vous n'avez pas lu un tome, ne lisez pas les citations du tome en question !!!
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FIEVRE NOIRE
"- Jéricho ? répétai-je sans comprendre. La ville de la Bible ?
- Jéricho Barrons, répondit une voix masculine derrière moi. À qui ai-je l'honneur ?
Celui qui venait de parler s'exprimait avec un accent que je n'aurais su définir, et son intonnation dénotait un homme cultivé. Je pivotais sur moi-même pour me présenter, mais les mots restèrent coinés dans ma gorge. Pas étonnant que Fiona ait paru si troublée à sa vue ! De l'homme qui me faisait face semblait émaner un charme magnétique. Il me fallut quelques instants pour me ressaisir et lui tendre la main."
"L'homme m'examina d'un long regard perçant qui me donna la chair de poule. À mon tour, je l'observai. Le dénommé Jéricho Barrons n'occupait pas l'espace, il le saturait littéralement. Avant son arrivée, la pièce était emplie de livres. À présent, elle était emplie... de lui."
"Barrons venait de poser sur moi le regard le plus brûlant, le plus sensuel, le plus sexuellement explicite que j’aie jamais vu… et j’étais à peu près certaine qu’il ne s’en était même pas rendu compte…"
"- Et faites quelque chose de vos cheveux, comme la nuit où je suis venu vous voir dans votre pension, par exemple.
- Vous voulez que j’ai l’air de sortir de mon lit ?
- Ou du mien, de préférence."
"- Tu changes de registre, on dirait ! Pas mal la gamine… D’où la sors tu ?
- De mon lit, et elle y retourne bientôt.
- Elle sait parler ?
- Uniquement avec ma permission, mais en général, elle a la bouche trop pleine pour discuter."
"- Si vous faites de nouveau une de vos pénibles allusions à ma bouche et à une fellation sur votre personne, ne comptez plus sur mon aide.
Je le vis croiser les bras, tandis que son regard se posait sur mes lèvres rouge vif.
- Dois-je en déduire qu’il existe d’agréables allusions à votre bouche et à une fellation sur ma personne, Mademoiselle Lane ?
Si c’est le cas, je serai heureux de les entendre."
"Hélas, à en croire le regard noir qu'il me lança, la perspective de vernir mes orteils de Myrtille Glacée ne l'enthousiasmait pas outre mesure.
- Pourtant, je connais des hommes qui se battraient pour m'aider à vernir mes orteils, l'informai-je d'un ton détaché.
D'un air grave, il appliqua une couche de vernis avec un soin minutieux.
Le spectacle de cet homme si viril, un minuscule flacon violet dans sa grande main brune, était infiniment drôle... et délicieusement troublant.
Je me mordis les joues pour réprimer un éclat de rire.
- Je n'en doute pas un instant, mademoiselle Lane, marmonna-t-il en fronçant les sourcils.
Et voilà, il m'appelait de nouveau par mon nom. Après tout ce que nous avions vécu ensemble ! Comme s'il n'avait pas trouvé la carte où j'avais marqué d'une croix parme ma destination dans la Zone fantôme, qu'il ne m'y avait pas suivie, qu'il ne m'avait pas sauvée, guérie, pansée... et embrassée."
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FIEVRE ROUGE
"- J’ai aimé, Mademoiselle Lane, et même si cela ne vous regarde pas, sachez que j’ai perdu. Bien plus que vous ne pouvez l’imaginer. Je ne suis pas comme mes concurrents, et encore moins comme V’lane. Quant à mes érections, je vous rassure, elles n’ont rien d’occasionnel. Il se pressa contre moi, m’arrachant un petit soupir de surprise. Il arrive même que ce soit pour une gamine insolente qui n’a rien d’une femme. Dernier point, c’est moi qui ai tout cassé au magasin, en ne vous trouvant pas."
"- Est-ce qu'il embrasse bien, au moins ? demanda alors Barrons, m'arrachant à mes pensées.
En levant les yeux, je vis qu'il m'observait avec attention. Je frissonnai au souvenir des baisers de Derek et essuyai mes lèvres du dos de ma main.
- J'ai eu l'impression d'être un objet.
- Certaines femmes aiment ça.
- Moi pas.
- Cela dépend peut-être du propriétaire ?
- Permettez-moi d'en douter. Je ne pouvais même pas respirer.
- Peut-être qu'un jour, mademoiselle Lane, vous embrasserez un homme sans qui vous ne pourrez plus respirer, et vous vous apercevrez que ce n'est pas si important que cela.
- C'est ça, et un jour, mon prince viendra.
- Il n'en sera peut-être pas un. Les hommes le sont rarement."
