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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 10:09

 

 

 

opal-copie-1Dur dur de faire un billet sur le troisième tome d’une série sans se répéter.

Alors, pour une fois, j’irai à l’essentiel.
Si j’aime toujours autant Katy et Daemon, j’ai trouvé que ce tome manquait quand même beaucoup d’action. Il ne se passe objectivement pas grand chose, mais cela ne m’a pas empêché de le dévorer. J’ai aimé que l’histoire se focalise plus sur le couple, j’ai swooné, pesté, sourit, et à la fin, presque pleuré.

Parlons-en, de cette fin ! Heartbreaking est le seul mot qui me vient à l’esprit.
Tellement triste qu’on en ressort bouleversé.


Alors, tout comme les deux premiers tomes, ce troisième opus se lit très bien même si un peu lent et sans vraiment de surprises. C’est un livre YA comme on les aime, qui nous accroche et qui sait nous donner quelques papillons dans le ventre.
Vivement la suite.

 

I shot him a look. “That bouncer was really big”.
His lips quirked. “Oh, Kitten, see, I try to not say bad things.”.
”What ?”
The grin spread. “I would say size doesn’t matter, but it does. I would know”. He winked, and I let out a disgusted groan. He laughed. “Sorry, you walked into that one. Seriously though, the bouncer won’t be a problem. I think he liked me.”
”W-w-what?”
”I think he liked me, like, really liked me.”
”Your ego knows no limit, you know that?”.

 

Opal (Lux #3) - Jennifer L. Armantrout
382 pages 

 



pointSi j'ai vraiment passé un bon moment avec le premier tome "Slammed" qui avait su me toucher, et dont je parlais en ces termes : "c'est une chouette histoire qui parle de sujets difficiles et douloureux sans pour autant tomber dans le patos : on ne lâche pas le livre même si on ne tombe pas forcément amoureuse" j'aurais clairement dû m'arrêter après (Vu que la fin était une "vraie fin") et ne pas lire cette suite.

 

 Mais que voulez-vous ? j'étais attirée par le fait qu'elle soit entièrement écrite du point de vue de Will, ce qui avait de l'attrait et qui aurait pu me plaire si, du coup, il n'y était pas apparu complètement mou et sans personnalité. J'ai très vite su, après quelques pages et leur 10ème " je t'aime / redis-le / je t'aime" que cette suite était en trop mais je ne m'attendais pas quand même pas à ce que, cette fois, l'auteure tombe totalement dans le patos et la surenchère de drames totalement inutiles. On a l'impression qu'elle a cherchée toutes les situations mélodramatiques qui pouvaient amener la larme à l'oreil et qu'elle les a inclus dans son livre. C'était clairement "trop", pas spécialement touchant, et on sent bien que l'auteur a écrit ce livre suite à la pression des fans et au succès du premier tome.
Le seul passage vraiment touchant étant sans nul doute la déclaration d'amour de Will à Layken sous forme de Slam.

Well, you would realize…
Like I eventually realized…
That the good things about her?
All the beautiful?
It’s not real.
It’s fake.So you keep your ocean,
I'll take the lake." 

Bref, pour moi, une déception.

 

Point of Retreat (Slammed 2) - Colleen Hoover
300 pages 

 

 

 

  

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 00:15

Nos-etoiles-contraires.jpg  

 

*** Billet sans spoilers *** (je préfère préciser car je veux que vous lisiez ce billet ET que vous lisiez ce livre :-))

 

J'écris ce billet quelques jours après avoir refermé le livre et j'ai toujours la boule à la gorge. Ce livre est une pépite, une bombe, ou, pour employer un mot qu'Hazel utilise souvent, mais dans un autre contexte : une grenade. Une grenade qui fait exploser nos émotions, une grenade qui nous touche, nous percute et dont l'impact ne nous laisse pas indemne. Ce livre, comme je m'en doutais, est un coup de coeur.
 


« Nos étoiles contraires » est magnifique. Il nous parle de l’histoire d’Hazel, atteinte d’un cancer, qui a en permanence une bombonne d’oxygène sur elle et que sa mère oblige à aller à des discussions de groupe avec d’autres rescapés de cancer.

Moi : Maman s’il te plait.

Maman : Hazel, tu n’es plus une petite fille. Il faut que tu te fasses des amis, que tu sortes de la maison, que tu vives ta vie.

Moi : dans ce cas, ne m’oblige pas à aller au groupe de soutien. Achète-moi plutôt une fausse carte d’identité pour que je puisse aller en boite, boire de la vodka et prendre de l’herbe.
Maman : Pour commencer, l’herbe ne se « prend » pas.

Moi : Tu vois, c’est le genre de trucs que je saurais si j’avais une fausse carte d’identité. 
Maman : tu vas au groupe de soutien. Point final.

 

Elle ne veut pas y retourner, et pourtant, c’est là qu’elle fera la rencontre d’Augustus.

Le courant passe tout de suite et la complicité aussi…


J’ai levé les yeux vers lui et bientôt, entre le garçon et moi, ce fut à qui baisserait les yeux en premier. Après quelques instants, il a souri et a fini par détourner les yeux, qu’il avait très bleus. Quand il m’a regardée à nouveau, je lui ai fait comprendre d’un mouvement de sourcils que j’avais gagné.

 

Augustus qui m’a directement et irrémédiablement conquise…
Nom de Dieu, a-t-il dit tout bas. Tu n’es pas banale, comme fille.

 

Ce livre…


C’est la maladie…

La seule chose qui craint plus que crever d’un cancer à seize ans, c’est d’avoir un gosse qui crève d’un cancer.

 

L’ironie et le sarcasme…

- Toi aussi, tu es survivant du cancer ?

- En effet. Je ne me suis pas fait couper cette bonne vieille jambe juste pour le plaisir, quoi que ce soit une excellente stratégie pour perdre du poids. Les jambes pèsent une tonne.

 

La complicité et l’humour…
Ne me lancez pas sur le sujet de mon corps parfait. Il faut éviter de me voir nu. Hazel Grace m’a vu nu et ça lui a coupé le souffle, a-t-il dit avec un petit signe de tête en direction de ma bombonne d’oxygène.

 

Mais surtout, de l’amour…
Je suis tombée amoureuse pendant qu’il lisait, comme on s’endort : d’abord doucement puis tout d’un coup.

 

Ce livre est…


Touchant.
Le monde n’est pas une usine à exaucer les vœux.


Juste.
Voilà pourquoi tu me plais. Est-ce que tu te rends compte à quel point c’est rare de tomber sur une super nana capable de trouver un adjectif à « pédophile » ? tu es trop occupée à être toi-même, tu ne réalises pas que tu es exceptionnelle.

 

Mélancolique.
- Je commence à me demander si tu n’es pas une fétichiste des moignons, a t-il répondu.
J’ai rigolé.
- Je suis une fétichiste d’Augustus Waters, ai-je rétorqué.

 

Eprouvant.
Quand les scientifiques du futur se pointeront chez moi pour me proposer d’essayer des yeux de robot, je leur dirai de se barrer parce que je refuse de voir le monde sans lui.(…) Puis, après cette envolée de pure forme, je mettrai mes yeux de robot, parce que bon, avec des yeux de robot on peut sans doute voir à travers les T-shirts des filles et faire d’autres trucs du genre.

