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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 11:51

couv-envoutement

 

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas aimé.

Peut-être est ce dû au fait que je l’ai lu après une série de livres très prenants mais je n’ai pas été convaincue. Loin de là…

 

Zara accumule les phobies.

Alors qu’elle ne se remet pas de la mort de son beau-père, sa mère l’envoie à l’autre bout du pays, chez sa grand-mère. (La mamie en question fait partie des pompiers volontaires, elle fait du judo et ne sait pas cuisiner.)

 

Au lycée, elle fait rapidement la connaissance de Ian le gentil qui va la guider dans l’école, Issie la fofolle pleine de vie, Devyn le garçon en chaise roulante qui est tout le temps avec Issie et Nick le beau gosse...

 

Rapidement, elle commence à se poser des questions :

Qui est cet homme qui la suit partout ? Comment se fait-il que Nick et Ian courent si vite ? Pourquoi des jeunes sont-ils kidnappés ? Que se passe t-il dans la foret ?

 

L’histoire aurait pu être originale si elle ne manquait pas tant de profondeur et de crédibilité. Les dialogues sont creux, les répliques censées être ironiques et/ou sarcastiques ne le sont pas. (ma cousine de 10 ans a plus de répartie que Zara, c’est vous dire).

Quand elle s’énerve, quand elle est joyeuse, ou quand elle a peur : je n’y ai pas cru une seconde, je n’ai ressenti aucune émotion, en bref, je ne me suis pas du tout identifiée à l’héroïne.

 

 

Tout est facile, rien n’est crédible, que ce soit ses relations avec les autres, sa facilité d’acceptation de certaines choses, la grand-mère super ninja (qui fait passer la mamie de Vic dans « la boom » pour une vieille crouton), Nick l’appolon qui n’a jamais embrassé une fille (mais qui embrassera comme un dieu finalement :extrait à venir)

 

Et la fin… Mon dieu, d’une telle facilité qu’elle m’a encore plus agacée que le reste du livre et a fini de me convaincre de ne pas continuer la série…

(ou peut-être est-ce les quelques fautes d’orthographe que j’ai relevé qui ont fini de me convaincre ?).

 

Quelques extraits ?!

 

1. Zara parle à un chien blessé pendant que son ami Nick a disparu :

-   Mon pauvre poulet, dis-je même s’il  n’a de toute évidence rien d’un poulet et qu’il ne s’agit peut-être même pas d’un chien. Tu penses que Nick s’en sort ?

Je retire la tête du chien (…) c’est une bête énorme.

-    Tu es un loup garou ?

-    Désolée je t'ai réveillé.

Je me penche pour embrasser son museau.

-    Tu te sens bien ? On dirait que le saignement s'est arrêté. Tant mieux. Je vais aller jeter un coup d'oeil par la fenêtre. Je reviens tout de suite. Je suis très inquiète pour Nick. Ne sois pas jaloux hein ? Je suis aussi inquiète pour toi.

 

 

2. Scène du premier baiser de Nick :

-   Ouaouh, dis-je     

-   Oui dit-il, ouaouh

Regarder bouger ses lèvres me donne le frisson : pas un frisson de peur, plutôt un frisson genre ouah-il-est-trop-beau.

 

3. Scène entre Nick et Zara :

-    Tu as de la chance d'être mignon    

 -    Ah oui ?    

-    Surtout avec cette haleine de chien    

(bataille de boule de neige)

-    Retire ça tout de suite     

(je glousse)

-    Non   

(…)

-    tu sens bon    

-    Je n'ai pas pris de douche    

-    Ca ne fait rien, tu sens bon

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 15:40

HG1-copie-1  TOME 1

 

Panem, la ville, la capitale, le centre.

Autour, 12 districts, le 1 étant le plus riche, le 12 le plus pauvre.

Du 13ème district, il ne reste plus rien, le capitole (Panem) l’a détruit quand les districts ont voulu se rebeller.

Depuis, pour rappeler à la population qui tient les rênes, qui a le pouvoir, Panem organise une émission de télé réalité : les « Hunger Games ».

2 personnes par district sont tirées au sort.

24 participants lâchés dans une arène.

Le but du jeu ? Qu’il n’y ait qu’un seul survivant.

Quand sa petite sœur est tirée au sort pour participer aux jeux de la faim, Katniss, 16 ans se porte volontaire pour partir à sa place.

 

Le résumé peut paraître morbide, on s’imagine déjà le sang couler à flot.

Détrompez-vous, ce livre n’est pas gore du tout et si on n’arrive pas à dormir la nuit, c’est parce qu’on ne peut pas reposer le livre une fois ouvert.

