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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 09:00

strang10.jpg 

J’ai décidé, pour ce billet, de vous retranscrire le livre sous forme de dialogue (j’ai piqué l’idée à la très grande Fashion qui avait fait un billet comme ça sur Fifty Shades)(en 50 fois plus drôle mais bon, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a)(Déjà je n’ai pas autant d’humour et une si belle plume qu’elle et en plus, je ne suis pas aidé : Beautiful Stranger est bien moins drôle que Fifty Shades, simplement plus ennuyeux).
Bref, sachez simplement que je n’invente ni ne déforme rien. Tout est véridique.

Attention : SPOILERS:  
 

Sara : Ca y est je prends un nouveau départ. Je quitte Chicago et surtout mon ex copain et je vais devenir la CFO de la filiale d’une grosse entreprise, à NYC.
Après avoir été 10 ans avec le même homme qui m’a trompé avec tout ce qui bouge, je veux devenir la Sara que je n’ai jamais été.
Et rien de tel que de sortir avec mes copines, dans une boite à NYC, où personne ne me connaît, avec une mini jupe et des talons hauts. 

(dans la boite).

Sara : Oh lala ce serveur ne m’entend pas. 
Max : Ce n’est pas la meilleure façon d’appeler un serveur, Pétale. Surtout pas pour lui demander des boissons de filles. (pétale ? vraiment ?)(comme dans « j’aimerais déflorer chacune de tes pétales avec ma bouche ? »)(Est-ce moi ou est-ce qu’on peut dire que je lis trop de romance ??).
Sara : comment vous savez ce que j’allais commander ? Après tout, j’aurais pu commander une bière.
Max : Non tu as bu des trucs de filles toute la soirée.
Sara : Ohmondieu, il m’a regardé toute la soirée. Alors qu’il est siiii beau. Et aussi grand qu’un séquoia. (l’auteur a décidé de challenger Ward niveau comparaison…)

Le serveur répond à Max.  

Max : J’aimerais 3 doigts de ce whisky et ce que cette jeune fille voudra. (puis se tournant vers Sara) : combien de doigts veux-tu ?
Sara : Pardon ? Est-ce que vous venez de me proposer 3 doigts ?

(Max ri puis) : Pétale, tu devrais commencer par deux doigts.

(Interruption momentanée de la retranscription  par l’auteur de ce billet qui crie au scandale ! C’est la réplique de la Cité de la peur ça !)(en moins drôle…)(- Vous voulez un Whisky? - Oh juste un doigt. – Vous ne voulez pas un whisky d’abord ?)(vous ais-je déjà dit que j’avais vu ce film un million de fois et qu’il me fera toujours autant rire ?).


Reprise de la retranscription avec le barman qui demande à Sara ce qu’elle veut :

- 3 pipes SVP.  (c’est le nom du cocktail. Tout en subtilité).

Max : pourquoi tout ces verres ?
Sara : on fête les fiançailles d’une copine.
Max : donc tu ne risques pas de rentrer avec moi ce soir.
Sara : vraiment ? mais vous venez de me rencontrer.
Max : et déjà, j’ai très envie de te dévorer.
Sara : quand vous me souriez comme ça j’ai envie de vous grimper dessus mais je suis venue avec des copines et je vais repartir avec elles.
Max : OK.
Sara : profitez bien de vos 3 doigts.
Max : profite bien de tes pipes.
(un échange tout en finesse s’il en est).

 

Plus tard, toujours dans la boite, les filles vont danser et Sara repère son bel inconnu. Elle se rappelle l’effet qu’il lui a fait quand il lui a dit qu’il voulait la dévorer… (en d’autres termes (moins subtile j’en conviens) : elle mouille)

Et elle commence à danser (comme une chaudasse) pour lui. Juste pour lui. Elle ferme les yeux, monte ses bras (ce qui fait remonter sa jupe of course) et danse danse danse. Puis elle se rend aux toilettes et tombe sur Max en sortant. (ce qui est vraiment original)

 

Max : Hello Pétale
Sara : Hi l’étranger.
Max : je t’ai regardé dansé.
Sara : Oui je t’ai vu. Pourquoi n’es tu pas venu me rejoindre ? (histoire que je me frotte à toi comme une chatte en chaleur)(oups, désolée je m’emporte).
Max : parce que je pensais que tu préférais que je te regarde.
Est-ce que tu m’imaginais bander pour toi ?
Sara : Wow. Et… est-ce que tu ?? 

(il lui prend la main, la plaque sur son érection, et elle, sans penser, l’enserre) (j’aime le « sans penser ») (c’est sûr, pourquoi penser quand on peut toucher ( ou sucer) je vous le demande ?):

Sara : Et ça c’est pour m’avoir regardé danser ??
Max : est ce que tu danses toujours comme ça ?
Sara : Jamais.  
Max :  Rentre avec moi chez moi.
Sara : non.
Max : dans ma voiture alors.
Sara : non. C’est hors de question que je quitte cette boite avec toi.
Max : Mais j’ai envie de te toucher. (oui et moi j’ai envie de manger des bonbons sans grossir et de prendre un bain avec Adam Levine… Mais on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie, Max…)(enfin dans son cas, oui, ceci dit.)(Inutile de préciser que pas dans le mien…)
Sara : (pensant à son ex qui ne voulait jamais la toucher ni rien faire avec elle) : OK touche moi ici alors.
Max : Que proposes-tu exactement ? (d’après toi, qu’est ce qu’elle te propose quand elle te dit « touche moi ici » ?)  
Sara : tu n’es pas un psychopathe au moins (C’est sûr, c’est bien le moment de lui poser la question) (plutôt qu’avant de lui proposer de te peloter dans une boite de nuit).
Max : tu me rends fou mais non… (un dialogue des plus profonds selon moi) (presque autant que le sexe de Sara qui peut contenir le sexe de max qui paraît-il, est gros)(mais nous y reviendrons, ne faites pas vos gourmandes).

 

Ils s’embrassent puis :
Max : tu as le gout du sucre. Quel est ton nom ?
Sara : pas de nom.
Max : et comment vas tu m’appeler quand tu jouiras ?
Sara : ca n’a pas d’importance si ? je suis la seule à m’avoir donné des orgasmes depuis un an. Est ce que tu vas changer ça ?

(il l’amène dans un coin un peu reculé, et commence à la doigter. : )

Max : Tu es trempée. (Helloooo cliché number 1) C’est l’idée de le faire ici ou le fait que je te regardais danser en pensant que tu voulais que je te baise ?  (c’est moi ou cette phrase est compliquée ?)
(elle ne répond pas…)
Max : tu es une toute petite chose mais quand tu es trempée comme ça je suis sure que tu peux supporter 3 doigts. (je ne suis manifestement pas la seule à aimer le comique de répétition)(mais j’aime à m’imaginer plus subtile)(comment ça, non ?).
Sara : s’il te plait oui…
Max : on pourrait nous voir.
Sara : je m’en fous.  (comprendre : ça m’excite).
Max : tu as bu. Trop ? je veux que tu t’en souviennes si je te baise.
Sara : alors fais en sorte que ce soit mémorable. (spoiler : elle va s’en souvenir).


(il met un préservatif ) 


Sara : Tu es gros.
Max : C’est le meilleur truc que tu peux dire à un homme. (et le plus cliché aussi) Tu peux aussi me dire que tu n’es pas sûre que je vais pouvoir rentrer… (ils finissent toujours par rentrer à la maison. Toujours.)
 

Et pendant qu’ils le font :

Max : j’ai pris une vidéo de toi quand tu dansais.
Sara : Quoi ?
Max : je ne sais pas pourquoi mais tu dansais comme une possédée (et pourtant, elle n’avait pas encore ta b*** en elle…) et j’avais envie d’un souvenir…


Bref, elle jouit. Il jouit. - C’était génial. - Oui en effet c’était génial. - Ok je vais descendre maintenant. Bye.

 

Dans le taxi : Sara : oh mince alors, j’ai oublié ma culotte là bas, et il a toujours la vidéo de moi. (Je n’arrive toujours pas à comprendre comment on peut oublier sa culotte quelque part).

 

Quelques jours plus tard :
Max : Au resto en train de regarder la vidéo au lieu de parler avec ses potes. Putain j’ai pas arrêté de regarder cette vidéo. Cette fille est trop belle. Je me suis touché 3000 fois ce weekend devant. Je vais jamais le revoir. (mais si mais si…) Et  ses yeux… Honnêtement, elle a des yeux bruns tellement grands que s’ils étaient plus grands, elle serait un lémurien. 

 

Genre un lémurien quoi : 5bt1f07f.jpg (Une fois de plus, une comparaison tout ce qui a de plus imagée)(quand je vous dis que l’auteur peut rivaliser avec Ward…).


Ah tiens, mais qui est en train de sortir du resto ? Mais c’est Benett, mon ancien coloc de fac. Et oh tiens, il est avec Pétale.  Quelle chance ! (tu m’étonnes ! bonjour la crédibilité).


Le lendemain. Il débarque au bureau de Benett et trouve Sara.
- Que fais tu la ?  Et comment m’as tu trouvé ?
Max : je peux te parler ?
Sara : Suis-moi dans mon bureau tu as deux minutes.
Max : Je t’ai vu avec Benett c’est pour ça que je suis venu.
Sara : qu’as tu fait de la vidéo ? tu ne l’as pas mis sur youtube ou porntube (Non pas que je connaisse PornTube hein, mais Sara, tu dansais, sur la vidéo, et j’ai comme  l’intuition que ce n’est pas ce qui est posté sur PornTube) (je pense qu’en postant une vidéo de danse tu te prendrais des tomates)(et comme dirait Bérengère : on sait toutes que ce n’est pas les tomates que tu affectionnes)(mais les gros concombres)(oui mes copines et moi sommes encore plus subtiles que l’auteur) ?
Max : Non.

Puis il la doigte et s’en va avant de l’avoir faite jouir en lui disant que les deux minutes sont passées.

Sara va au resto quelques minutes plus tard et sur qui elle tombe ?  (NYC : ville de 10 habitants avec un seul restaurant).

Elle s’assoit à côté de lui et… il la doigte (Vous voyez comme un thème récurent vous ?).. Elle jouit (ça aussi c’est récurrent) puis il porte ses doigts à ses lèvres : « Ta langue à le goût des sucreries mais ton sexe a encore un meilleur goût. » (meilleur que des bonbons ??? Je ne le crois pas.) Puis elle a un meeting et s’en va sans lui donner son numéro.

Quelques jours plus tard, la boite de Max organise un gala de charité (Hello cliché numéro 2) au MoMA  (rien que ça) et Sara y assiste.
Ils se voient, ils dansent, ils baisent dans une salle juste à côté de la salle de réception et elle lui demande de prendre des photos d’eux mais pas de son visage. 
 

Quelques jours plus tard elle reçoit une enveloppe avec une des photos. Ca l’excite, elle va au bureau de Max.

 

Sara : Ok je te propose qu’on se voit une fois par semaine, le vendredi, tu peux prendre des photos, mais pas le visage, et on le fait ou tu veux mais ni chez toi, ni chez moi. On ne se montre pas ensemble en public, et tu ne verras personne d’autre que moi. (En gros elle lui propose un plan cul quoi).
Max : OK (tu m’étonnes, Ok. Comme si il allait refuser).  

 

Vendredi.
Sara : Je viens de recevoir un texto avec l’adresse d’où je dois me rendre. J’y vais. Tiens c’est un entrepôt.
Oh il y a juste un fauteuil rouge et des centaines de miroirs. (le truc pas flippant quoi). 

Max : Mets-toi là. Je veux t’entendre crier si fort que les gens à l’arrêt de bus en bas puissent connaitre mon nom après. (LOL quoi, sérieusement mec, ça va ton égo ?).
Max : Putain, regarde comme tes seins bougent pendant que je te baise. Et regarde tes fesses si parfaite (un poète ce Max)
Sara : Plus vite Max .  (Et une chaudasse cette Sara) (un poète et une chaudasse sont sur un bateau, le poète tombe, qui va recevoir une pipe ?)
Elle a son orgasme puis :
Max : Ne ferme pas tes yeux. Putain ne ferme pas tes yeux, je suis sur le point de jouir.  

 

Lundi :
Sara : j’ai pensé à lui tout le weekend.
Mardi : toujours pas de nouvelles.
Mercredi : Oh il m’a envoyé une photo.  
Vendredi : Le sms: je dois me rendre à la bibliothèque.
Vendredi soir : Dans une petite salle cachée et pleine de livres :  

Max : tu lis des livres érotiques ?
sara : Non.
Max : lis celui là à voix haute pendant que je te baise. 

Baise en question.

 

Lundi :  Max : J’ai pensé à elle tout le week-end.
Mardi :  Oh encore ces paparazzis ! ça m’énerve. Non je sors pas avec Keira Knightley. (LOL)(really ?)
Pfffu je suis vraiment soulé. Tiens un taxi qui s’arrête devant moi. Oh mais y’a Sara dedans (NYC, ville de 10 habitants avec un seul taxi pour la ville). 

Chauffeur de taxi : vous baisez pas dans mon taxi.

Max : Non. Non. (Sara est juste en train de me branler, mais on ne baise pas).
Max : Plus vite ma belle, tu peux ?
Sara : Comme ça ?  Tu as la plus parfaite des bites. Tu me donnes envie de toi les Mardis aussi.
Max : Fuck. (et il jouit. Elle lui tend un mouchoir et sort du taxi).

Jeudi :
Sara : tiens je vais aller dans ce bar jouer au flipper. Mon père adore ça, jouer au flipper. (chacun ses hobbies hein, qui suis-je pour juger ?)(Mais le flipper ? Really ?).
Oh tiens Max. (NYC ville de 10 habitants avec un seul bar pour toute la ville).

Ils parlent puis : - On se voit demain ? – Oui.

Vendredi : Texto.
Vendredi soir. Oh un immeuble de 30 étages. Oh je dois aller sur le toit. Oh c’est la fête nationale. Oh il veut qu’on le fasse sans capote. Il est clean et je suis sous pilule. Bon OK alors. Oh il me baise, nous prend en photo, et oh y’a des feux d’artifice en même temps. C’est vraiment merveilleux : je jouis.

