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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 00:00

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En 1939, l’Union Soviétique envahit les trois Etats baltes : la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie. Peu de temps après, le Kremlin établit une liste de personnes jugées antisoviétiques et condamnées à être assassinées, envoyées en prison ou déportées en Sibérie pour y être réduites en rang d’esclaves. Les médecins et les avocats, les professeurs et les écrivains, les musiciens, les artistes et même les bibliothécaires, les soldats de carrière et les hommes d’affaires étaient tous considérées d’office comme antisoviétiques et furent ajoutés à la liste toujours plus longue des victimes d’un projet d’extermination massive. Les premières déportatiions auront lieu le 14 Juin 1941.
- Extrait de la Note de l’auteur –


Mon dieu, comment vous parler de ce livre ?
Je savais qu’il était triste. C’est bien pour ça que j’ai repoussé sa lecture pendant deux ans. Chaque fois que je le voyais dans ma bibliothèque je le prenais et le reposais.

Finalement je ne sais pas ce qui m’a décidé à l’ouvrir mais je ne le regrette pas.
Je ne suis pas sûre qu’on soit prêt un jour à lire ce genre de livres et de témoignages en réalité.
Même la personne la plus heureuse du monde ne pourrait pas ne pas être touchée et bouleversée par ce livre.

 

Cette lecture a été éprouvante. Intense. Mais tellement belle.
L’histoire de Lina et sa famille déportée de Lituanie vers des camps de travail en Sibérie est terrible, touchante, juste et si réaliste.
Et elle nous renvoie en plein visage tant de choses. 
La cruauté des hommes, la chance qu’on a de manger, de boire, de nous laver, d’être en vie.
 

Je voyais défiler en esprit des assiettes avec des restes de nourriture emportées à la cuisine avant d’être soigneusement raclées ; je voyais ces restes jetés à la poubelle. J’entendais Jonas – qu’on avait prié de finir son assiette – protester d’une petite voix : « Mais, Mère, je n’ai pas faim. ». Pas faim. Quand avions-nous pu jamais éprouver pareille sensation ?

Je n’ai cessé de m’interroger tout au long de ma lecture ou quand mon esprit n’était pas occupé à autre chose.
J’ai tourné dans mon lit pendant longtemps avant de m’endormir, essayant de changer le cours de mes idées mais en ne cessant de m’interroger…

Aurais-je eu envie de me battre ?

Je fermai la porte des toilettes et entrevis mon visage dans la glace. Je n'avais pas la moindre idée de la vitesse à laquelle il allait changer, se faner. Si je l'avais seulement pressenti, j'aurais fixé avec attention mon image, j'aurais essayé de la mémoriser. C'était la dernière fois que je pouvais me regarder dans un véritable miroir; je n'en aurais plus jamais l'occasion avant une décennie, et même plus.


Comment des personnes ont-elles pu vivre plus de 10 ans dans des conditions pareilles ?

Dix ans ! Se rend-on même compte du temps que ça signifie ? J’en ai froid dans le dos.
Et les conditions de vie. Mon dieu les conditions de vie de ces déportés. 
Ses trains, ses camps, la saleté, les poux, la maladie, le froid et la faim…


Je crois que je me serais suicidée.
 

Je ne trouve pas mes mots pour vous parler de ce livre et de tout ce à quoi il m’a fait songer.

- Comment peuvent-ils décider que nous sommes des animaux ? Ils ne nous connaissent même pas.
- Nous nous connaissons, répondit Mère. Ils se trompent. Ne leur permets jamais, Lina, de te convaincre du contraire. Comprends-tu ?


Il m’a chamboulée comme peu de livres avant, et pourtant, j’ai lu beaucoup de livres sur la seconde guerre mondiale.
Mais là, il y a autre chose. Tant d’autres choses.

Le contexte, pour commencer, à la fois différent et pourtant si semblable.
Je crois que c’est le premier livre que je lis sur ce qu’à fait subir Staline à des millions de personnes, à ces supposés « opposants »  et aux intellectuels de ces pays de l’Est qui ne savaient même pas pourquoi ils étaient déportés.