"- Qui êtes-vous exactement, Barrons ?
- Celui qui ne vous laissera jamais mourir. Ce qui est bien plus que quiconque ait jamais fait pour vous, mademoiselle Lane. Bien plus que quiconque soit capable de faire pour vous."
"Je m'en vais Ryodan. Il me ment, il me manipule. Il ne me dit jamais rien. Il m'a trahie.
- Ca, je ne peux pas le croire un seul instant.
- Croire quoi, exactement ? Qu'il soit menteur ? Manipulateur ?
- Qu'il vous ait trahie. Le reste est du... comment l'appelez-vous, déjà ? du Barrons tout craché. En revanche, il ne trahit jamais."
"- Je ne voyais même plus la différence entre vous et lui ! rugit-il.
Je le frappai au visage. Les mensonges jaillissent aisément. Ce sont les vérités que nous gardons le plus jalousement.
- Alors, vous ne regardiez pas assez ! Moi, je suis celle qui a des seins !
- Je le sais fichtre bien ! Je les ai sous les yeux en permanence !
- Il faudrait apprendre à contenir votre libido, Barrons !
- Allez au diable, péronnelle !
- J'y suis déjà, merci ! Grâce à vous, ma vie est devenue un enfer !
- Serait-ce ma présence qui vous enflamme, mademoiselle Lane ?
- Je vous en prie. Epargnez-moi vos vantardises.
- Vantardises ? Répéta-t-il d'un ton offensé. Je vous prouve le contraire quand vous voulez.
- Essayez, et je vous tue.
Il m'attrapa par mon tee-shirt et m'attira à lui jusqu'à ce que nos visages se touchent.
- Je vais faire plus qu'essayer, mademoiselle Lane. Et souvenez-vous que c'est vous qui m'avez défié. Ne vous imaginez pas qu'il vous suffira de crier : "Pouce !" pour interrompre la partie.
- Vous avez entendu quelqu'un demander grâce, Barrons ? Pas moi.
- Très bien.
- Parfait.
Il lâcha mon tee-shirt, me prit par les cheveux et écrasa ses lèvres sur les miennes.
Il me sembla alors qu'une digue cédait en moi."
" Nous nous regardions comme deux étrangers qui s'éveillent après une nuit d'amour et, ne sachant que se dire, s'éloignent chacun de leur côté sur la promesse de se téléphoner. En général, lorsque ces amants-là posent les yeux sur le téléphone dans les jours qui suivent, ils se souviennent avec embarras de l'impudeur dont ils ont fait preuve devant un parfait inconnu, et ne rappellent jamais. Ce qui s'était passé entre Barrons et moi ce soir-là était plus que de l'impudeur, c'était un accès de folie érotique dont le seul souvenir me faisait rougir. Nous avions partagé une intimité soudaine, brutale, dans laquelle certains secrets s'étaient dévoilés. J'étais sur le point de détourner les yeux lorsqu'il tendit soudain la main vers moi. Je me figeai. Avec une douceur dont je ne l'aurais jamais cru capable, il caressa mon visage de ses longs doigts fuselés.
Recevoir une marque de tendresse de la part de Jéricho Barrons est une expérience unique et inoubliable. Cela vous donne le sentiment d'être la personne la plus extraordinaire au monde."
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FIEVRE FAE
"Je fondis en larmes.
Barrons parut horrifié.
- Cessez immédiatement, Mademoiselle Lane.
- Je n'y arrive pas.
Je plongeai le nez dans ma tasse de chocolat pour lui cacher mon visage.
- Essayez encore.
Je hoquetai, reniflai et contins mon chagrin.
- Je ne suis plus son amant depuis... un certain temps, dit-il en m'observant avec attention.
- Oh je vous en prie ! Ce n'est pas pour ça que je pleure !
- Pourquoi alors ?"
"Ma voix s’étrangla dans ma gorge, tout mon enthousiasme retombé. Inutile de me regarder dans un miroir pour savoir à quel point je devais avoir l’air stupide ! Je considérais longuement Barrons d’un regard furieux, puis je me dirigeai vers le sounddock pour aller l'éteindre.
En entendant un son étouffé derrière moi, je pivotai sur mes talons pour lui décocher un coup d’œil assassin. Il arborait son éternelle expression d’ennui arrogant. Je me remis en chemin, et le son s’éleva de nouveau. Cette fois en me retournant, je vis que les coins de sa bouche s’étiraient. Je le fixai jusqu'à ce qu'il se morde les lèvres.
Je parvins au sounddock, coupai le son… et entendit un éclat de rire sonore. Je fis prestement volte-face.
