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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 06:00

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J’avais vraiment envie d’aimer ce livre vu que Cora lui avait attribué cinq étoiles sur Goodreads et que de l’avis de Clarabel et de Francesca, il faisait penser aux livres sur les frères Fuentes de Simone Elkeles !
Je n’ai d’ailleurs pas eu besoin d’en savoir davantage pour me jeter dessus… 
J’avais donc vraiment envie d’aimer, voire d’adorer, sauf que malheureusement, ça n’a pas été le cas.  
J’ai passé un bon moment, et si je l’ai lu très rapidement et que je n’avais pas envie de le reposer, certains éléments m’ont dérangé et une fois que je focalise sur des détails, je ne vois plus que ça…

 

Par exemple, la manière  qu’à Noah d’ajouter « bébé » à chaque fin de phrase. « Ca va bébé ? » « Parle-moi bébé » « Qu’est ce qui ne va pas bébé », « Tu es belle bébé ». Entre ça et les mots « sirène » et « nymphe » qui apparaîssent trois fois par page, j’avoue qu’arrivée à la fin, si je voyais encore une fois le mot « bébé » ou « sirène » écrit quelque part, je risquais de perdre la maitrise de mes nerfs !


Aussi, et c’est le point principal qui m’a déplu dans ce livre : le langage « djeun's » (dû à la traduction ?). Je ne trouve pas ça naturel du tout. Tous les jeunes ne parlent pas en verlan (du moins je l’espère) et même si c’est le cas, je trouve ça très désagréable à lire et sans valeur ajoutée.
Si Noah avait dit « je me suis fait prendre » au lieu de « pécho » ou « n’importe quoi » au lieu de « n’importe nawak » ça ne l’aurait pas rendu moins « adolescent » pour autant. 
Malheureusement, entre les vocabulaires qui se veulent « jeunes » et les tournures de phrases grammaticalement incorrectes (du fait du verlan), j’ai du rouler des yeux et grincer des dents une bonne cinquantaine de fois au bas mot…
Et puis, je n’ai pas besoin de mots tels que « zarbi », « daron » ou « meufs » pour me plonger dans une ambiance adolescente. Ici, le contexte du lycée (la cafet, les cours, les bals, etc) aurait suffit à me faire retrouver mes 17 ans. Nul besoin des expressions « jeunes », qui ne font pas naturelles et qui, à contrario, m’ont clairement empêché de m’identifier aux personnages.


" J'ai entendu mon téléphone vibrer dans ma poche, et je n'ai pas été le seul : Isaiah et Rico se sont redressés sur leurs chaises.
Mon coeur a bondi dans ma poitrine : le nom d'Echo était affiché sur l'écran.
- Hutchins ? a crié M.Foster ?
Pécho ! Décidément, pas très discret, ce vibreur !"

En outre, certains personnages secondaires comme le père et la belle-mère m’ont été totalement antipathiques et les retournements de situations (ou devrais-je dire raccourcis ?) de la fin n’ont pas réussi à m’ ôter ce sentiment…
(et puis, j’avoue que j’ai du mal avec le concept du mari qui trompe sa femme avec la baby sitter mais ça n’engage que moi).
Par contre, le choix d’Echo, à la fin, par rapport à eux m’a un peu sidéré, tout comme je n’ai pas compris pourquoi elle tenait absolument, pendant tout le livre, à rester copine avec Grace qui ne lui parle pourtant que quand elle est populaire et qui l’évite quand elle est montrée du doigt…  Echo est pourtant une fille intelligente (et elle a de "vraies" amies), mais la recherche de cette amitié pourrait faire penser l’inverse…


- Qu'est ce qui se passe Noah ? T'en tires une tronche !

- Echo lui a téléphoné pendant le cours de maths et il a loupé l'appel, alors forcément, il a les boules, lui a répondu Isaiah.
- N'importe nawak, ai-je dit d'un ton brusque.

D’un autre côté, beaucoup de sujets difficiles sont abordés dans ce livre. Noah, depuis la mort de ses parents, passe de foyers en foyers et se bat quotidiennement (tout en fumant des joints) pour obtenir la garde de ses frères. Echo, quant à elle, malgré son prénom improbable, était la star du lycée jusqu'à un accident qui l'a traumatisé. Entre un père qui veut tout contrôler, une belle-mère qui était sa baby sitter, un frère décédé, un accident dont elle n'a aucun souvenir, et sa mère qui est pour le moins particulière, Echo essaye, tant bien que mal, de ne pas perdre la tête et de se souvenir de ce qui s'est passé.
Des sujets difficiles donc, abordés avec justesse, il faut bien l'avouer, et une histoire qui se lit très facilement et très rapidement.
Noah et Echo forment par ailleurs un beau couple qui a tout à fait lieu d’être étant donné qu'ils se comprennent et qu'ils ont besoin l'un de l'autre.
Seulement, même si je l’ai apprécié, je suis restée en dehors de leur histoire qui ne m’a pas donné de papillons dans le ventre.


Enfin, j’ai trouvé les derniers chapitres trop vite expédiés. On attend pendant tout le livre d’en savoir plus sur l’évènement qui a changé la vie d’Echo, et ça retombe un peu comme un soufflet. Pareil pour Noah qui se bat pendant 400 pages pour une cause qu’il décide de laisser tomber en l’espace de quelques pages. Heu ? Tout ça pour ça, vraiment ?! Trop facile, trop de raccourcis. Dommage.

"Je tirais sur ses boucles qui rebondissaient dès que je les lâchais. C'était vraiment marrant, comme jeu. Très plaisant, même." (Noah a 17 ans, pas 12, si vous vous posiez la question). 
 

Alors oui, ça ressemble un peu à Perfect Chemistry, mais malheureusement, là où Alex est un vrai bad boy, avec un entourage de bad boy et un passé dans les gangs, Noah n’est qu’un adolescent qui a eu une vie facile et une bonne éducation avant la perte de ses parents. Ce n’est qu’un adolescent qui était populaire et qui a décidé de dire des gros mots, de parler en verlan, de se tatouer et de fumer des joints. Du coup, son côté bad boy n’est pas crédible.
Et puis, là où Perfect Chemistry m’a donné des papillons dans le ventre, Hors Limite m’a tout au plus donné le sourire.
Je n’ai pas ressenti toute la panoplie d’émotions que j’aurais aimé vivre, j’ai été agacé par l’écriture et le vocabulaire et j’ai trouvé la fin trop vite expédiée : c’est donc une déception pour moi. 
Mais je suis sûre que beaucoup aimeront car la majorité ont aimé ! Peut-être ne faut-il juste pas avoir trop d’attendre pour ce livre ?