L’écriture ensuite. Si simple, si belle, si percutante et si touchante. 

- Andrius, commençai-je soudain, j’ai… j’ai peur !
Il s’arrêta net et se tourna vers moi.
- Non, Lina. N’aie pas peur. Tu ne dois rien leur donner, même pas ta peur.


Et bien sûr, la voix de Lina, ses dessins, ses espoirs, sa haine, les brides de souvenirs de son passé que l’on retrouve en italique dans le texte et son talent. Sa mère, si juste et si intelligente, Jonas, son petit frère si généreux, le Chauve qui incarne le défaitisme, l’homme à la montre, si sage, et bien sûr Andrius, source d’espoir.

Qu’aurais-je fait ?

Alors oui, vous allez peut-être un peu pleurer et vous aurez, c’est une certitude, la gorge nouée tout au long de votre lecture, mais quelle claque ! Quel témoignage ! Quel leçon !
 

- Elena, pouvez-vous me passer le talc, s’il vous plaît ? dit Mme Rimas tout en s’essuyant le derrière avec une feuille d’arbre.
Le spectacle que nous offrions ainsi était si ridicule que nous éclatâmes de rire. On riait vraiment. Mère riait même si fort que ses boucles s’échappèrent du mouchoir qu’elle avait noué autour de ses cheveux.
- Notre sens de l’humour, déclara Mère dont les yeux étaient mouillés de larmes. Ils ne peuvent pas nous le prendre, n’est-ce pas ?

 

Ce livre devrait être obligatoire au collège ou au lycée.
Pour ne pas oublier. Pour apprendre à relativiser aussi. 
Parce que c’est un livre coup de poing qui me marquera longtemps.
Parce qu’il est beau. Et juste. Et tellement prenant. Et qu’il nous envahit d’émotions.
Parce qu’on se souvient, qu’on apprend, qu’on pleure, qu’on maudit, qu’on a peur, qu’on espère, qu’on condamne.
Parce que je suis sûre que peu de personnes connaissent vraiment cette période de l’histoire, ce qu’on fait les Soviétiques ou les conditions de vie dans ces camps de travail. 
Parce que c’est arrivé il y a 70 ans seulement. 
Et parce qu’on doit savoir et se rappeler, tout simplement.


Etait-il plus difficle de mourir ou de survivre ? J’avais à peine seize ans, j’étais perdue aux confins de la Sibérie, mais je connaissais la réponse. C’était même la seule chose dont je n’avais jamais douté. Je voulais vivre. Je voulais voir mon frère grandir. Je voulais revoir la Lituanie. Je voulais respirer l’odeur du muguet que la brise transportait jusque sous ma fenêtre. Je voulais peindre dehors, dans les près. (…). Il n’y avait que deux issues possibles en Sibérie : ou bien survivre, c’est-à-dire réussir, ou bien mourir, autrement dit échouer. J’avais choisi la vie. J’avais choisi de survivre.

 

Comment peut-on faire ça à un autre être humain ? Et pourquoi ?

 

En 1991, après cinquante ans d’occupation, les trois pays Baltes ont retrouvé leur indépendance et, avec elle, la paix et la dignité. Ils ont préféré l’espoir à la haine et montré au monde qu’une lumière veille toujours au fond de la nuit la plus noire. S’il vous plaît, réfléchissez à cela. Parlez-en autour de vous. Ces trois minuscules nations ont appris au monde qu’il nest pas de plus puissante arme que l’amour. Quelle que soit la nature de cet amour – qui peut aller jusqu’à pardonner à ses ennemis -, il nous révèle la force miraculeuse de l’esprit humain.
- Extrait de la Note de l’auteur –

 

