Non non les amis, je ne me suis pas trompée pour le « regard du héros qui est intense ». C’est juste que dans le livre son regard est souvent intense mais comme il a un œil en moins, je me permets d’en douter légèrement…
Bon alors, pour le topo…
Helen est l’ancienne maîtresse d’un duc (comprendre : c’était une femme entretenue)(comprendre : qui couchait avec le duc contre une belle maison et des beaux bijoux), (non ce n'est pas une fille de joie) avec qui elle a eu 2 enfants.
Alors que le duc commence à la délaisser pour aller voir ailleurs (s’il y est) (c’est qu’elle a déjà 28 ans la petite dame), elle décide de s’enfuir avec ses deux enfants même si elle sait que le duc ne sera pas du tout du tout content. Car, voyez-vous, même s’il n’en a rien à faire de ses enfants, ils sont, avec Helen, sa propriété : et personne ne lui échappe ! (Mmmh, vous voyez le truc venir avec le duc ou pas ?)
Bref, une amie à elle l’envoie en Ecosse, chez un naturaliste qui vit reclus chez lui (car, le pauvre chou, n’a pas un physique facile)(comme Thérèse qui n’est pas moche)(si vous ne comprenez pas cette référence, il est grand temps pour vous de louer « le père noël est une ordure), dans un immense château qu’il laisse à l’abandon… Helen décide donc d’y trouver refuge en se présentant comme gouvernante (elle va donc lui mentir sur son identité)(vous voyez déjà pourquoi j’ai coché « quiproquo / mal entendu » ?)
Maintenant que vous saisissez toute la profondeur de l’histoire, permettez-moi de vous présenter les personnages.
Helen : « Ses cheveux étaient d’un blond superbe, et elle arborait une poitrine que n’importe quel homme, même un reclus défiguré comme lui (depuis quand les hommes reclus et/ou défigurés n’ont pas le droit de regarder les femmes ?), aurait trouvée alléchante.
Comprendre :
Helen a des gros seins.
Elle a « son cou et sa gorge d’une blancheur si pure qu’ils évoquaient les ailes d’une colombe » (mais méfiez de la colombe qui dort car dans ce cas précis, la blanche colombe n’est pas vierge).
L’odeur citronnée des cheveux (l’odeur de citron :check) de la jeune fille lui chatouillait déjà les narines (et vous quelles odeurs vous chatouillent les narines ?)(à part celle de la bouffe, s’entend)»
De plus, Helen, en bonne femme entretenue qu’elle est, ne sait même pas préparer du thé (comment ça on s’en fout ?) et… bon OK, c’est vrai qu’on s’en fout. Passons donc sans plus attendre à :
Abigail : La fillette de 9 ans est très sérieuse. « Elle ne savait pas rire comme les autres petites filles de son âge, elle ne jouait pas à la poupée et elle n’avait pas d’amies… »
Comprendre :
Rien à dire sur son petit frère dont j’ai déjà oublié le nom (oui je l’ai fini hier, so what ?), si ce n’est que, comme moi, il adore manger et pourrait passer son temps à ça.
Par contre il aime la pêche, et moi pas.
Venons en donc à :
Alistair : Défiguré lors d’une embuscade du convoi de l’armée à laquelle il était rattaché en tant que naturaliste, il lui manque deux doigts à la main droite : l’index et l’auriculaire.
Il ne peut donc pas être cool et faire :
YO.
En plus de ses doigts, il a un côté de son visage défiguré par des cicatrices et il lui manque également un œil.
Mais les blessures ne sont pas que physique : « Il n’avait pas seulement perdu son œil et deux doigts aux colonies, mais aussi son âme. L’homme qui était rentré, prématurément vieilli, à Castle Greaves n’était plus apte à vivre en société. »
Et pour cause : voilà la première réaction de Helen en le voyant sans son cache œil :
Et celle de sa fille :
Il paraît même que les femmes s’évanouissent quand elles le voient (les auteures de romances ont quand même toutes cette particularité de ne pas savoir s’arrêter à temps : elles vont toujours un poil trop loin niveau crédibilité)(mais bon, du coup, on comprend bien qu’il est assez repoussant hein).
Mais ne vous en faites pas, Helen finira par tomber amoureuse et ne plus voir ses cicatrices et son œil en moins.
Ouais c'est ça bien sûr...
Bon ceci dit, c’est possible : car si il lui manque quelques doigts, sachez qu’il sait se servir de ceux qui lui restent… (if you see what I mean). Et puis, un œil en moins n’empêche pas de faire des cunis merveilleux et ça, ça tombe plutôt bien quand même.
Enfin, last but not least, il a un membre impressionnant. Helen a même peur qu’il ne rentre pas (mais lol non ?). Mais Alistair sait trouver les mots pour la rassurer :
- Ne t’inquiète pas, c’est de la biologie, ça va rentrer (bon j’avoue, ce n’est pas exactement ce qui est écrit, mais l’idée est là)(et croyez-moi sur parole, c’était classe).
Vous l’aurez compris : à environ la moitié du livre, Helen connaît les vrais premiers orgasmes de sa vie (car le duc était quand même largement moins bien monté)(et doué) (comme quoi, rien ne sert d’avoir 5 doigt, quand 3 suffisent à faire des merveilles) et Alistair, lui, commence à espérer.
Ah en fait non. On me souffle à l’oreille que je ne comprends vraiment rien et que justement, il ne veut pas espérer.
« Sur ce, il s’éloigna sans attendre ses compagnons.