- Je n'avais tout de même pas l'air aussi ridicule grinçai-je entre mes dents.
Ses épaules se soulevèrent convulsivement.
- Oh ça va, grommelai-je. Arrêtez un peu !
Il toussota pour éclaircir sa voix et cessa de rire mais à peine ses yeux avaient-ils remonté vers mon MacHalo tout illuminé qu'une nouvelle crise d'hilarité le secoua. Sans doute était-ce les crochets dépassant de l'extérieur qui l’amusaient tant. Ou peut-être aurais-je mieux fait de choisir un casque noir et non rose."
"- Superbe bronzage, Mademoiselle Lane. Comment va V’lane ? Avez vous passé une bonne journée ? Moi, je vous fais visiter les cimetières tandis que lui, il vous emmène à la plage. Est-ce cela, le problème ? Nos rendez-vous ne sont pas à la hauteur de vos attentes ? Vous charme-t-il ? Vous raconte-t-il tous ces jolis mensonges dont vous raffolez tant ? Je vous ai un peu négligée, ces derniers temps. Je vais remédier à cela. Assise. Là."
"- Sautez à cloche-pied.
- Vous m’énervez, grommelai-je en m’exécutant.
- Le secret, pour résister à la Voix, m’expliqua Barrons, c’est de trouver cet endroit en vous que personne ne peut atteindre.
- Vous parlez de la zone sidhe-seer ? Demandai-je tout en sautant sur un pied.
- Non, un autre endroit. Tout le monde l’a. Pas seulement les sidhe-seers. Nous sommes nés seuls et nous mourons seuls. Cet endroit.
- Je ne comprends pas.
- Je sais. C’est pour ça que vous continuez de sautiller."
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FIEVRE FATALE
"Il me caresse le visage. Il y a quelque chose de différent dans son geste, j’ai l’impression qu’il me dit au revoir et je traverse un moment de panique.
- Ne me quitte pas. Je m’agite entre les draps.
- Je ne m’en vais pas, Mac.
Puis je sais que je rêve car les songes sont les royaumes de l’absurde et ce qu’il me dit est plus qu’absurde.
- C’est toi qui me quittes, ma poupée arc-en-ciel."
"Il me semble que vous allez bien,. Mieux que bien, même, n'est-ce pas ? Vous êtes partie en franchissant mes protections, sans un mot d'adieu. Sans même un petit mot sur la table de nuit. Vraiment, dit-il d'un ton moqueur, après tout ce que nous avons partagé, Mademoiselle Lane..."
"J’étais devenue insensible au charme érotique du prince Fae de volupté fatale. A présent, ma drogue, c’était Jéricho Barrons."
"- Vous me détestiez en arc-en-ciel, repris-je, et maintenant, vous ne m'aimez pas en cuir. Y a-t-il quoi que ce soit qui vous plaise, sur moi ?
- Le HS comme vous l'appelez, a envoyé ses princes vous violer et il l'a peut-être fait lui-même, et vous m'annoncez d'un ton léger qu'il vous a... comment dites-vous ? rendu visite ? Vous a-t-il apporté des fleurs ? Et la réponse est : votre peau et rien d'autre, Mademoiselle Lane."
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FIEVRE D'OMBRES
"Ah mais c'est bien là le problème, très chère Mademoiselle Lane. Vous m'avez tué, me répondit Jéricho Barrons."
"- Soyez maudit, Jéricho !
- Trop tard, Miss Arc-en-Ciel.
Il me prit par les cheveux
- Quelqu'un s'en est chargé avant vous.
Il éclata de rire, et lorsqu'il ouvrit sa bouche tout contre la mienne, ses crocs frôlèrent mes dents.
Oui c'était de cela que j'avais besoin. Sa langue dans ma bouche. Ses mains sur ma peau."
"- Dans « directement » qu'est-ce que vous ne comprenez pas ?
- La même chose que vous ne comprenez pas dans « traiter les autres correctement » ô, Grand Grincheux ! marmonnai-je.
A ma surprise, il éclata de rire. Je ne sais jamais ce qui va déclencher son hilarité. Aux moments les plus incongrus, il semble s'amuser de son mauvais caractère.
- Je serai infiniment moins grincheux si vous admettiez que vous avez envie de coucher avec moi et que nous réglions cette question.
Une vague de fièvre monte en moi. Barrons disait « coucher avec moi » et j'étais prête.
- C’est tout ce qu'il faudrait pour vous mettre de bonne humeur ?
- Cela y contribuerait grandement.
- Aurions-nous enfin une conversation Barrons ? Etiez-vous vraiment en train d'exprimer des sentiments ?