Je vous invite à lire l'avis de Bladelor qui l'a lu en même temps que moi et qui a été autant touchée.
Et voilà ce qu'en dit Alya qui trouve toujours les mots justes pour parler des livres :"Une très, très belle histoire, terrible et poignante, et qui prend aux tripes. C'est une véritable leçon de vie que nous offre l'héroïne, combative et obstinée de bout en bout. Je l'avoue, j'ai parfois versé ma petite larme. Mais c'est finalement dans les pires moments que transparaît tout ce qu'il y a de plus beau dans l'être humain. Car oui, comme le suggère la couverture, il y a toujours une étincelle d'espoir"

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 20:06

roi maudits

J’ai lu les premiers tomes des « rois maudits » il y a 10 ans environ.
Malheureusement, la seule chose dont je me souvenais c’est que j’avais adoré.

Du coup, quand on est allé visiter le château de Versailles avec Lily et Mlle Pointillés, et qu’on a eu des envies de châteaux, de bals et d’histoire, j’ai parlé des Rois Maudits, de mon envie de relire cette série, ce qui a tout de suite plu et motivé Mlle Pointillés.
Ce qui tombait bien, c’est que j’en avais également parlé avec Pimpi quelques temps auparavant et qu’elle était, elle aussi, plus que tentée par cette lecture.

Verdict, je crois que c’est en grande partie pour lire cette série que nous avons créé le Challenge Vie de Château. 
Cette LC à 3 s’est vite transformée en une LC à 5 et nous avons toutes signé pour lire la suite sous peu… Ca vous donne déjà une idée de mon avis !


Si certaines ont eu un peu de mal à se retrouver dans la multitude de personnages présents dans la première partie, cela ne m’a pas dérangé vu que je me suis fait un  arbre généalogique que j’ai agrémenté de petits commentaires.  Du coup, en cas de doute, hop un regard sur l’arbre et c’était reparti…

De fait, des personnages on en rencontre beaucoup:
Philippe IV dit « Le Bel », qui gouverne la France avec l’aide de ses précieux conseillers Nogaret et Enguerrand de Marigny. Un homme beau, un roi dur, des conseillers fidèles.

Sa fille Isabelle est mariée au roi d’Angleterre : Edouard III. Bien qu’à la tête d’un pays, elle est malheureuse, et on la comprend, son mari ne cache pas son goût pour les hommes. 
Isabelle est, des quatre enfants de Philippe Le Bel, celle qui lui ressemble le plus. Elle est dure, elle est stricte, elle va jusqu’au bout des choses.

Les trois fils du roi sont Louis X, Philippe V, Charles IV. Et leurs femmes respectives : Marguerite, Jeanne, et Blanche.

Voilà pour les personnages principaux. Mais les complots et trahisons ne se feront pas sans l’aide d’autres acteurs importants, comme Robert III D’Artois, ou le banquier Tolomei.

Maintenant que vous situez les acteurs principaux du livre, je vais faire un résumé relativement détaillé de ce tome. 
En effet, quand j’ai lu ces livres pour la première fois, j’ai beaucoup regretté de ne pas avoir pris de note. Je ne veux pas faire la même erreur, et mon blog est aussi là pour me servir d’aide mémoire…
Ainsi, si vous ne voulez pas tout lire, je vous invite à aller directement voir mon avis, un peu plus bas.

Histoire :
Début du XIVème siècle, Philippe le Bel règne d’une main de fer sur la France.
Quand il manque d’argent, que la rumeur veut que l’ordre des Templiers a un trésor, et que ces derniers lui tiennent tête, il décide de mener un grand procès contre eux.
Les plus chanceux des Templiers s’enfuient. Les autres meurent ou sont enfermés et torturés pendant les 7 années que dure « l’affaire des Templiers ».

Notre histoire commence lors du point final de ce procès et s’ouvre sur la décision de la sentence réservée aux quatre membres encore vivants, dont Jacques de Molay, le grand maitre de l’ordre.
Même si ce dernier crie son innocence jusqu’au bout, il sera exécuté / brulé sur l’île des juifs (qui deviendra au lendemain de l’exécution l’îlot des Templiers). 
Pendant qu’il est brûlé vif, Jacques de Molay aura le temps de maudire ceux à qui il doit d’avoir été emprisonné et torturé pendant 7 ans et qui sont à la tête de la dissolution de l’ordre.