 

Triste.
- C’est quoi ça ?
- Le panier à linge ?
- Non, à côté.
- Je ne vois rien à côté.
- C’est ma dernière parcelle de dignité. Elle est toute petite.

 

Très triste.
- Je ne sors pas avec un garçon et je n’en ai aucune envie d’ailleurs.(…)J’ai l’impression d’être une grenade, maman. Je suis une grenade dégoupillée et, à un moment donné, je vais exploser. Alors j’aimerais autant limiter le nombre de victimes !

 

Mais beau…
- Pour rien au monde, je te ferais un truc pareil.
- Je ne t’en voudrais pas, Hazel Grace. Ce serait un privilège d’avoir le cœur brisé par toi.

 

Si beau…

 

On y parle d’Hamartia, de vœux, d’Amsterdam, de canaux, d’Anne Frank, de littérature, de jeux vidéos, de grenades, de maladies, d’amour, de sentiments, de déclin, de désespoir, de tristesse, et d’amitié.

 

A la question « Comment expliquer à quelqu'un que votre roman est plus qu'un simple livre à propos du cancer », John Green répond « Ca semble être le plus gros obstacle auquel est confronté le livre pour atteindre de nouveaux lecteurs. Beaucoup de gens (y compris moi-même) n'aiment pas lire des livres tristes qui vont les faire pleurer. Ils s'imaginent, non sans raison, qu'il y a déjà suffisamment de tristesse et de pleurs dans la vie réelle. C'est pourquoi je dis à mes futurs lecteurs : "si vous n'aimez pas ce livre, vous pouvez me donner un coup dans l'estomac". »

Je n’aime pas les livres tristes, je les fuie même. Pourtant ce livre est triste. Mais je ne donnerai pas un coup dans l’estomac de John Green. Oh non. Je n’ai pas regretté une seule seconde la lecture de ce livre même quand j’étais en larme.

 

La seule chose que je regrette un peu, c’est qu’il m'a manqué une dose plus importante de dérision, d’humour et de sarcasmes qui font que Green est Green, et qui font de lui mon auteur chouchou. 
Il y a bien du cynisme, de l’humour et de l’ironie dans ce livre mais pour moi, peut-être pas assez. Car ce livre, aussi beau soit-il, est quand même super triste. 
En fait, comme je le disais à Mlle Pointillés à la fin de ma lecture : j’ai eu un coup de cœur pour le livre, mais pas pour le John Green même si ça ne veut rien dire pour vous.

 

Enfin, je terminerai ce long billet en citant le Times Magazine qui dit de ce livre qu’il est tout simplement dévastateur.
 Je crois que c’est le mot parfait.
 Tout m’a dévasté. La relation entre Hazel et Augustus, si particulière et si intense. Leur réflexion. Leur amour.
 Et cette dernière partie de livre qui m’a tant fait pleurer.
 Ce livre m’a épuisée. Je l’ai vécu si intensément, de la première ligne à la dernière que je l’ai lu dans une sorte de transe. Notant, relisant, hésitant à reprendre ma lecture, redoutant même de la reprendre. J’y ai pensé, j’ai pleuré, j’ai été déchiré, mais j’ai souri et surtout j’ai aimé.

 

Dévastateur oui. Et splendide. N’en doutez pas un instant.

 

Ce livre sort le 21 Février, et j'espère avoir réussi à vous convaincre de le lire. 
En attendant, je vous invite à lire le billet de Mlle Pointillés, qui est superbe et a l'avantage de faire le quart du mien :-)

 

Nos étoiles contraires - John Green

Editions Nathan - 327 pages.  

 

 

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 07:00

monde-de-charlie.jpg

 

Il y a des livres dont on est sûr qu’ils nous plairont même sans savoir de quoi ils parlent.
Le monde de Charlie allait être un coup de cœur, je le sentais, je l’espérais. Quelque chose dans le titre, dans la couverture, ou du peu que je connaissais de l’histoire (l’amitié entre 3 adolescents différents des autres) me faisait penser à l’univers de John Green.
Et vous n’êtes pas sans savoir que John Green est mon auteur chouchou, dont les histoires savent me faire rire et me toucher et dont les descriptions et protagonistes sont toujours si justes.

 

J’imagine que c’est sûrement parce que j’espérais secrètement retrouver la plume et la magie de Green dans le monde de Charlie que j’ai été autant déçue.

 

Ce livre parle donc de Charlie, un adolescent de 15 ans qui rentre au lycée. Il est différent, marginal et seul jusqu’à ce qu’ils rencontrent Sam et Patrick (j’ai du aller lire le billet de Mlle Pointillés pour retrouver leurs prénoms), des élèves de terminal qui le prennent sous leurs ailes.

 

En vrac, j’espérais rire, mais j’ai souri tout au plus quelques rares fois dans le livre… J’espérais être touchée, mais j’ai été agacée.
Agacée par l’impression que Charlie parlait comme un enfant de 8 ans et non de 15 ans, agacée par ses amis qui n’ont rien apporté de spécial à l’histoire, agacée par le manque d’humour, d’excentricité et d’originalité et surtout, agacée de m’ennuyer, de ne jamais vouloir le reprendre, d’avoir lu deux romances avant d’arriver au bout des 250 malheureuses pages qui composent ce livre.

 

On ne croit pas aux aventures de Charlie, on ne ressent pas ses sentiments, on ne partage pas ses joies, on ne rit pas, on ne s’attache pas, et… et en gros, on ne ressent presque rien à part peut-être un sentiment de malaise et surtout, un l'envie de gifler Charlie si il pleure une fois de plus (car Charlie passe son temps à pleurer)... 

Et je ne vous parle pas de la fin, totalement tirée par les cheveux et qui ne m’a pas du tout attendrie.

 

Bref, comme je le disais au début de ce billet, il y a des livres dont on attend beaucoup, avant même de savoir de quoi ils traitent, des livres dont on attend beaucoup et dont on sait qu’ils seront des coups de cœur… Sauf que parfois, on se trompe, c’est un échec et la déception n’en est que plus grande. Ca a été le cas de ce livre que je ne vous recommande pas même si les avis positifs sont légion.

 

Une chose est sûre je ne suis pas la seule à ne pas avoir aimé. Mlle Pointillés et Sandy qui l’ont lu sont de mon avis…

 

Le monde de Charlie - Stephen Chbosky
Editions Sarbacane - 252 pages.  

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 06:00



Slammed2.jpgI understand why we had to do it, but understanding a situation doesn't always make it easier.

Suite au décès de son père, Layken déménage avec sa mère et son petit frère dans le Colorado. Rapidement, elle fait la connaissance de Will, son voisin par qui elle est tout de de suite attirée. Malheureusement, si l’alchimie entre eux est forte, ils vont rapidement comprendre que leur histoire est impossible.

J’ai passé un très bon moment avec ce livre même si ce n’est pas le coup de cœur auquel je m’attendais après avoir lu bon nombre de commentaires élogieux sur Goodreads.  

La rapidité avec laquelle Wil et Layken développent des sentiments l’un pour l’autre est tout simplement trop rapide pour être plausible.
Aussi, je ne me pas plus attachée que ça à eux et j’ai trouvé que ça manquait un peu de moments « papillons dans le ventre » ce qui est quand même ce que j’attends d’un livre YA. 

