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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 08:00

 

real.jpg      

Warning : Ce billet contient des spoilers (toute l’histoire en fait) et beaucoup de fois le mot « mouille ». Je suis désolée ça fait un peu vulgaire (même pour moi, c'est dire) mais bon c'est le premier mardi du mois, donc on va dire que c'est permis.
Ceci dit, sachez que je n’exagère pas : l’héroïne est "wet" tellement souvent que je l’ai surnommée (avec toute la classitude qui me sied) « Mouille » lors de ma LC.

Après recherche, et pour votre information, (car je vous vois déjà, à la fin de ce billet, en train de vous dire "il faut toujours qu'elle exagère")(ce qui n'est absolument pas vrai) ce mot apparaît plus de 40 fois dans le livre, et le mot « contracte » (comme dans "son vagin qui se contracte") apparait quant à lui plus de 70 fois. Sur 266 pages donc. 
(comment ça mon Warning fait la taille d'un billet ?). 

 

Bref je me rends à un match de boxe alors que je déteste la violence et là je vois le combattant, Remy, et mon sexe se contracte. Je le regarde saluer le public et je mouille. Quand il se tourne vers moi et me fait un clin d’œil, je mouille. Alors comme le match commence, je le regarde massacrer ses adversaires, mon sexe se contracte et je mouille. Du coup, comme j’ai l’impression de trop contracter et de trop mouiller, je décide de ne pas attendre la fin du match et je me rends aux toilettes. Avant que je puisse y arriver j’entends que Remy a mis KO son adversaire et je sens une main agripper mon bras. Je me retourne, c’est lui. Je le regarde, il me regarde, je le regarde, il me regarde, je mouille, il me regarde, mon sexe se contracte, il me regarde puis me demande mon nom. Là, je mouille, le lui dis, mais il veut savoir mon nom de famille. Je me retrouve sans mot, car il est beau, parfait, et que je mouille, du coup ma meilleure amie débarque et lui donne mon nom et mon numéro de téléphone. Là, il répète mon nom de manière si érotique que c’est comme s’il me baisait, et… je mouille. Il m’embrasse, je m’en vais, je repense à lui, mon sexe se contracte et le lendemain il envoie quelqu’un m’apporter des billets pour son prochain match. Je suis tentée de refuser, mais non, il me fait trop mouiller pour ça. Du coup, j’y vais, il ne regarde que moi à chaque fois qu’il est annoncé vainqueur, ça me fait mouiller et contracter mon sexe. Je me rends à l’évidence, j’ai envie de lui, du coup quand il me demande de me rendre à son hôtel j’y vais. J’entre, je le vois tout juste sorti de la douche, il sent bon, ses cheveux sont mouillés, je mouille, je crois qu’il va me prendre mais il me propose un job dans la rééducation, j’hésite, je veux lui rendre une réponse demain, il ordonne que je donne une réponse aujourd’hui, j’ai pas de job et c’est un poste en or, alors, contre toute attente, et sans savoir exactement ce que je devrai faire, j’accepte.
Quelques jours après je me retrouve avec lui et sa team dans son jet privé. Ils sont tous devant, sauf moi qui suis avec Remy. Il parle peu, je parle peu, il me regarde, je mouille, il écoute sa musique, j’écoute la mienne, il me fait écouter une musique qui a trop de sens pour moi, je lui fais écouter de la musique pour aussi passer un message, il m’excite, mon sexe se contracte, il est beau, j’ai envie de lui même si notre relation est purement professionnelle. Mais comme je ne peux pas m’empêcher de mouiller, alors, je mouille.

Les matchs passent, il ne regarde que moi quand il gagne, je le masse, il sent mes cheveux et mon cou, il sent bon après sa douche, je mouille, mon sexe se contracte, je lui masse les nœuds du dos, il est parfait, je mouille, il gagne des matchs, me regarde, je mouille, je le vois après sa douche, il sent bon, il a les tétons les plus bruns et les plus beaux que j’ai jamais vus (mais LOL !), mon sexe se contracte, je le veux, je le désire, il me renifle, mais ne fais rien d’autres, ce n’est que professionnel mais je suis attirée par lui, je le veux, je mouille, je le masse, on court ensemble, il boit à la même bouteille que moi, ça m’excite, mon sexe se contracte, il se bat, il gagne, il me regarde, je le veux, je mouille, il me renifle, et puis, enfin, un soir, il me fait comprendre qu’on va coucher ensemble.