« Roi Philippe, chevalier Guillaume, pape Clément, avant un an je vous appelle à comparaître devant le tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment ! Maudits ! Maudits ! Vous serez tous maudits jusqu’à la treizième génération de votre race ! »

Malédiction ou complots, ils mourront effectivement tous les trois dans l’année.


En parallèle de cette histoire on suit Marguerite et Blanche, les belles filles du roi, qui trompent leurs maris. La 3ème épouse, Jeanne, joue les entremetteuses.
Si elles sont sûres de ne jamais se faire prendre, c’est sans compter sur la ruse de Robert III d’Artois, le cousin de Jeanne et Blanche qui veut leurs pertes. En effet, l’une d’elles a hérité de terre qui auraient du lui revenir et lors du procès, le roi n’a pas été équitable, préférant donner cette terre à sa bru et à son fils.
Robert décide donc de se venger. Avec l’aide d’Isabelle, qui ne supporte pas de savoir ses frères trompés, tout comme elle l’est par son mari, il piègera les 3 filles (et leurs amants) qui seront bannies et finiront leurs vies recluses dans des convents. (Empêchant ainsi aux 3 fils de se remarier et donc, de donner un héritier au trône ce qui arrange les affaires du frère de Philippe le Bel : Charles de Valois).

Ce premier tome se termine à la mort de Philippe Le bel.
« Sous son règne, la France était grande et les Français malheureux. »

Mon avis :

Tout comme il y a 10 ans, j’ai adoré.
Complots des uns envers les autres, mascarades, faux semblants, trahisons et adultères sont le quotidien de cette période de l’histoire.
Chaque détail à son importance. Chaque détail a des conséquences …
Une rencontre, un désaccord, et ce sont des dizaines de vie en moins, des dizaines de destins brisés.
La vie ne vaut rien. La mort est décidée en un claquement de doigt.  
A cette époque, les gens ne connaissent pas le pardon, ni la rancune… Rien ne sert de ressasser. Autant se venger.

Certaines alliances et complots sont si terribles qu’on a du mal à croire que tout est vrai.  
Et si le fait que ce soit romancé peut déranger car on peut se demander où s’arrête la vérité et où commence la fiction, dans mon cas, c’est au contraire ce qui m’a plu.

Un style simple, une histoire prenante, avec, on le sait, les grandes lignes véridiques.
On réapprend notre histoire sans s’ennuyer. Au contraire, on plonge directement dans cette France où les futures reines trompent leurs maris, où les rois de 45 ans savent qu’ils vont bientôt mourir de vieillesse, où l’église a beaucoup d’importance et d’influence et où les traitres sont brulés sur la place public devant un peuple en transe.

On hallucine devant tant de manipulations, et en même temps, on trouve cela excitant car on sait que ce n’est pas inventé. C’est barbare, c’est machiavélique, on a du mal à y croire, et pourtant, c’est vrai. C’est ce qu’il s’est passé. C’est l’histoire de mon pays.

Et quand on referme le livre avec un petit sourire incrédule, des dizaines de questions se bousculent dans notre esprit :
Comment Louis X, cet homme bête, qui n’est pas un fin stratège, et qui n’a rien hérité de la carrure et de la présence de son père va t-il pouvoir gouverner la France ?
Que va devenir Guccio, le neveu du banquier Tolomei ? Et surtout, que va t-il se passer avec  la fille dont il s’est épris, Marie, et dont on sait qu’elle jouera un rôle important dans le royaume?
Charles de Valois règnera t-il un jour ? Robert d’Artois aura t-il récupérer son domaine d’Artois ? Que va devenir cette France sans héritiers ? Et ses rois maudits durant 13 générations ?

Bref, les questions se bousculent, et pour y répondre, un seul moyen, lire la suite et vite…
Vous l’aurez compris, un must read.