Malgré tout, j’ai tourné les pages à toute vitesse et je suis passée par beaucoup d’émotions.
Et si le passé et les épreuves que traversent nos héros ont su me toucher, il n’y a pas que ça. J’ai également aimé leurs amis, la relation qu’ils entretiennent l’un comme l’autre avec leurs petits frères, l’absence d’ennemis, de pestes ou de personnages à claquer. J’ai été sensible à certains Slams, particulièrement à celui du ballon rose, j’ai ri de certaines situations, maudit certaines réactions, lever les yeux au ciel en comprenant qu’ils étaient déjà amoureux après si peu de temps, aimé la maturité de Will et ses décisions, eu les larmes aux yeux en comprenant le secret de la mère et apprécier la fin et la manière positive dont elle est traitée.
Enfin, j’ai aimé découvrir l’univers du Slam, ce concours de textes poétiques, même si j’aurais aimé en lire davantage. Cet aspect du livre est très original, et aurait pu (dû ?) être (plus) central, certains textes étant vraiment touchants.
 

Vous l’aurez compris, Slammed, c’est une chouette histoire qui parle de sujets difficiles et douloureux sans pour autant tomber dans le patos : on ne lâche pas le livre même si on ne tombe pas forcément amoureuse.
Je lirai sans doute la suite, entièrement écrite du point de vue de Will.

So you keep your ocean, I'll take the Lake.


L'avis des copines de LC : Julie & Clotho, Sabrina, Mlle Pointillés, Evenusia, Sevy. 


Slammed -  Colleen Hoover
316 pages 





Bones6.jpgJ'ai une idée, lançai-je. Un bras de fer, ça te dirait? Le vainqueur gagne l'humain.
- Tu plaisantes, parvint-il à articuler.
Je lui adressai un sourire charmant.
- Pas le moins du monde.
Il tourna les yeux vers bones.
- Tu ne vas pas la laisser faire, quand même?
Bones ricana.
- La laisser faire? Mon pote, si tu penses qu'on peut contrôler une femme, c'est que tu dois être célibataire... Et je te parie mille dollars qu'elle va te torcher.

 

Ahhh mais quel plaisir de retrouver Bones ! Et dire que je l‘ai laissé patienter si longtemps dans ma PAL. Quelle idée.
Pour ma défense, on m’avait dit qu’il fallait absolument lire les spin-offs sur Spade et Mencheres avant et je n’en avais que moyennement envie.
Finalement je n’ai pas lu les spin-offs, et j’ai tout compris… (A bon entendeur)

Alors ? Que dire que je n’ai déjà dit sur les tomes précédents ?
Il y a, une fois de plus, de l’action, des répliques excellentes, une Cat dont j’apprécie toujours la façon de penser, de se moquer, d’être humaine tout en étant une vraie tueuse… Et puis, il y a Bones. Et je peux vous dire qu'après plus d'un an, ça fait du bien de le retrouver ! Il est toujours sexy, possessif, hautain et il me fait toujours autant craquer.
Ié est très présent dans ce tome, ce qui ne gâte rien. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé retrouver notre couple, plus soudé que jamais.
On retrouve aussi Mencheres, Vlad (j’attends son spin-off avec impatience), Spade, Marie (qui fait froid dans le dos), Tate, Don, quelques fantômes, une réaction particulière à un certain sang, des vestiges, de la sensualité et pas mal de goules mal intentionnées.
Les personnages secondaires apportent leur lot de répliques, d’action, de frisson et d’émotions.
Et si l’action n’est pas toujours la priorité de ce livre, on se retrouve quand même à tourner les pages rapidement, à sourire, à rire, à avoir la gorge serrée et même à essuyer quelques larmes…

J’ai aimé. S'il y a une chose que je peux dire sur cette série, c’est que je ne suis jamais déçue.
Et la bonne nouvelle c’est que le 6ème tome m’attend gentiment dans ma PAL.

- Qu'est ce que tu fais couché sur ce lit en train de fumer alors que je suis enchaînée à un mur?! Demandai-je.
Il m'adressa un regard de soulagement teinté de cynisme
- Puisqu'on dirait que tu n'as aucun souvenir de ce qui s'est passé ces deux derniers jours, je peux t'assurer d'une chose ma belle... J'ai bien mérité cette clope.


Chasseuse de la nuit, tome 5 : Réunis dans la tombe - Jeaniene Frost
Editions Milady - 375 pages 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 06:00

Wanderlove--newcover.jpg

Quand on parle de livres, il y a plusieurs choses auxquelles j’ai du mal à résister :
-Les livres YA qui ont de très bonnes notes sur Goodreads.
-Un livre qui parle de voyage, de rencontres et d’amour.
-Et un avis très positif d’Alya sur un livre de ce genre. 
Alors, quand un livre allie tous ces critères, je ne réfléchis pas, je ne résiste pas, je le commande et je le lis directement sans le faire patienter des mois dans ma PAL.

Vous l’aurez compris, j’avais vraiment envie que ce livre me plaise et j’en ressors d’autant plus déçue.
Car voilà : je n’ai pas adhéré à ce livre, je n’ai pas été transporté comme je l’aurais voulu et je n’ai pas voyagé comme je m’y attendais.
 

C’est l’histoire de Bria qui part à l’aventure, en Amérique centrale, en espérant oublier Toby, son ex copain, et mettre de la distance avec son quotidien, ses proches, ses choix et ses remords.
En découvrant son groupe de voyage, elle se rend vite compte que tous ces quadragénaires ne vont pas forcément l’aider à se retrouver. 
C’est pourquoi, quand elle rencontre Rowan et sa sœur Starling, des backpackers,  et que l’occasion se présente, elle décide de les suivre et de voyager avec eux, à leur manière.

 

La première (et plus importante) raison qui fait que je suis passée à côté de ce livre est que je n’ai pas tout compris.
Même si c’est un livre YA, j’ai trouvé le niveau d’anglais assez difficile et je suis passée à côté de pas mal de descriptions qui m’auraient sans doute permis de mieux rentrer dans l’histoire.
Bien sûr j’ai compris l’essentiel, mais malheureusement, je crois que c’est le genre de livres dont il faut aussi et surtout comprendre le détail.

De plus, je ne me suis pas attachée aux personnages.
Bria est une héroïne qui n’est pas particulièrement drôle ni spécialement attachante. Je n’ai pas été touchée par ce qu’elle a vécu et ce qui l’a poussé à voyager. Je trouve qu’elle exagère ses malheurs, qu’elle ne voit pas les choses très positivement et  qu’elle est un peu trop secrète alors qu’il n’y a finalement pas grand chose à cacher…
Je n’ai pas compris certaines de ses réactions, comme celle après « le dock » ou le fait de ne pas appeler ses parents.
Et puis je n’ai pas vraiment ressentie sa passion pour le dessin qui est quand même au centre de l’histoire, ou du moins un point très important. Même quand elle se remet à dessiner, sa joie ne transparaissait pas. 
Et tout comme je n’ai pas ressenti sa passion pour l’art, je n’ai pas ressenti vraiment sa tristesse quant à sa relation passée et ses choix actuels.
Dernier point : je l’ai trouvé très immature, notamment quand j'ai appris la raison principale qu’elle a  de ne plus vouloir se baigner (c’est franchement ridicule et pas vraiment crédible).  