 

Une fois les Hunger games commencés, nous sommes happés par l’histoire et par le rythme du récit.

Des alliances se mettent en place.

Sur qui Katniss va t-elle pouvoir compter ? Peut-elle faire confiance à Peeta, l’autre personne du district 12, amoureux d’elle depuis ses 5 ans ? Est-il d’ailleurs vraiment amoureux d’elle ou est-ce une mascarade afin de survivre dans l’arène?

 

On est tendu, on a peur, on espère, on sourit, on pleure et on admire le courage dont fait preuve Katniss tout au long de cette aventure.

 

L’auteur met en scène un monde futuriste, où le système pousse des enfants à se transformer en bêtes cruelles et impitoyables. Mais le plus effrayant c’est que l’on n’a aucun mal à croire qu’un tel monde pourrait exister...

 

 

 HG2  TOME 2 : L'EMBRASEMENT.

 

A la fin du tome 1 Katniss fait preuve de rébellion et défie le Capitole.

Dans ce second tome le président Snow décide de lui faire payer cet acte.

Nous retrouvons Peeta, Gale, Cinna, Haymitch (…) dans un tome une fois de plus plein de rebondissements, de peur, de manipulation mais avec également des éclaircissements sur les différents districts, notamment le 13.

 

Si ce livre est prenant et que je l’ai dévoré, j’ai trouvé qu’il ne se passe pas grand chose dans la première partie du livre.

On ne s’ennuie pas pour autant, mais comparée à la 2ème partie – on stress, on angoisse, on craint, on pleure, on se bat aux côté de Katniss – la première partie paraît un peu fade.

 

La fin apporte son lot de rebondissements, et nous on vit un véritable calvaire : Comment va t-on pouvoir attendre la sortie du 3 pour avoir les réponses à toutes les questions qui nous taraudent ?

 

L’écriture est très fluide, c’est une fois de plus, très bien écrit.

 

Enfin, si certain(e)s sont passé(e)s du côté « team Peeta », après la lecture de ce second tome, je reste quant à moi 100% « Team Gale ».

Peeta ? Trop gentil, trop fleur-bleue, trop « prêt à se sacrifier pour Katniss ». Non !

Il lui faut quelqu’un qui la comprend, qui a vécu la même adolescence qu’elle, quelqu’un qui est capable de lui tenir tête pour aller jusqu’au bout de ses propres convictions…

Je suis sûre que Gale va prendre de l’importance et avoir une place déterminante dans le tome 3. Du moins je l’espère ! ;)

 

teamgale

 

Cette série est un véritable coup de coeur !

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 11:40

frisson 

 

Attention, risque de spoilers.

 

Grace a été mordue par des loups à 12 ans et est sauvée in extremis par l’un d’entre eux.
Ce dont elle se souvient de son sauveur : ses yeux jaunes, si humain (c’est vrai que l’on croise souvent des hommes aux yeux jaunes hein ?).


Aujourd’hui notre héroïne à 17 ans et tous les hivers elle voit (et attend) son loup qui ne s’aventure pourtant jamais hors de la frontière de son jardin. (la relation est déjà platonique, et je peux vous dire que nous ne sommes pas au bout de nos peines).

Un jour, alors qu’un des élèves du lycée est mordu par un loup une chasse est organisée, et un loup est touché, je vous laisse imaginer lequel…
Et devinez qui se transforme alors miraculeusement en humain (agonisant) et se retrouve dans le jardin de Grace en tenue d’adam ? (quelle chance quand même qu’il ait pu se traîner jusqu’au jardin de la belle, ça aurait été dommage qu’il se transforme dans la forêt et qu’il meure de la suite de ses blessures). Rassurez-vous, il va s’en sortir et au cas ou vous ne vous y attendiez pas : ils vont tomber amoureux.

Mais attention, leur amour n’est pas simple : Sam peut à tout moment se retransformer en loup, car c’est l’hiver et qu’il fait froid.
Comble de leur malheur, il sait que quand il reprendra son apparence lupine, il ne redeviendra jamais plus humain…
C’est pourquoi pendant 350 pages platoniques, nous avons le droit à toutes les mises en scène possibles pour que Sam ne soit que le plus rarement exposé au froid.
C’est vrai qu’il faut bien 350 pages pour que nous autres lecteurs puissions comprendre qu’une exposition au froid transformerait notre cher Sam.

 

Bon je suis mauvaise langue, il se passe quand même quelque chose pendant ces pages : Un loup (femelle) de la meute vient faire pipi sur la terrasse de Grace, histoire de marquer son territoire et montrer sa jalousie… Et ça, je peux vous dire que quand on s’ennuie sévèrement, ce n’est pas rien!