Pour en savoir plus sur les avis de mes co-lectrices : Pimpi, Rose, Mlle Pointillés.

chateau11 2

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 17:42

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Marie est une belle jeune fille, de bonne éducation et dont la dot lui promet un bon mariage avec un riche et puissant avocat. 

Or, la veille de son mariage, elle est accusée (à tort) de ne plus être vierge et elle est jetée en prison où elle sera violée.

Le lendemain, elle est jugée coupable, fouettée et bannie de sa ville.
Sur le point de mourir, elle est retrouvée par une prostituée qui la prend sous son aile.
 
 

L’histoire prend place au XVème siècle, en Allemagne. Ce roman historique traite essentiellement du milieu de la prostitution itinérante et de la façon dont sont traitées ces femmes qui parcourent les villes, été comme hiver.

L’histoire de Marie est prenante; c’est une fille qui a du caractère et qui a su me toucher.
On assiste impuissant à sa chute, socialement et psychologiquement parlant, on suit les épreuves qu’elle traverse et surtout, on partage son besoin de vengeance.
Car même si les années passent, Marie n’aura de cesse de vouloir punir les coupables de son viol et de sa nouvelle condition.
Si ce livre est un pavé, on ne s’ennuie pas pour autant et il n’y a que très peu de longueurs. Les personnages secondaires sont attachants pour certains (notamment la prostituée qui sauve Marie et qui devient son amie), détestables pour d’autres, la condition de vie des prostituées est très bien décrite, l’intrigue est prenante,  nous suivons une série de complots et nous voyageons en Allemagne, à une époque ou les papes se succèdent, les bourgeois s’entretuent, les moines vont voir les prostitués et font du chantage, et où l’église à un grand pouvoir…
 

Un bon livre donc, que je vous recommande, ça change ! 
Si trois tomes sont consacrées à Marie, le premier se suffit à lui-même.  

Merci à Acsylé pour la découverte !

Kate et Will-copie-1 1

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 07:00

 le-chardon-et-le-tartan.jpg

Je continue ma lecture des aventures de Jamie et Claire non sans un certain plaisir. Ou plutôt avec un plaisir certain.

Jamie c'est un peu comme Stephanie Plum, toujours un bon moment. 
Vous ne savez pas quoi lire ? Petite panne de lecture ? Vous prendrez bien une petite Plum ? Non  juste un Jamie ! Pas une petite Plum avant ? Non un Jamie.
Ok ok ma référence à la cité de la peur est nulle mais ça me fait quand même marrer que voulez vous ! :)



Alors que sont devenus nos petits amis ?
L'info capitale de ce tome : Notre petit puceau national, devenu un super méga bon coup apprend que Claire vient du future. Il le prend assez bien et est comme un petit fou en apprenant l'existence des avions et des tanks (un vrai petit gars celui là ! Ce n'est pas l'invention de la machine à coudre qui l'a transcendé je peux vous le dire).  Mais ce n'est pas tout.


Notre petite Claire est traitée de sorcière (la faute à la petite garce qui était folle du rouquin). Elle risque le buchet. Rien de moins. Elle est à 2 doigts (c'est là que j'aurais du sortir ma ref à la cité de la peur tiens!) d'être finalement noyée quand Zorro arrive sur son cheval roux et l'enlève.


Les 2 héros s'enfuient et retournent à la propriété de Jamie qu'il avait du fuir quelques années plus tôt.  

Là ils entrevoient la vie paisible que pourrait être la leur, avec la soeur de Jamie, Jenny (Jamie et Jenny  sont sur un bateau...), son mari Ian qui a une jambe de bois (quand je vous disais que la vie était dure et semée d'embuche au 18ème siècle), ainsi que le petit Jamie Junior (fils de Jenny et Ian, ça peut porter à confusion). Petite vie paisible donc pour cette jolie petite famille. Un vrai remake de la famille Ingalls je vous dis. Jamie va même jusqu'à apprendre à son homonyme à pisser plus loin que ses chaussures. Grand moment de la littérature. On sent la force et l'amour qui unie cette famille. C'est beau. Tellement beau. Mais voilà, au risque de vous surprendre : le bonheur n'est que de courte durée.