 

Rowan, quant à lui, m’a bien plu sans pour autant me transcender ou me faire fantasmer.  En fait, tous les secrets et non-dits entre eux m’ont ennuyée.
Pire, vu qu’ils préfèrent tout garder pour eux et que leur passé est tabou, il n’y a aucun moment « mignons » entre eux ni de papillons dans le ventre, ce qui est quand même principalement ce que j’attendais d’un livre YA.  Même quand ils finissent par se confesser, c’est fait de manière si rapide, et avec si peu d’émotions, qu’on ne ressent rien.
Leur relation évolue très lentement, et commence à devenir intéressante seulement à la toute fin du livre. 
Du coup, pendant tout le livre on attend un rapprochement qui ne vient pas.


Finalement, je crois que ce qui m’a le plus touché dans ce livre, ce sont les remerciements de l’auteure, quand on comprend qu’elle parle de ses passions dans ce livre : le voyage et le dessin.
En parlant des dessins : ceux  qu’on trouve dans ce livre amènent une touche sympathique à la lecture même si je n’imaginais pas du tout Rowan comme ça. 

D’ailleurs, on apprend que c’est l’auteure qui les a fait, qu’elle a été guide en Amérique centrale, qu’elle continue de voyager sac au dos et qu’elle ressemble physiquement à Bria. J’avoue que ces découvertes ont amené une touche finale (je n’ai découvert ça qu’en terminant le livre) plus positive à mon impression générale même si je n’en ressors pas moins déçue. 

 

En bref, une histoire qui avait du potentielle mais qui ne m’a pas fait rêver ni donner assez d’émotions. Un rendez-vous manqué.  Dommage.


Wanderlove - Kirsten Hubbard
Lecture VO - Editions Delacorte Books - 338 pages 

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 08:00

 

katarina.jpgJe ressors une fois de plus enchantée de ma lecture.
J’ai retrouvé avec plaisir Kat et son équipe qui partent à la recherche de l’émeraude de Cléopâtre. Seuls soucis : c’est le seul objet que l’oncle Eddie a interdit de voler et la rumeur veut que l’émeraude soit maudite …

Entre musée ultra sécurisé et locaux d’Interpol non moins ultra surveillés, entre la France et les USA, entre personnes de confiances et celles qui ne sont pas ce qu’elles paraissent, nous suivons Kat et ses acolytes dans une nouvelle aventure que l’on a aucune envie de lâcher avant de l’avoir terminée.
Si Kat, qui est le cerveau du groupe, se remet en question et veut jouer les robin des bois, les personnages secondaires, quant à eux, n’ont pas trop changé, et c’est tant mieux !
J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir la belle Gabrielle et son franc parlé, Simon le génie de l’informatique, l’énigmatique oncle Eddie qui est un peu « le Parain » de tout ce petit monde, Nick qui est là où il ne devrait pas être, et enfin Hale.
Ahhhh Hale (soupirs)… je l’aime lui, j’aime sa loyauté envers Kat, sa manière de la comprendre, d’être là quand il faut et de rester en retrait au bon moment. Je crois qu’il m’a encore plus fait craquer que dans le premier tome. 
Bref, je n’ai rien à redire au niveau des personnages qui sont tous très attachants. Quant à l’histoire, il y a de l’action, des twists, de l’humour, beaucoup d’humour, une bonne intrigue et de la légèreté. Que demandez de plus ? Une lecture parfaite pour l’été. Vivement le prochain tome.

La vie cachée de Katarina Bishop #2 : Criminels d’exception – Ally Carter
Editions Michel Fafon (Jeunesse) - 363 pages

 
 


2846102480_1_3_UnnFunbH.gifQu’est ce que j’aime cette série « Boys » de Meg Cabot écrite sous forme épistolaire (mails uniquement) !
Je termine ce livre une fois de plus ra-vie.

J’ai, comme pour les deux autres livres de la série, beaucoup ri et j’ai tourné les pages à toute allure même si on sait toujours à l’avance ce qui va se passer. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas gênant car les échanges sont génialissimes et piquants. J’ai adoré suivre tous ces mails échangés entre Melissa, sa meilleure amie Nadine, le fiancé de celle-ci, 
John le faux Max et Max, le vrai et l’unique, le neveu de la voisine dans le coma, sa copine mannequin, tous les collègues de Melissa, le frère de John et sa femme enceinte jusqu’aux dents et carrément en manque… J’ai adoré suivre l’évolution du couple que forme Melissa et John, les prises de conscience de ce dernier, ses déclarations, Dolly qui se mêle de tout et qui connaît tout sur tout, le rôle du chien et des chats de la voisine dans cette intrigue, la grand-mère de John qui a son mot  à dire, Tim l’informaticien gay qui lance des paris et tous les quiproquos inévitables qui découlent de toutes ces histoires et de tous ces échanges de mails.

J’ai adoré que tout le monde se mêle de la vie privée des autres et qu’ils s’envoient, les uns aux autres, des mails pour ragoter, comploter, se plaindre et se charrier.

Vous l’aurez compris, je ne peux que conseiller ces histoires d’amour et d’amitié qui font rire et dont on ressort joyeux et avec un sourire aux lèvres. C’est drôle, c’est frais, on rigole, on sourit, on couine et on passe forcément un très bon moment. Oui, vraiment, je recommande sans hésiter !

Et ses rogatoni alla vodka ? Vodka mon cul. C’est une sauce à la crème et personne ne pourra me faire croire le contraire.

Melissa et son voisin – Meg Cabot
Editions Le Livre de Poche – 380 pages.

 



chimere.jpgL’histoire s’ouvre sur Karou, une étudiante en art élevée par des Chimères. Sa vie est partagée entre deux mondes, entre deux réalités, et son passé lui échappe alors qu’elle a conscience de ne pas tout savoir sur ce qu’elle est.
Sa rencontre avec Akiva, un ange qui veut anéantir les chimères va changer sa vie.

J'ai beaucoup aimé cette lecture même si je l'ai mis en pause pour lire 2 autres livres.
L'univers est très particulier et c'est là que réside, pour moi, tout le charme de ce livre.
L'atmosphère, l'univers et la mythologie : tout y est particulier, dense et mystérieux et j'ai aimé me poser des questions, découvrir ce monde si différent, revenir en arrière, commencer à comprendre et finir le livre remuée par certaines révélations.
L'écriture est très belle, j'ai été transporté par le style de l'auteure et par le fait qu'elle soit arrivée aussi bien à me faire rire qu'à me donner la boule à la gorge...
Ceci dit, si j'ai bien aimé les personnages, je n'ai pas non plus été transcendée par eux, surtout par Akiva (et pourtant vous connaissez la facilité avec laquelle je tombe amoureuse normalement!).
Karou est une héroïne différente, indépendante, qui se pose des questions sur ce qu'elle est et qui est partagée entre le monde des humains et celui des chimères qui lui est tout aussi mystérieux qu'à nous. J'ai bien aimé la première partie où l'on découvre sa vie, ses amis et ceux qu'elle considère comme sa famille.
J'ai un peu moins accroché à la seconde partie avec l'arrivée d'Akiva. Le "love at the first sight" est un peu facile mais ne m'a pas non plus dérangée, contrairement à la baisse au niveau de l'action. Si on ne s'ennuie pas, j'ai pu facilement poser mon livre, et même en lire d'autres, ce qui veut tout dire.
Et puis, il y a la troisième partie que j'ai adorée. J'ai aimé les révélations, les sentiments, l'histoire et ce final qui m'a laissé les larmes aux yeux.
Akiva m'a également beaucoup plus touchée dans ces derniers chapitres.