"J'ai ouvert la bouche sans qu'il en sorte aucun son. Rico et ses cousins étaient morts de rire. Je devais vraiment avoir l'air idiot. Et puis, sans prévenir, Echo m'a fait un clin d'oeil, et mon moral est remonté en flèche. J'adorais quand elle me cherchait des noises ainsi." 


Les avis de mes co-lectrices Simi et Sab qui ont plus aimé que moi malgré un ressenti général similaire, et celui de Mlle Pointillés qui, je crois, me rejoint complètement.


Je vous invite également à lire les avis opposés au mien de Clarabel pour qui "Cette lecture se révèle un vrai tourbillon d'émotions, avec des coups de griffe, des révélations attendrissantes, de doux mots d'amour, de la colère et de la folie, de l'impuissance aussi face à tant d'issues improbables" et de Francesca qui a adoré ce que j'ai détesté : "Le romantisme de Noah est juste magnifique avec les petits surnoms qu’il donne à Echo entre "ma sirène", "ma nymphe", etc... J'ai fondu devant ce héros si mignon."



Hors Limites - Katie McGarry
Harlequin (Collection Darkiss) - 487 pages 

 

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 09:50

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Oh mon dieu ! Comment vous parler de ce livre et surtout, comment réussir à vous donner envie ?

J’écris ce billet alors que je suis encore dans un campus américain aux côtés de Lucas, de Jacqueline et d’Erin, de Landon et des autres.

J’écris ce billet alors que je viens de relire des dizaines de passages, moins d’un jour après avoir terminé le livre, et alors que je me retiens de relire encore ces mêmes passages encore et encore.

J’écris ce billet alors que je n’ai pas envie de passer à autre chose, de tourner la page…

 

Comme ça m’arrive de plus en plus souvent, je ne vous parlerai pas de l’histoire car je n’avais lu aucun résumé avant de l’ouvrir et que j’ai adoré me poser des questions et ne pas tout savoir…
Ce que vous devez savoir c’est qu’il n’est pas simplement question d’une jolie histoire d’amour YA, mais que d’autres sujets plus profonds sont abordés comme le viol, les drames familiaux, les soirées étudiantes…

J’ai dévoré ce livre que je n’ai pas pu lâcher une fois commencé. Dès le premier chapitre qui commence très fort et juste après, avec le second qui m’a fait monter les larmes aux yeux, j’ai été captivée, je n’ai plus eu envie de reposer le livre.

J’ai tout aimé dans ce livre. Tout. Il n’y a pas une scène en trop, pas une ligne à changer. Tout y est parfait. L’histoire d’amour, les histoires parallèles, celles du passé des personnages, toutes. Parfait, je vous dis.

  

Depuis le moment où Jacqueline sent son copain distant et qu’elle a ce pressentiment.. Ce pressentiment que chaque fille a déjà ressenti et que j’ai revécu à travers elle, la boule dans la gorge.
My heart sped up and I suddenly felt warm all over. Something was definitely wrong. I wanted him to spit it out, whatever it was, because my mind was conjuring nothing but alarming possibilities.

Depuis ces premières lignes, jusqu’aux dernières que j’ai tourné fébrilement, sans vouloir y arriver . En passant par l’Operation Bad Boy Phase, les interactions avec Buck, les rencontres avec Lucas, les danses, les cours d’économie, les virées au Starbucks, les mails avec Landon, les SMS avec Lucas, les dessins, encore les dessins et même les passages avec Benji qui n’ont jamais manqué me faire sourire… Tout. J’ai tout aimé.
Erin:  Do you still have your coffee cup?
Me:  Yes?
Erin:  Take the sleeve off
Me:  OMG
Erin:  His phone number?
Me:  How did you know???
Erin:  I’m Erin. I know all. ;)



J'acqueline est attachante, on l'a prend dès le début en affection. J'ai aimé sa façon de réagir, de ne pas tout savoir, d'être différente, de se prendre au jeu des mails, des SMS.
Erin:  How’d OBBP go?
Me:  Got him to tell me his name. Went back to my seat. Didn’t look at him again.
Erin:  Perfect. Meet you after next class for more strategizing before coffee. ;)

J’ai aimé qu’elle soit mature, qu’elle veuille réussir en cours, qu’elle joue de la contre basse, qu’elle ne soit plus vierge, qu’elle boive, qu’elle… qu’elle soit une fille comme celle que j’ai été et dans laquelle je me suis retrouvée.

 

J'ai adoré sa meilleure amie Erin et ses opérations "rebound", Benji et ses petites remarques en cours, la vie étudiantes, les pauses café, les cours de self défense.

J’ai aimé ne pas tout savoir, me poser des questions, avoir peur qu’ils se passent des choses, avoir été attendri, soupiré, eu le cœur serré… J’ai aimé les révélations, les retournements de situations, les moments « nooon, pas ça ! », les moments « swoon »…
“Jacqueline ? ” 
I blinked. “Yes ? ”.
“The night we met – I’m not like that guy ”. His jaw was rigid. 
I know tha-” He place a finger  over my lips, his expression softening. 
“So I don’t want you to feel pressured. Or overpowered. But I do, absolutely, want to kiss you right now. Badly.”  


Je suis tombée amoureuse de Lucas, de sa tendresse, de sa gentillesse, de tout ses petits boulots, de sa beauté, de sa moto et des ses tatouages (Ahhh ses tatouages, soupirs…). J’ai aimé ses deux personnalités, et la façon dont lui et Jacqueline s’approchent lentement, doucement…
Say stop, whenever you want to stop. Understand?”
I nodded.
“Do you want to stop now?”
My head moved back and forth on the pillow.
“Thank God,” he said, his mouth returning to mine, his tongue plunging inside as I dug my fingers into his solid arms.


Lucas est parfait, il a fait fondre mon cœur, son histoire et son passé m’ont touché, j’ai eu envie de le connaître, de le voir dessiner, se mordre son piercing au niveau de la lèvre et voir son petit sourire s’afficher sur ses lèvres.
Oui je suis tombée amoureuse de Lucas et de chacune de ses apparitions qui ont su me faire fondre, me faire sourire, me donner des papillons dans le ventre.

“I appreciate your concern, but I want your number for reasons completely unrelated to economics.”
 