Rappelez vous, Jamie ne peut pas rester là bas ad vitam aeternum, il est recherché par les anglais qui veulent sa peau de roux.

Et voilà, alors qu'ils avaient prévu de partir, Jamie se fait kidnapper alors qu'il était en ballade avec Ian. Les anglais ont arraché la jambe de bois de ce dernier et ont enlevé son cheval pour qu'il ne puisse pas les suivre (comme dirait Mlle Pointillés quand je lui ai annoncé que je voulais diiminuer mes achats en 2011 : attendez je vais mourir de rire et je reviens). (perspicaces ces english n'est il pas ? C'est sûr que sans cheval et sans jambe Ian n'allaient pas aller bien loin c'est pas superman non plus hein...) 


Claire est dépitée : Oh noooooooooonnnnn, Jamiiiie!!!!! Ohhhhh Jaaaammmiiiie, are you still alive ? Oh, I didn't even tell you how muuuuch I love you...
Ohhh Jamie, si tu savais, tout le mal, que l'on me fait. Ohhh Jamiiiie, si tu savais....

Bref Claire part à la recherche de son tendre et cher époux.... Et après il se passe trop de choses sympa, completement folles, hal-lu-ci-nantes!!! Vous pouvez pas comprendre... Si vous saviez....


Je ne peux pas vous en dire plus, j'ai trop peur de vous spoiler, mais sachez qu'il est question de bagarre avec des loups, d'orgueil bafoué, de monaster, de mal de mer, de main cassé, de sources naturelles d'eau chaude (et tout ce que ça implique, si vous voyez ce que je veux dire), de confession, j'en passe et des meilleurs.

 

Ceci dit, aussi agréable que soit cette lecture, je n'ai pas vraiment aimé la dernière partie, j'ai trouvé ça bizarre, encore moins crédible que le reste, un peu trop glauque pour ma pruditude (oui pruditude et alors ?), j'ai eu du mal à m'imaginer certaines scènes...
Mais ça reste un bon moment, et comme je le disais en introduction, c'est le genre de livre à sortir quand on ne sait pas quoi lire car ça passe toujours bien !

 

NB : je classe toujours ce livre sous "histoire" mais sachez que je ne comprends RIEN et ne retiens rien de ce qu'il se passe au niveau historique...  

 

 

 

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 21:21

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Dernier livre lu en 2010, aussitôt reçu (merci Mlle Pointillés), aussitôt lu ! 

Pourquoi un tel empressement me direz-vous (ou pas!) ?

Tout simplement car je suis faible (ou obsédée), et que 2 bloggueuses n'arrêtaient pas de me parler de Jamie.

Enfin... parler est un grand mot. Couiner serait plus approprié.

Je vais vous les citer, histoire que vous compreniez mon choix parmi les 175 livres que comporte ma PAL.
hiiiihii, tu vas rencontrer Jaaamiiee !! C'est THE potentiel !! C'est Barrons en plus furieux, écossais ET en kilt ! " 
(Dois-je préciser que la phrase sur Barrons a suffit à me faire ouvrir le livre ?).

Et puis il y avait aussi " J'aimerais voir si Untel (on était en train de débattre sur les + et les - entre Jamie et un autre potentiel dont je vous parlerai dans mon prochain billet... héhé si c'est pas du teasing ça ?) est 
aussi sexy que Jamie quand il faudra repriser des chaussettes ou torcher les gamins. ce que Jamie fait avec sexytude, toujours."

Vous voyez, elles n'étaient pas à court d'arguments !

Bon alors, qu'en est-il VRAIMENT de ce Jamie ? Hein ?!

Tout d'abord, et histoire d'être sûre que vous lirez ce billet au delà de l'introduction, parlons vite fait de l'histoire...