En bref, du bon, du très bon et du moins bon pour cette histoire où chimères et anges se font la guerre. Tout comme Karou, je garde espoir pour la suite que je lirai sans aucun doute.

Il était une fois, un ange et un démon qui tombèrent amoureux.
Ca s'est très mal terminé.

Fille des chimères – Laina Taylor
Editions Gallimard (Jeunesse) – 445 pages
 


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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 08:00

13047090.jpg

 

Souvenez-vous, j’étais sortie enchantée de ma lecture d’Obsidian.
C’est donc tout naturellement que je me suis jetée sur la suite. Et je ne regrette pas.
Si j’avais beaucoup aimé le premier tome, j’ai adoré celui-ci qui est un coup de cœur.
 

He held up his hands, laughing. “What ? It was funny. The look on Bo’s face was priceless. And the kiss he gave you ? What was that ? I’ve seen dolphins give hotter kisses than that.”.

Nous reprenons l’histoire là où elle s’arrêtait à la fin du premier.
Nous suivons Kate et ses interrogations, ses doutes, ses choix (pas forcément les bons, loin de là) et ses non-dits (qui m’ont valu quelques heures de frustrations).

Because I know what I feel in here. And I’m not the type of person to run from anything, no matter how hard it is. I’d rather face-plant against a brick wall than live for the rest of my life wondering what could’ve been, And you know what ? I didn’t think you were the type to run, either. Maybe I was wrong.


Nous voyons, pour notre plus grand plaisir, plus souvent Daemon. Toujours sûr de lui, arrogant, badass, plus jaloux et touchant que jamais .
Il est le personnage qui m’a le plus touché. Il m’a fait rire et m’a ému. J’ai été frustrée, comme lui, j’ai eu le cœur serré pour lui, et eu les larmes aux yeux après une de ses tirades. Et qu’est ce que j’ai ri à ses « Bob, Bo, Blare, Bart, Boris etc… » ! Je ne m’en lassais pas! ♥

“Maybe one day I can just be as lazy as you and turn off lights without moving.”
”That’s something to aspire to.”
I relaxed a fraction of an inch and smiled. “God, you’re so modest.”
”Modesty is for saints and losers. I’m neither.”
 

Et puis, il y a le reste : moins de Dee (trop occupée avec Adam), un nouveau venu, Blake, qui nous apporte un pseudo triangle amoureux (mais ne vous inquiétez pas, il n’arrive pas à la cheville de Daemon), le nouveau copain de la mère de Kate, des révélations inattendues, des soupçons, beaucoup de soupçons et de l’action.

“Am I interrupting?” Blake asked.
”Yes, Bart, you are always interrupting,” Daemon responded.
I turned around, my heart deflating as if someone had popped it. The entire length of my back burned under Daemon’s stare.
Blake opened the storm door and stepped inside. “Sorry it took me so long to get over here.”
”Too bad it didn’t take longer.” Daemon stretched idly, like a cat. “And too bad you didn’t get lost or---“
”Eaten by wild boars or killed in a horrific ten-car pile-up. I get it.” Blake interrupted and sauntered past us.

 

Dans ce tome Kate m’a exaspérée, Daemon m’a touchée, j’ai stressé, hurlé, été frustré, swooné, adoré certains moments, détesté certaines réactions de Kate, voulu lui apprendre à communiquer, ai été scotché par des révélations, adoré les twists du dernier tiers du livre qui nous empêchent de poser le livre.

J’ai eu les larmes aux yeux, eu le cœur brisé, ri.

“what are we going to do, Kitten?”
My toes curled at the deep octave of his voice “I don’t know”.
”I have a few ideas”.
I cracked a grin. “I’m sure you do.”
”Wanna hear about them ? Although, I’m much better at the show part rather than the tell.”
”Somehow, I believe you.”
”If you didn’t, I could always give you a teaser.”
He paused, and I could hear the smile in this voice.
”You bookish people love teasers, don’t you?”
 

Je suis tombée amoureuse de Daemon, complètement et irrévocablement.
I started to smile “I doubt you could do this wrong.”
Daemon’s lips stretched into a smug half grin. “Yeah, I’m not talking about that. That I will do perfectly.
 

J’en ai voulu à Kate tout en arrivant un peu à la comprendre.
J’ai adoré cette fin, ce dernier tiers, ce qu’on apprend, ce que l’auteure fait subir à ses personnages et le fait qu’elle malmène ses lecteurs.
Daemon drew in another harsh breath as he started toward me, but he came up short. “I would’ve kept you safe”.
Then in a flash, he was gone.  And I was alone in the freezing night, left with my choices, my mistakes… my guilt.
 

En outre, j’ai adoré la mythologie autour des Aliens. Finalement, on ne pense même plus à des aliens mais à des êtres un peu différents. L’histoire et le mythe prennent en profondeur, on y croit et on commence seulement à entrevoir tout ce que ce monde réserve et à quel point les personnages et nous ignorons tout de ce qui se passe vraiment.
C’était bon, c’était même très bon. Je ne peux que recommander…

”I’m mad at you –at myself. I’m so angry, I can tast it. I want to find Blake and rearrange parts of his body. But do you know what I thought about all day yesterday ? All night ? The one single thought I couldn’t escape, no matter how pissed off I am at you?”
”No,” I whispered.
”That I’m lucky, because the person I can’t get out of my head, the person who means more to me than I can stand, is still alive. She’s still here. And that’s you”.


Et enfin, le meilleur pour la fin : la scène, heu non, LA SCENE swoon du livre du point de vue de Daemon :
Kat tipped her head back, meeting my stare. Her throat worked on her next words. “I think I might love you”.
Air punched out of my lungs. I held her tight, and I knew right then I would burn down the whole universe for her if I had to. I would do anything to keep her safe. Kill. Heal. Die. Anything. Because she was my everything.
And I wanted to tell her so, but I didn’t want to tempt the universe. Bad things happened to the people I loved.

 

Vivement décembre. Rendez-vous prit avec les copines de lecture : Mlle P, Simi, Sab et Sevy.


Onyx (Lux 2)- J.L Armantrout 
Entangled Teen - 376 pages             

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 15:03

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Will et Will, c’est l’histoire de deux Will Grayson qui habitent à et près de Seattle. Ils ne se connaissent pas, n’ont rien en commun et pourtant, le destin va les réunir au détour d’un sex shop. Lieu des plus incongrus quand on connaît un peu ces deux personnages.

Ce livre est co-écrit par deux auteurs de jeunesse.
Le premier Will est écrit par John Green, mon auteur chouchou. On reconnaît d’emblée son style qui m’a à nouveau conquise.
Ce Will là, j’ai aimé son humour, ses parents, ses questionnements, ses amitiés et sa façon de trop réfléchir et de tout analyser…
Will me dit-il, aurais-tu une minute pour venir discuter d’une petite chose dans le salon ?
Je pivote sur ma chaise et je me lève. Mon estomac se noue un peu car le salon est sans conteste la pièce la plus épouvante de cette maison, celle où l’on découvre que le père Noël n’existe pas, où les grands-mères meurent, où les mauvais bulletins scolaires sont épluchés d’un œil mécontent et où l’on apprend que le camion du monsieur entre dans le garage de la dame, puis en ressort, puis entre à nouveau, jusqu’à ce qu’il ait déposé une graine de bébé dans le ventre de la dame, etc., etc.