Ah la la, je ne sais même pas quoi ajouter ? J’ai tout aimé dans ce livre que j’ai lu trop vite et je crois que je vais devoir le relire pour le savourer… 

Camille, si tu passes par là, je crois que tu devrais le lire pour me donner ton improbable casting, et Alya, si tu lis ce billet et que tu n’es pas encore convaincue, je te pris de me faire confiance et de quand même le lire ! Il y a des papillons en veux tu en voilà !


Les avis de Mlle Pointillés, Sabrina, Evenusia. 



Easy - Tammara Webber
Kindle Edition - 316 pages.  

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 00:00

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L’histoire, on la connait déjà : une fille déménage d’un endroit ensoleillé vers un endroit paumé, elle se morfond un peu, mais pas trop, et là, elle rencontre le garçon le plus beau du monde qui se trouve être un … Vampire Alien. Oui, vous avez bien lu. Un alien.

Alors quand j’ai lu le résumé, j’ai une la même réaction que l’héroïne quand elle comprend à qui elle a affaire :
“Aliens—if they exist—are little green men with big eyes and spindly arms or…or giant insects or something like a lumpy little creature.”
Daemon let out a loud laugh. “ET?”
“Yes! Like ET, asshole. I’m so glad you find this funny.”

Quand j’ai lu qu’il s’agissait d’Aliens, j’ai directement pensé : E.T.
Mais croyez-moi, Daemon ne ressemble en rien à E.T… Car si mes souvenirs sont bons, ce dernier n’est pas terriblement beau et sexy, ce n’est pas un terrible connard que l’on a envie de claquer tout au long du livre mais qu’on ne peut pas s’empêcher d’adorer, et il n’y a pas une tension sexuelle constante dès qu’il apparaît et… heu, je m’égare.
Reprenons depuis le début si vous le voulez bien.


Si l’idée de départ est on ne peut plus « déjà vue », et que c’est d’ailleurs en effet un livre très très axé « Young Adult » avec un trame très classique, ce livre arrive néanmoins à se différencier des autres livres inspirés de Twilight :

- Son héroïne, Kate, n’est pas cruche ne se laisse pas marcher dessus. Elle n'a pas la langue dans sa poche, répond à Daemon et ne lui tombe pas dans les bras facilement. J’ai aimé son caractère et sa façon de penser, j’ai ri de son courage à certains moments et j’ai apprécié que ce soit une blogueuse littéraire (complètement dans l’air du temps : elle fait des vidéos In My Mailbox !!!).
“Out of all the paranormal books I'd read and reviewed, no one glowed like this. Some glittered in the light. Others had wings. No one was a freaking giant sun.”
Alors, certes, on n’est pas non plus en train de parler d’une héroïne « kick ass » comme Kate Daniels ou Merit, car Katy est plus jeune et ça se ressent ,mais elle a son caractère et sait tenir tête à Daemon (bien plus que je ne l’aurais fait !).

- L’histoire d’Alien quant à elle, tient bizarrement très bien la route. J’ai trouvé ça original, ça nous change des vampires et des loups garous, c’est bien amené et assez bien ficelé, je n’en demandais pas plus et j’ai totalement adhéré à cet univers.

- Les personnages secondaires sont crédibles et attachants. Mention spéciale pour Dee  la sœur exubérante de Daemon et pour la copine de Kate qui m’a fait rire avec cette sortie mythique :
“I don’t know. I mean we haven’t talked about it. He literally left afterwards, and all he’s done since then is poke me with his pen.”
“Probably because he wants to poke you with something else,” she said dryly”
Sans oublier de parler de cette bitch d’Ash et de son connard de frère Andrew… Il en faut bien hein, je  le sais, mais bon, ça n’empêche pas que j’aurais pu les gifler (surtout elle !)…

- Autre point positif : Il n’y a PAS de triangle amoureux. Je répète, il n’y a PAS de triangle amoureux. Et je peux vous dire que j’ai aimé cet aspect si rare dans les romans YA! 

- Et enfin, surtout, il y a Daemon.

Que dire de lui ? D’abord, que c’est vraiment un gros connard prétentieux et arrogant (tout ce qui me plait donc) : 
“You’re such an ass. Has…anyone ever told you that?”
He flashed a genuinely amused smile. “Oh, Kitten, every single day of my blessed life.”
Mais pas que.
Il est aussi très protecteur envers sa famille, sûr de lui, arrogant, sexy en diable, il répond, il titille, il a des principes (et s’y tient), il aime Kate d’une manière différente mais qui m’a plu… Bref, Daemon est un personnage vraiment intéressant.

J’ai adoré leur relation et la tension sexuelle qui se dégage à chacun de leur tête à tête…
Et pour finir sur lui, je ne vous dis pas dans quel état j’étais en lisant les scènes de son point de vue qui se trouvent sur le blog de l’auteur et à la fin du livre. Deux mots pour me décrire : couinements et hyperventilation. (Si vous vous posiez la question : oui je me rends compte qu’on croirait lire le billet  d’une ado de 14 ans…)

- Sans oublier que ce livre contient bon nombre d’actions. (comment ça ce n’est pas ce qui nous intéresse ?) 

En Bref ? : j’ai dévoré ce livre, j’ai soupiré, écrit aux copines, ri, crié, re-soupiré, eu la boule à la gorge pour Kate, réécrit aux copines, envie de gifler Daemon, puis de l’embrasser, eu un sourire niais, aimé les twists et les répliques. J’ai eu envie de me balader dans la foret, de me baigner dans le lac, de rencontrer un voisin sexy et de l’avoir derrière moi en cours.
Vous l’aurez compris, j’ai eu 17 ans à nouveau, et j’ai aimé ça !
J’ai hâte de lire la suite en Août ! 


Obsidian - Jennifer L. Armantrout. 
Entangled Teen - 335 pages.


Les avis de mes co-lectrices : Simi, Sabrina, Mlle Pointillés. (liens dans la journée). 

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 22:36

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Je ressors de ce livre une fois de plus emballée par l’écriture de John Green.
J’ai retrouvé tout ce qui m’avait plus dans « qui es-tu Alaska ? » :

Des adolescents, des questions semi-existentielles, de l’humour, beaucoup d’humour, et des notes de bas de pages qui m’ont fait éclater de rire… 

Des personnages particuliers, différents les uns des autres, mais qui sont surtout, et avant tout, très attachants.