Malheureusement, ce soir là, il part en vrille, casse toute la suite de l’hôtel, et donc, un homme de sa team lui injecte un truc pour l’endormir. Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé et pendant des jours, il ne s’entraîne plus, il ne parle à personne mais il vient me chercher dans ma chambre, m’amène dans la sienne, on s’embrasse, je mouille, il est beau, on s’embrasse, mon sexe se contracte, il est tellement mâle, il me renifle, il m’embrasse, mon ventre et mon sexe se contractent, on s’embrasse toutes les nuits pendant 4 jours, il ne voit personne d’autre que moi, et moi j’ai envie de lui, car il me fait mouiller, mais il ne veut pas aller plus loin.
Après quelques jours, on voyage dans son jet, je lui fais écouter une musique qui lui dit que je suis prête et qu’il peut me prendre, il me fait écouter je sais plus quoi, je le regarde, il est beau, mon sexe se contracte, il m’embrasse, me fait mouiller, me renifle et il se remet à se battre.
Un jour, il perd un match à cause de moi car je n’étais pas à ma place, ses fans s’énervent contre moi, me lancent des œufs devant mon hôtel, il intervient, se prend un œuf dans le dos, va me mettre sous la douche et me laver. Il est beau je mouille, il me frotte, je mouille, je le veux, mon sexe se contracte, et pourtant il me prend toujours pas et donc je suis frustrée.
Du coup, je lui dis que je vais faire chambre à part, car je le veux et qu’il ne veut pas me prendre, il me laisse partir, on fait chambre à part, mais je continue de le masser et de mouiller. Alors, il se bat, il gagne, il me regarde, il me renifle, je le veux, il ne veut pas, on s’échange nos musiques, vu que c'est comme ça qu'on se parle quand on a des messages forts à se faire passer, il me renifle, je mouille, mon sexe se contracte et je finis par en avoir marre et je vais le voir dans sa suite.
Là, il m’annonce qu’il est bipolaire et qu’il a peur de me faire mal, du coup, comme je ne sais pas quoi dire et que mon sexe se contracte douloureusement, je me déshabille. Il comprend ce que je veux dire, du coup, il respire fort, je respire fort, il respire fort, je respire fort, je mouille, il a un énorme sexe, il est gros, mon vagin se contracte et, dieu soit loué, il me prend.

On fait l’amour, j’ai des orgasmes, il est si gros, je suis si étroite et si humide, il est gros, on baise, je jouis, il jouit mais est déjà dur, on rebaise, je rejouis, il rejouit, mais on le re-refait tout de suite après, il me sent, il est beau, il est tellement mâle, je suis folle de lui, c’est parfait, on fait l’amour 12 fois de suite (true story), il me dit que je suis à lui, je lui réponds que oui, et finalement on s’endort.
Du coup, on baise, on court, on s’entraîne, je le masse, il me renifle, je mouille, il me soulage, on baise, me dit que je lui appartiens, mon sexe se contracte, il est si mâle, il est si beau, je suis mouillée, on rebaise, il éjacule partout sur moi et du coup je décide de faire comme les Français et de ne pas me laver pendant une semaine (véridique) pour garder son odeur sur moi. Des fois je jouis, il jouit, puis repousse avec son doigt le sperme qui a coulé le long de ma jambe pour le remettre en moi, Cécile part vomir, revient, continue de lire, on continue de baiser, il continue d’éjaculer partout, je continue de jouir, il s’entraîne, je le masse, il me renifle, il se bat, il gagne, il me regarde quand il est annoncé vainqueur, me renifle, je mouille et surtout, mon sexe se contracte. Des fois, il fait des crises mais on parle, on s’échange des musiques, et on se passe même la chanson « i love you » de Avril Lavigne, et ça va mieux. 