Son attitude, il en était conscient, pouvait laisser penser qu’il les fuyait. Mais ce qu’il fuyait était bien plus dangereux : c’était un fol espoir en l’avenir. »
(Pauvre chou à la crème va, vient me faire un cuni au citron pour te remonter le moral).(ah ! mais qu’est ce que c’est que cette histoire de citron ???)(avouez que je sais comment vous teaser…)(j’aime à croire que je titille aussi bien votre curiosité qu’Alistair le clito d’Helen).
Mais voilà que je m’égare, encore, et dans tout ça, on en oublierait presque le passage qui m’a valu d'être un peu surprise/hallucinée/morte de rire (ne pas rayer, toutes les mentions étant utiles).
Pour vous remettre dans le contexte…
Alors qu’ils vont coucher pour la 3ème fois ensemble, Alistair sort de sa poche un petit citron en guise de… préservatif !
Ma tête quand j’ai lu ça :
Bref Alistair coupe donc son citron en deux et décide de la caresser avec :
« La caresse du citron était si délicieuse qu’elle l’empêchait de se concentrer… (…)
La caresse du citron la rendait folle de désir. (...) (Ca papote en même temps et quand Helen veut répondre :)
Helen fut empêchée de répondre. Il venait d’introduire le demi-citron dans sa féminité, lui arrachant un sursaut (et à moi aussi hein)(car j’étais vraiment en train de me visualiser la scène). Il retira la main, laissant le citron à l’intérieur. »
Et c’est là qu’il entreprend de lui faire le cuni « laissant le nectar du citron couler sur ses lèvres)(à lui)(m’enfin, à elle aussi d’ailleurs), et après avoir donné un quintuple orgasme à sa chair (et) tendre (je sens que ça va être mon nouveau jeu de mot favori)(chère et tendre vs chair tendre)(pour les blondes qui me lisent):
- Je pense que je ne pourrai plus jamais goûter à un citron sans penser à toi, observa-t-il, toujours sur le mode de la conversation. (et je peux le comprendre, rien que moi, maintenant, quand je vais voir un citron, je vais… heu non rien en fait).
à Bref, je vous avoue que je m’interroge quand même sur le fait que le citron soit un contraceptif (et sur le fait qu’on puisse jouir avec un citron coincé dans le vagin). (mais au moins j’ai pu cocher la case fruit / agrume / légumes).
Bon et sinon, que se passe t-il de folichon dans cette romance ?
- Et bien, les enfants se font bien sûr kidnapper par le duc (oh alors celle là, on ne s’y attendait pas hein), et Alistair (le sauveur) va aller à Londres et les retrouver.
- Il y a une partie de pêche pleine de sous entendu :
- Si vous voulez, je peux vous montrer comment manipuler une canne, ajouta-t-il de façon à n’être entendu que d’elle seule.
Helen sentit ses joues s’enflammer.
- Merci. Je crois que j’ai compris l’essentiel.(qui n’est pas dans Lactel)(ok elle est nulle celle là)
- Vraiment ? fit-il avec un sourire diabolique.
- J’apprends vite, vous savez. (on n’en doute pas, coquine).
- Je n’en doute pas. Mais je suis convaincu que vous aimeriez devenir une experte. Et pour cela, il suffit d’un peu de pratique. (moi je veux bien devenir une experte de la pêche : des volontaires pour m’apprendre ?)
à ceci dit, on sous estime le pouvoir érotique de la pêche. Souvenez-vous, ici aussi, une pêche à la truite très chaude…
- un peu de classitude :
Tu as l’air d’une vierge sur l’autel du sacrifice, commenta-t-il, attendant qu’un dieu vienne… la baiser.
Ce mot grossier la fit gémir de plaisir. Personne ne lui avait jamais parlé de cette manière. Personne ne lui avait jamais fait l’amour ainsi.
- Prends-moi, l’implora-t-elle, écartant largement les jambes
à Je crois que je ne m’habituerai jamais à voir le mot « baise » dans une romance historique. (je suis une prude, tout le monde le sait).
- Elle qui le quitte et on a le droit à une scène très émouvante avec des au revoirs entre les enfants et Alistair tout ce qui a de plus poignant. J’en ai même versé ma larme. (Je deconne, faut pas exagérer hein).
- et, bien sûr, la happy end avec, pour notre plus grand plaisir, en suce sus, une demande d’Alistair de ne plus utiliser le citron.
Elle va pouvoir avoir des orgasmes sans avoir un citron coincé dans son vagin d’autres enfants : elle est pas belle la vie ?
Bon alors, que dire ? Si j'ai beaucoup aimé le tome précédent, surtout pour l'humour, j'ai beaucoup moins apprécié celui-ci que j'ai trouvé moins drôle, moins prenant, moins vulgaire (donc moins hilarant), moins "panache" et... moins tout en fait.
Ceci dit, je n'ai pas mis un jour pour le lire ce qui veut quand même dire que je ne me suis pas ennuyée, c'est juste que dans le genre, ce n'est pas celui que je recommanderais.
Mais le côté positif est tout de même que cette histoire de citron m'a permis de m'interroger avec Chichi (vous connaissez toutes les princesses Chi-Chi et Tam-Tam j'espère ? Si non, sachez simplement qu'elles sont LA référence en terme de romance, leur blog est une bible en la matière)(et en plus elles sont super sympas et conseillent très bien), sur "comment on enlève le demi citron après ?" et d'apprendre que le vinaigre était un bon contraceptif à l'époque.
Et puis, toujours grâce à ce citron, j'ai eu un gros fou rire avec ma binomette adorée à propos d'une pomme. ;)
Comme quoi, les romances, ca répend joie et bonne humeur. C'est merveilleux.
La légende des quatres soldats - Tome 3 : Le reclus - Elizabeth Hoyt
Editions J'ai Lu (Aventures & Passions) - 313 pages.