Il y a Colin, le surdoué qui a peur de ne pas finir génie, qui attend sa minute « Euréka », qui anagramme tout, qui ne sait pas chuchoter et qui vient de se faire larguer par sa 19ème Katherine, son meilleur (et unique) ami, Hassan, qui n’est pas un terroriste comme il l’aime le répéter et qui a établit une liste de sujets « pas intéressants »* que Colin ne doit pas aborder en public.
* Parmi d’innombrables, voici des sujets certifiés « pas intéressants » : le sphincter pupillaire, la mitose, l’architecture baroque, les blagues dont la chute est une équation de physique, la monarchie britannique, la grammaire russe ou le rôle essentiel du sel dans l’histoire de l’humanité ».
Et puis il y a Lindsey, jeune fille assez sûre d’elle, tantot fille cool, tantot fille naturelle, qui ne veut pas faire médecine et qui ne veut pas quitter son patelin. Ils forment un trio qui n'est pas sans rappeler celui d'Alaska, de Gros et du Colonel et qui marche tout aussi bien.   

Enfin, il y a les personnages secondaires comme Chase renommé JTS (pour Jeans trop serré) et Colin surnommé LAC (L’autre Colin) qui n'ont pas une place importante mais sans qui ce livre ne serait pas aussi abouti. 


Ici, comme pour "Qui es-tu Alaska ?", aucun méchant, aucun vampire, aucun bad boy, aucun triangle amoureux. Pas d’héroïne « bad ass », ni de mâle Alpha.
Juste de la sincérité, des moments touchants, des surnoms, des interviews, une usine, un théorème sur les Katherine qui pourrait faire passer Colin de « surdoué » à « génie », des amis, de l'humour, une chasse au cochon, des "grelots" et des sentiments. 
 

Pour ce qui est de l’histoire, je n’en avais pas entendu parler avant d’ouvrir le livre et finalement, j’ai aimé ne pas savoir à quoi m’attendre.
En refermant le livre, j'ai eu l'impression d'avoir passé un moment avec une bande de copains à sourire, à rire, et à refaire le monde, et c'est comme ça que je préfère le décrire, plutôt qu'en vous en racontant l'histoire.  
En outre, ce que je retiendrai de ce livre, c’est d’abord cette écriture qui me plait et qui me donne envie de lire tous les livres de cet auteur (et de m’inscrire sur Twitter pour le suivre), et après, seulement, l'histoire de Colin, de ses Katherine, et de l'évolution de ses relations. 


Vous l’aurez compris, j’ai aimé, beaucoup, et je ne peux que vous le conseiller.
 

Enfin, je finirai sur une anecdote. Vous le savez j’aime lire la fin des livres avant d’y arriver. C’est donc ce que j’ai fait une fois encore. Et voilà sur quoi je suis tombée (non pas de spoilers) :
« Les notes de bas de page du roman que vous venez de terminer (à moins que vous n’ayez pas fini de le lire et que vous ayez sauté des passages ; auquel cas, vous devriez revenir en arrière et tout lire dans l’ordre, sans essayer de connaître la fin, espèce de petite fouine) annoncent un appendice truffé de maths. Le voici ».
D’où le titre de mon billet. Dois-je préciser que j’étais morte de rire ?  


Le théorème des Katherine - John Green. 
Editions Nathan - 283 pages. 

Elles ont aussi aimé : Choukette, HecleaRadicale et Mya Rosa.   

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 07:00

Vertige.jpg


Les avis positifs sur ce livre m’ont interpellé et c’est finalement Silverlining qui m'a convaincu de me procurer les deux premiers tomes de cette série.

Alors ? Verdict ? 
Et bien je suis plus mitigée que les autres. Peut-être attendais-je un peu trop de ce livre aux avis si dithyrambiques ?

Avant de vous expliquer pourquoi je ne suis pas convaincue, parlons un peu de l’histoire.

Hannah a presque 18ans et habite Paris. Chaque année depuis qu’elle est née, elle passe ses vacances d’été en Ecosse, chez sa grand-mère, avec ses parents originaires de là-bas. 
C’est à reculons qu’elle y retourne cette année plutôt que de rester s’amuser avec son amie Sissi fêter la fin du lycée !  
Pourtant c’est là bas qu’elle rencontrera Leith. Beau à damner un sain, charismatique et sarcastique, elle n’arrive pas à y croire quand elle comprend qu’il s’intéresse à elle…
Sauf que voilà, Leith n’est pas tout à fait humain.


Bon c’est sûr, on a comme une impression de déjà vu mais je vous rassure ce n’est pas dérangeant.
L’histoire diffère suffisamment par de nombreux aspects pour qu’on ne fasse pas trop de parallèle avec les nombreuses histoires qui reprennent le fameux schéma : une fille débarque dans un endroit pourri où elle n’a pas du tout envie d’être, elle y trouve le-mec-le-plus-beau-du-monde-et-le-plus-énigmatique-qui-soit, le garçon en question n’est pas comme les autres, il est même tout ce à quoi l’héroïne ne croit pas, pourtant elle ne remettra pas en question sa santé mentale en comprenant la vérité, n’en reviendra pas qu’il s’intéresse à elle, va aller jusqu’à risquer sa vie plusieurs fois pour être avec lui, et arrivera ce qui devait arriver : premier baiser, échangé, sur une plage, en été, premier amour, un beau jour… ok ok je m’égare.


Bref je disais ? Ah oui, si l’histoire suis un schéma relativement connu, sachez que ça ne dérange pas du tout.
Car Sophie Jomain invente ici un mythe autour de la nature du jeune homme vraiment très très intéressant.
J’ai beaucoup aimé les différentes catégories qui composent le mythe en question : c’est recherché, original, plausible et très bien exploité. Bref j’ai été convaincue !

L’histoire, quant à elle, se lit vraiment rapidement, j’avoue même que j’ai eu du mal à poser le livre (mais put*** ils vont s’embrasser oui ???), (non ce n’est pas tout ce qui m’intéresse allons), et d’ailleurs je ne l’ai quasiment pas posé avant de l’avoir terminé...

J’ai  aussi aimé que l’héroïne soit intelligente, qu’elle fasse passée ses études avant tout, et qu’elle trouve puérile un mec complètement bourré. Ca change et ce sont des messages sympas à transmettre aux adolescents via la littérature.

Nous avons donc une (très) bonne mythologie, une histoire assez prenante, de l’action (surtout située à la fin il faut bien l’avouer), et une héroïne qui paraît assez mature de prime abord. Mais qu’est ce qui m’a dérangé alors ?