Enfin, il se passe un truc de ouf que Cécile ne peut pas vous dire pour ne pas vous spoiler (LOL) mais je dois embrasser le tatouage de son pire ennemi et adversaire sur la tempe. Bien sûr quelqu’un nous prend en photo, Remy l’a voit, pête un cable, devient fou, s’en va voir son ennemi, je m’inquiète, j’ai peur, et je le revois plus jusqu’au lendemain lors de la finale du championnat. Là, il affronte son pire ennemi au tatouage, rentre sur le ring, ne me regarde pas, mon estomac se contracte à la place de mon sexe, je sens que quelque chose ne va pas, j’ai peur, son ennemi arrive, le tabasse, Remy se laisse frapper, ne réagit pas, je crie, je pleure, il se fait battre, j’ai peur, je crie, Remy se fait défoncer et moi, pour la première fois en 400 pages, je ne mouille pas.
Il est mis KO, se retrouve à l’hôpital et moi, du coup, je le quitte via une lettre car je peux pas le laisser se faire du mal pour moi.
Alors, je rentre chez moi, je revois ma meilleure amie, je pleure, je l’aime, je mouille encore rien que de penser à lui, je cours, je suis triste, et  un jour, quand je rentre chez moi, je le vois. Il m’explique pourquoi il s’est laissé battre, me demande pourquoi je l’ai abandonné, je lui dis que je l’aime, il me dit qu’il m’aime, que je suis à lui, juste à lui, me propose à nouveau mon job, j’accepte, on s’aime, je peux remouiller en toute tranquillité, il peut me renifler à sa guise, on peut écouter Avril Lavigne en boucle, et tout est bien qui finit bien.
Mais comme l’auteur trouve que je n’ai pas assez contracté mon sexe ni assez mouillée, elle a décidé de faire deux suites qui s’appelleront « Remy » et « A moi » car pourquoi s’embêter à trouver des titres compliqués quand on peut faire simple ?
Bref, je m’appelle Brooke, et je mouille.


Et bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas aimé ce livre.
Chaque chapitre est une répétition du précédent, l’héroïne est débile et ne pense qu’à baiser, du coup, nous aussi on attend que ça, mais quand ça arrive (à la moitié du livre seulement !)(remboursé !!!) c’est plus crade qu’excitant.
Trop de répétitions, pas assez d’histoires, aucune tension sexuelle et pas de papillons.
Un livre que je ne recommande pas donc.


Real (Real, Raw & Ripped) tome 1 de Katy Evans. 
Ebook - 266 pages. 


D'autres billets pour le rendez-vous "le premier mardi c'est permis" chez Stephie :
65408451 p



 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 11:22

17200687 

 

 

Voilà une lecture comme je les aime.
Prenante. Très juste. Avec quelques papillons. Et touchante.

 

This girl was going to be the end of me.

 

Tous les dimanches matin, Shaw se rend chez Rule pour le chercher et l’amener bruncher chez ses parents.
Tous les dimanches matin, elle tombe sur la dernière conquête de Rule.

Tous les dimanches, le brunch se passe mal et Shaw doit faire le tampon entre Rule et ses parents.

Tous les dimanches, elle doit cacher son amour pour Rule, ravaler sa fierté, et continuer d’entretenir cette relation à peine cordiale avec lui…
Jusqu’à ce dimanche où Shaw décide qu’elle ne reviendra plus là bas le dimanche et qu’elle ne reverra plus Rule...

 

 

 

Rule c’est le garçon qui se fout de ce que les autres pensent de lui et qui agit toujours impulsivement.

This is a friendly little chat because we’re on a public street and I’m feeling generous, next time it won’t be public and my generosity has a time limit. Leave her alone, end of story.


Tatoué et tatoueur, percé de partout (et quand je dis partout, c’est par-tout), il change de coupe de cheveux, de couleur et de crête au fil de ses envies.
Il vit sans se prendre la tête et ne tient compte de presque personne depuis la mort de son frère jumeau Remy, 3 ans plus tôt.

 

It had been three years and his name alone was enough to drop me to my knees, especially coming from the one person in the world Remy have loved as much as he loved me.


Rule c’est le garçon qui ne s’engage pas, qui baise sans attache, qui est passionné par son boulot, qui a pleins de potes et qui est bien le seul à ne pas voir Shaw telle qu’elle est.