Max : Tu veux pas dormir avec moi ?
Sara : Non. (alors qu’en fait elle en meurt d’envie)(non non, la lectrice que je suis n’a pas commencé à trouver le temps long. Du. Tout).

 

Lundi :
Oh j’ai pensé à lui tout le weekend.
Mercredi : Oh une photo de la dernière fois à la bibliothèque.
Vendredi : texto: je dois rester au bureau, y’a des travaux, je dois faire des cartons.  Retrouve-moi là bas. 

Vendredi soir :
Max : Ferme la porte, déshabille toi et allonge toi sur mon canapé pendant que je fais les cartons, et tiens tu as qu’à lire ça (un livre érotique)(encore)…
(elle fait ce qui lui est demandé… puis il lui demande de fermer les yeux)
Sara : oh la la, je l’entends défaire sa ceinture. Enlever son pantalon et… c’est quoi ce frottement ? Oh ! Il se touche !
- Je peux voir ?
Max : Non.
Sara : Oh il jouit, c’est tellement excitant.
Max : tu peux ouvrir les yeux maintenant. Et te toucher si tu veux. Je sors deux minutes me nettoyer.
Sara : se touche, a un orgasme.
Max revient.
Sara : tu as tout loupé.
Max : heureusement que j’ai tout filmé alors… (non, la fille ne s’est pas enfuie en courant).

Ils vont au resto, il lui raconte qu’il a été élevé dans une famille très cato, qu’il a 7 sœurs et 3 frères (et 666 neveux et nièces) elle lui dit qui est son père (un homme connu) et après son téléphone sonne, c’est son ex, elle dit rien et ne répond pas mais se sauve rapidement. Il est jaloux, va faire du sport pour se changer les idées. Elle l’appelle elle débarque, il ne veut rien faire car il voit que même si elle lui saute dessus, elle n’est pas bien (un vrai gentleman quoi… comme on en trouve peu)(et avec la plus parfaite des b**** en plus (comme on en trouve peu aussi), que demander de plus ?), il lui propose de le rejoindre dans un bar le lendemain, elle y va, rencontre ses potes, les apprécie, ils vont au resto, ils changent les règles de leur relation et décident qu’ils pourront se voir plus souvent. (A ce stade là on est à 70 pourcent du livre et, je n’en peux plus).

 

D’ailleurs je n’en peux tellement plus que je vais abréger la fin :
Ils vont dans un club de voyeurisme puis dans une chambre d’où ils peuvent être vus, il lui fait un cuni, sortent, le font dans la voiture. Et elle décide de l’inviter chez elle pour la nuit suivante où ils vont le faire pour la première fois dans un lit et où il va prendre des centaines de photos d’elle et d’eux, avec leurs visages.
Il lui dit qu’il l’aime, elle lui dit qu’elle l’aime, il part en voyage d’affaire, se fait voler son sac, il se passe un truc (genre le seul truc du livre qui ne soit pas du cul), ils se séparent (je vous rassure la « rupture » dure environ 4 pages, ce n’est pas trop long), se remettent ensemble et baisent !

 

Donc en résumé ce livre c’est :

- De la baise, rien que de la baise, toujours de la baise (lever la main droite et dites je le jure).
- Un mec plein aux as, super beau, avec une grosse b***, qui a une limo, et qui organise des galas de charité.
- Une fille qui se révèle être une grosse nympho. (et qui a 163000 orgasmes dans le livre)(qu’elle a en premier, je vous rassure, faudrait pas que le mec jouisse avant hein).
- Des photos.
- Une fille qui ne s’habille qu’en jupe (véridique) pendant tout le livre.
- Une scène où elle met son t-shirt.
- Une mini rupture de 3 pages.
- De la baise, toujours de la baise…

 

Conclusion : c’est mieux écrit que le premier tome, c’est moins vulgaire, les personnages sont plus « intéressants » mais qu’est ce qu’on se fait chier !
Conclusion bis : il faut vraiment que j’arrête ce genre de livres. Vraiment.

 

D'autres billets coquins chez Stephie.
65408451 p 


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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 00:00

 beautiful-bastard_lightbox_zoom-copie-2.jpg

 

Comme d'habitude, gros risque de spoilers. Mais comme il ne se passe strictement rien dans ce livre, le risque n'est pas très élevé non plus.

 

1) Chloé est assistante de Bennett Ryan, jeune homme de 31 ans et boss tyrannique.

Un jour, alors qu’elle arrive en retard, il lui demande de lui faire une présentation en fin de journée (powerpoint, la présentation)(mais, au risque de vous spoiler, sachez qu’il finira bien par tirer du power de son point à la fin de la suce-mentionnée présentation)(oui je suis la finesse faite femme, aujourd’hui)(enfin, je ne suis pas aussi fine que la petite lingerie de Chloé. Mais quand même).

 

Comment se déroule cette présentation ?
Trouver la réponse fausse :


a. Alors qu’elle se penche vers la table à lui montrer une série de graphe, elle sent la main de Mr Ryan qui appuie doucement sur le bas de son dos avant de descendre, s’immobilisant sur ses fesses.
b. Il la touche et la première chose qui lui dit, avec classitude et distinction, est « pour être trempée, tu es trempée ».
c. Il déchire ensuite la dentelle de sous-vêtement d’un geste sec. (suis-je la seule personne à remettre (hautement) en question la probabilité de cet acte ?)
d. Puis il la pénètre et enchaîne avec un peu de poésie « jamais été baisée comme ça, hein ? c’est vrai que tu ne serais pas si excitante si tu étais correctement baisée » (ah bon ?)(mince, et moi qui croyais qu’Angelina Jolie était excitante)(et je suis presque sûre qu’elle doit être convenablement baisée)(mais je veux bien vérifier, si besoin est)(reprenons-nous, je crois que tout les orgasmes de cette lecture me montent à la tête).
e. Il la prend alors contre la vitre et lui dis des mots romantiques « Petite obsédée, sale perverse. Tu aimes être regardée, n’est-ce pas ? Tu aimes l’idée que tout Chigaco puisse relever la tête et te voir en train de te faire baiser, et en déguster chaque minute, tes jolis nichons collés contre la fenêtre ». (pour info, on est environ à la page 10 à ce moment là, et les mots « sale perverse » allaient me donner pour la première fois (d’une longue série) l’envie de refermer ce livre).
f. Comme elle lui dit de se taire car il est en train de tout gâcher (« ce qui, précise-t-elle, n’est pas le cas. Mais alors, pas du tout. Sa voix grave l’excite encore plus »)(y’a vraiment des filles que ça excite d’être traitée de sale perverse ? vraiment ?)(la féministe en moi pleure) et il lui répond « Dis le. Tu veux jouir, Mademoiselle Mills ? Réponds ou j’arrête et je t’oblige à me sucer à la place, grince-t-il, allant toujours plus loin à chaque à coup. Dis-le moi ! ». (je vous rassure elle aura le droit à son orgasme).
g. Une fois qu’elle l’a eu, il lui demande de lui dire merci (je glousse) puis « maintenant, fais ce que tu as à faire » (non il ne parle pas de lui intenter un procès). Elle descend donc pour finalement se raviser et sortir en courant, le laissant en plan et en train de lui dire « mais qu’est ce que tu fous ? mets-toi à genoux et ouvre la bouche ».
h. elle fait sa présentation, il la touche, lui parle comme à une chienne et elle s’en va porter plainte pour harcèlement sexuel.


 

2) Le lendemain :

a. Bennett se réveille et pense « cerveau : n’importe quoi. Bite : érection totale ». « Il a eu beau se branler plusieurs fois la veille après le départ de Chloé, ça ne voulait pas redescendre. » (ah. D’accord. On est content de le savoir).
b. Quand il arrive au bureau, il la voit dans sa robe dont « la couleur du tissu met en valeur ses seins magnifiques » (oui ce n’est pas la forme de la robe qui met ses seins en valeur, ou la couleur de sa robe qui lui sied bien au teint. Non c’est la couleur qui met en avant ses seins)(et vous ? quelle couleur met vos seins en valeur ? Et, plus important encore, est-ce que le rose met bien en valeur votre clito ou est-ce plutôt le bleu ?). 
c. Il se la tape dans la cage d’escalier. « elle est encore plus trempée qu’hier soir – faut le faire… » (ou pas). Et après avoir pris son pied il s’ôte avant qu’elle atteigne l’orgasme (la vengeance toussa toussa).
d. Elle descend de l’escalier avant de s’arrêter abruptement et lui dit « heureusement que je prends la pilule. Merci d’avoir demandé, enfoiré ». (Si l’auteur pense au risque bébé, elle n’a vraisemblablement jamais entendu parler des MST alors que le héros est décrit à plusieurs reprises avec le terme très élogieux et très classe de « queutard »)(sic).
e. Toutes les réponses ci-dessus sont justes.



3. Alors qu’elle se promet de nombreuses fois que « cela n’arrivera plus jamais même s’il lui offre le plan cul le plus excitant et le plus intense de sa vie » : où Chloé et Bennett ne vont-ils pas jouer à touche-zizi ?

 

a. Dans un ascenseur où il la doigte.

b. Elle se touche sur une chaise dans le bureau de Bennett, en face de lui qui est au téléphone avec un client.
c. Ils baisent dans la voiture de Chloé dans un parking (avec buée et tout et tout)(Leonardo en moins).
d. Ainsi que dans la salle de bain des parents de Bennett (pendant que les dits parents sont assis à la terrasse en dessous avec le frère et la belle-sœur)(mon dieu, suis-je la seule à ne pas trouver ça excitant?).
e. Dans une cabine d’essayage dans le magasin de lingerie Aubade (elle finira pas acheter un porte jartelle)(pour compenser les taches de sperme sur la moquette)(oups, je plaisantais, désolée si je vous ai fait rendre votre petit déjeuner).
f. Il lui fait un cuni dans les toilettes d’un resto pendant que la cliente de Bennett l’attend à une table et que la meilleure amie de Chloé attend celle-ci à une autre.
g. Au bureau.
h. Dans une chambre d’hôtel lors d’un business trip où ils sont tout émoustillés de le faire dans un lit (les plaisirs simples, y’a que ça de vrai, je vous le dis moi). 
i. Ils ne baisent plus. Chloé a du caractère. Quand elle dit que ça ne se reproduira plus, ça ne se reproduit plus.
(mouahahhahahahahahahahhahahahaha)(who am I kidding ?).

 

 4. Bennet :
Trouver la réponse fausse :


a. S’habille avec des costumes qui coûtent une fortune et porte des boutons de manchette en vrais diamants.
b. Est en état constant d’érection quand il ne baise pas. (son sexe a adopter le slogan « on se lève tous pour Bennett »)(OK c’est sûrement la blague la plus nulle que j’ai sortie dans un billet mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à Danette quand je voyais Benett)(oui on a les références qu’on a.)
c. Se masturbe depuis des mois, à toutes ses pauses déjeuner, en pensant à Chloé (on est heureux de le savoir).
d. Avant d’être à la tête d’une filiale de son père, Bennett était Vice président exécutif du département marketing chez l’Oréal Paris. Il était le plus jeune nominé de la liste d’une liste (dont on se moque comme de notre premier carambar) publiée dans le Wall street journal, et a un double MBA de la NYU School of Business et HEC Paris. A 30 ans. (en gros l’auteur veut dire qu’il est intelligent)(ce qu’elle fait d’ailleurs bien de préciser car ce n’est pas ce qui saute aux yeux quand on lit le livre)(et pour cause, la seule chose qui saute, c’est lui sur Chloé).
e. Porte des pantalons en cuir sans caleçon en dessous et ne s’est jamais touché en 450 ans. (ah non, on me souffle à l’oreille que ça, c’est Zadiste). 

 


 

5. Quel cliché ce livre nous épargne t-il ?

a. Chloé penchée sur son bureau ou en train « d’arroser une plante, légèrement penchée sur elle (il manque pas un « même » ?) dans une robe-pull gris souris et des cuissardes (de salope)(oups pardon)», exposant à chaque fois son joli cul à Bennett.
b. La tenue tailleurs / chignon.

c. Elle se mord la lèvre.

d. Un joli « abandonne toi, Chloé, et jouis ». 

e. Les petites culottes (tongs, strings etc) déchirés. (genre à chaque fois. Et il les garde après pour les stocker dans son tiroir)(how fucked-up is that ???)(et surtout, les lectrices qui ont adoré : en quoi cela est-il excitant ?)
f. La boite du héros soutient des œuvres caritatives. (Mais bien sûr. Et moi, je bois du coca light, je prends du plaisir à faire du sport, et je ne focalise pas sur les détails quand je lis des romances)
g. Le héros adore conduire mais ne le fait jamais car il a un chauffeur, et une limousine (où ils ne le font même pas. Tss Tss, tout se perd, je vous le dis moi).
h. Elle a un goût sucré. (et par « elle » je n’entend pas vraiment « elle », si vous voyez où je veux en venir)
i. Il a une odeur bien à lui : celle du savon et de la sauge (de sauge, vraiment ?? genre, la plante qu’on met dans nos poulets et rotis ?)(hmmm mais miam-miam, voilà qui est vraiment excitant)(pour un peu, on en sucerait le jus tiens)(pardon, je vous avais dit que je faisais dans la finesse aujourd’hui). 
j. Elle va enfiler un de ses t-shirts à lui, trop grand et ça va l’exciter. (suis-je donc la seule femme au monde à ne pas paraître du tout sexy dans un t-shirt de mon mari ? life is a bitch)
j. Aucun cliché ne nous est épargné. (à part celui de la limousine)(et le « tu es étroite »)(ce qui, en fait, est déjà bien, je vais de ce pas rajouter une étoile sur goodreads tiens).

 

 

 

6. Quand Chloé doit partir deux semaines voir son père malade :
Trouver la réponse fausse :

a. Benett se rend compte que « c’est difficile à admettre mais il aurait donné sa voiture pour qu’elle revienne ». (si ça, c’est pas une preuve de son attachement, même si c’est difficile à admettre, je ne sais pas ce que c’est)(je veux dire, on parle quand même de la voiture qu’il ne conduit jamais hein, pas de n’importe quoi).
b. 10 intérimaires viennent remplacer Chloé et ils sont tous virés ou posent leur démissions (c’est que c’est dur de trouver une bonne assistante qui suce mouille travaille bien de nos jours).
c. Bennett décide de bosser un peu car il ne l’a pas encore fait une fois depuis que le livre a commencé ce que la lectrice pourrait trouver suspicieux vu qu’il est à la tête d’une entreprise.