Voilà en vrac les différents points qui m’ont plus ou moins agacée :

- Les emails de Hannah à sa meilleure amie Sissi : on dirait une gamine de 12 ou 14 ans qui parle et non une ado de 18 ans. Franchement qui dit « Je ne perds pas la boussole » au lieu de « perdre la boule » ? ou « t’es tombée sur la tronche » au lieu de « t’es tombée sur la tête » ?
Enfin je  ne sais pas, je ne suis sûrement qu’une vieille peau de 30 ans, frustrée, qui cherche encore le prince charmant via des histoires d’adolescentes mais vraiment, je n’ai pas l’impression que les « jeunes » de 18 ans parlent comme ça. Si ? Suis-je complètement hors du coup ? 

- En parlant de jeunes de 18 ans, venons-en à mon second point : Hannah est non seulement vierge (ce qui est très bien hein ! 18 ans c’est encore bien jeune) mais elle n’a, en outre, jamais embrassé un garçon. Bon c’est possible hein, et là encore, ce n’est pas ce qui me dérange. Par contre le fait que la fille ne pense qu’à son premier baiser pendant 300 pages m’a un peu soulé. Tenez, dans un autre mail à Sissi « Quand il arrivera, dois-je courir vers lui pour l’enlacer, ou dois-je lui prendre la main pour l’emmener vers mes parents ? Dois-je attendre qu’il s’approche de moi, ou dois-je avancer vers lui, lèvres tendues, pour qu’il me dise bonjour d’un baiser ? J’espère que ce n’est pas ce que tu vas me conseiller car ça me fait flipper ! J’aimerais mieux attendre qu’il fasse le premier pas ». Bon. Franchement ? Je crois que si jamais j’ai eu ce genre de discussion avec mes copines, je devais avoir 12 ans. Max. Et donc quand je lis ça, moi, ben non seulement je me sens vieille, mais en plus, je ne m’identifie pas du tout à l’héroïne de ce livre que je trouve du coup beaucoup moins mature (et je ne parle pas du fait qu’elle va se bourrer la gueule et essayer sa première clope (!!!) car elle n’a pas de nouvelles de son copain pendant 3 jours) (cette scène m’a carrément hallucinée)…

- Ce qui m’amène au dernier point: le baiser, vous l’aurez compris, arrive tardivement. Bon. Ce qui me tue, là, c’est que la fille en meurt littéralement d’envie mais que le mec, beau gosse à en crever, rappelons-le, ne fait pas le premier pas. Non mais sérieusement ! Et quand il a l’occasion de dormir dans le même lit qu’elle, il n’en a pas envie, par respect pour elle ou que sais-je ?! Non ! Je suis désolée, mais non. Franchement quel garçon de 20 ans normalement constitué attend je ne sais combien de temps avant d’embrasser sa petite amie (car il lui a demandé officiellement d’être sa petite amie) et refuserait de partager son lit (même si ils ne passent pas à l’acte) ? La réponse est : AUCUN. Si si. Je suis formelle. Aucun. A pars Edward Cullen peut-être. Ah mais il n’est pas réel, j’oubliais.


Alors voilà, ces trois points m’ont dérangé car ils m’ont non seulement empêché de m’identifier à l’héroïne, (alors que c’est ce que je fais dans ce genre de livre) mais ils m’ont également empêché de totalement fantasmer et craquer sur Leith alors qu’il a un potentiel certain.
Comme vous le savez, j’aime les garçons qui ont de la répartie, de l’humour, qui sont beaux et énigmatiques. Et Leith correspond à ces critères. Sauf que voilà quoi.


Alors, que dire ?

Ne prenez pas cet avis comme étant négatif car ce n’est pas le cas.
Ce livre se lit très bien, très vite, on adhère rapidement à l’histoire, on a envie d’en savoir plus, la mythologie inventée est vraiment intéressante et le petit couple est très mignon. Sauf que c’est un peu trop « jeune » par certains aspects pour que ce soit le coup de cœur que beaucoup ont eu. J’ai bien aimé mais j’ai aussi souvent été agacée et j’ai bien levé quelques fois les yeux au ciel. 

Ceci dit, j’ai ouïe dire que Leith devient encore plus craquant dans le second tome. Second tome qui, paraît-il, est encore mieux que le premier même si apparemment il se termine de manière épouvantable !

J’attends donc Mai pour lire cette suite que j’ai déjà, afin de pouvoir enchaîner directement avec le troisième tome et ne pas être frustrée.
 

Les avis enthousiastes de : MycotonSilverlining et Sabruhu, Elo-dit, et ceux, plus mitigés (finalement il y en a!) de MyaRosa et Nyx 


 

Les étoiles de Noss Head, Vertige tome 1 -  Sophie Jomain
Editeur : Rebelle, 382 pages


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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 14:20

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Pologne, 1942.
Felix, 10 ans, vit dans un orphelinat où ses parents l’ont caché.
Un jour, il trouve une carotte dans sa soupe. Fait étrange si il en est. Car là bas, on ne trouve jamais de carotte dans sa soupe.
C’est forcément ses parents qui lui ont fait signe. Ils savent que c’est son légume préféré. Ils vont venir le chercher.
Mais ce soir là, ce sont des gens en uniformes qui débarquent à l’orphelinat.
Et qui brulent tous les livres juifs.

« Ces nazis ou je ne sais quoi, ils s’amusent à bruler des livres juifs ? »

Mais ? Mais si ces gens n’aiment pas les livres juifs, ils vont s’en prendre à la librairie de ses parents ! 

« Il y a un gang de malfrats en liberté dans le pays qui brûlent les livres juifs. Papa et maman où qu’ils soient en Europe, ne se doutent même pas que leurs livres sont en danger. »

Il faut absolument qu’il  retourne chez lui les prévenir et cacher les livres, avant que les nazis ne les trouvent…
Et c’est comme ça que Felix part, persuadé que les méchants détestent les livres juifs et non les juifs eux-mêmes.

« Un jour, je me suis évadé d'un orphelinat dans la montagne, sans avoir besoin de faire tout ce qu'on fait dans les histoires d'évasion. Creuser un tunnel. Me déguiser en curé. Fabriquer une corde en nouant des robes de bonnes soeurs bout à bout. Je suis sorti par la grande porte, tout simplement.»
 