I was however stunned by everything my dad has told me. I couldn’t remember the last time anyone told me they loved me besides my brothers. I had forgotten how nice it made me feel.

 

Shaw c’est la fille riche, intelligente, propre sur elle, sans tatouage ni percing, amoureuse du bad boy depuis des années, la meilleure amie d’un frère décédé, et c’est aussi le faible lien entre tous les membres d’une famille brisée.

”I don’t think I know how to do it this way.”
And wasn’t that just amazing.


Rule c’est le garçon qui ne sait pas comment aimer et qui vit très bien comme ça…

I shouldn’t feel that way about Shaw; she shouldn’t be the one to rock my world like it had never been rocked before.


Shaw c’est la fille qui ne sait pas comment être aimée pour ce qu’elle est et qui essaye d’être quelqu’un d’autre pour plaire à ceux qu’elle aime.

 

“Rule if this goes bad, it’s gonna be so, so sad.”

“True, but if it’s good it’s going to be so very very good.”

Shaw et Rule ensemble, c’est passionné, triste, tourmenté, beau.

 

She didn’t hesitate to kiss me back and I decided then and there that kissing Shaw was probably as close to heaven as I was ever going to get.


Shaw et Rule c’est aussi pleins d’autres personnages secondaires tous plus géniaux les uns que les autres.

J’ai aimé Ayden, la country girl, et son amitié infaillible envers Shaw, Jet la rockstar dont j’attends le tome avec impatience, Rome, le grand frère qui essaye d’être fort pour les autres, Nash et Cora qu’on voit peu et qu’on aime déjà...


If anything happens to her, Rome, I’m going to lose it, I mean, I know I kind of went off the rails when Remy died, but something tells me if that girl ends up hurt or worse, there won’t be any recovering from that for me.

 

Je suis tombée amoureuse de Rule et j’ai adoré les chapitres de son point de vue. La façon dont il voit les choses, ce qu’il ressent, ce qu’il pense, ce qui l’effraie, ce qui le rend fort ou vulnérable, tout est parfaitement bien décrit, et j’ai adoré ces chapitres. Ses sentiments sont décrits de manière factuelle, sans fioritures, sans prises de tête, simplement comme des états de faits, ce qui rend le tout très crédible. Il n’hésite pas, il n’analyse pas. Il ressent, et de facto, nous aussi.

Certains passages m’ont fait fondre, tout simplement.


When I look at you I don’t see anything but you, and Shaw, you are perfect. I don’t care what color your hair is, if you’re pale or tan, if you have makeup on or just woke up, all I care about is that when I look at you, you always look back and see me. You’re beautiful inside and out and if you wanted to tattoo all that pretty white skin from head to toe, I would be honoured to put it there for you but if not I’ll take you all smooth and milky white any chance I get.

 

J’ai aimé Shaw, ses réactions, ses choix, la façon dont elle voit et défend Rule, le fait qu’elle évolue, que ce soit dans sa relation avec Rule ou celle avec sa famille.
Shaw est une des rares héroines de ce genre de livres dont aucune réaction ne m’aura agacé. Je me suis attachée à elle, j’ai compris ce qu’elle voyait en Rule que les autres ne voyaient pas, j’ai adoré qu’elle reste fidèle à son amitié à Remy, qu’elle n’ait pas honte de conduire une voiture de luxe ou d’évoluer dans un cercle différent de celui qu’elle aime. Elle s’affirme au fur et à mesure du livre et j’ai adoré suivre cette évolution.

 

 

J’ai aimé leur histoire car je l’ai trouvé juste, belle et à la fois simple et compliquée.
Leur histoire coule de source et on le ressent tout au long de notre lecture.

Pas de surenchère de drame, pas de personnages agaçants (mais un détestable tout de même !), pas de réactions trop absurdes. Oui, j’ai trouvé ce livre juste et surtout justement dosé au niveau des émotions.
De plus, les personnages ne sont pas niais et ne réagissent pas comme des ados ce qui change de ce que je lis souvent en YA / NA.
Ce livre a su me toucher, me donner quelques papillons, me tenir en haleine et je crois que je n’ai pas grand chose à lui reprocher. J’ai tourné les pages à toute vitesse et j’ai tourné la dernière page avec une pointe de tristesse à l’idée de laisser tous ces personnages derrière moi.