 

Indice : la réponse est c. Il semblerait que je sois la seule à me demander comment un homme soit disant bourreau du travail peut passer son temps à baiser (et se branler) et réussir.



7. Quel est le dialogue ou passage le plus classe et/ou le plus profond du livre ?
Argumentez votre réponse. (à 16h. nue sur votre bureau).

a. Il est assis d’une manière si ordinaire, en train de s’ennuyer devant la télévision. Ca me rappelle qu’il est un homme, rien qu’un homme, pour une fois. Une autre personne qui trace sa voie sans plus perdre de temps à faire la roue sur la scène du monde. (que c’est beau. J’en pleurerais)(non je déconne).
L’illumination : Bennett est juste Bennett. (Une lumière, cette Chloé, je vous le dis moi).

b. - Mon film préféré de tous les temps, c’est probablement Fenêtre sur cour.
- A cause de Jimmy Stewart ou de Grace Kelly ?
- Les deux. Plutôt Grace Kelly.
- Je vois. Tu as des tendances Grace Kelly..
Sa main remonte dans mes cheveux et replace une mèche qui s’est échappée de ma queue de cheval.
- J’ai entendu dire que Grace Kelly avait une bouche de suceuse elle aussi.
- Tu l’aimes, ma bouche de suceuse.
- C’est vrai. Je l’aime surtout quand elle est pleine, réplique-t-il d’un air anodin.
- Tu sais, si tu la fermais de temps en temps, tu serais parfait, putain.
- Je serais un déchireur de culottes silencieux, et serait encore pire qu’un patron colérique déchireur de culottes. (oui le mot « déchireur » n’est pas français)(mais who cares ? on ne lit manifestement pas ces livres pour en faire une analyse de texte et de syntaxe après)(mais plutôt pour avoir des orgasmes)(que nous n’avons pas, au final, mais ceci est une autre histoire).

 

c. - Bordel vous pouvez arrêter deux secondes d'être en mode salope et m'écouter ?
Je le regarde droit dans les yeux:
- vous me prenez pour une pute ?

(cette échange prenant place quelques minutes après qu’elle se soit doigtée dans son bureau pendant qu’il était en ligne avec un client, j’ai envie de dire que la réponse est oui)(mais bon, ce n’est pas à moi qu’on pose la question).

 

d. Tu es glissante et chaude quand tu es près de jouir. Ta peau rougit partout et ta voix devient rauque. Et ton visage est magnifique quand tu jouis.
 Tes lèvres de suceuse deviennent douces et s’ouvrent quand tu t’approches, tes yeux mes supplient d’y aller plus fort et putain, rien n’est meilleur que le bruit que tu fais quand tu finis par jouir.

e. Vous avez de la chance d’avoir une grosse bite pour compenser tout ce qui sort de votre bouche.

 

(oui le niveau des dialogues est à pleurer)(et pas de plaisir)(plutôt des larmes de sang)(surtout celui sur Grace Kelly pour ma part).

 

 

8. A part :

- la vulgarité,

- l’emploi à répétition du mot « queutard » que je ne supporte pas, du mot « branlé » pour désigner une fille, que je supporte encore moins, et du mot « putain » que j’adore en temps normal mais dont ce livre m’a vacciné surtout quand il est employé dans des phrases comme « c’est putain d’exquis » ou « avoue que c’est putain de bon » qui ont écorché à plusieurs reprises mes petits yeux (donnez-moi un Toffee pour me remonter le moral, tiens)(et que ça saute, sinon je déchire votre caleçon ou votre culotte avec deux doigts)(ok faut vraiment que j’arrête de lire ces conneries).

-les clichés suce-mentionnées (non je ne me lasse pas de cette blague, et mon blog a pourtant bientôt 3 ans)(Oui je ferai un concours)(il s’intitulera : Explique moins en une page en quoi le fait qu’une fille qui se fait traiter de « sale petite perverse » et de « bouche de suceuse » t’excite et tu pourras gagner le marque page de ton choix entre celui avec écrit « Jouis pour moi » et celui avec écrit « tu es si mouillée et si étroite ») (ou peut-être que le sujet sera « explique en une page pourquoi les psychopathes qui tuent les ex de leurs copines / choisissent des petites amies qui ressemblent trait pour trait à leur mère morte tuée par leur mac / déchire des culottes et les planquent dans un bureau, t’excite…)

- le fait que la fille est censée être une fille brillante en MBA alors qu’elle ne pense ni aux MST quand elle couche avec un homme à femme sans préservatif, ni aux répercussions professionnelles qu’impliquent le fait de baiser avec son boss, (la féministe qui sommeille au fond de moi se révolte. Elle a envie de se noyer. Dans un jacuzzi avec Adam Levine, et Bradley Cooper).

- une rupture débile dont je n’ai pas vraiment compris la cause (C’était genre « tu as dit à ton client que j’étais ta stagiaire comme si j’étais une moins que rien alors que bon je suis ta stagiaire, soit, mais je suis super compétente. Tu m’as donc rabaissée et tu es un vrai salop, je te quitte et je démissionne en même temps, connard) (vraiment, c’est la pire rupture de l’histoire des romances)(ou pas, après réflexion)(mais une des pires en tout cas). 

 

Donc, à part tout ces points, que je n’ai, obviously, pas particulièrement appréciés, qu’est ce que j’ai aimé dans Beautiful Bastard ?

a- Le fait qu’il n’y ait pas d’histoire du tout. Ils baisent. Et quand ils ne baisent pas, il se branle, et elle rêve de lui.
b- Le fait que la rupture soit tellement débile et peu crédible et que ce soit le seul rebondissement du livre (qui dure 2 pages ½)nous épargnant des scénarios totalement improbables avec des tueurs et des ex psychopathes.
c- L’écriture qui est certes mauvaise mais qui démontre que quand on veut, on peut, et que tout le monde, même dénué de talent, peut écrire un livre et faire un carton.
d- Le fait qu’il n’y ait pas humour.
e- Le fait que ce soit le premier livre érotique qui ne m’émoustille pas une seule fois.
f- le fait que les deux personnages principaux soient comme le H de Hawai (il ne sert à rien)  et qu’il n’y ait aucun personnage secondaire pour remonter le niveau.
g. Le prénom Bennett.
h- Rien. Je n’ai rien aimé.



Indice : la réponse est la H. 
Je n'ai rien aimé, mais je crois que je suis une des seules.

Ce livre est quand même classé 13ème des ventes de la FNAC et 9ème du NY Time et les avis lus jusque là sont on ne peut plus enthousiastes. 

 


Ceci étant dit, quand Chi-Chi m'a dit qu'elle l'avait préféré à Fifty Shades, nous avons commencé à parler et nous nous sommes vite rendues comptes que nous avions lu des versions très différentes. Certes, elle l'a lu en anglais, est il est clair qu'un "Fuckin' Perfect" rend de toutes façons mieux qu'un "Putain de parfait" mais au delà de ça, sa version est nettement moins vulgaire et il se passe pleins de choses différents qui font plus de sens. 
Il semblerait qu'elle ait lu la version FanFic et non la version éditée (ce qui voudrait dire que l'auteur a du retravailler sa version pour la rendre plus vulgaire et plus débile !) mais quand même, je crois que j'aurais clairement du lire la VO.
Pour vous rendre compte des différences, je vous invite à lire son billet. Elle y donne des extraits (sa version VS ma version) (et moi j'ai la flemme de tout copier :D).

 

 

 

Enfin ! Joyeux 2 ans au rendez-vous de Stephie.   

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Beautiful Bastard - Christina Lauren 
Editions Hugo Roman - 400 pages 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 00:00

 

Attention : ce billet contient des propos et des images osés... 

 

C’est de saison, il neige et il fait froid.
Vous comprendrez qu’on ne pouvait pas, avec Mlle Pointillés, passer à côté de cette mythique nouvelle.

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Mais je sais quelle question vous brûle les lèvres (et pas parce que vous les avez mises en contact avec de la neige ou de la glace) : l’héroïne va-t-elle vraiment coucher avec un bonhomme de neige ?
Et comme spoiler est une seconde nature chez moi et que, comme un certain Mr Grey, vous satisfaire est ma priorité (contrairement à Stephen, le petit copain de notre héroïne), je vais vous répondre.

Oui elle va bien coucher avec le bonhomme de neige. Même qu’il va éjaculer. Le coquin. Mais ne plaçons pas la carotte du bonhomme de neige avant les bœufs et commençons par le commencement…

Tout débute donc quand notre héroïne (elle n’a pas de prénom car c’est elle qui raconte l’histoire et son mec l’appelle « babe »)(nous l’appellerons donc Gersuce (mix entre gerçure et suce)(gerçures qu’elle n’aura pas, je vous rassure)), donc, tout débute quand Gersuce se prend une boule de neige dans le cou. Elle est pas très contente mais Stephen, son mec, s’amuse comme un petit fou.
Ils décident donc de faire un bonhomme de neige. Il est gigantesque, plus grand que Gersuce, a des Oreo à la place des yeux et une carotte à la place du nez. Mais en y réfléchissant, Gersuce trouve qu’il lui manque quelque chose. Un chapeau, dit-elle au moment où Stephen dit « une cock ».
A défaut d’un chapeau, il lui fait donc une cock. Deux boules de neige énormes et un gigantesque penis, presque aussi gros que le sien, ajoute-t-il. Ce qui est apparemment vrai.
Stephen en a une énorme, même que Gersuce n’arrive pas à la mettre entièrement dans sa bouche quand elle décide de le, et bien, de lui faire une gâterie. Là, dans le jardin. Dans la neige (immaculée, coquillage et crustacééééé)(oups pardon je me suis égarée).  


Après ce petit échauffement (il faut bien ça, c’est qu’il fait froid dehors hein), ils passent à l’acte et alors que Stephen atteint la jouissance trop rapidement, il se retire et dit avec classitude, distinction, élégance et raffinement (oui le dictionnaire des synonymes est mon ami) qu’il a besoin d’aller pisser et lui demande s’il reste du thon de ce midi, laissant une Gersuce non assouvie et chaude comme la braise (que même la neige n’arrive pas à refroidir) (c’est dire). « Mec, qu’est ce que tu fous ? Et moi ? » lui demande t-elle (avec raison si vous voulez mon avis).

Bref Stephen parti, reste notre petite Gersuce en manque.
Elle décide donc de se toucher, là, dans le jardin, allongée dans la neige (tout ce qu’il y a de plus normal quoi).

Et alors qu’elle atteint l’orgasme, elle sent quelque chose qui la frôle.
Le bonhomme de neige, me direz-vous ! Et bien non : un chapeau !
Elle le ramasse et va donc le mettre sur le bonhomme de neige « et bien finalement tu as un chapeau » (et une bite ais-je envie d’ajouter classieusement). Et là, elle a l’impression de voir les Oreo s’illuminer.
Bon, ça doit-être l’orgasme, si bon, qui l’a fait halluciner. (c’est sûr, y’a pas d’autre explication hein).
 
Mais à ce moment là, elle voit un truc incroyable.

Alors que le bonhomme de neige se tourne vers elle, une autre part de lui commence à bouger. (je vous donne un indice, ce n’est pas la carotte)(enfin, pas celle du visage du moins).

La snowcock commence à bouger et une petite perle d’eau s’échappe du bout et se glace avant d’atteindre le sol. (à ce stade là, les échanges whatsapp avec binômette allaient bon train, je peux vous le dire). « Ca doit être une putain de blague. Ca ne peut pas être en train d’arriver ».
Puis se rapprochant de lui « Je ne peux pas croire que je sois vraiment en train de considérer ça mais bon je détesterai gâcher cette snowcock. » (c’est vrai que ce serait dommage. Gersuce a été bien élevée : il ne faut pas gâcher).

Et alors qu’elle se dit (à juste titre) qu’elle est en train de perdre la tête, elle décide de lever son t-shirt et de presser ses seins contre le torse du bonhomme de neige.
Wow. C’est encore meilleur que quand Stephen lui avait frotté les seins avec de la glace. Elle sent le froid se répandre dans son corps.

ElizabethJackFrost2 

Du coup (pourquoi s’arrêter en si bon chemin, je vous le demande ?) elle décide d’enlever string et pantalon et commence à se frotter à la snowcock. Et là, c’est… sans précédent (sans blague?). Malgré son récent orgasme, elle est prête pour un autre round. (ne jamais sous estimer le pouvoir d’attraction des bonhommes de neige. Ja-mais).

Vous voyez, elle a été avec beaucoup d’hommes avant Stephen et même avec des femmes mais là c’est complètement en dehors de son champ d’expertise (tout le monde n’a pas la chance d’avoir rencontré le monstre du marécage ou l’homme invisible il faut dire).
Elle décide donc de faire ce qui lui vient naturellement, à savoir une « fellaneige » (j’avoue que le jeu de mot « snow job » est plus marrant en anglais, j’ai fait de mon mieux pour traduire le terme mais je vois bien que je mérite quand même une punition)(Christian, Viszs si vous passez par là, sachez qu’il neige par ici et qu’on pourrait s'amuser ensemble avec des godes en forme de pic à glace, par exemple)(Cette idée de gode vient de Fashion et a été approuvée par Mlle P)(oui je dénonce mais vous comprendrez, prude comme je suis, que je n'aurais pas osé mettre ça sur mon blog sans y avoir été obligé).
Mais revenons à nos fellaneiges : Gersuce commence donc à léchouiller les boules de neige de son nouvel ami et décide de lui donner ce qu’elle a donné tantôt à Stephen (tant d’abnégation me coupe le sifflet aussi sûrement que si je faisais une gâterie à un bonhomme de neige…), juste plus gentiment. Vous comprenez, elle n’aimerait pas que trop de chaleur atteigne cette snowcock avant qu’elle ait pris son plaisir avec (et peut-on vraiment l’en blâmer, je vous le demande ?)