Felix s’enfuit et nous voilà embarqué dans l’épopée de ce garçon qui, chemin faisant, va sauver Zelda, une petite fille de 6 ans dont les parents sont morts, et avec qui il va traverser un petit bout de la Pologne occupée.
Nous suivons donc les aventures de ce garçon qui déborde d’humour et d’imagination.
Et si les histoires qu'il raconte et qu'il se raconte montrent, au début, sa naïveté d'enfant, on assiste tout au long du livre, à la mort de son enfance…

« Regardez ça. La rivière a viré au rouge. C’est un peu bizarre, d’ailleurs, car le coucher de soleil est toujours jaune. 
L’eau est tellement rouge qu’on dirait presque du sang. Mais même en tirant tous ces coups de feu, les chasseurs ne peuvent pas avoir tué autant de lapins.
Si ?
Non, c’est sans doute une illusion d’optique. »

On assiste à la mort de son enfance, à la fin de l’innocence qu’il aurait du garder à son âge … 
Car Felix évolue et grandit en comprenant ce qu'il se passe autour de lui au fur et à mesure qu’il découvre un monde en guerre, avec ses morts, ses humiliations, ses cachettes, ses trains, la peur et la faim.

« Les habitants ne sont vraiment pas aimables. Beaucoup se tiennent sur les trottoirs et nous crient des méchancetés quand nous passons. 
Sales juifs.
Ce genre de choses.
Evidemment que nous sommes sales ! Nous avons marché presque toute une journée sous la pluie »

Des découvertes qui le feront grandir bien vite mais qui ne l'empêcheront pas de rester optimiste et drôle.
Car c’est incontestablement le point fort de ce livre qui n’est pas sans rappeler le film « la vie est belle » : son optimisme.

Felix garde la foi, l’espoir et son imagination. Pour Zelda. Pour lui. Et pour les personnes qu’ils vont croiser et qui vont prendre des risques pour eux.

« Mais c’est très gentil quand même. Zelda n’a peut-être que six ans, mais elle a la générosité d’une grande de dix ans. »

J’ai aimé l’écriture du point de vue de Felix.
J’ai ri à ses histoires et à sa naïveté.
J’ai eu le cœur serré en le voyant comprendre.
J’ai eu les larmes aux yeux devant les atrocités dont il est témoin.
J’ai été attendri devant son envie de protéger Zelda.
J’ai adoré cette dernière et ses « t’es bête ou quoi ? » à chaque fin de phrase.
J’ai stressé pour nos deux amis.
J’ai apprécié que ce livre soit tout en nuance.
J’ai aimé qu’il se démarque de ce qu’on a l’habitude de lire sur cette période de l’histoire.

En bref, j’ai adoré ce livre qui ne tombe jamais dans le pathos et qui nous fait passer des rires aux larmes en l’espace d’un paragraphe. 
Un coup de cœur que je vous recommande.

Je vous invite à lire l’avis de Somoja grâce à qui j’ai découvert ce livre.

tour des genres5

 

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 11:04

amy-plum-die-for-me.jpg

Après avoir perdu ses parents dans un accident de voiture, Kate et sa sœur Georgia partent habiter à Paris chez leurs grands-parents.
Alors que Georgia sort tous les soirs pour oublier sa peine, Kate se coupe du monde, et passe son temps à lire et travailler, chez elle ou à la terrasse d’un café.
C’est là qu’elle fait la connaissance de Vincent, un charmant frenchy tout ce qu’il y a de plus romantique.
Mais Vincent n’est pas un humain comme les autres….

Je n’en dirai pas plus sur ce que sont Vincent et ses amis Jules, Ambrose, Charlotte, etc mais j’ai trouvé la mythologie créée par Amy Plum très originale et très intéressante. Point de vampires ou de loups garous : ça change, et c’est tant mieux !

Alors certes il y a un manque certain d’actions, et on ne craint jamais trop pour nos protagonistes mais qu’importe finalement car on a le droit à un très jolie romance qui nous fait sourire et nous amène quelques papillons aux ventre, le tout se déroulant à Paris où j’ai apprécié me balader avec Kate.

Quant aux personnages, ils sont tous plus craquants les uns que les autres : entre
Vincent le romantique, Jules l’artiste taquin ou Ambrose et ses réparties qui dérident, mon cœur balance. 
Kate quant à elle est une fille intéressante et pas nunuche, à laquelle on s’attache rapidement.


En bref, il ne faut pas trop attendre de ce livre car vous seriez déçus, mais si vous aimez les histoires d’amour, le romantisme, les ballades dans Paris et les garçons craquants, alors n’hésitez pas à le lire… J’ai pour ma part, passé un très bon moment.

Pour celles qui hésitent, ce livre va voyager.
Laissez un commentaire si vous voulez le recevoir.

Lu en LC avec Sofiaportos qui partage globalement mon avis. Je vous invite à lire le sien ICI.
Pour d’autres avis très enthousiastes : Sandy et Adalana.
Et celui de Clarabel un peu plus mitigé. 


tour des genresvolage final rose2


Die For Me
Editions Atom, 344 pages 
Sortie française prévue en Mai 2012.
Sortie de la suite "Until I die" le 3 Mais 2012 

 

 

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 13:48

How-to-Ruin-a-Summer-Vacation-.jpg

Amy a 16 ans et se réjouit de profiter de ses vacances d’été avec sa meilleure amie, son petit copain et ses stages de tennis.

Sauf que voilà, son père biologique (dont elle n’a des nouvelles qu’une fois par an) décide de faire plus amples connaissances et tient à ce qu’elle rencontre sa famille qui habite… en Israël !
Quoi ? Aller dans un pays en guerre pendant deux mois afin de rencontrer de parfaits inconnus et risquer de mourir dans un attentat ? Hors de question !

 

« I’m not Jewish », I blurt out.
« you don’t have to be jewish to go to Israel, Amy ».
And you don’t have to be a rocket scientist to know Israel is smack dab in the middle of a war zone. A war zone.

Coup de cœur pour la série Paradise, coup de cœur pour les frères Fuentes, c’est sans grande hésitation que j’ai commandé la série « how to ruin » de Simone Elkeles.
Impossible d’être déçue quand on a adoré tous les livres d’une auteure, si ?
Et bien si, un peu.
Mais pas trop non plus.
 

Il est vrai que je suis loin du coup de cœur pour ce premier tome, je n’ai clairement pas ressenti autant d’émotions que pour ses autres séries et j’ai eu très peu de papillons dans le ventre alors que bon c’est un peu ce qui fait qu’on succombe à chacun des livres de cette auteure, non ?

En fait, cette série est clairement plus axée jeunesse / adolescence que ses autres séries. Et si j’aime les livres de midinette et les livres YA, je crois que je suis un poil trop âgée pour cette série là. Disons qu’il y a certains clichés dont j’aurais pu me passer à presque 30 ans. En tous cas, il est évident qu’ils s’adressent à des jeunes de 16 ans.  
Et puis l’héroïne a tendance à beaucoup se plaindre ce qui a un côté agaçant.