There are probably a million and one regrets I have and if they are going to be between us here or in bed then let’s just stop it now, because I’m not going to do combat over my past when my future is finally starting to be something I want invest in.


Vous l’aurez compris, si vous n’êtes pas encore lassé des bad boys qui tombent amoureux (mais qui pour une fois ne change pas de personnalité !), alors ce livre est fait pour vous. Je le recommande chaudement et j’attends pour ma part la sortie du second tome sur Jet.

A noter également que c’est un livre auto-édité et qu’il y a donc des fautes, quelques mots qui manquent, ainsi que pas mal de virgules, mais personnellement ça ne m’a pas du tout dérangée. Je suis passée complètement outre et je crois que mon niveau d’anglais n’était pas assez bon pour que je remarque toutes les fautes qui en ont dérangé d’autres. Ceci dit, vous voilà prévenu !

Elles ont aimé : Bladelor, Evenusia, Mlle Pointillés et Fée (je mets vos liens ce soir) 

 
 

Rule (Marked Men tome 1) – Jay Crownover
Ebooks – 327 pages.

 

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 07:00

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J’avais entendu beaucoup de bien sur ce livre et il ne m’a pas fallu longtemps pour me laisser convaincre de le lire.
Joss est une fille qui a perdu sa famille à 14 ans.
Quand le livre commence, elle vit à Edimbourg, a 22 ans et traine de sacrées casseroles.

 

Dans ce livre on trouve de tout : amour, sexe, amitié, douleur, décès, tentative d'oublier… et… est-ce que j'ai mentionné que le sexe était chaud bouillant ?

I tilted my head to the side with a wry grin. « you’re good with the words, I’ll give you that ».
« I’m good with my hands. Will you let me give you that ? ».
 

Franchement j'ai dévoré ce livre qui est assez addictif. On suit l’évolution de Joss, on voit sa carapace tomber, on suit ses interrogations et ses doutes, son ouverture à sa colloc Ellie et à son frère, Braden. On comprend aussi ses doutes et ses peurs.

Dès que j’avais 5 minutes, j’avais envie de me replonger dans cette histoire et pourtant, ce ne sera pas un coup de coeur comme pour les copines.

Car finalement, aussi prenant ce livre soit-il, je ne me suis pas attachée plus que ça à Joss et Braden.

On apprend finalement pas vraiment à les connaitre, et l’auteure n’est pas arrivée à me toucher vraiment avec ses personnages.


“Asshole.”
“Just for that, I expect you to wrap that dirty mouth of yours around my cock tonight.” He narrowed his eyes on me.
I couldn’t believe he’d just said that to me in a fancy restaurant where anyone might overhear. “Are you kidding?”
 “Babe,” he gave me a look that suggested I was missing the obvious, “I never kid about blowjobs.”


Joss a des réactions assez agaçante, pas forcément très crédibles et n’a pas su vraiment susciter mon ampathie malgré son passé.
J’avoue aussi que, très rapidement, je n’en pouvais plus de la savoir « wet » (mouillée). Non mais sérieusement, les auteures, est-ce qu’on est vraiment o-bli-gé de savoir à chaque fois, à quel point vos héroines mouillent ? Vraiment ???

 

“Braden, I don't want anything to happen between us."
He raised his eyebrow, clearly unconvinced.
"Tell that to your damp knickers, babe.”

 

Quant à Braden, on comprend vite qu’il est beau et que c'est un très bon coup, mais ce n’est pas parce qu’on le sait qu’on le ressent. Braden à un côté autoritaire, sûr de lui et possessif qui aurait pu me faire craquer si il m’avait un peu moins fait penser à Christian Grey.
Ceci dit, on peut bien lui laisser qu’il a de bonnes répliques et qu’il sait faire grimper la température…


“Let me rephrase.” He took a seething step toward me. “When it comes to you… I don’t like to share.”

 

Enfin, j’ai trouvé un peu dommage le côté « mélodramatique » de la fin, avec Ellie, que j’ai trouvé inutile. On avait pas vraiment besoin de ça pour accrocher à l’histoire.