J’ai aimé ses deux règles d’or, la fausse carte d’identité, la dédicace en boite, le petit papier sur e.e. Cummings dans le casier.
Autour de lui gravitent plusieurs personnes dont : 

 

Quel est le code de mon casier ?
- 25-2-11, dis-je

Jane qui est l’héroïne type de John Green. Originale, ironique, intelligente, particulière, pas facile à conquérir. Je me suis autant attachée à elle qu’à Alaska (qui es tu Alaska ?) ou à Lindsey (le théorème des Katherines)…
- Quelle délicieuse visite surprise de psychopathe !
- J’avais un problème de sciences physiques, dis-je.
Elle sourit en hochant la tête.
- Je comprends. Tu te demandes comment il est scientifiquement possible de t’intéresser autant à moi maintenant que j’ai un mec alors qu’avant, tu ne me voyais même pas. Hélas, la science est impuissante pour décrypter les mystères de la psyché masculine.

 

L’autre Will Grayson est celui de David Levithan. Très différent du premier Will, celui-ci est dépressif, homosexuel, maussade, instable et sarcastique.

Je commence à percuter. l’instant prise de conscience, genre « oh, n’est ce pas une enclume qui vient de s’écraser sur ma tête ? » est à présent terminé, et je sens désormais le poids de l’enclume. oh oui ! tout le poids de l’enclume qui vient de s’abattre sur moi.
Ce personnage est très particulier et a suscité différentes émotions en moi. J’aurais voulu qu’il soit moins négatif, qu’il fasse plus d’effort pour envisager le bonheur, même si je crois que David Levithan a su parfaitement retranscrire les pensées d’un garçon comme Will. Son personnage est très cohérent et très touchant même si je lui préfère l’autre Will. L’écriture est juste, sans points et elle met parfaitement en exergue la personnalité particulière de ce personnage.
Certaines de ses réflexions et phrases m’ont profondément émue et fait monter les larmes aux yeux.

Les larmes commencent à revenir. Cette douleur – je sais tout ce à quoi je suis en train de renoncer. Isaac. L’espoir. Le futur, ces sentiments. Ce mot. Je renonce à tout ça, et ça fait mal.



 

Et entre ces deux Will, il y a Tiny Cooper. Le meilleur ami de Will1 et un élément important dans la vie de Will2.

Il me rejoint quelques instants plus tard et j’ai beau être furax contre lui, je suis quand même capable d’apprécier la fascinante et complexe expérience de géométrie dans l’espace visant pour Tiny Cooper à s’insérer derrière le volant d’une voiture aussi minuscule.
Tiny ou le gay le plus corpulent du monde qui voit la vie en rose et qui positive tout. Dire que j’ai aimé Tiny est un euphémisme. J’ai adoré Tiny, sa comédie musicale, ses amours, ses ruptures et ses amitiés.
 - J’aimerais te faire une proposition, lui dis-je tandis qu’il procède à cet autre miracle d’ingénierie consistant à boucler sa ceinture.
- Je suis flatté, me répond-il, mais je ne coucherai pas avec toi.
- Très drôle.

 

L’amour, l’amitié, l’adolescence. 
La simplicité, la différence, les petits riens qui font un tout, qui donnent le sourire.
Autant de thèmes que l’on retrouve dans tous les livres de John Green et qui ne manquent pas à celui-ci.
Deux auteurs, deux Will, deux écritures, un super moment, un superbe livre et des déclarations d’amitiés ou comment oser dire à ceux qui sont là, à ceux à qui on tient, qu’on les aime.

 

 

 

Will & Will – John Green et David Levithan
Editions Gallimard (Scripto) – 379 pages
 
 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 21:50

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Franchement ? Je ne sais pas par où commencer. Je ne sais pas trop quoi dire de ce livre ni comment en parler. 
C’est que je suis passée par tellement d’émotions différentes et surtout, contradictoires, que j’ai du mal à donner un avis clair.
Je  crois que je ne pourrais  même pas vous conseiller ou vous déconseiller ce livre, il vous faudra vous faire votre propre opinion à partir de ce que je vais vous en dire !  
Mais, que l’on aime ou que l’on déteste, une chose est sûre : cette lecture ne laisse pas indifférente et elle suscite un tourbillon d’émotions !


Dans ce livre, tout est extrême : l’histoire, les réactions des personnages, les caractères de nos héros, et également, nos réactions.

Les miennes en tout cas, ont été extrêmes.
Je suis passée par une panoplie d’émotions et j’ai écrit des dizaines et des dizaines de mails aux copines pour extérioriser…


Travis fait des combats illégaux dans son université pour gagner de l’argent et payer son loyer.
Il est l’archétype du bad boy. Tatoué de partout, cheveux rasés, il s’est tapé quasi toutes les filles de l’université et n’en a jamais rappelé aucune. 
Un jour il rencontre Abby et décide de la séduire. Sauf que celle-ci lui résiste. 
S’en suit une belle amitié, puis un pari qu’elle perd : elle doit passer un mois chez lui. Pendant ce mois, inévitablement, leurs sentiments vont évoluer.
 

Jusque là, rien d’extrême ni de très original, je vous l’accorde.
Sauf que ça, c’est le résumé. Et dans le détail, tout n’est pas normal, loin s’en faut. 


Travis est impulsif, jaloux, il use de ses poings à chaque contrariété, il ne s’attache pas, il emmerde le monde, c’est un personnage très particulier. Si il peut être très tendre et très attachant, son impulsion a eu raison de moi plus de fois que je ne l’aurais voulu.
Il faut quand même savoir que le garçon va jusqu’à tabasser, à de nombreuses reprises, des mecs qui ont osé parlé mal d’Abby et ce, dans une cafétéria pleine d’étudiants, ou encore en boîte de nuit car le garçon à osé toucher le BRAS d’Abby.


Le pire ? Il ne se fait jamais réprimander. C’est un aspect qui m’a beaucoup perturbé car ce n’est PAS normal qu’il s’en sorte si bien alors qu’ils laissent des garçons à terre, en position fœtale, le visage en sang.
Il va même jusqu’à fracasser son téléphone pour s’empêcher de l’appeler ou encore, une autre fois, il ira jusqu’à démolir son appartement quand il se rendra compte qu’elle est partie sans lui dire au revoir. (il faut quand même avouer que pour le coup Abby avait été très très lâche). Vous avez dit excessif ?!
Outre la jalousie, Trav est extrêmement possessif.  Il ne peut rien faire sans Abby à ses côtés.
Franchement ? Ce mec devrait consulter ! J’irais plus loin : le nombre de lectrices qui ont craqué pour lui sans trouver ses comportements déplacés, excessifs, ou anormaux  me fait halluciner.


« I know you deserve better than me. You think I don’t know that ? But if there was any woman made for me… it’s you. I’ll do whatever I have to do, Pidge. Do you hear me ? I’ll do anything. »

 

Si j’ai listé quelques points négatifs sur  Travis et sur son tempérament excessif, sachez que c’est quand même Abby qui m’a le plus agacée. A un moment donné j’ai voulu jeter mon reader, hurler et arrêter le livre tellement son attitude m’a agacé. J’en ai eu des larmes de frustrations et j’ai écrit des dizaines de mails furieux à mes copines de lecture.
Pendant une cinquantaine de pages, ou plus, j’ai détesté Abby, tout simplement.