Enfin l’auteure n’a omis aucun « cliché » sur Israël…

La peur d’aller là bas car c’est un pays en guerre, le franc parler des israéliens, les jeunes qui partent à l’armée et qui sont fiers de défendre leur pays, les attentats qui ont lieu dans des endroits comme les discothèques, ou encore l’amitié entre israéliens et palestiniens… bref, oui tous les clichés sur ce pays y passent.  

 

Et pourtant, tout ce qui est dit dans ce livre est vrai et je trouve ça bien que des adolescents, après la lecture de ce livre, aient envie de visiter ce pays qui est si beau, où tout le monde n’est pas pour la guerre, où beaucoup sont même pour la paix. Je crois, ou du moins je pense, que l’auteure arrive, à travers ses clichés, à montrer une autre image d’Israël que celle qui est donnée par les média, une image plus vraie, et plus belle aussi sans doute.

Pour y être allée à de nombreuses reprises, je peux vous dire qu’Israël (qui comme le souligne l’auteure, n’est pas plus grande que le New Jersey), est splendide et offre des paysages à couper le souffle.
Quant au fait que ce livre soit un peu moralisateur, il me semble que ce n’est pas plus mal de rappeler aux « jeunes » certaines valeurs comme la tolérance, ou encore qu’il ne faut pas juger trop vite… Car Elkeles passe là certains messages qui nous semble très caricaturaux à 30 ans (et peuvent nous ennuyer aussi), mais qui passeront certainement comme une lettre à la poste, dans le contexte, auprès des adolescents de 16 ans.

 

Mais revenons à notre livre.

Franchement ? Malgré un ton très jeune, une héroïne qui n’est pas spécialement mûre, et des gros clichés qui m’ont fait lever les yeux au plafond,  je me suis bien marrée. Plus que dans ses autres séries même.

 

« Hi Amy, I’m Doo-Doo » he says. Then he points to the other two guys. « and this is Moron and O’dead ».
Now, i’ve never said these four words in a row before. In fact,I don’t think they’ve ever come out of someone less than age of sixty, but they come out of my mouth almost automatically.
« I beg your pardon ? » I say.


Car Amy a des réflexions qui sont vraiment très sympathiques et qui m’ont amené le sourire aux lèvres et fait rire très souvent!

Alors, inévitablement, j’ai fini par m’attacher à elle, à ses répliques, sa mauvaise foi et ses catastrophes, j’ai aimé Avi, la randonnée, et l’ambiance « kibboutz » décrite dans ce livre.


« they told me I should give you a piece of advice, too » I say. Then I clear my throat. Everyone is looking at me. Even Snotty.  And it makes me feel sweaty inside. Talk about pressure.
«  My piece of advice is … »
I swear, I had something to say, but forgot it. I’m on the spot here and my mind is draws a blank. Shit. The first thing that comes into my mind and out of my mouth is, « don’t swin on a full stomach ».
Oh my god. I can’t believe I just said that.
My advice is met with silence.
« That was very…. Deep, Amy », Snotty says, clearly making fun of me.
I hear Doo-doo ask O’Deal, « Is she jonking » ?


Bref j’ai finalement passé un bon moment.
Alors il est clair qu’il ne faut pas s’attendre au coup de cœur mais c’est une lecture qui se lit vite, qui fait sourire, et qu’on lit sans s’ennuyer.
Pour ma part, je signe pour la suite car je suis bien curieuse de savoir ce qu’il va advenir d’Amy !

L’avis plus négatif de Bladelor! 


How to ruin a summer vacation
Auteur : Simone Elkeles
Editeur : Flux - 233 pages

 

 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 08:00

162 Saba

Que dire de ce livre à pars que j’ai bien fait de ne pas suivre mon instinct qui me dictait de ne pas le lire, ou du moins de ne pas me jeter dessus ?

En effet, à sa sortie, j’avais lu des avis très mitigés, voire négatifs, ici, et là, et du coup ce livre ne me tentait pas du tout, surtout quand je lisais que le style était très mauvais, difficile, sans négations, et qu’on ne savait pas toujours qui parlait…

Puis il y a eu l’avis de Clarabel qui avait du mal à poser le roman « ça colle au doigt et on en redemande », et le mail de Mlle Pointillés qui me disait que je devais le lire absolument (ne serait-ce que pour Jack) et enfin les 5 étoiles d’Alya sur GR pour qui Saba était « une très belle découverte autant captivante qu’inattendue ».

C’est finalement Radicale (son avis également positif ici) qui me l’a offert lors d’un SWAP. Merci merci ma chère pour cette belle découverte !
 

Je disais donc que j’ai commencé ce livre un peu à reculons, n’ayant pas trop le choix de l’ouvrir étant donné que Bladelor m’attendait depuis des semaines pour le lire…
Et heureusement ! Heureusement que je ne l’ai pas laissé croupir dans ma PAL pendant des mois !


J’ai adoré ma lecture, j’ai été captivé par l’histoire de Saba qui part à la recherche de son frère jumeau, Lugh. J’ai aimé que cette héroïne soit différente, peu attachante, très agaçante.
 

Je suis désolée, je lui glisse…
De quoi ?
D’être toujours … Tellement…
Ingrate ?
Ouais.
Désagréable ? 
Je crois. 
Grincheuse ? Têtue ? Violente ?
Je suis pas violente !
Oh. Si. Beaucoup même.


J’ai aimé être dérangé par sa manière de se conduire envers sa sœur, prendre mon temps pour m’attacher à elle, la voire évoluer, changer, reconnaître ses torts et apprendre à faire confiance aux autres…


Saba est une tête de mule, dure, forte, violente, prête à tout pour retrouver son frère jumeau et qui va devoir apprendre ce que survivre veut dire.
 

J’ai aussi aimé les personnages secondaires, Emmi, la petite sœur aussi têtue que Saba, Epona, Cendre et Maev, les Aigles Libres et leurs manières de penser, Ike le géant au grand coeur, et bien sûr Jack…

Ahhh Jack ! Impossible de lui résister. Je suis totalement sous le charme. Oui je suis tombée amoureuse de ce personnage à la beauté imparfaite, aux yeux argentés et au sourire de travers, si ironique, drôle, sensible, charmeur et qui ose répondre et se moquer de Saba !   