 

Par contre n’espérez pas de sensualité non plus. Quand je vous dis qu’il ne se passe rien, c’est à tous les niveaux… Non pas que je sois obsédée mais bon, si déjà il n’y a pas d’intrigue, ni de rebondissements, au moins qu’on les sache heureux et épanouis.  Mais non je vous dis, pas la peine d’espérer : même pas un petit bisou plus appuyé, alors qu’ils dorment ensemble pendant des plombes…

 

Reconnaissons tout de même que les 100 dernières pages sont prenantes (mieux vaut tard que jamais) : d’autres personnages prennent enfin de l’importance, il y a du suspens, des rebondissements inattendus (ou presque), on est (enfin) pris par l’histoire et on ressent finalement toutes les émotions qui ont tant manqué au trois premiers quart du livre !

En ce qui me concerne, je trouve que la fin peut être une fin en soi : mais bien sûr,  il y a une suite, et du coup, je ne suis pas encore convaincue que je la lirai (même si il faut l’avouer, on a quand même envie de savoir si Sam trouvera une solution pour rester humain)…

Vous l’aurez compris, je ne suis pas emballée, il aurait fallu 200 pages de moins pour que ce livre soit bon.

 

((J'ai écrit ce commentaire fin Avril et je l'avais publié sur livraddict : je sais que tout le monde n'est pas d'accord, et je me dis que peut-être je n'étais pas dans une bonne période, (un peu comme pour "Envoûtement" dernièrement, où j'ai focalisé sur les détails qui m'énervaient au lieu de passer outre et de profiter de l'histoire): quoi qu'il en soit, comme je le dis à la fin : je lirai sûrement la suite, c'est juste que 300 pages pour démarrer, c'est un peu long)).

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 23:35

 

ciel est partout 

   

Wow. Quelle lecture !

 

  Lennie a 17 ans et vient de perdre sa sœur Bailey de 19ans. 

Elle ne s’en remet pas. Il y a elle et puis il y a les autres. 2 mondes différents. Sa grand-mère Manou qui sort tout droit de la famille Ingalls, son oncle Big le déjanté, sa meilleure amie Sarah : ils ne peuvent pas souffrir autant qu’elle : elle refuse de partager ce qu’elle ressent avec eux, elle préfère s’isoler.

Quand elle revoit Toby, le petit ami de sa sœur, elle comprend qu’elle n’est pas seule, lui aussi souffre, autant qu’elle. Il est le seul à la comprendre, Bailey était aussi sa moitié. Comme pour elle.

Et finalement, il y a Joe Fontaine, le nouveau qui  respire la joie de vivre, ou plutôt, qui est la vie, il est passionné de musique, comme elle, mais il n’a pas connu Bailey.

 

Le sujet est émouvant et arrache les larmes, certes, mais ce n’est pas ça qui fait que j’ai été aussi émue, que j’ai pleuré, que j’ai eu envie de crier, de la secouer et de lui ouvrir les yeux pendant toute la première partie du livre.

Non, c’est le style, ce sont les descriptions de toutes ces émotions : la douleur, la joie, la culpabilité de s’autoriser de tels moments, c’est tout le ressenti, le désespoir de Lennie.

Ses réflexions sur tout ce qui l’entoure et sa nouvelle perception de la vie sans sa sœur sont si justes que l’on ne peut s’empêcher de penser « voilà, c’est exactement ça que les personnes en deuil doivent ressentir ».

 

Mais ce n’est pas que triste car Lennie a un sens de l’autodérision assez prononcé, donc elle arrive souvent à nous arracher des sourires, et puis, parce que, peu à peu, on entrevoit l’espoir, et l’acceptation : de la mort mais aussi d’être encore en vie, et de vouloir en profiter. 

 

Toutes les personnes de ce livre sont attachantes, sans exception. Leurs sentiments sont finement analysés. 

Ceux qui sont exclus et ne savent pas comment faire pour réintégrer leurs places dans la vie de Lenny, ceux qui sont aussi ravagés qu’elle et qui le montrent, et ceux qui veulent la faire avancer vers une nouvelle vie, vers une nouvelle Lenny.

 

En conclusion, j’ai beaucoup aimé et beaucoup ressenti. 

C’est beau et c’est bien écrit.

Je le conseille même en période de coup de blues, car au final, ce roman est une ode à la vie.

 

  Un grand merci à Clarabel pour ce livre.   

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- John Green est un génie...

- Swap en cours de finition ! J'ai enfin trouvé LE cadeau que je voulais absolument !

 

 

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