 


Ceci dit, ça reste un très bon moment que je conseille aux personnes qui sont fans de ce nouveau genre qu’est le New Adult. 

 

 

On Dublin Street - Samantha Young
Kindle - 414 pages.  

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 07:00

 

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Après Easy et Iced, je ne pensais pas avoir un troisième coup de cœur en 2012… Et pourtant…
Pourtant ça a été le cas avec The Sea of Tranquility que j’ai adoré, dévoré, et que je ne pouvais pas lâcher… 

J’ai traduit les extraits que j’ai sélectionné, car je veux convaincre le maximum de personnes de lire ce livre, quand il sera traduit en français. Car il va l’être c’est obligé. Et pour celles qui lisent en anglais, je n’ai qu’un conseil : lisez-le.

The sea of tranquility, c’est l’histoire de Nastya qui débarque dans un lycée, habillée et maquillée comme une pute…

« What she looks like in that picture is nothing compared to what she looks like without a trace of make-up on and her hair pulled off her face. That’s what I’d like a picture of, instead of having to rely on my memory of her, lost and dripping sweat in my garage at one in the morning »

« Ce à quoi elle ressemble sur cette photo n’est rien comparé à ce à quoi elle ressemble sans une trace de maquillage et sans ses cheveux sur les yeux. C’est ce que j’aimerais, comme photo, au lieu de devoir compter sur ma mémoire pour retrouver l’image d’elle, perdue, trempée de sueur dans mon garage, à une heure du matin »

 

Nastya, c’est la fille qui est seule et surtout, qui veut le rester.
Sa particularité, à part tenir tout le monde à distance ?
Elle ne parle pas. Pas un mot.

« I hope it’s enough to help me keep my mouth shut. I haven’t said a word to another living person in 452 days. I write my three and a half pages, tuck away my composition book and crawl into bed, knowing how close I came to not making it to 453. »

« J’espère que c’est assez pour garder ma bouche fermée. Je n’ai pas dit un mot à une autre personne depuis 452 jours. J’écris mes 3 pages et demi, balance mon livre de composition et vais au lit sachant à quel point j’ai été proche de ne pas atteindre le 453ème. »

 

On sait qu’il lui est arrivé quelque chose d’horrible, mais le mystère reste entier.
Sa main gauche tremble de temps en temps, elle a des cicatrices un peu partout.
Elle a vécu un drame, s’isole, et nous, on rêve de connaître son secret…

« There are twenty-seven bones in your hand and wrist. Twenty-two of mine were broken. Relatively speaking, my hand is kind of a miracle. It’s full of plates and screws, and even after several surgeries, it still doesn’t look quite right. But it works better than they thought it would. And it’s not like it can’t do anything ; it just can’t do the one thing I want it to. The thing that made me, me. »

« Il y a 27 muscles dans votre main et votre poigné. 22 des miens étaient cassés. De manière relative on peut dire que ma main est une sorte de miracle. Elle est pleine de broches et même après de nombreuses interventions, elle a toujours l’air bizarre. Mais elle fonctionne mieux que ce qu’ils pensaient possible. Et ce n’est pas comme si elle ne pouvait rien faire : c’est juste qu’elle ne peut plus faire la seule chose que je veux. La chose qui faisait de moi, moi. »

 

Mais on n’est pas les seules à vouloir le connaître.

Josh est aussi un écorché de la vie et on lit et vit l’histoire de son point de vue, en plus de celui de Nastya. Son passé est connu de tous, et lui aussi se tient à l’écart du reste du monde.
Sauf que pour une raison qu’il ne s’explique pas, Nastya a décidé de l’approcher.
Et sans lui demander son avis, elle s’insinue dans sa vie…

« I wonder what it will take for her to pick up on the fact that she lives in the same world as everybody else, and in that world, people leave me the fuck alone. »

« Je me demande ce qu'il va lui falloir pour comprendre qu'elle vit dans le même monde que tous les autres, et que dans ce monde, les gens me foutent la paix. »

 

Ce qu’il finit par accepter, et laisser faire…

« I know at that moment what he’s given me and it’s not a chair. It’s an invitation, a welcome, the knowledge that I am accepted here. He hasn’t given me a place to sit. He’s given me a place to belong. »

« Je sais à ce moment là que ce qu’il m’a donné n’est pas une chaise. C’est une invitation, un sentiment de bienvenue, l’assurance que je suis acceptée ici. Il ne m’a pas donné une place ou m’asseoir. Il m’a donné une place où me sentir chez moi. »

 

Josh….
Vous vous en doutez, il a su faire fondre mon cœur.
Son passé, sa passion, ses amis, sa vie, son garage… Tout en lui m’a plu, et m’a émue.