Toujours pas de grande réaction de la part de son snow-lover qui reste immobile mais elle sait qu’elle n’imagine pas les fines mains qui la poussent à le prendre plus loin. Et elle n’imagine pas non plus l’eau qui coule du bout de sa snowcock.
Quelque chose est en train d’arriver (comprendre, un orgasme) mais elle ne veut pas risquer que ça fonde davantage avant d’avoir eu son plaisir (c’est vrai que ce serait dommage).

Elle se remet donc debout et lentement, s’empale sur son membre froid, s’inquiétant quand même au passage de savoir ce qu’elle expliquera aux urgences si le membre se casse et reste coincé en elle (moi j’aurais déjà eu peur que mes lèvres et ma langue restent collées sur la glace lors de la fellaneige)(non pas que j’aurais fait une fellaneige pour commencer ceci dit).
Mais bref, miraculeusement (c’est bien le mot tiens), le membre tient et elle peut le prendre entièrement en elle.
Et là, elle a l’impression qu’elle va s’évanouir. (Moi aussi. De rire). C’est une sensation si étrange, c’est si froid mais en même temps la friction est totalement satisfaisante (heu, really ?). 
Elle commence donc des va-et-vient, de haut en bas, se perdant dans la sensation et bougeant sur lui comme une femme possédée. (ce qu’elle est d’ailleurs)(par une snowcock donc).

 DSCN1744

« Oh mon dieu, donne-moi tout, Pôle Sud ! » crie-t-elle.(y’a pas à dire, ce sont mes phrases préférées de ces nouvelles).
Mais le bonhomme de neige ne dit rien. Il continue d’accepter son énergique va et vient. (Dociles ces bonhommes de neige tout de même). C’est bizarre de baiser quelque chose de si froid et si immobile (ah bon ?) mais c’est aussi un changement bienvenu (re ah bon ?).
Elle commence donc à gémir et se dit que si les esquimaux ont des centaines de mots pour désigner la neige, elle, en ce moment n’en a que deux : Putain.Oui. (Heureuse d’apprendre que « Putain oui » désigne la neige)


C’est le meilleur sexe en solo de toute sa vie (solo… solo… c’est pas très sympa pour le bonhomme de neige ça, Gersuce…).
Elle est dans une position bizarre (y’a pas que la position qui est bizarre, si vous voulez mon avis) et ses jambes commencent à avoir du mal à la tenir (tu m’étonnes) vu qu’elle fait tout le boulot, mais elle s’en moque, c’est tellement génial (Sceptique, je suis).

Et là, soudain, comme un feu dans ses reins, un geyser d’eau gelée la percute à l’intérieure et la propulsion la fait jouir alors qu’elle tombe comme un paquet sur le sol (gracieusement donc). (Oui, vous avez bien compris, Gersuce est littéralement ex-pul-sée par le jet d’eau du bonhomme de neige)(ce bonhomme de neige pourrait être un membre de la confrérie tiens).  

Mais le truc, voyez, c’est que lors de son intense orgasme, elle a serré ses jambes et à donc détruit son bonhomme de neige. « Merde, je l’ai tué » se dit-elle, alors qu’elle ramasse le chapeau et rentre à la maison. (histoire de garder un souvenir quoi). 

Stephen, devant la TV, lui demande où elle était et si c’est un chapeau qu’elle tient mais elle ne lui répond pas, monte à l’étage et se poste à sa fenêtre d’où elle regarde la neige tomber. Et devinez ce qu’elle se dit, la "cockine" ?

Qu’elle a le sentiment qu’elle refera vite un bonhomme de neige, bien sûr !

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Bon je dois bien l’avouer, ce n’est pas la nouvelle du genre la plus marrante qu’on ait lue, mais elle était néanmoins mythiquissime par certains aspects !
Je ne regrette pas cette mini LC whatsapp avec ma petite binomette :-)
Et si Gersuce s’en est bien sortie, gardez tout de même en mémoire, si jamais vous voulez faire un bonhomme de neige, que, dans la vraie vie, les gerçures sont vites arrivées !

 

Snowballin' : I fucked Frosty - Aurélie Vierge (un comble le nom quand même). 
Sources photos : Reviews Goodreads sur ce livre.  

 

L'avis de Mlle Pointillés sur ce chef d'oeuvre.
Et pour plus de billets coquins, c'est chez Stephie !  

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 00:00

 

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Il était une fois, Eva qui débarque à NYC avec son colloc Cary (bisexuel de son état).  La veille de son premier jour en agence de publicité, elle décide de se rendre à son bureau à pied pour calculer le temps que ça lui prend (hé, il faut bien une façon de commencer un livre hein). Vêtue de son jogging, là voilà au pied de l’immeuble Crossfire où se trouvent les bureaux de son agence quand, par je ne sais quel miracle, elle se retrouve par terre devant un homme sublime. (toute ressemblance avec le début d’une romance comportant le mot Grey dans le titre est absolument fortuite). Gideon.
Gideon Cross. Comme Crossfire, le nom de l’immeuble…
Il lui suffit de le regarder pour … mouiller. Mais elle se ressaisit vite et ressort de l’immeuble.

 

Dans les 3 jours qui suivent cette rencontre, on peut dire que le hasard fait bien les choses.


- Nos héros se croisent 15x par jour dans l’ascenseur (comme dans Grey’s anatomy)(docteur mamoure en moins). Sur un immeuble de 20 étages, avouez que la probabilité est vraiment élevée pour que des personnes ne travaillant pas au même étage se croisent continuellement, n’est ce pas ? Mais Gideon et Eva ne sont pas comme les autres. Ils sont riches, ils baisent bien, et ont un passé horrible. Alors, hein, si les ascenseurs veulent se trouver là où il faut quand il faut, on ne peut pas les blâmer (oui cette phrase n’a ni queue ni vagin mais c’est toutes ces scènes olé olé, là, ça m’a grillé quelques neurones).
- Le lendemain de leur rencontre, Gideon demande à Eva: « est-ce que tu couches avec quelqu’un ? » (ce qui m’a fait penser au « est-ce que tu baises ? » des Inconnus)(et qui a ôté toute crédibilité au moment, il va sans dire). Ce à quoi Eva lui répond « en quoi cela vous regarde-t-il ? » et là : « Ca me regarde parce que j’ai envie de coucher avec toi, Eva. J’ai besoin de savoir quels obstacles se dressent entre toi et moi, si tant est qu’il y en ait » (on peut pas lui reprocher un manque de franchise)(et je vous rassure aucun obstacle ne se dressera entre eux.)(et pour cause : il n’y que le sexe de Gideon qui se dresse entre eux).

- Après ce bel échange, Eva décide de se changer les idées et d’écumer différentes boites de nuit avec Cary. Et alors qu’elle se fait draguer par des inconnus, sur qui tombe-t-elle (pas littéralement cette fois) ? sur Gideon  bien sûr, qui lui propose de devenir son plan cul (enfin c’est un peu mieux amené, mais la finalité est la même : baiser sans attache). Mais avant de lui demander d’être son plan cul, on comprend qu’il connaît beaucoup de choses sur elle dont sa boisson préférée.
Mais comment ? Et comment savait-il où la trouver ?
Et bien, c’est simple, toutes les boites où elle a été avant cette dernière appartiennent à Gideon. Vraiment très probable vu le nombre de bars et de boites à NYC. Et mieux, il a pu voir tout ce qu’elle a bu là bas en étudiant ses dépenses par cartes (psycho ? vous avez dit psycho ?).
- Mais il n’y a pas que l’immeuble où elle travaille et les boites où elle sort qui appartiennent à Gideon-l’étalon. Non. Il y a aussi l’immeuble où elle habite.
(Crédibilité, ma chère amie, où es-tu passée ? )
Bon, bref, ils sont d'accord pour baiser sans s’attacher mais elle veut quand même que ce soit plus que de la baise, vous comprenez, elle veut aussi qu’ils se voient un peu en dehors, limite qu'ils deviennent amis (oui oui bien sûr, et moi je peux manger des michokos sans grossir).

 


Bon, vu que c’est le premier mardi chez Stephie, parlons donc de leurs (nombreuses) parties de jambe en l’air voulez-vous ?
Figurez-vous que si j’ai surnommé notre ami Gidéon-l’étalon c’est bien pour une raison.
Il est super bien monté, il le sait, et ils vont le faire 36 fois par jour pendant les 2 semaines qui sont retracées dans ce premier tome (oui tout va vraiment très vite entre eux).


Voilà donc pour vous, une petite liste (non exhaustive) de ce qu’il faut savoir sur leur vie sexuelle :
- Eva n’a jamais pu enchaîner les orgasmes mais c’est sans compter sur la langue, les doigts et le sexe de Gideon. Elle en enchaîne, depuis qu'elle le connait (au sens biblique du terme) pas moins de 3 par rapport. (mais why qu’on est pas des héroïnes de romance nous ?)
- Eva est toujours humide et prête. Tou-jours. Ce qui a son côté pratique, genre quand ils veulent le faire dans un limo alors qu’ils sont attendus à un gala de charité (les préliminaires en moins, ça fait gagner du temps vous comprenez).
- Eva est étroite. Et avide parfois. Quand elle n’est pas brûlante. « - tu es très étroite, commenta-t-il. Les muscles de mon vagin se contractèrent impatiemment - Très avide aussi, sourit-il ». Ou plus classe encore : « tu as une petite chatte très étroite, Eva » (tant de classitude me laisse pantoise d'admiration).
- Eva mouille beaucoup. Genre vraiment beaucoup. (comment ça je me répète ?)(pas plus que l’auteur, croyez-moi)
- Eva fait bien les fellations : « Eva, tu me suces si bien… »
- Gideon « serait capable de mener Eva à l’orgasme rien qu’en parlant. » (non non Eva n’est pas une nympho en manque continu de cul. Pas.Du.Tout. C’est juste la faute de Gideon-l’étalon et de sa voix de velours).
- Eva jouit sur commande. « Jouis, Eva, exigea-t-il d’une voix rude. Jouis, maintenant. L’orgasme d’une force inouïe qui me secoua m’arracha un sanglot ».
- Eva kiffe quand Gideon a transpiré. “elle n’aurait jamais cru qu’un homme en sueur puisse sentir aussi bon” (et bien, rien que pour ça, j’aimerais rencontrer Gideon (enfin peut-être pas que pour ça), mais j’avoue que pour moi l’odeur de transpiration n’est pas totalement excitante)(mais si j’étais une héroine de romance, ça se saurait)(et je baiserai toute la journée, ce qui n’est pas le cas...) 

 

 

Ce qu’il faut savoir en plus ?

- Gideon et Eva sont du genre très jaloux.
- Gideon ne veut pas de vraie relation au début. Il « a des problèmes avec les femmes qui veulent davantage que s’envoyer en l’air ».
Mais guess what ??? Il voudra davantage d’Eva que des parties en l’air. C’est pas beau ces héroïnes qui arrivent à changer les hommes ?
- Gideon est autoritaire. Il aime dominer. (mais point de fessées dans ce tome, je vous rassure)(ou pas ?)
- Les deux ont un passé horrible, et si on apprend vite celui d’Eva, nous ne connaissons toujours pas celui de Gideon à la fin du livre (mais ça a du être horrible vu ce qu’il se fait. Et cette fois où, alors qu’Eva dort, il... arrf, je ne peux rien vous dire, il paraît déjà que je spoile trop)(Mais sachez que notre héros est un peu fucked-up, le pauvre Gideon-chou au nutella parsemé de crème fouettée).
- Il y a une ex qui débarque (on nous l’avait jamais faite celle là)(et mon petit doigt me dit qu’on va la revoir dans le tome 2)(je sais je sais… je ne suis que perspicacité … avouez que je vous épate des fois)(d’ailleurs si vous voulez vouer un culte à ma perspicacité, j’accepte les carambars nougats et les Toffee).

- Il ne se passe pas grand chose à part qu’ils se disputent, se séparent, et baisent.


Mais bizarrement, j’ai bien aimé.
Bon on s’entend, c’est pas le livre du siècle (loin de là). Et il ne se passe franchement pas grand chose. Mais, j’ai bien aimé le côté « psychologique » que j’ai trouvé crédible.
Les réactions qui m’énervaient chez Ana et Grey, je les ai trouvés crédibles ici. Par exemple quand elle s’enfuit ou l’évite. En fait toutes leurs réactions étaient pour moi assez justifiées et crédibles. Et puis les deux personnages sont sympathiques même si je ne me suis pas attachée à eux du tout (trop de cul tue le cul, je vous le dis moi)(enfin, dans les livres hein). Eva quant à elle n'a pas de déesse intérieure (et on l'en remercie), va jusqu'au bout de ce qu'elle pense et ne se laisse pas totalement dicter sa conduite (contrairement à l'autre cruche qui se mord la lèvre et qui se laisse fesser pour cela). 
En bref, du cul pas mal et relativement excitant, des personnages qui tiennent la route, et, heu, et voilà. C’est tout. Mais suffisant pour me faire lire la suite (quand elle sortira en français. Je la lirai pas en VO, faut pas pousser mémé dans les orgies non plus).

 

 

Et pour plus de billets coquins, c'est par

 


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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 06:00

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Aujourd’hui pour ce premier mardi du mois chez Stephie, je vais vous parler d’une nouvelle érotique qui parle d’évier qui fuit et de plombier sexy… 
Par contre, attention, je spoile.
 

La journée ne commence pas bien pour Tonya quand elle comprend que son évier de cuisine fuit.
Pire, on est dimanche et c’est dur de trouver un plombier qui travaille…
Heureusement, à la 4ème tentative, elle tombe sur quelqu’un qui veut bien venir (la sauter).
Son dimanche s’améliore grandement quand elle se rend compte que Dominic (le plombier) s’avère être hyper bien foutu et qu’il porte un caleçon rouge ! (Détail qui n’a aucune importance pour la suite mais si Tonya tilt dessus, qui suis-je pour juger ?).
Bref Tonya reluque Dominic (nique, nique, nique) jusqu’à ce « qu’il se détourne légèrement et pose son regard de velours sur elle. Il a les yeux foncés, une barbe naissante qui ombre ses joues et un menton volontaire. Sa bouche est généreuse » (et elle le sera aussi avec ses seins…)(chanceuse, va)

« - Parfait, lança-t-il en commençant à ranger ses outils dans sa ceinture. (Avant d’en sortir un autre de son pantalon, si vous voyez ce que je veux dire). Vous voilà de nouveau au sec. »
Sauf que non, Tonya n’est pas au sec car « une humidité sans ambiguïté avait élue domicile entre ses jambes » (une sacré coquine cette humidité d’élire domicile entre les jambes de Tonya).