On est en 1945, en Ecosse, où Claire retrouve son mari Franck dont elle a été séparée pendant les années de guerre. Alors qu'elle se promène, elle découvre un site mégalithique (non je n'ai pas retenu ce mot, je viens de le reprendre de la 4ème de couverture), elle s'approche d'un grand menhir (oui oui quand on se promène en Ecosse on en rencontre à chaque coin de rue, comme les sites mégalithique d'ailleurs), et pouf, y'a plus de Claire.
MAIS OU EST-ELLE PAS-SEE me demanderez-vous ? (si vous ne me le demandez pas, vous pouvez aller directement au portrait de Jamie si c'est là tout ce qui vous intéresse). Et bien Claire se "réveille" en Ecosse, en 1743
D'après la 4ème de couverture, toujours,  1743 est une période troublée, s'il en fut : l'Ecosse, occupée par les félons anglais, est à feu et à sang... (ouh la la, le suspens est intenable.) 

Voilà pour le résumé. Passons aux choses sérieuses :

JAMIE !!! Dis moi oui... Jaiiii-miiiie, oh oh oh oh.... 

Alors ce cher Jamie est :
- Roux. (ce qui lui a ôté d'office sa place dans mon top 3 des potentiels masculins. Oui je suis intraitable sur ce genre de choses).
- Grand et bien foutu. (Oui les héros qui font chavirer nos coeurs sont rarement petits et gros, allez savoir pourquoi ?)
- A été fouetté dans le dos jusqu'à ce que presque mort s'ensuive. (ce qui lui a laissé de grosses cicatrices)
- Il parle anglais, français, gaélique ET latin ! (Déjà à cette époque parler plusieurs langues était un plus considérable ! )
- Mais Jamie parle également le langage des sourds et muets (N'est-il pas plein de ressources ce cher petit?) 
- Jamie a des valeurs. (ohhh yeahhh baby !)
- Il a vécu l'enfer. (...)
- Il a des secrets (je n'en dévoilerai pas plus car moi-même je n'ai pas encore été me spoiler même si je sais déjà grosso modo tout ce qui va se passer dans les prochains tomes. Et oui, en 2011 on ne se refait pas).
- Jamie manie l'épée magnifiquement. (et pas que l'épée...) (...le glaive aussi). 
- Il a lu la bible. 
- Il porte le Kilt (sans rien dessous, Claire l'a vérifié pour nous)
- Mais surtout. Surtout. Surtout... Jamie est :
- P*U*C*E*A*U !!!  Oui vous avez bien lu. Jamie est vierge. Il n'a jamais fait l'amour avant Claire (Oups, je vous ai spoilé !). Mais je vous rassure, il est puceau, pas moine (je le cite quand il répond à Claire qui lui demande où il a apprit à embrasser si bien)...
- Bon j'anticipe et je réponds à la question qui vous brûle désormais les lèvres : Oui ! Jamie apprend vite ! A la fin du livre c'est déjà un super coup. (insatiable avec ça : décidément Claire est bien tombée : un an plus tard et elle ne rencontrait peut-être pas Jamie). 

Bon voilà ! Avec tout ça et quelques petites remarques ironiques de ma part, vous sentez que mon billet va être un remake de celui sur "Kholer", notre cher et tendre amant ténébreux. Et bien NON ! Figurez-vous que j'ai aimé et qu'il me tarde même de lire la suite !
Et non, pas juste pour suivre les progrès de Jamie dans certains domaines !

Mais parce que ce livre est aussi un livre d'histoire (Si. Je suis sérieuse. La preuve ? J'ai classé ce billet sous "histoire" :)), parce que Claire est souvent très drôle, qu'elle jure tout le temps, qu'elle est chiante et qu'elle n'écoute personne.
Que la différence de mentalité entre nos 2 protagonistes amène des situations très cocasses. 
Car c'est bien écrit et que ce n'est pas prise de tête.
Car l'histoire est amusante et qu'on s'attache aux personnages (même ceux qui sont roux). Car il y a une petite peste qui aime bien Jamie et qui n'a pas l'air d'apprécier Claire. 
Parce que ça se lit bien et que même si finalement il ne se passe pas vraiment grand chose, on passe un très bon moment.