- Sentiments ? Si c'est votre façon de dire « érection », Mlle Lane…"
"- Je ne sais plus comment m'habiller alors j'ai essayé de tout concilier.
- Et nue ?
- Il fait encore un peu frais.
Nous nous dévisageâmes par-dessus la table basse.
Ses yeux ne dirent pas Je vous réchaufferai, et les miens ne répondirent pas Qu’attendre-vous ? Et comme il refusa de s'écrier Pas questions de faire le premier pas ! je m'abstins de répliquer J’aimerais que vous le fassiez parce que je ne peux pas, parce que je suis et il ne m'interrompit pas en demandant Trop orgueilleuse pour le faire ?
- Comme si vous le n'étiez pas, vous !
- Pardon ?
Vraiment, Barrons, dis-je sèchement. Je ne suis pas seul à ne pas avoir eu cette conversation et vous le savez.
Ses lèvres esquissèrent de nouveau ce petit sourire en coin.
- Vous êtes un sacré numéro, Mademoiselle Lane.
- Autant pour vous."
"Je me tournai vers V’lane pour lui effleurer le bras.
- Pourriez-vous me trouver Dani et lui demander de venir demain à vingt heures à la librairie ?
Tes désirs sont des ordres, MacKayla, répondit-il en souriant. Veux-tu que nous passions la journée de demain à la plage, tous les deux ?
Barrons s’approcha de moi.
- Elle a déjà des projets.
- Est-ce vrai, MacKayla ?
- Elle travaille avec moi sur des textes anciens.
V’lane m’adressa un regard compatissant.
- Ah. Les textes anciens. Un jour à marquer d'une pierre blanche à la librairie.
- Nous traduisons le Kama Sutra, expliqua Barrons. Avec une mise en application des exemples."
"- Bon sang, Mac, que s'est-il passé ? Que s’est-il passé nom de nom ? répète-t-il en boucle.
Il a le regard fou, le visage livide, les lèvres serrées.
- Que vous a-t-il pris d'aller là-bas sans moi ? Je vous y aurais emmenée, si j'avais pensé que vous seriez aussi stupide. Ne me faites pas cela ! Bon sang, vous n’avez pas le droit de me faire cela !
(…)
J'aurais dû faire l'amour à cet homme. J'avais toujours peur de me montrer tendre. Je suis effarée par ma propre stupidité
Il tressaille.
- Ne vous imaginez pas une seule fichue minute que vous pouvez mettre tout cela dans votre regard, et mourir. Ce sont des foutaises. Je ne recommencerai pas."
"Ils essaieront de vous éliminer.
- Alors c’est une bonne chose que je sois coriace.
- Et vous ?
- Jamais. Je suis celui qui veille sur vous, quoi qu’il arrive. Je serai toujours là pour coucher avec vous jusqu'à ce que vous retrouviez la raison, chaque fois que vous en aurez besoin. Je suis celui qui ne vous laissera jamais mourir.
Je passe ma chemise par-dessus ma tête et me débarrasse de mes chaussures.
- Qu’est-ce qu’une femme pourrait demander de plus ?
J’ote mon jean mais en retirant mon string je me prends le pied dedans. Je perds l’équilibre.
Il est sur moi avant que j’aie touché le sol. "
"- Je n'en ai jamais assez, Mac. Cela me rend dingue. Je devrais vous tuer pour ce que vous me faites ressentir.
Je comprends parfaitement. Il est mon point faible.
(…)
Je suis de nouveau Pri-ya. Je le serai toujours avec cet homme."
"- Tu es Mac, dit-il. Et je suis Jéricho. Et rien d'autre ne compte. Rien d'autre ne comptera jamais. Tu existes dans un endroit qui est au-delà de toutes les règles pour moi. Est-ce que tu comprends cela ?
Oui.
Jéricho Barrons vient juste de me dire qu’il m’aime."
"- Dès l’instant où j'ai posé les yeux sur toi, j'ai compris que tu créerais des problèmes.
- J'en ai autant à ton service.
- J'ai eu envie de t’attirer entre les rayonnages, de te baiser jusqu'à t'en faire perdre la raison et de te renvoyer chez toi.
- Si tu avais fait cela, je ne serai jamais parti.
- De toute façon, tu es toujours là.
- Tu n'es pas obligé de dire de le dire sur un ton si désobligeant.
- Tu as mis ma vie sens dessus dessous.
- Très bien je m'en vais.
- Essaye et je t'enchaîne."
"Il me regarda. Je frissonnai. Je ne me lasse pas de lui. Je ne me lasserai jamais de lui.
Il vit.
Il respire.
Je le veux. Lui. Toujours.
Du feu sur la glace. De la glace sur ma fièvre."
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