Là il y a un petit temps mort où on ne sait pas ce qu’il se dit mais on sait que Dominic doit se faire violence pour ne pas plaquer la plantureuse brune contre le plan de travail pour vérifier si elle n’a pas, elle aussi, un soucis de plomberie (heu, LOL ?).


Car Tonya est fraîche, pulpeuse, souple comme une liane (il arrive à savoir qu’elle est souple alors qu’elle se tient droite, moi je dis, c’est un expert ou je ne m’y connais pas) et elle a une bouche de velours. (Entre lui qui a un regard de velours et elle qui a une bouche de velours, on peut dire qu’ils étaient faits pour se rencontrer non ?).
Elle porte « un de ces petits hauts minimalistes laissant une large portion de chair nue entre la ceinture du pantalon et l’ourlet du top ». (Tout à fait le genre de tenue dans laquelle on ouvre à son plombier n’est ce pas ?)(En tout cas, je sais comment m’habiller la prochaine fois que j’appelle un plombier…)

Bref ils se matent et comme elle est super en manque polie, elle l’invite à boire le café (j’en aurais fait autant si mon plombier avait été aussi beau, ne lui jetons pas la pierre).
Donc elle lui offre du café avec plein de mousse dessus que ce coquinou de Domi-nique lèche lentement sur sa cuillère. « Tout la surface de la cuillère y passa, et quand il eut terminé son petit manège, la langue toujours en contact avec l’objet métallique, il croisa le regard de Tonya… » (on m’a jamais chauffé en léchant une cuillère, life is a bitch)(ceci dit, pas sûre que ça ne m’aurait pas fait rire…) Mais Dominou voit bien que ce léchage de cuillère ne rend pas la damoiselle insensible et cela le décide à se jeter à l’eau et de sortir avec classitude : 

- Vous avez d’autres canalisations à faire vérifier avant que je m’en aille ? (ami de la finesse, bonsoir)
- Euh…non. C’était juste la cuisine. (Gné ? T’es bête ou quoi ?)

Il ne lui reste plus qu’à partir, et tandis qu’elle va chercher son chéquier, le voilà en train de se sermonner :  « Tu n’es qu’un pervers, Dom. Un sale pervers dépravé qui bande comme un âne ! » (ça bande comment un âne, comparativement à un homme, s’entend ?)

« Quand elle revint, posant son sac à main sur la table de la cuisine en se penchant légèrement pour fouiller dedans, Dominic ne put réprimer un bref balancement des hanches »
« Nom de nom… si elle se penche encore, je vais la prendre par derrière sur la table ! » se dit Dominic.
Et devinez quoi ?
« C’est ce qu’elle fit. »
Du coup, il réitère sa demande, toujours en finesse et poésie :
- Vous êtes sûre qu’il n’y a rien d’autre à faire vérifier ?
Et cette fois, elle répond que si…
Ce qui n’empêche pas Domichou de continuer avec ses questions subtiles :
- Dis-moi où je dois vérifier qu’il n’y a pas de fuite, continua-t-il en optant pour le tutoiement. (j’avoue qu’à ce stade, si j’avais été Tonya, je n’aurais plus trouvé ça très drôle)(ni excitant)(Mais bon, des fois, nécessité fait loi : il faut savoir se taire pour avoir des orgasmes de qualité).

Il commence donc à la toucher jusqu’à ce qu’elle soit «  bien mûre. Juteuse comme un fruit de saison. Mûre, juteuse et savoureuse. » (Oh tiens, même les auteurs français font des comparaisons fruitesques)(j’en suis toute émoustillée). 

- Tu ne veux toujours pas m’aider à trouver la fuite ?
- Tu ne veux pas arrêter tes comparaisons vaseuses et la trouver en silence, ma fuite ? 
(ah non, ça c’est ce que j’aurais répondu. Tonya, elle lui dit « mmmmmmhhh »)(enfin je crois).

Puis, un peu après :
 « - C’est une sacrée fuite que tu as là, plaisanta-t-il en faisant aller et venir son doigt entre ses nymphes (entre ses nymphes ? really ?). Ca te plait, ce que je te fais ? » (Quelqu’un ne veut pas se dévouer pour dire à Dominique que, à contrario de son sexe, les blagues les plus courtes sont les meilleures ?)( si personne ne se dévoue, je veux bien mettre un top court et me dévouer hein…)
- Ouiii (oui ça lui plait, mais oui, c’est une sacré fuite qu’elle a là, aussi…)
Un oui, suivi d’un :
- Baise-moi… marmonnait-elle. Vas-y, prends-moi maintenant ! (Pourquoi marmonne-t-elle ?)


Autant vous dire que Dom ne se fait pas prier… et il commence donc … à la baiser comme demandé.
« La reprise ample des mouvements (de Dominouchou) firent naître un plaisir insoupçonné et jusque là, interdit. (Qui est le sadique qui lui a interdit d’avoir du plaisir ?).
Il va la besogner (avec classe et élégance) un peu avant de rugir littéralement en s’enfonçant avec force dans l’étroitesse du sexe de Tonya. (Ahhh Tonya  est étroite ! Y’a pas que les Américaines qui le sont!).

- Je crois que les fuites sont neutralisées, souffla-t-il contre sa bouche. (Sic).

Et sur ce, il refuse qu’elle le paye (grand prince) et s’en va.
Tonya n’est que frustration ! Quoi ? Il part comme ça ?!

Pensez donc ! Ça ne va pas se passer comme ça ! (Maintenant que l’orgasme ne lui est plus interdit, elle veut en profiter)(et on la comprend).

Et alors qu’elle débarque à son boulot Domichoko lui annonce qu’il  n’est pas un mec pour elle :
« Je suis plombier, j’ai 35 ans, j’aime la bière, les virées entre hommes (au bowling ?) le samedi soir et je bosse tous les jours, même le dimanche » (oui mais tu donnes des supers orgasmes et tu répares bien les fuites, et c’est tout ce que Tonya te demande. Tu peux même te taire je suis sûre qu’elle ne s’en plaindra pas, va).

Bon comme ce n’est ni le moment ni l’endroit pour en parler (et encore moins pour baiser) ils décident de se voir le soir.

Tonya (qui ne bosse pas ???) décide donc de prendre un bain chaud pour passer le temps et quand elle en sort « sa peau avait viré au rose vif et était si sensible lorsqu’elle avait voulu s’habiller qu’elle s’était résignée à n’enfiler que son déshabillé de satin noir. » (Heu, excusez moi je vais relire cette phrase, j’ai du mal lire. J’ai cru que son bain avait rendu sa peau si sensible qu’elle ne pouvait pas s’habiller)(Ah. Mais si, c’est bien ça). (Heu si Tonya pouvait donner le nom de son produit de bain qui rend la peau sensible à mon mari, je suis sûre qu’il lui en serait éternellement reconnaissant).


Bref ils refont l’amour et ça finit sans promesse, avec juste du plaisir car « elle n’attendait rien de plus de lui. Ils s’entendaient bien, se plaisaient et s’offraient moults (moults ?) plaisirs. Que demander de plus ? » (ben rien: les orgasmes ça suffit amplement)(surtout vu l’humour quelque peu redondant de Dominic)(comment ça le mien ne l’est pas moins ?).


Christy Saubesty est l’auteur chouchou de Noukette qui me tente depuis maintenant de nombreux « premier mardi » avec ses nouvelles érotiques.
Comment résister ? 
Et bien, elle a raison : on passe en effet un très bon moment. Certes, pas exempt de clichés (que je suis de toute façon la seule à repérer), c’est bien écrit, la tension monte crescendo et nous on ne boude pas notre plaisir…
D’ailleurs si Tonya pouvait m’envoyer le numéro de son plombier, je crois même que mon tuyau (de cuisine, allons) pourrait commencer à fuir un dimanche…

 

Douce Folie - Christy Saubesty
Editions Numériklivres.
Blog de l'auteur ICI  

 

 

65408451 p

Et pour d'autres lectures inavouables, c'est chez Stephie ! 

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 00:51

qui-de-nous-deux.jpg

Et oui, vous l'aurez deviné au titre, c'est bien le premier mardi du mois, chez Stephie. 
Et pour honorer ce rendez-vous, un livre à ne pas mettre entre toutes les mains.
Pour public averti seulement ! 

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Imaginez le topo…

Mickaella est une jeune fille de 27 ans, super belle sans en avoir conscience, avec « un corps de rêve, des seins galbés et volumineux (90 E quand même) et de quoi rendre n’importe quel homme idiot », (à condition de savoir mettre tout cela en valeur)(ce qu’elle ne sait pas faire au début de l’histoire), veuve depuis peu d’un homme (millionnaire) de 64 ans (mais non elle ne l’a pas épousé pour l’argent, voyons), Micky est prof de philo (intelligente avec ça)(ben voyons). En somme : canon, millionnaire et intelligente : une fille qui a tout pour elle quoi. Sauf que non, les amies. Micky n’a pas tout pour elle, car, voyez-vous elle :  
- ne connaît rien de sa (la) sexualité.
- ni de son très grand potentiel érotique
- ni de son côté « je suis une fille soumise qui ne connaît pas le mot « déontologie ».
- Et enfin elle ne sait pas encore qu’elle est capable de jouir plus de fois en une journée qu’elle ne cligne des yeux (oui peut-être que j’exagère un peu)(mais vraiment un peu alors).

En gros, Micky n’a pas tout pour elle. Il lui manque :
 

Alexis, un de ses élèves qui est un jeune homme de 18 ans qui travaille comme « nez » en plus d’être lycéen (voilà qui est peu commun, vous en conviendrez). « Le bougre parle couramment l’anglais, l’espagnol, pratique la musique depuis son plus jeune âge, connaît l’histoire et la géographie sur le bout des doigts (doigts dont il sait parfaitement se servir) et il sèche les cours de science estimant le prof incompétent et soporifique ». Bref, le mec parfait, me direz-vous, car oui, vous imaginez bien qu’Alexis est aussi beau et riche, en plus d’avoir l’odorat surdéveloppé (à l’instar de son sexe comme Micky le découvrira bientôt) et d’être super intelligent.
Sauf que non. Alexis non plus, n’a pas tout dans la vie.
Car il a des fantasmes inassouvis.
Et je vous le donne en mille : qui va t-il choisir pour les assouvir ? (Heu, rappelez moi comment  on devient prof de philo déjà ?)
 

Alors voilà, dès le premier cours, Alexis commence son interrogatoire :  (en parlant de mari décédé) :

- Quel âge avait votre mari ?
– Soixante-quatre ans.
– Quel âge avez-vous ?
Je souris, je vois bien où conduit sa question.
– Vingt-sept ans.
Il ne paraît pas surpris et continue inlassablement son interrogatoire.
– Vous étiez mariés depuis longtemps ?
– Neuf ans.
– Pourquoi avez-vous épousé un homme qui aurait pu être votre père ?

Et là, à Micky de répondre « Mais enfin, ça ne vous regarde pas » !
Ah non, ça c’est ce qu’une prof normale aurait répondu. Micky elle, n’est pas une fille comme les autres (et pas seulement car c’est une femme fontaine)  et du coup elle lui répond :

« Il est venu un soir au bar, nous avons discuté pendant des heures, il était passionnant. Il est revenu plusieurs soirs de suite alors qu’il devait être rentré à Paris depuis longtemps. Au dernier soir, il m’a proposé de l’épouser. Il m’a expliqué sans gène qu’il appréciait ma compagnie, qu’il me trouvait belle et intéressante, qu’il n’avait pas eu d’enfant et qu’il ne se voyait pas m’adopter, préférant de loin l’idée de me coucher dans son lit plutôt que de border le mien. Il m’a dit que je pourrais bénéficier de sa fortune, de sa notoriété » et qu’elle pourrait reprendre ses études… (Une proposition qui ne se refuse pas, on est  bien d’accord.)

Du coup, Alexis, non loin d’arrêter son exploration (pas de son sexe encore mais ça ne saurait tarder) demande, fort à propos : 

Votre mari vous donnait-il un surnom Mickaella ?
Mon prénom résonne bizarrement dans sa bouche, je crains soudain que la rougeur de mes joues ne trahisse mon émotion.
– Micky. Dis-je tout bas.
Me permettriez-vous d’user de ce surnom et de vous tutoyer en privé ?
– Je te le permets.
Il acquiesce en se levant.
– Merci Micky ! Lance-t-il avant de partir.


Donc, attendez, si on récapitule, la fille permet à son élève de la questionner sur sa vie privée, de la tutoyer ET de l’appeler par le surnom que lui donnait son défunt mari ? Ah mais oui. C’est bien ça. Rien de plus normal... 

Mais ce n’est que le début… Après ça, Micky va faire exactement TOUT ce que va lui demander son élève. (et quand je dis tout, c'est genre... tout.)
Ca va du fait de ne se mettre qu’en jupe, de se toucher avant les cours, d’aller se faire épiler, coiffer, habiller, de ne pas porter de sous vêtements, d’ouvrir les cuisses pendant ses cours (car il peut « la » sentir jusqu’au fond de la classe)(so classe and so exciting), et elle va même jusqu’à accepter de « chauffer » un des élèves qui craque pour elle jusqu’à qu’il finisse par se branler en cours (déontolo quoi ?), …

Mais bon Alexis est beau et sûr de lui, que voulez-vous ? (et Micky, elle, est une nympho qui se cherche encore).
Et c’est comme ça que très vite, notre héroïne se met à penser :
"N’est-ce pas un homme de quarante ans mon aîné qui a éveillé mon esprit ? Alors pourquoi un homme de dix ans de moins n’éveillerait-il pas mon corps ? (parce que c’est ton élève ? Parce que tu n’as plus aucune personnalité ?) S’il est dit que je suis destinée à de tels extrêmes, je ne peux pas lutter" (ah ben c’est sûr, s’il est dit, tu dois le faire)(quoi que je pense quand même que c’est plus simple de faire ce qui est demandé quand il est dit de jouir que quand il est dit de se couper une main…)(mais ça n’est que mon avis et il n’est pas toujours avisé comme vous le savez bien).