Je n’ai pas compris ses réactions, je n’ai pas compris ses choix et j’ai été frustrée.
Déjà, Travis la surnomme « pigeon » et elle se laisse appeler comme ça sans même se demander d’où ça vient. Et quand je dis qu’il la surnomme comme ça, je veux dire, qu’il l’appelle comme ça à chaque fin de phrase ! Je  ne sais pas vous, mais moi, je n’aimerais pas qu’on me surnomme Pigeon (mais qui suis-je pour juger ?).
Ceci dit, ce qui m’a  le plus dérangé, ce sont ses indécisions face à Travis et Parker qui sont des exacts opposés.

Abby fait attention à sa réputation et y accorde beaucoup d’importance mais ça ne l’empêche pas de sortir avec l’un et de dormir (même si en tout bien tout honneur) tous les soirs avec un autre. Et après, elle ne comprend pas d’où lui vient sa réputation (méritée) de salope ?! Vraiment ?!
Ceci dit, n’allez pas croire qu’il y a un vrai triangle amoureux. Parker n’est pas une vraie menace pour Travis, on le sait très bien, et il n’apparaît pas tout au long du livre.

En bref ? Abby aka pigeon parle quand il ne faut pas et se tait quand elle devrait parler. C’est une fille qui avait tout pour me plaire mais dont les décisions m’ont rendu véritablement folle. (la dernière nuit du pari et l’attitude qu’elle adopte après m’ont rendu dingue).


I had been divided into two separate people ; the docile, polite person I was with Parker, and the angry, confused, frustrated person I turned into around Travis.

Travis, en comparaison, a su beaucoup plus me toucher malgré ses excès. Il est entier, il est fou d’elle, il le lui montre, il le lui dit et il ne joue pas. Il est franc, ne cache pas sa part d’ombre et il évolue aussi.
Il a su me toucher à certains moments, avec ses déclarations notamment mais, comme je l’ai déjà dit, j’aurais pu craquer vraiment plus si il n’avait pas été aussi extrême et violent par moments.

« I practiced this in my head the whole time we were on the bike, so just hear me out,” he said.
“Travis—,”
“I know we’re fucked up, all right? I’m impulsive, and hot-tempered, and you get under my skin like no one else. You act like you hate me one minute, and then you need me the next. I never get anything right, and I don’t deserve you…but I fucking love you, Abby. I love you more than I’ve loved anyone or anything, ever. When you’re around, I don’t need booze, or money, or the fighting, or the one-night stands…all I need is you. You’re all I think about. You’re all I dream about. You’re all I want.”


Pour finir sur les personnages, j’ai aimé la famille de Travis et l’ambiance qui se dégage de cette fratrie, j’ai adoré America, la meilleure amie d’Abby qui est une vraie copine, et qui est surtout  la fille la plus censée du livre. Et enfin, j’ai également beaucoup apprécié son copain, Shep, (et cousin de Travis) qui essaye toujours de calmer les tensions et dont j’ai trouvé les réactions et les prises de positions toujours très justes.

« when you are happy, it’s love and peace and butterflies. When you are pissed, you take the whole fucking world down with you ».

Niveau histoire, j’ai vraiment adhéré aux premières pages et à la façon qu’à Abby de ne pas se laisser faire et de répondre à Travis.

« He was the worst kind of confident. Not only was he shamelessly aware of his appeal, he was so used to women throwing themselves at him that he

regarded my cool demeanor as refreshing instead of an insult.
I would have to change my strategy ».


Ensuite, si j’ai beaucoup (c’est un euphémisme, désolée les filles pour mes mails hystériques) pesté à certains moments lors de la première partie du livre, j’avoue que j’ai largement préféré la seconde, avec ses retournements de situations (qui m’ont quand même fait hurler de temps en temps), ses moments touchants comme celui de Thanksgiving et son lot de déclarations.


He had proven to me what I had been afraid of all along. As much as he loved me, when money was involved, I would be second. Just like I was with Mick.

 

Malgré cet avis relativement négatif, je n’ai pas non plus détesté. J’irai même plus loin, j’ai bien aimé ! J’ai tourné les pages très rapidement, j’ai été prise par ce livre (dans le bon comme dans le mauvais sens), j’ai été embarqué, j’ai pesté, j’ai souri, j’ai eu envie de hurler, de pleurer, de réconforter Travis, de lui foutre des baffes, de tuer Abby, de la féliciter pour une de ses décision et de lui dire « WTF » à la fin du bouquin quand elle décide de repartir à Vegas…


« It’s over. Go home.”
His eyebrows pulled in.
“You’re my home.”
 

Ce que j’essaye de dire c’est que si vous allez sur Goodreads, vous verrez que ce livre est noté soit avec des 5 étoiles, soit avec des une étoile. A priori, soit on déteste, soit on adore.
Moi j’ai bien aimé à certains moments, vraiment détesté à d’autres, et j’ai beaucoup roulé des yeux et pesté. Et si je n’arrive pas à me positionner vraiment entre le « j’ai beaucoup aimé » et le « j’ai détesté », une chose est sûre, je me souviendrai de ce livre.
Car comme je l’ai déjà mentionné au début de ce billet c’est inévitablement une lecture qui marque, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens du terme. 

A vous de voir, donc, si vous voulez tenter le coup. Ce qui est sûr c’est que ce livre est une expérience en soi. Bonne. Ou mauvaise. 

« you know why I want you ? I didn’t know I was lost until you found me. I didn’t know what alone was until the first night I spent without you in my bed. You’re the one thing I’ve got right. You’re what I’ve been waiting for, Pigeon ».


Je finirai par préciser (si ce n’est pas  déjà clair) que ce livre traite beaucoup de violence, de sexe, et d’alcool (les personnages passent leur temps à boire du whisky dès qu’ils traversent un moment difficile et ils vont jusqu’à boire 15 shots de vodka en soirée) etc, et qu’il n’est donc de toutes façons pas à mettre entre toutes les mains !

 

L’avis d’Evenusia qui a adoré, celui de Sab, qui a aimé les parties que j’ai détesté et inversement, celui de Mlle Pointillés qui a le même ressenti que moi (ou qui a encore moins aimé il me semble) et enfin celui de Simi, qui elle aussi est passée par des moments où elle a voulu frapper Abby et d’autres où elle s’en serait bien prise à Travis mais qui en finalité, à beaucoup aimé !


****************


Et pour finir, une liste 
(non exhaustive) de points  PAS normaux que j’ai soulevé lors de cette lecture et qui contient des ***SPOILERS***  (à ne lire que si vous ne comptez pas lire le livre) :