Je vous conseille le premier tome pour vous faire une idée !
Pour ma part, je suis convaincue.
Merci Sandy et Anne d'avoir argumenté en faveur de notre petit puceau qui n'a pour le moment reprisé que sa chemise. (J'attends de le voir s'atteler à des chaussettes avec impatience)...

 

NB : Je n'ai rien contre les roux... J'essayais juste de faire de l'humour... Si vous êtes roux, sachez que Kholer est brun (je crois ? Je me souviens juste qu'il s'habillait en cuir) et il a eu son lot de remarques ironiques.

 

 

 

 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 09:26

ladamedesmac.jpg 

 

Tout d'abord je tiens à remercier Acsylé d'avoir fait  voyager ce livre et de me l'avoir envoyé...

 

4ème de couverture :

1461. La guerre des Rpses dévaste l'Angleterre et menace l'Ecosse. Ingram, le nouceau seigneur du clan MacEnnen, rencontre Enneline, archange devenue fée sur Terre. Leurs destins basculent, et l'ordre établi, qui devait guider des générations à venir, s'en trouve bouleversé. Batailles spectaculaires, complots, secousses de l'Histoire, le monde va tournoyer autour de ce couple interdit. Préparez-vous à une immersion vertigineuse dans l'Ecosse médiévale, jusqu'à ouïr le chant des cornemuses et le fracas des épées.  

 

En lisant la 4ème de couverture je m'attendais à un roman historique romancé, ou à une histoire d'amour sur fond historique.

 

Mais finalement point de romance ici. On a l'impression que les protagonistes ne sont qu'une excuse, un prétexte pour relater une période de l'histoire. Comme si l'auteur s'était dit "tiens j'aime bien cette guerre, j'aimerais écrire un livre dessus. Bon pour que ça marche il me faudrait une histoire d'amour… Et Hum les anges sont à la mode, pourquoi ne pas en mettre un." Donc voilà "une" ange chassée par dieu du paradis pour ne pas avoir choisi son camp quand L'ange Lucifer s'est rebellé, envoyée sur terre pour "prendre possession" d'un lac et qui tombe amoureuse d'un guerrier. 

 

Ca aurait pu être une jolie histoire si ce n'est qu'il n'y a point d'analyse des sentiments et que la guerre est racontée de manière abrupte et extrêmement factuelle.

 

Guerre très intéressante au demeurant, là n'est pas la question. La question pour moi est qu'ici, le résumé, la 4ème de couverture, ne reflète pas le véritable contenu du livre : une guerre qui oppose l'Angleterre et l'Ecosse et dont la France se mêle de temps à autre, point barre. Car le monde ne tournoie pas autour de ce couple interdit, comme le suggère le résumé, il tournoie, c'est tout.  

 

Enneline et Ingram ne sont pas du tout attachants car finalement leur histoire n'est pas mise en avant. Enneline est froide, elle nous raconte son histoire sans nous faire passer d'émotions, on ne s'attache pas à elle, et on ne ressent rien quand elle est triste, quand elle est énervée, quand il lui arrive malheur. Finalement son sort, ou son bonheur nous importe peu. 

Le point positif que j'ai trouvé à ce livre est qu'il m'a donné envie d'en connaître plus sur Marguerite d'Anjou, femme de Henry VI et personnage qui m'a le plus interpellé de par sa détermination et son fort caractère... 

 

En somme, si vous avez envie de lire une page d'histoire intéressante, la guerre des Roses, racontée de façon un (tout petit) peu plus romancée qu'un bouquin de classe de seconde, allez-y, mais n'y courez pas pour une love-story que vous chercherez - en vain - jusqu'à la dernière page et qui n'humanise en rien le récit.

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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