« I believe in God, Sunshine. I’ve always believed that God exists,
» he says.
And what he says next isn’t self-pity or angst or melodrama. It’s truth.
« I just know that he hates me. »

« Je crois en dieu, Sunshine, j’ai toujours cru que Dieu existe » il dit.
Et ce qu’il dit après n’est pas de l’auto-apitoiement,  de la colère ou du mélodrame. C’est la vérité.
« Je sais juste qu’il me déteste »

 

Et petit à petit, les barrières tombent…

« Josh Bennett laughs and its one of the most natural, uninhibited, beautiful  sounds I’ve ever heard. I know Kara Matthews is watching us and people will talk tomorrow. But right now I can’t even care. Josh Bennett laughs, and for one minute, everything is right in the world. »

« Josh Bennet rit et c'est l'un des sons les plus naturels, décomplexés et beaux que j'ai jamais entendu. Je sais que Kara Matthews nous observe et que demain les gens parleront. Mais tout de suite, je m'en moque. Josh Bennet rit et durant une minute, tout tourne rond dans le monde. »

 

Mais pas suffisamment pour nous éclairer sur ce qui nous tourmente…

« I’d ask you, you know. If I was allowed. I’d ask you a thousand times until you’d tell me. But you won’t let me ask. »

« Je te le demanderais, tu sais, si j’y était autorisé. Je te le demanderai des centaines de fois jusqu’à ce que tu me le dises. Mais tu ne me laisseras pas demander. »

 

Ce livre m’a fait vibrer,

« It wasn’t so much that I wanted to see her again,” he says, looking at me with the depth of more than seventeen years in his eyes. “I wanted her to see you. »

« Ce n’était pas tant que je voulais la voir » me dit-il en me regardant avec des yeux portant plus de poids que ses 17 ans « je voulais qu'elle te voit ».

 

sourire, donné des papilllons,

« Just so you know, » I inform him, « one day, I’m going to get tired of sharing your affection with that coffee table and I’m going to make you choose. »
« Just so you know, » he mimics me, « I would chop that table up and use it for firewood before I would ever choose anything over you. »

« Juste  pour que tu saches » je l’informe « un jour, je vais en avoir marre de partager ton affection avec cette table basse et je vais te demander de choisir »
« Juste pour que tu saches » il m’imite « Je couperai cette table et l’utiliserai pour en faire du feu de bois avant que je choisisse n’importe quoi avant toi ».

 

et il m’a déchiré le coeur.

I shake my head. Nothing about her is real. I’ve had her sitting in front of me for months and I didn’t see her, I didn’t hear her. I didn’t know her any better than everyone else. I feel like I’ve failed somehow. Failed me, failed her, failed us.
« Believe me, Nastya. I don’t ». She walks out and shuts the door silently behind her. It’s the first time I’ve ever said her name. 

« Je secoue ma tête. Rien à son sujet n’est réel. Elle s’est assiste en face de moi pendant des mois et je ne la voyais pas, je ne l'entendais pas. Je ne la connaissais pas mieux que les autres. J’ai l’impression d’avoir échoué quelque part, d’avoir échoué avec moi-même, avec nous.
« Crois moi, Nasty, je ne t’aime pas ». Elle part et ferme la porte silencieusement derrière elle. C’est la première fois que j’ai prononcé son nom.

 

The sea of tranquility, c’est le genre de livre auquel vous pensez tout le temps.
Vous n’avez de répits tant que vous n’aurez pas avancé et fini votre lecture.

Ce livre vous hante pendant que vous le lisez, quand vous vous couchez et que vous rejouez toutes les scènes que vous avez lues jusque là et enfin quand vous l’avez terminé.