- Tabasser un mec dans une cafétéria car il s’est moqué de notre copine –> pas normal.
- Tabasser un mec dans une boite car il a touché le bras de la fille à qui tu t’intéresses mais qui n’est même pas ta copine 
à pas normal et PAS ROMANTIQUE.
- ne JAMAIS avoir de problèmes après avoir laissé des mecs par terre ensanglantés
à pas normal.
- Se taper toutes les filles d’un campus, les jeter le lendemain
à pas normale (Ne pas avoir de MST –> pas normal non plus !!!). 
- Surnommer une fille PIGEON
à Pas normale et révélateur d’un petit soucis non ?
- Avoir des « A » dans toutes les matières et ne jamais bosser
à pas normal, et peu crédible.  
- Se laisser appeler par le nom d’un oiseau sale, sans même essayer de connaître l’origine de ce surnom
à PAS NORMAL DU TOUT ! (du tout du tout du tout pigeon !!!).
-  Se mettre debout sur une chaise au milieu de la cafétéria et chanter une chanson pour attirer l’attention sur quelqu’un d’autre que sur notre copine
à pas normal (et ne pas se faire soigner pour ça ? Pas normal non plus).
- Que tous les étudiants de la cafét chantent le refrain de la chanson, au lieu de rire/prendre le mec pour un fou/ lui lancer des tomates (rayez la mention inutile)
à pas normal et totalement ri-di-cule.
- La fille qui boit 15 shots de vodka et qui vomit toute la nuit
à Tout à fait normal.
- Le mec qui passe la nuit à lui tenir les cheveux pendant qu’elle vomit et qui le lendemain, pense que c’est la meilleure nuit de sa vie car la fille s’est endormie sur ses genoux (à même le carrelage)
à pas normale (et légèrement flippant).
- Le bad boy qui passe des heures à regarder sa copine dormir
à pas normale et surtout, pas réaliste (faut pas rêver les filles, ça n’arrive pas dans la vraie vie ça).
- La fille qui fait gaffe à sa réputation, qui sort avec un mec et qui va dormir  tous les soirs chez un autre
à pas normale et légèrement débile.
- La fille qui finit pas avoir une réputation de salope
à TOUT A FAIT NORMAL ET MERITE..
- Que personne ne réagisse quand un mec se fait battre car ils ont trop peur du tempérament du garçon
à pas normal (et lâche). (mais je n’y serais pas allée non plus).
 - TOUTES les filles d’un campus qui veulent se taper un mec et qui jouent avec leur cheveux pour attirer l’attention du mec en question 
à pas normal ET très très cliché.
- La fille qui donne sa virginité à un garçon car elle veut qu’il l’oublie
à est une idiote ? heu, PAS NORMAL !
- La fille qui se barre suite à ça comme une voleuse
à Pas normal (et lâche).
- Le garçon qui se réveille sans la fille à ses côtés et qui casse tout son appartement ?
à pas normal et quelque peu excessif.
- le mec bien qui sort avec une fille et qui accepte que celle ci dorme tous les soirs chez son meilleur pote
à pas normal (et stupide).
- Ce même garçon qui lui offre un bracelet serti de diamants après deux rdv
à est un mec riche ? à pas normal.
- toujours ce mec garçon gentil, qui, après avoir été  ridiculisé et jeter comme un mal propre va redraguer la fille quand il entend qu’elle est à nouveau célibataire
à pas normal et surtout un peu masochiste. 


Beautiful Desaster - Jamie McGuire
Ebook - 454 pages.  

 

 


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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 14:44



Voilà qui devrait plaire à ceux qui me lisent régulièrement : des avis courts sur des livres…
Des avis courts, pas forcément parce que je n’ai pas aimé (même si ça peut-être le cas) mais car je les ai lu il y a longtemps et que je me souviens surtout des impressions générales, ou car c’est un livre d’une série et que j’ai peur de me répéter, ou tout simplement, car je n’ai rien de spécial à en dire…

 


shadowsIl y a peu, je vous parlais de Daemon. Le bad boy dont je tombais amoureuse.
Ce livre parle de son jumeau Dawson et prend place chronologiquement avant le tome consacré à Daemon. Par contre je ne vous conseille pas de le lire avant étant donné que rien n’y est expliqué…
Ce livre est donc focalisé sur Dawson et sur Bethany.
Un alien et une humaine qui vont tomber amoureux, et contrairement à Daemon qui refuse de fréquenter ou de s’attacher à une humaine (je ne parle même pas de tomber amoureux), Dawson ne lutte pas et ne résiste pas à son attirance et à ses sentiments pour la brunette qui passe son temps à dessiner.
Leur histoire est belle, Dawson est attachant, plus gentil, plus calme et moins prétentieux que son frère Daemon et on se prend tout de suite d’affection pour lui et sa copine.
Je ne vous cache pas que j’ai toujours une nette préférence pour Daemon (sûrement le côté arrogant et sûr de soi qui m’attire plus) mais j’ai vraiment apprécié l’histoire de Dawson, ses réflexions internes qui m'ont fait rire, son histoire avec Beth qui est très mignonne et enfin le lien qu’il entretient avec Dee et Daemon...
Pour ce qui est du contenu du livre, je ne vous révélerai rien, mais sachez qu’en le finissant on comprend mieux l’attitude et la façon de penser de Daemon dans le tome 1.
La fin est d'ailleurs un déchirement (j’en ai eu les larmes aux yeux) et elle nous laisse avec beaucoup de questions et de théories qui j’espère se révéleront justes !
En tout cas, cet entre-deux tomes était très bien, je l’ai dévoré et j’aime toujours beaucoup le style de l’auteur. Vivement la sortie du tome 2, Onyx, prévue pour Août !

“Ah, i just know. That's my talent, if you were wondering. I just know things." She rolled her eyes, but she was grinning. "What a unique talent"
"I know. I amaze myself”


Shadows (Lux 0.5) – Jennifer.L. Armantrout.
Ebook – 179 pages.
 






Alya m’avait promis des papillons dans le ventre, et j’ai été servie ! hunting-lila.jpg
Voilà une lecture parfaite pour les vacances.
Depuis quelques années, Lila peut bouger les objets par la pensée. Quand elle se fait attaquer dans la rue et qu’elle use de son don pour se défendre, elle décide de traverser l’océan pour se rendre chez son frère Jack et son meilleur ami.
Or, une fois là bas, elle n’est pas aussi bien accueillie que ce qu’elle pensait. Alex et Jack sont mystérieux, ils ne parlent pas vraiment de l’organisation pour laquelle ils travaillent et ils essayent de la protéger. Mais de quoi ?
Quand elle comprend que leur travail est lié à l’assassinat de leur mère, Lila se pose des questions et veut absolument apprendre la vérité.
J’ai beaucoup aimé cette lecture qui comme je vous le disais plus haut donne son lot de papillons dans le ventre. Si Lila a un comportement un peu trop adolescent et immature à mon goût, j’avoue que le personnage d’Alex m’a vraiment plu. Il est hot (comme aime à le rappeler un peu trop souvent Lila) et il est surtout gentil, mignon, affectueux. Leur histoire est très mignonne et on attend avec impatience le rapprochement… Il y a vraiment des moments super « cute » et on en redemande ! 
Pour le reste, j’ai vraiment plus apprécié la seconde partie de l’histoire qui amène son lot de rebondissements, de questionnements, d’interrogations et de twists.
A un moment donné, je ne savais plus qui croire et j’ai vraiment aimé ça. Les personnages secondaires semblent très intéressants et prometteurs et j’ai hâte d’en apprendre plus sur eux.
J’ai également vraiment aimé la fin qui donne très très envie de se jeter sur la suite.
En conclusion, outre une héroïne quelques fois trop agaçante et immature, il y a de l’action, des rebondissements, une belle histoire d’amour, des méchants vraiment méchants, une fin horrible et des personnes aux pouvoirs particuliers que l’on a envie de mieux connaître. Un bon premier tome que je conseille fortement aux amateurs du genre Y.A.

“I felt his other hand sear hot against my cheek. He bent his head, and in a voice that Jack couldn’t hear, said, “When you came down the stairs, and fell into me, that was the moment.” Then his lips pressed against mine.”

Hunting Lila (Lila #1) – Sarah Alderson
Simon & Schuster UK – 318 pages.

 

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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