Je te promets, il déclare, que la prochaine fois que tu passeras pour une idiote, ça sera entièrement de ta faute. 

J’en suis tombée amoureuse dès sa première apparition et j’en ai voulu à Saba de ne pas voir Jack tel qu’il est. De ne pas succomber.

Me touche pas, je proteste.
Il recule. Il a les lèvres pincées. Désolé, il dit. Je m’excuse. 
Ca se reproduira plus.


Et en même temps, c’est agréable de lire un livre qui ne tourne pas qu'autour de l’histoire d’amour ! (loin de là !).


Je le repousse violemment. Il tombe dans la boue.
Pourquoi ? Il demande.
Pour m’avoir embrassée ! Essaie plus jamais !
Oh, ça, t’inquiète pas, je préférerais sauter dans la chute d’eau !
Il se relève.
Je préférerais dormir nu dans un nid de scorpions ! Il ajoute.
 

Enfin, l’action. Pas de temps mort, on rentre très vite dans le vif du sujet : un frère enlevé, un père tué, une petite sœur que l’on traine comme un boulet.

L’aventure commence très vite : place à un monde post-apocalyptique où la technologie n’est plus, où l’on se bat aux lance pierre et à l’arc, où la drogue est monnaie courante et un moyen de contrôle des plus forts sur la majorité de la population.

Place à la barbarie, à la prison, à un roi fou, et à des combats.
Place à Saba, l’ange de la mort.
 

Vous l’aurez compris, ce livre est un coup de cœur. J’ai tourné les pages sans pouvoir m’arrêter, j’ai vibré, j’ai stressé et j’ai eu des papillons dans le ventre. (ah. Jack. Soupirs).

Je regrette cependant quelques facilités dans la résolution de certains problèmes et dangers auxquels sont confrontés nos héros et j’aurais aimé en savoir plus sur le passé de certains et sur le pourquoi de ce monde…

Qui est Jack ? Quels sont ses secrets ? Comment le monde est-il devenu tel qu’il est : froid, désert, barbare ?

Comme a dit le Maître de la Cage, c’est dommage quand un bon lutteur finit au lynchage.
Mais l’une de nous doit y aller.
Pas question que ça soit moi.
 

Quant au style, je dois dire qu’il ne m’a pas du tout dérangé, (peut-être car je m’attendais à pire ?) mais au contraire (je dois être une des seules), j’ai trouvé qu’il nous rendait plus proche de Saba et des autres, qu’il était emprunt de réalisme et nous aidait à nous plonger dans cet univers où l’éducation n’est plus, où l’héroïne est illettrée…


En tous cas, ces quelques bémols n’ont pas entravé mon plaisir car j’ai bon espoir d’avoir les réponses à mes questions dans les prochains tomes !

Vivement la suite ! Vivement ! Vivement, vivement.

Enfin, les avis de Mlle Pointillés (CLIC), Bladelor (CLIC), Myarosa (CLIC) qui ont aussi vraiment aimé !



Les chemins de poussière, Tome 1 : Saba, Ange de la mort
Auteur : Moira Young
Editeur : Gallimard Jeunesse - 349 pages 
Titre original - Blood Red Road 


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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 09:43

TheFutureOfUs-cover-196x300-copie-1.jpg

Retour en 1996 quand il fallait choisir entre ligne téléphonique et internet, que les réseaux sociaux n'existaient pas, que l'on recevait des mails pour la première fois et que seuls quelques rares privilégiés avaient un téléphone portable...

Vous vous souvenez ? Bon.

Josh vient de recevoir une carte AOL qui donne accès à 100 heures de connexion internet gratuites.

Il donne cette carte à Emma, sa voisine et meilleure amie, qui a reçu un ordinateur de son père. Alors qu'ils surfent sur la page d'accueil, ils tombent sur un site appelé Facebook où ils voient leurs profils dans 15 ans.  

C'est ainsi que, via les statuts de leurs futurs "eux", ils apprennent que Josh a le futur rêvé: une maison au bord d'un lac, des enfants, un job de rêve et surtout, surtout,  il va épouser la fille la plus populaire du lycée.

A contrario, le futur d'Emma est loin d'être tout rose : ses statuts lui prouvent qu'elle est malheureuse ce qu'elle refuse d'accepter. Elle se met donc en tête de changer le présent dans le but d'altérer le futur. Ce qui fonctionne  parfaitement: les décisions du présent changent certains détails de leurs futurs profils Facebook.

Mais quels vont être les impacts de ses choix ?

Ces décisions vont-elles aussi changer l'avenir de Josh qui préfère, lui, que tout reste comme prévu ?  

"Why would anyone say this stuff about themselves on the Internet ? It's crazy"


Voilà LE "livre détente" par excellence ! Je l'ai dévoré !

Si ce n'est clairement pas le livre de l'année, c'est en tous cas une "romance adolescente" tout ce qui a de plus sympathique. 

Josh et Emma sont les ados type avec leurs flirts, leurs soucis familiaux, leurs préoccupations de jeunes de 16 ans et leur bande de copains... 

On s'attache rapidement à eux, on a d'emblée envie de les voir se rapprocher, et on se revoit adolescente, quand nous aussi nous craquions sur le beau gosse du lycée. 


"What's texting? I HAVE A COMPUTER IN MY CAR?"
 


Les chapitres alternent  les récits de Josh et ceux d'Emma, ce qui n'est certes pas un procédé nouveau, mais qui fonctionne toujours aussi bien selon moi. 

La différence de point de vue entre eux, les malentendus que nous seuls entrevoyons, la même journée que l'on voit détaillée de deux manières différentes et que l'on vit de deux façons différentes, tout cela apporte une dynamique à l'histoire que j'apprécie beaucoup.


Alors, bien sûr, on sait dès la 2ème page comment tout va se terminer mais qu'importe l'issu du livre, l'histoire est bien ficelée, on ne s'ennuie pas, on suit les amours des uns et des autres, on apprécie les découvertes que révèlent certains profils d'amis et de familles et on s’amuse des réactions d’Emma et Josh face à Facebook, internet, ou sur des livres comme Harry Potter et The Help qu'ils ne connaissent pas encore mais qui apparaissent sur leurs status comme étant leurs livres préférés.

"I have no idea what I'm talking about, but if Netflix and Glee equals my life, I'm hoping these are good things."


En bref, c’est un livre que je vous conseille si vous avez besoin d'une lecture sans prise de tête et dont on ressort le sourire aux lèvres. 


lirenvo 21  MIDINETTE

 

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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