"The world should be full of Josh Bennetts. But it’s not. I had the only one." 

"Le monde devrait être plein de Josh Bennet. Mais il ne l’est pas. Il n’y en a qu’un seul..."

 

J’ai aimé chaque aspect de ce livre.

Les dialogues, les descriptions, les personnages, les mystères, l’atmosphère, le garage de Josh, le mutisme de Nastya et même le fait qu’il ne se passe pas grand chose au début…

« You know I meant it. I am human. And male. And not remotely blind. Do you want me to say it again ? You are distractingly, even-if-that-is-not-a-real-word, pretty. You are so pretty that I bullied Clay Whitaker into drawing me a picture of you so I could look at you when you aren’t around. You are so pretty that one of these days I’m going to lose a finger in my garage because I can’t concentrate with you so close to me. You are so pretty that I wish you weren’t so I wouldn’t want to hit every guy at school who looks at you, especially my best friend. »

« Tu sais que je le pensais. Je suis humain. Et un homme. Et je ne suis pas complètement aveugle. Tu veux que je te le redise ? Tu es distrai-aitement, même-si-ce-n’est-pas-un-vrai-mot, mignonne. Tu es tellement mignonne que j’ai forcé Clay à me faire un dessin de toi pour que je puisse te regarder quand tu n’es pas là. Tu es tellement mignonne qu’un jour je vais perdre un doigt dans mon garage car je n’arrive pas à me concentrer quand tu es si proche de moi. Tu es tellement mignonne que je rêve que tu ne le sois pas autant parce que du coup je n’aurais pas envie de frapper tous les garçons du lycée qui te regardent, et surtout pas mon meilleur ami. »

 

J’ai adoré les personnages secondaires aussi… Surtout Drew qui a su me faire rire avec sa bonne humeur et ses répliques. J’ai aimé ce personnage et ce qu’il cache derrière son image de tombeur…

He shrugs in resignation. « I figure the next time I want to completely destroy all chance of happiness, at least I’ll remember doing it. »

Il hausse les épaules avec fatalisme. «Je me dis que la prochaine fois que je veux détruire toute chance de bonheur, au moins, je m’en souviendrai »

  

En bref ? J’ai tout aimé : j’ai lu ce livre en apnée, et j’ai finalement appris le secret de Nastya, qui, comme je m’y attendais, m’a brisé le cœur…

I want to run. I want to cry. I want to scream. I want to faint. I want to hurt him, break him, kill him. I want to ask him « why » as if there could ever possibly be a reason

Je veux courir, je veux pleurer, je veux crier, je veux m’évanouir, je veux le blesser, le casser, le tuer. Je veux lui demander « pourquoi » si il est même possible qu’il y ait une raison.

 

J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai frémi, j’ai eu des papillons dans le ventre, l’estomac noué… J’ai vécu ce livre à 2000%, j’y étais, et ce que nos protagonistes vivaient je le ressentais et le vivais avec eux. 

" I’m not strong enough, not brave enough, not comforting enough. I’m not enough. I’m no one’s salvation. Not even my own."

" Je ne suis pas assez fort, pas assez brave, pas assez réconfortant. Je ne suis pas assez. Je ne suis le salut de personne. Même pas le mien."

 

The sea of Tranquility, c’était beau…

« When I look at her now, I think, for just one second, that God doesn’t hate me so much after all. »

« Quand je la regarde maintenant je pense, juste une seconde, que Dieu ne me déteste pas tant que ça finalement. »

 

Et je l’ai terminé trop vite…

« Every day you save me. »

« Tous les jours tu me sauves »

  

Vous l’aurez compris, ce livre est un bijou, un must read, un livre comme on en lit peu et qui surpasse tous les autres… J’ai aimé et j’espère sincèrement que vous aussi, vous l’apprécierez autant que moi… Il en vaut le coup.

 

Un grand merci à Muriel et Alya de m’avoir donné envie de le lire et à Mlle Pointillés (son avis ici) de l’avoir choisi à la place d’Immortels quand on choisissait notre prochaine lecture.
I owe you, girls.

 

 

The sea of Tranquility - Katja Millay
Kindle Editions - 448 pages.

 

 

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