Bref. Vous l’aurez compris, Micky ne lutte pas (ou si quand même un peu)(genre 1 minute 30) et elle devient rapidement l’objet d’Alexis (qui a quand même une copine en parallèle). Elle fait tout ce qu’il lui demande et lui l’initie à la sexualité, à l’érotisme, à l’envie, à la jouissance, à la beauté, à la sensualité et à l’amour… En bref, aux plaisirs et à bien plus encore…
Oui, bien plus encore, car derrière tout ça, il y a une Société. Et quelle société mes chères amies…
Mais je ne vous en dis pas plus car ça vaut la peine de lire ce livre érotique pour le découvrir. Livre dans lequel vous trouverez, en vrac :

- Du sexe, beaucoup de sexe, rien que du sexe (levez la main et dites je le jure)(oups, j’ai eu un moment d’égarement, excusez moi.). Je disais donc qu’il y avait beaucoup de sexe (genre quasi à toutes les pages)(ce qui peut faire beaucoup).
- Une société mystérieuse avec des services pour le moins particuliers.
- Un vocabulaire cru.
- Quelques scènes un peu choquantes ou pour le moins dérangeantes (pas forcément sexuelles)
- Aucune barrière ni tabou aussi bien dans le langage que dans les pratiques et les positions.
- Du BDSM (mais pas trop violent) 
- et enfin un jeune homme qui poignarde environ 100 fois notre héroïne, que ce soit de son regard noir, ou de sa queue. (si vous lisez ce livre, auriez-vous l’amabilité de compter le nombre de fois où le mot « poignarder » est utilisé ?)(Merci, je vous enverrai un carambar pour vous remercier)(ou un plug anal tiens). 
 

Alors, mon avis dans tout ça ?
Je ne vais pas vous mentir, j’ai dévoré ce livre en quelques jours à peine. Non seulement c’est bien écrit (même si l’emploi du présent peut déranger au début) mais en plus il y a une telle tension entre ces deux personnages ou plutôt, une telle monté de la tension sexuelle que nous avons sans cesse envie de continuer le livre.
Alexis est un garçon patient, et il initie Micky à sa sexualité en douceur, étape par étape.
Notre héroïne jouit, jouit jouit et jouit attend, découvre, en veut plus, n’obtient pas, finit par obtenir mais en veut davantage, tant et si bien qu’elle est prête à tout. Oui Micky ne connaît plus de limite et est prête à tout pour être assouvie et comblée. 
Et bizarrement, nous aussi, on veut en plus. On veut en lire davantage, on veut savoir ce qu’il va se passer et comment, dans quelles circonstances, et surtout on veut savoir comment tout va se finir. Car on soupçonne des choses, et on veut le dernier mot. 
Quant aux scènes, elles ont l’avantage de ne pas être répétitives et d’être en plus émoustillantes, malgré un langage cru qui ne choque pas pour autant dans ce contexte… 

Donc oui, j’ai beaucoup apprécié le jeu qui s’instaure entre eux, leur relation, et surtout, l’évolution de celle-ci même si, à aucun moment, je ne me suis attachée à l'un deux. 
Ce qui est d'ailleurs le premier point négatif que je ferais : l'auteure (et c'est sûrement voulu car je pense qu'elle maitrise parfaitement les effets et réactions qu'elle donne à ses lecteurs) ne nous rend absolument pas Micky et Alexis attachants. 

Ensuite, si j'ai apprécié certains aspects, j’ai aussi été dérangé par quelques autres. En fait, c’est simple, dès que l’histoire touchait une tierce personne, cela m’a gênée.
Que Micky n’ait aucune éthique et qu’elle veuille écarter les cuisses à son élève et se faire prendre sur son bureau, soit, c’est son problème et ça passe plutôt bien d’ailleurs.
Par contre, quand elle accepte de chauffer un élève (autre qu’Alexis donc) lors de son cours afin qu’il se touche, pour le foudroyer du regard au cours d’après quand il veut recommencer, personnellement ça ne m’a pas fait vraiment fantasmer. J’ai trouvé ça inutile, malsain et surtout, pas du tout excitant.
Et je ne parle pas de la scène avec « Lucas » dont je tairai les détails mais qui m’a révoltée, ni de la façon dont se moque Micky de cette pauvre Julia à la fin, ni, enfin, de l’endroit où ils couchent pour la dernière fois du livre.
Je n’ai clairement pas compris l’intérêt de cette scène finale, que j’ai trouvé tordue, inutile, dérangeante et surtout malsaine de la part de tous… Mais vous comprendrez quand vous la lirez.


Alors oui, honnêtement je comprends l’engouement des lecteurs pour ce livre, et je répète que dans l’ensemble j’ai bien aimé et que c’est justifié, mais quand même, certains aspects et agissements de notre couple m’ont vraiment perturbée et dérangée. Ils n’apportaient rien et je n’ai donc pas compris tous les choix de l’auteure.

 

Qui de nous deux ? - Angela Behelle
Editions La Bourdonnaye - Format Kindle - 224 pages. 



Pour retrouver plus de billets "coquins" c'est par ici, chez Stephie et les avis de mes copines de LC plus enthousiastes que moi: Sabrina et Evenusia.
 





 

 

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 20:45



Vous avez peut-être déjà vu ce billet que j'avais publié anonymement dans le cadre du concours de la critique la plus odieuse organisé par Minou. 
Maintenant que le concours est terminé, je publie ma chronique sur ce blog. 

Avant de vous parler de cette nouvelle érotique, j’aimerais commencer, comme d'habitude, par une petite analyse de  couverture…

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Couverture une fois de plus assez réaliste sauf que dans l’histoire elle n’est pas en train de se frotter à un arbre mais en train de se faire prendre contre un arbre par un loup-garou. Ce qui n’est quand même pas la même chose, vous en conviendrez… (mais je ne sais pas laquelle est la plus surréaliste à vrai dire).
L’histoire s’ouvre (à l’instar des cuisses de l’héroïne) sur Harry et Sally (oui comme dans le film, sauf qu’ici Sally ne va pas simuler un orgasme, elle va vraiment l’avoir) qui sont en train de se peloter dans un bois. Sally sait qu’elle devrait arrêter Harry et ses mains baladeuses étant donné qu’ils veulent se réserver pour leur mariage.
Bon, certes, elle a déjà couché quand elle était au lycée, mais grâce à Jesus de Nazareth (elle précise au cas où il y en aurait un de Las Vegas), c’est une « born again virgin ». Comprenez par là qu’elle a décidé d’être vierge à nouveau (ces ricains sont ouf quand même) en s’abstenant dorénavant. Sally est donc une « de nouveau vierge » comme je l’appelle. (Mon petit doigt me dit qu’elle va se refaire dépuceler avant la fin de la nouvelle).

petit-doigt.jpg
Notez que mon petit doigt à souvent raison...

Bref, Sally est pure et veut le rester. Enfin, en temps normal… 
Mais là, vous voyez, avec la bouche d’Harry collée contre la sienne, sa petite culotte toute mouillée par tant de pelotage, ça devient difficile de rester sage… Du coup, au lieu de le repousser, elle s’allonge sur la couverture du pique-nique en l’attirant contre elle (pas le meilleur moyen de le repousser si tu veux mon avis, Sally). Bref, les deux sont chauds comme des braises, ça joue à frotti-frotta et bon c’est mal, c’est si mal, mais c’est justetellement bon. Elle ne sait pas si elle peut s’arrêter (Sally ou la volonté incarnée). 
Et, alors que son clito vibre et que son pussy brûle, elle entend une petite voix dans sa tête qui lui demande « Mais que fais-tu petite dévergondée ? Arrête ça, tout de suite ! » 
La voix a raison, Sally le sait, et alors qu’elle s’apprête à dire non, la main d’Harry trouve son sein. (Jesus lui a montré le chemin). Du coup, au lieu d’un non, c’est un « yesssss » qui sort de sa bouche. 
Elle est au bord (de l’orgasme). Et puis de toute façon, qu’est ce qu’il y a de si mal ? Ils ont tous les deux leurs vêtements. (Pas sûre que Sally ait tout compris au concept d’abstinence, si vous voulez mon avis) (et même si vous ne le voulez pas, cela va sans dire). Bref, ça continue jusqu’à qu’elle soit à « ça » de l’orgasme (oui, cette nouvelle souffre de quelques répétitions) (bon d’accord pas que de répétitions).
Mais malheureusement à ce moment là, les nuages bougent, révélant une pleine lune. 
Harry se relève illico presto (un exploit d’après moi parce que, je vous le rappelle, Harry est affairé sur les seins de Sally et qu’il arrive quand même à faire tourner sa tête de 180° pour voir la pleine lune apparaître). 
- Qu’est-ce qu’il y a ? 
- Quel jour sommes-nous ? 
- Le 21, pourquoi ? 
- Oh mon dieu, oh mon dieu, (dieu a une place importante dans cette nouvelle comme vous pouvez le constater) je pensais qu’on était le 20. (mais bien sûr…). Tu dois partir loin de moi … 
- Non. 
- Si.
– Pourquoi ? Tu me fais peur là. 
- VA-T'EN !!!! 
– c’est quoi ton problème ?
Il tombe par terre, son dos se cambre, il penche sa tête en arrière et crie. « Paaaars ». Et bon bref, je vous passe tous les détails (car je sais que ce ne sont pas ceux que vous attendez frétillement) (bande de cockines) (je ne suis pas peu fière de ma dernière trouvaille, je dois bien l’avouer). Bref, craquement d’os il y a,  élongation des membres aussi (et par membre, j’entends tous les membres) (comme Sally pourra le constater sous peu). Bref Sally crie (pas encore de plaisir) (mais ça vient, ne vous en faites pas), Harry crie, des griffes sortent, des crocs aussi et c’est là que Sally comprend qu’elle devrait s’enfuir. (Vivacité quand tu nous tiens). Du coup, elle court, elle court, (le furet) (le furet du bois joli), elle veut aller au parking, mais elle se perd et s’enfonce plus loin dans les bois (il n’y a pas de métaphore derrière cette phrase), une branche lui déchire sa jupe (tiens, comme c’est pratique), il la suit, elle lui lance son sac à la tête en espérant le ralentir (LOL), elle a peur et mal, mais elle n’a pas le temps de ralentir ni d’avoir mal. 
Elle entend un bruit et elle se retourne (sont connes quand même ces héroïnes hein ?). Le voilà. Un énorme, oh Jesus, (quand je vous disais qu’il tenait une place prédominante dans cette nouvelle), un é-norme loup-garou ! c’est un mélange hideux entre un homme et une bête avec des griffes (ce qui ne va pas t’empêcher de te le faire…). Son visage est maintenant constitué d’un museau et d’une mâchoire pouvant déchiqueter des os, et des yeux jaunes vaguement humains (on lui dit que les yeux jaunes, ça n’existe pas chez les humains ou on la laisse triper toute seule ?). Bref. Elle recourt. Il la resuit. Elle se re-retourne « Harry, attends, c’est moi, Sally ». Il la regarde avec faim. (oui. Avec faim. Genre : c’est pour mieux te baiser manger mon enfant) (oups, je me trompe d’histoire là).
Oh, dear Dieu. STP ne me laisse pas être mangée toute crue (dieu va t’écouter mon enfant, car Harry ne va pas te manger) (il va juste te prendre par derrière).
Elle s’arrête, il se lève en l’attrapant avec ses griffes. 
 « Saaaaalleeeeeeeee » dit-il. (re LOL) « Oui c’est moi bébé. C’est Sally ». 
Il gronde encore, ses crocs dehors, sa bave coulant sur sa fourrure (vous avez envie de vomir ? Moi aussi ça tombe bien), et il déchire entièrement sa jupe d’un coup de griffe. 
Un autre coup de griffe et ses seins frappent l’air (j’espère que l’air n’a pas eu trop mal) alors qu’une goutte de sang tombe par terre. Il enfouit alors son museau entre ses seins, balance sa tête en arrière, et ses pattes la retournent et la plaquent contre un arbre. Elle s’y accroche pour ne pas tomber et il arrache ce qui reste de sa jupe. 
Des mâchoires enlèvent sa culotte jusqu’à ce qu’elle se retrouve nue, tremblante (de peur, pas de plaisir) (pas encore du moins) et totalement exposée, dos au monstre. 
Elle ose un regard en arrière et ce qu’elle voit lui coupe le souffle. Entre les jambes de la créature, une des plus grosses dick qu’elle n’a jamais vu (même pas la plus grosse chanceuse !) qui pointe directement sur elle (hé, tu tires ou tu poinnntes ?). 

« Oh merde ». « Suis-je sur le point d’être déflorée ? Encore ? » (méga giga LOL).
Le monstre se presse contre elle, elle peut sentir la chaleur de sa fourrure et ferme les yeux, car elle a trop peur pour regarder. Elle pense à courir, mais en l’espace d’un battement de cœur elle sait qu’il est trop tard. Son immense cock se presse déjà contre elle. 
En réponse, son pussy tremble et se trempe, malgré sa terreur. (Une fois de plus, le pussy a ses raisons que la raison ne connaît pas). 
Peut-être que c’est la réaction naturelle de son corps à l’entrée en elle du membre géant et gonflé ? (à part si tu es excitée par l’arbre sur lequel tu t’appuies, je vois pas d’autres explications…).  Ou peut-être de l’autodéfense ? (De l’autodéfense que d’être excitée par un monstre, really ?!) (énorme fou rire avec les copines). Ou peut-être qu’une part d’elle très très enfouie se demande ce que ça ferait de… (elle ne finit pas sa phrase car : ) elle crie pendant qu’il la pénètre et a l’impression qu’elle va se fendre en deux à cause de la taille de sa cock. (franchement, c’est une blague, cette nouvelle !)
Elle s’agrippe à l’arbre, il continue son ascension, son pussy est en feu, son jus (amies de la poésie, bonsoir) coule le long de sa cuisse contrastant avec le corps chaud qui l’entoure. 
Ses mains lui font mal à force de trop serrer l’écorce de l’arbre, et des larmes coulent de ses yeux (et non de son pussy) (ok je sors), tandis qu’il atteint des endroits en elle dont elle ne soupçonnait pas l’existence. (Elle ne savait pas qu’elle avait un vagin ?). 
Il la plaque au sol et commence à la prendre à la « façon chien » (même moi je ne sais pas quoi dire là), et bref, il y va tellement fort que ses genoux décollent du sol à chaque poussée (suis-je vraiment en train d’écrire un truc comme ça ?) et elle pleure encore pendant que le plaisir se déverse en elle. C’est brutal, son pussy demande grâce et le reste de son corps attend avec impatience un soulagement (un orgasme quoi). Elle est sans défense contre l’assaut de la dick et le pire c’est qu’elle aime ça… elle en aime chaque seconde. (au temps pour son vœu de chasteté). Et là, alors qu’elle est au bord du plaisir, il la mord et elle crie tandis que la douleur se mêle au plaisir et que, honteusement, elle atteint l’orgasme et s’évanouit (my-thique !). 

Quand elle se réveille, Harry est à nouveau humain, endormi sur l’herbe… 
Et tandis qu’elle regarde ses propres cicatrices et se souvient de ce qu’il s’est passé, elle se dit « Oh, doux Jesus.Est-ce que je baise des loup garous maintenant ? » (oui, je crois qu’on peut dire ça. Quoique « tu te fais baiser par des loups-garous » serait quand même plus exact) (mais je pinaille) (comme d’habitude). 
Puis elle regarde Harry en se demandant comment il est devenu un loup-garou. Et bon puisqu’il est nu et qu’elle ne l’a jamais vu nu, elle commence à le détailler… Elle admire ses beaux pectoraux, ses larges épaules et biceps. Puis elle ose enfin descendre ses yeux sur ce qu’elle veut regarder depuis le début (plus rien ne l’arrête, la petite). Son souffle se coupe. Sa dick fait 5 cm de long au repos ! Voilà qui n’est certainement pas le monstre dont elle se souvient ! Son pussy souffre pour lui donner raison. Après ce soir, elle va devoir marcher les jambes arquées pendant une semaine. (Je suis morte de rire). 
Elle la touche pour voir ce que ça donne au garde-à-vous et là, elle soupire de soulagement : ouf 10cm !
Harry ouvre les yeux. Merde. « Sally c’est toi ? » « je suis là » (ce n’est pas la question qu’il t’a posé, mais ce n’est pas grave), il regarde son corps nu et « bébé ? oh mon dieu. (vous voulez pas lui fichez la paix à dieu, sérieux ?). « Ca va ? est-ce que le loup, enfin, moi… t’a fait mal ? » « Ne t’inquiète pas, ça va » (j’ai kiffé). Il la prend dans ses bras « Je ne te ferai plus jamais de mal. Je ferai attention, promis. Rien de ce qui est arrivé ne se reproduira jamais ». Sauf qu’il ne sait pas que c’est exactement ce que craint Sally (que ça n’arrive plus jamais donc). Elle n’aurait jamais cru qu’elle pourrait un jour avoir terriblement envie de la cock d’un monstre, mais bon, elle ne pensait pas non plus qu’ils existaient. (Sinon elle aurait eu envie de se faire baiser par eux voyons). « Harry ? » « Oui, bébé ? » «Je crois qu’on doit parler ». (je suis plus vierge).


Pour le moment seule CaroBeV a fait un billet sur cette nouvelle ! On attend encore celles des autres co-lectrices ! Allez allez les filles, on assume ! :D
 
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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 00:00


Hé oui, vous en rêviez, Mlle Pointillés et moi l’avons fait : nous avons lu une autre nouvelle «  I fucked », mais cette fois, accompagnées de Adalana, Caro et Sandy.
Avant de vous parler de ce livre, analysons la couverture si vous le voulez bien :

 
(dois-je vraiment préciser que ce billet contient quelques spoilers ?)
(et par "quelques", j'entends "que ça").   

cybil.JPG

 

Couverture une fois de plus très proche de la réalité (jusqu’aux colonnes de marbre derrière) sauf que la fille s’est démaquillée avant de se coucher et donc elle ne porte pas cet immonde rouge à lèvre rose dans la nouvelle. Aussi, il n’y a pas de brume et de fumée autour d’elle dans le livre (à moins que ce soit son pussy qui ait pris feu ?)(ok je sors). Par contre elle a en effet cette posture au moment où elle est effrayée car un homme invisible la touche… (autant vous dire qu’elle n’est pas vraiment effrayée).

 


Tout commence par un vol à main armé.
Cybil (Cybil, vraiment ?) porte sa plus belle robe car Roger (oui, Roger !) (les héros de cette nouvelle ne sont pas à proprement parlé gâtés par leurs prénoms ) doit l’amener danser ce soir. Donc Cybil porte une belle robe et se tient derrière le comptoir de son hôtel quand un homme arrive et pointe son arme sur elle et ses collègues.

Il est habillé en noir, a des bandages sur son visage, porte des lunettes de soleil et un chapeau. (pour un peu il ferait penser à l’homme invisible, mais si ça avait été lui, vous vous dites, à juste titre, qu’il ne se serait pas habillé pour voler une caisse alors qu’il aurait pu rester invisible et la voler sans être vu)(ce à quoi je vous réponds que si il avait volé la caisse incognito, il n’aurait pas vu Cybil et nous n’aurions pas eu notre nouvelle érotique)(Ce qui aurait été fort dommage, vous en conviendrez).
Après avoir pris l’argent de la caisse, Cybil sent qu’il la dévisage. (alors qu’il a des lunettes de soleil je vous le rappelle). Il lui demande alors ses bijoux qu’elle s’empresse de lui donner (et on la comprend). Sur ce, il s’en va, laissant une Cybil découragée et désespérée: elle a donné l’alliance que Roger lui avait offerte et elle a peur qu’il s’énerve car elle ne s’est pas battue pour la garder (car Roger, en bon fiancé qu’il est, préfère sa fiancée morte mais avec l’alliance intacte que vivante mais sans bague)(en même temps, avec une fiancée qui s’appelle Cybil, on peut le comprendre).
Quand ce dernier l’appelle pour annuler goujatement (vous êtes en train de lire un billet sur une fille qui va se faire baiser par l’homme invisible, alors vous n’allez pas focaliser sur des mots qui n’existent pas hein ?), donc, quand il annule la soirée, Cybil  décide d’aller se coucher dans sa suite à l’étage.
Elle se démaquille, brosse ses cheveux longs blonds et ôte sa robe qui murmure le long de ses formes jusqu’au sol (oui la robe murmure, comme les Rice Krispies) le satin atterrissant avec un bruit ressemblant à un soupir. Cybil (qui en a gros sur la patate apparemment) lui dit « je sais ce que tu ressens ». (oui elle parle à sa robe)(l’émotion sans doute)(ou la blonditude ?).
Elle s’endort.
Et se réveille en attendant un bruit de respiration à côté d’elle.
 « Roger ? » demande t-elle. Mais personne ne lui répond. Elle sent quelqu’un de nu se coller à elle. « Que c’est romantique » se dit-elle, « Roger ne me surprend jamais comme ça ». (et je vais te dire un secret, Cybil, il ne l’a pas fait cette fois non plus !).
Elle se colle donc encore plus à lui histoire de bien sentir son érection et ses mains le long de son corps.
Mais, attend une minute. Sa respiration se coupe. Roger n’a pas la clé !. (oui Cybil est un peu longue à la détente)(il ne faut pas lui en vouloir, elle est blonde).
Elle allume la lumière, regarde partout mais rien. A t-elle rêvé ? y a t-il un fantôme ?
Oui ça devait être un rêve.
Elle se rendort (Dieu sait comment), jusqu’à ce qu’elle sente quelqu’un lui sucer le sein.

Oh quel délicieux rêve…
Mais quand les sensations continuent, elle se dit (à raison) que ce n’est pas un rêve ! Elle crie (pas de plaisir encore, mais ça ne saurait tarder), allume la lumière : personne. « Oh mon dieu, qui êtes vous ?». « Shhhh » lui répond une voix« rallonge-toi ».

Bon, arrêt sur image : que feriez-vous si vous sentiez quelqu’un vous sucer le sein, que vous ne voyiez personne, et que cette « présence » vous dise de vous rallonger  ?
Vous partiriez en courant ?! Bonne réponse ! Moi aussi. (quoi que…)
 
Et bien, Cyb n’est pas comme vous et moi. Elle, elle se laisse embrasser jusqu’à ce qu’elle soit tout à fait rallongée.
Mieux encore, Cybil (la débile), non seulement ne part pas en courant mais elle va même jusqu’à trembler, mais cette fois, pas de peur (si vous voyez ce que je veux dire)… D’ailleurs, elle arrête de se poser des questions quand elle sent une bouche couvrir son pussy… (en même temps, pourquoi fuir quand on peut avoir un cuni hein ?). Surtout que bon, Roger ne l’a jamais touché comme ça, il n’a jamais focalisé sur son plaisir (et elle allait se marier avec lui ? Heureusement que l’homme invisible est venu lui ouvrir les cuisses yeux hein). Voyez-vous, la  vision des préliminaires pour Roger, c’est de lui demander une fellation (pour l’homme invisible aussi mais elle ne le sait pas encore) mais ce qu’elle vit là, c’est ce dont elle a toujours rêvé: Cybil n’est plus qu’excitation. Bref, je vous passe les autres détails mais orgasme il y a. Elle en reste toute pantelante, allongée sur le dos, jusqu’à sentir une odeur musquée autour d’elle. Et là, elle ouvre la bouche et prend sa large cock dans la bouche. (Nouvel arrêt sur image : imaginez quand même la scène SVP : la fille est allongée sur le dos et fait une fellation à l’homme invisible !!! elle fait une fellation, avec beaucoup beaucoup d’application, avec les mains et tout, à genre, personne quoi !)(au moins, pas de risque de cancer de la gorge)(car oui il paraît que la fellation peut causer le cancer de la gorge)(moi je dis, faut bien mourir de quelque chose). (Quoi qu’il en soit, je pense qu’on devrait proposer ça comme nouvel exercice sur la wii-fit, ça devrait le faire, non ?). Heu, me serais-je égarée ?
Bref, fellation il y a, et Cybil (la débile) de penser (enfin ?) à Roger en se disant « qu’il flipperait si il savait que quelqu’un lui avait rendu visite, et encore plus si il savait qu’il s’agissait d’un fantôme (et il aurait de quoi j’ai envie de dire) (en tout cas, c’est pas la culpabilité qui l’étouffe)(ni la cock de l’homme invisible d’ailleurs). Elle se dit même « de toute façon, ça ne compte pas si ce n’est pas sur un être vivant, non ? », elle espère que non (c’est qu’elle aime ça, la coquine, sucer des cock invisibles).
Sur ces questionnements, (Cybil est la preuve vivante que les femmes peuvent faire deux choses en même temps)(sucer, et réfléchir, dans le cas présent), il se retire de sa bouche avec un « pop » sonore (Là réside toute la force d’écriture de l’auteure : ces écrits sont très « visuels »), et s’en suit un rapport charnel tout ce qu’il y a de plus orgasmique. Pendant le rapport Cybil la coquine en veut plus : « harder », « plus fort », intime t-elle à son fantôme qui s’empresse de la satisfaire, plongeant sa cock encore plus profondément dans un endroit à l’intérieure d’elle que Roger n’a certainement jamais atteint (comprendre : Roger a une petite b**)(en même temps avec un nom pareil on n’en attendait pas vraiment à plus).
Bref ils ont leurs orgasmes et le fantôme s’en va. (Sans même dire merci, aucune éducation ses hommes invisibles). Elle touche le sperm de son fantôme tout en se demandant si les fantômes peuvent éjaculer (Cybil a le sens des priorités), car c’est clairement du sperm qu’elle sent là (oui elle est allée jusqu’à le sentir)(autant aller jusqu’au bout de son questionnement). C’est à peu près à ce moment qu’elle découvre / comprend que ce n’est pas un fantôme mais l’homme invisible (qui vient de la tringler)(ok je resors).
Et là, à l’instar de Christie qui se demandait si elle avait couché, heu, que dis-je couché ?, qui se demandait si elle avait baisé avec un monstre des marécages, Cybil (la débile)(non mesdames, pas la peine de rouler des yeux, je ne me lasserai jamais du comique de répétition)(ni de mes parenthèses) se demande (enfin) : est ce que je viens de baiser avec un homme invisible ? (je crois que la réponse est oui Cybil).


Le lendemain, elle trouvera un moyen de le revoir (pleine de ressources ces nymphomanes)(en même temps quand on aime on ne compte pas), mais pour savoir de quel moyen il s’agit, il faudra me supplier ou me fouetter (oui je lis Fifty Shades en même temps, so what ?) !

 


 *** THE END ***

 


Que vous dire de plus à pars que je me réjouis de lire la prochaine nouvelle ! 
Les avis de Mlle Pointillés et de Caro sur cette merveilleuse nouvelle érotique ! 

Et aujourd'hui, c'est le premier mardi du mois et c'est permis, chez Stephie ! Cliquez sur son nom pour plus de billets coquins ! 

65408451 p

I fucked the invisible man! (Monster sex, #6) - Delilah Fawkes 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 00:00

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Attention 1 : Cet épisode de Bref contient quelques spoilers (qui seront, ceci dit, vite oubliés vu la profondeur de l'intrigue)(mais non je ne pousse pas à la consommation de spoilers)(ce n'est pas mon genre). 
Attention 2 : Non je n'ai rien inventé. Je précise vu qu'on m'a posé la question. 
 


Bref, je m’appelle Ana et je suis allée en France avec Christian pour voyager. A Monaco, j’ai voulu faire du topless, Christian me l’a interdit mais comme il m’a énervé en me poussant dans l’eau, alors, j’ai fait du topless. Il était pas content, je me suis mordue la lèvre, il m’a attaché à un lit, ma déesse intérieure s’est levée de sa chaise longue, il m’a fait l’amour, des suçons sur les seins pour bien marquer son territoire et il était de nouveau content. Moi par contre j’étais pas contente. Du coup j’ai voulu faire du jet ski, alors qu’il me l’avait interdit. Mais comme j’écoute pas ce qu’il me dit et que j’aime bien me faire punir après, alors, j’ai fait du jet ski même si mon subconscient a dû interrompre sa lecture de Dickens pour me sermonner. Du coup, il était de nouveau pas content, alors on s’est disputé, pour finalement se réconcilier, au lit. Tu devrais me parler Ana, toi aussi Christian, fair point well made Mrs Grey.
Après, on est allé faire du shopping, on a acheté un maillot de bain à 540 euros, j’ai dit holy cow, j’ai roulé des yeux, il a penché sa tête sur le côté, fait un sourire timide, on est allé à St Paul de Vence, on a acheté des tableaux, vais-je m’habituer à être riche, on est rentré sur notre bateau, on a fait l’amour, il m’a dit un très classe « feel it baby » et j’ai eu des orgasmes.
Entre temps, j’ai rasé mon sexe, il était tout content, m’a souri timidement, mais je l’avais mal fait, il restait des poils, alors, il a fini de me raser et on a fait l’amour.
De retour à Seattle, mon subconscient lit le 2ème volume de l’intégrale de Dickens, on va chez les parents de Cricri d’amour, il chante au piano, tout le monde l’écoute abasourdi, on me remercie, je l’ai tellement changé, avant il ne chantait pas.
Après le repas, il me prête son Audi R8 pour rentrer, ma déesse intérieure est contente, elle chausse ses gants en cuirs et ses chaussures plates, je démarre, on se fait suivre, j’accélère, la voiture accélère, je coupe des lignes blanches, j’accélère, on nous suit toujours, j’ai pas le temps de rouler des yeux, j’accélère, la voiture accélère je vais dans un parking, on le sème. Dans le parking, l’adrénaline retombe j’ai besoin de faire l’amour. Je suis en jupe, on baise, je ne m’essuie pas, on repart. Fair point well made, Mrs Grey. 
Dans notre appartement, je suis encore tendue, je roule des yeux, il me demande si j’ai bien roulé des yeux, je lui dis que oui, il me demande ce qu’on va faire pour ça, je lui réponds que je veux du sexe sauvage. Il penche la tête sur le côté, me fait un sourire timide, m’amène dans la red room of pain, me bande les yeux, oh my, holy shit, il m’allonge en angle droit sur une table, fait frémir ma déesse intérieure, il utilise un plug et il me baise, pour changer. Faire point well made, Mrs Grey.
On prend un bain, mon subconscient lit le 3ème volume de Dickens, on comprend qui a mis le feu au bureau de Christian et qui nous a suivi, oh my, holy cow, je le laisse dans son bureau engueuler ses gardes du corps. 
Après, comme d’hab je n’ai pas faim mais je lui fais un sandwich, je me dis qu’il a trop d’employés, vais-je m’y habituer, oui sûrement un jour, holy shit, il fait un sourire timide, on va regarder la TV, et au lieu de la regarder, on baise, j’ai 80 orgasmes secondes, comme d’habitude. Fair point well made, Mrs Grey.
Après ça Cess a arrêté de lire ce tome, (à environ 30% quand même, ce qui est déjà bien vu comme je suis bête), mais j’ai du dire 15000 fois holy cow, 35000 fois Oh my, 2000 fois Holy shit, j’ai du rouler des yeux 3269 fois, Christian a du pencher la tête autant de fois, faire son sourire timide 37 fois, on a du baiser 16 fois, pas vraiment faire de séance SM, j’ai du être attachée souvent vu que la couverture du livre représente des menottes, il a du m’appeler un milliard trois cent mille fois Mrs Grey, avoir peur que je parte au moins 50 fois, j’ai du l’appeler « mon fifty » environ 100 fois, réfléchir avant d’agir une seule fois, failli mourir 3 fois, il a du avoir le feu dans un appartement, 4 accidents de voitures, 2 kidnappings, 50 disputes, 52 réconciliations au lit, mon subconscient a du finir l’intégrale de Dickens et ma déesse a du se prendre quelques fessées. 
Bref je suis Ana, et je suis tellement bête que je suis arrivée à bout de la patience de Cess.


Merci à Chi-chi (Cliquez ici pour son avis très drôle sur la trilogie) pour son dévouement (on a commencé ce livre à quatre et elle est la seule à l'avoir lu jusqu'au bout) ainsi qu'à Fabienne et Marika. Même si on a pas fini ce livre, cette LC et ces échanges valaient vraiment le coup (de fouet) !
Mes avis sur le tome 1 (ICI. )(attention, pas sûre que je donne envie) et le tome 2 (ICI )(ou j'écris à Ana directement).


Fifty Shades Freed - E.L James
The Writer's Coffee Shop Publishing House - 579 pages
 

 

 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 00:00



Pour ce "mardi chez Stephie", Mlle Pointillés et moi nous sommes surpassées.
Nous avons choisi la lecture la plus surréaliste qu’il m’ait été donné de lire…

Mais avant de vous parler de l’histoire, admirons la sublime couverture :

 

swamp.jpg
Couverture quelques peu mensongère : la fille ne porte pas de string
dans le livre quand elle se baigne. 
Et elle ne se recouvre pas de boue non plus.
Par contre, en effet elle crie quand elle se fait sucer par ce qu’elle croit être un poisson.

 

 

Vous apprécierez également ce titre on ne peut plus classe et subtile, tout en violet et vert fluo :

« J’ai baisé la créature des marécages ».
Titre également  mensonger : « je me suis faite baiser par la créature des marécages » aurait été plus juste…

 

 

Mais ne pinaillons pas.

 

Et essayons de parler de l’histoire.
Car oui mesdames, histoire, il y a.

 

L’histoire s’ouvre sur Krissie qui est à poil dans un lac (ce qui est déjà peu commun) en train de pester contre son petit copain qui lui chatouille les jambes (au lieu de les lui écarter allez savoir pourquoi).
Elle peste car voyez-vous,  Krissie a une phobie, elle a peur que des petits poissons lui mordent les pieds (mais par contre quand les gros poissons lui lèchent le sexe : point de phobie) (comme c’est pratique).Mais je m’égare. Où en étais-je ?
Ah oui. Elle se dispute avec son copain qui la laisse en plan comme ça, nue, au milieu du lac. Non sans lui avoir dit au préalable « Tu vas devoir trouver un moyen de rentrer toute seule, bébé. Putain, je pensais qu’on allait le faire » (oui il ne faut pas être très regardant sur la profondeur des dialogues quand on lit une nouvelle érotique)(par contre on peut être regardant sur la profondeur d’autres choses)(oui je fais dans la classitude aujourd’hui)(mais le premier mardi, c’est permis non ?).
Bref, au lieu de retourner vers la rive où sont entreposés ses vêtements, ce que tout femme dotée d’un minimum de neurones aurait fait, Krissie se dit qu’elle ne va pas les retrouver dans le noir (oui c’est la nuit) et elle décide donc de rester un peu dans l’eau avant d’aller toquer à la porte de la maison située derrière le lac voir si quelqu’un peut lui prêter un téléphone (ceci dit elle n’est pas très à l’aise à l’idée de demander ça à poil)(et on la comprend).
Bref la voilà en train de barboter dans l’eau « fraîche qui caresse gentiment les plis de son sexe » et c’est là qu’elle se rend compte qu’elle est déçue. Oui, déçue. Vous comprenez personne ne va la toucher à cet endroit ce soir (c’était pourtant bien parti).
C’est à ce moment précis que (le miracle se produit) des petites bulles commencent à la chatouiller à « cet » endroit, et au lieu de fermer les cuisses, Kissie (la blonde) les ouvrent en pensant pouvoir éviter ce qui est en train de la toucher. Sauf que voilà : ce qui la touche ne se fait pas avoir et va même jusqu’à se faufiler derrière pour toucher ses fesses (malin) et bon, certes, elle trouve bien ça bizarre (tu m’étonnes), mais elle n’a pas pour autant envie d’aller voir ce que c’est car vous comprenez (ou pas) c’est trop bon quoi (c’est sur que si c’est trop bon, y’a pas de mal à se faire caresser par un poisson ou une algue hein)(le plaisir avant tout moi je dis). Et là, sans prévenir, voilà que quelque chose de visqueux commence à la sucer et l’avaler comme si elle était un délicieux dessert (je me demande comment l’auteure mange ses tiramisu perso).
Et à Kissie de réagir (enfin) et de crier un « Ahhhh What the fuck » très persuasif tout en essayant de s’extraire de l’horrible poisson qui était en train de la mordiller. Mais malheureusement pour elle (et heureusement pour son clito qui est en chaleur) des « algues » l’entourent fermement et elle ne peut pas s’échapper. Elle se débat, essaye de frapper mais c’est peine perdue. La bouche continue de sucer son dessert, et son clito et son pussy sont en feu même si la terreur court dans ses veines… Elle crie donc encore jusqu’à ce que …
quelque chose de long et de visqueux comme une anguille (mmmh voilà qui donne envie) commence à faire des cercles lui ôtant tout envie de s’échapper. (oui, vous ne rêvez pas, un poisson ou autre créature est en train de lui faire un cuni et elle elle n’essaye plus de s’enfuir)


anguille.jpg
La langue du monstre ressemble à ça,, avouez que ça fait rêver ?

 

Mais bon, vous comprenez, aucun homme n’a jamais traité son pussy comme la chose qui la maintient captive, du coup elle se laisse aller et sent son jus se déverser dans la gorge de la créature (amies de la poésie…). « Ahhhhhh ! Nooooo ! Eeeeeeee ! OHHHHH” (très importants les majuscules pour comprendre l’intensité de l’orgasme) (parce que oui, elle a jouit malgré le contexte pour le moins particulier)(Mais que voulez vous, le clito et le pussy ont leur raisons que la raison ne connaît pas).

Tout son corps tremble encore quand la créature décide de sortir de l’eau.
Moitié homme, moitié poisson (ça me fait penser à la chanson de bioman : moiiii-tiiééé hooooommmeuuuh, moitiéééé poiiiisssoooon), des nageoires  qui encadrent son visage vert plein d’écailles, il a des yeux jaunes de reptiles et une douce bouche de truite.
D’une truite donc, genre comme ça :

 

truite.jpg

Sympa la bouche du monstre…Entre cette bouche et la langue « anguille » on voudrait toutes des cunis de monstre aquatique…

 

Son corps, quant à lui, est celui d’un homme si ce n’est les écailles vertes qui le parsème.
Ouhhhh, Kissie a peur et sait le démontrer avec conviction « SVP, ne me faites pas de mal » (baisez moi plutôt).
Alors, il  l’attrape et l’amène dans une cave tout ce qui a de plus romantique pour leur première fois. De l’eau jusqu’aux genoux et des murs recouverts de champignons qui diffusent une lumière verte (allez savoir comment ?)(peut-être pour faire un clin d’œil à la substance ingurgitée par l’auteur avant d’écrire sa nouvelle ?).

Là ses yeux tombent sur le membre de la créature et « WOW » cette créature est définitivement un homme et son membre est définitivement réveillé (je respecte les majuscules et les italiques du texte).
 Elle se sent vulnérable et effrayée mais cela n’empêche pas son pussy de se contracter (sacré pussy va) à la vue de son membre et au souvenir de ce qu’il a été capable de faire avec sa bouche.
Il s’approche, commence à la peloter et elle veut crier mais elle ne peut retenir un gémissement. (ah la la, ce corps qui la trahit). Bref il la touche, elle kiffe (son pussy et son clito aussi) et là, la curiosité l’emporte (sacré curiosité) (une coquine celle là), donc la curiosité l’emporte et elle attrape son membre qui est doux et soyeux. L’homme-poisson la met à quatre pattes et là elle se demande (à juste titre) « va t-il me baiser ? Et surtout, vais-je le laisser faire » (mon petit doigt me dit que oui il va la baiser et que oui elle va le laisser faire)(mais peut-être qu’il se trompe ?).
Et bien non, mon petit doigt ne s’est pas trompé et pendant l’acte, tout en se disant qu’elle va sûrement avoir des bébés monstres (mdrrrrr), elle s’écrie, au bord de l’orgasme : « Yes ! Give it to me hard, you creepy fucker » (phrase qui m’a valu mon premier gros fou-rire).
Suite à quoi ça continue avec force détails jusqu’à leurs orgasmes respectifs.
Et Kessie (cette lumière) de se dire que c’est officiel, c’est la nuit la plus bizarre de sa vie (tu m’étonnes).

Il la ramène dans le lac vers ses affaires où le petit copain du départ l’attend et lui dit (un peu maladroitement je l’avoue) que c’était une blague, qu’il était pas partie et est ce qu’elle est prête à le faire finalement ? (à baiser donc). Ce à quoi elle répond en le frappant au visage. (pauvre mec quand même. Il drague une fille en soirée, il l’amène au lac, elle se fout à poil, il la chatouille, elle s’énerve, va se faire sauter par un monstre, et quand elle revient et qu’il veut toujours tirer son coup, il se prend un poing dans la gueule. Sympa la soirée).

Au final, elle rentre chez elle et va prendre une douche tout en se demandant si elle n’a pas rêver tout ça… (et si c’est bien de la farine qu’elle a snifé la veille).
Et pile au moment où se pose cette question, devinez ce qui tombe de son cul ? (oui de son cul, appelons un chat, un chat)(je vous épargne un jeu de mots douteux): une écaille. (deuxième énooooorme fou rire, j’en pleurais).
Et oui le monstre lui a laissé un petit souvenir de lui qu’elle s’empresse de ranger dans sa boite à bijou. 
Et Kissie de comprendre qu’elle se rendra dès le lendemain au lac (se refaire baiser donc) avec des préservatifs (car coucher non protégée, c’est mal !).

 

The end.

 

Sur goodreads, une fille (sunny) a écrit :
La morale de l’histoire est que si votre petit copain agit comme un con, vous pouvez toujours coucher  de manière intense avec la créature des marécages dans un lac.


Je rajouterai ma propre morale :
Si vous êtes en train de vous baigner et que vous sentez quelque chose vous faire un cuni faites attention :  ce n’est PAS un poisson. 


Et je vous invite à lire l'avis de ma binômette Mlle Pointillés avec qui j'ai eu beaucoup de plaisir à échanger sur cette lecture, et pour plus de billets "coquins", c'est chez Stephie que ça se passe ! 
65408451 p

 

I fucked the swamp creature! (Monster sex, #1) de Delilah Fawkes

 

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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