Je dois vous prévenir, ce billet contient beaucoup de spoilers. Non c’est faux.
Pour être tout à fait honnête avec vous, ce billet contient toute l’histoire. (c’est peut-être pour ça qu’il est si long !). En même temps, bon, si vous avez lu « la Confrérie » ou « Minuit », vous connaissez déjà la fin de ce livre.
Enfin pas exactement, car cette fin est encore moins crédible (si si c’est possible) que celles des livres du même genre…
Et puis de toutes façons, vous n’allez pas le lire quand même ? Si ?!
Avant tout, je dois bien l’avouer, j’ai trouvé l’histoire de départ assez sympathique et originale. Et correctement écrite en plus, avec des négations et tout et tout… Bref après un peu moins d’une centaine de pages, j’étais plutôt positive.
Il y a de ça une éternité, Les Dieux ont décidé de confier la garde de Démoniaque, une boîte dans laquelle étaient enfermés des « démons tellement infâmes que même l’enfer n’en avait pas voulu », à Pandore, une femme-soldat.
Maddox (notre héros) et ses compagnons n’avaient pas apprécié de se faire, je cite, « doubler » par une femme. Ils avaient donc volé Démoniaque (la boîte à démons) pour prouver aux Dieux que Pandore n’était qu’une faible femme (qui devait rester à sa place, c’est-à-dire, à enfanter et à faire le repassage).
Malheureusement, une fois la boite ouverte, les démons se sont enfuis ! (Ce qui en soit semble logique. Manifestement Maddox et ses compagnons étaient forts mais pas très intelligents.) Bref. Les démons sont libres, c’est le chaos, les dieux ne sont pas contents et du coup, ceux qui ont ouvert la boite sont condamnés à abriter les démons qu’ils ont relâchés.
Avouez que ça change ???
En tous cas, notre cher Maddox a hérité du démon « Passion ». Et Passion il veut que ça saigne ! Il veut tuer. Détruis, blesse, tue…
N’ayez pas peur, chères tourterelles, il ne détruira, ni ne blessera, ni ne tuera personne pendant les 400 et quelques (longues) pages de ce livre. Par contre il va détruire un écran plasma mais j’y reviendrai.
Bon, mais c’est pas tout : comme Maddox est encore plus con que les autres, en plus d’avoir volé la boite et libéré les démons, il a tué Pandore de 6 coups d’épées. Du coup les dieux étaient encore moins contents. Punition : tous les soirs à minuit, et ce pour l’immortalité, il est condamné à mourir de 6 coups d’épées donnés par Reyes, un de ses acolytes.
Voilà pour le topo. Venons-en (enfin) aux faits :
Maddox est « Immense. Imposant. Il a une massive silhouette. (Vous remarquerez que l’auteur connaît l’existence du dictionnaire des synonymes). Il dégage une odeur piquante (je suis fan du détail des odeurs dans les livres, si vous n’aviez pas remarqué), mais ne nous égarons pas. Je disais : une odeur piquante, un mélange de paprika mâle, de sueur, et d’autre chose qu’elle ne sut identifier. (bon elle est déjà arrivée à identifier l’odeur piquante de mâle, c’est déjà ça). Il a les yeux mauves.
Ce dernier vit avec quelques compagnons dans une forteresse en haut d’une montagne, à Budapest.
Parmi ses camarades (je ne les ai pas tous en tête) :
- Torin qui est habité par Maladie : chaque fois qu’il touche un humain, celui-ci attrape une maladie contagieuse. Type la peste.
- Lucien abrite la Mort. Il a une odeur de… souffre ? Non ! De rose. Logique. Tous les soirs, une fois que Reyes a tué Maddox, il se charge de l’amener en enfer.
- Reyes : La douleur. Il aime s’automutiler et il tue tous les soirs Maddox de 6 coups d’épée.
- Paris : Je n’ai plus le nom de son démon en tête mais en gros il ne pense qu’au cul. Il va tous les jours en ville pour coucher avec des femmes et quand il rentre au château c’est pour mater des films X. Dur dur la vie de Paris. Bon le seul truc c’est qu’il ne peut pas passer plus d’une nuit avec la même fille. Comprendre, il ne peut a priori pas trouver l’âme sœur.
Maintenant que vous placez un peu tout le monde, voici (ENFIN) l’histoire.
Torin vient chercher Maddox et lui explique qu’il y a des personnes dans le jardin du château et que ce sont sûrement des chasseurs (ce sont les méchants).
Maddox va donc voir (Torin ne peut pas prendre le risque de lancer une épidémie). Oui ce sont bien des chasseurs, hop il les tue (Passion = content) et là il tombe nez à nez avec … Ashlyn.
Vous vous demandez sûrement ce que fait Ashlyn sous la neige, pétrifiée de froid, dans l’immense étendue de jardin qui entoure la forteresse ?
Légitime question que Maddox se pose également. Serait-elle un appât ? C’est à dire une personne envoyée par les chasseurs pour le séduire et rapporter des informations aux siens ???
Ce que nous savons, nous, c’est qu’en fait, Ashlyn entend des voix. Et du coup elle bosse pour un groupe qui cherche les créatures surnaturelles. (son boss s’appelle McIntosh, c’est assez énorme pour être soulevé). Elle est donc envoyée à différents endroits pour écouter les pensées des gens qui la guident généralement vers les personnes dotées de pouvoir. Là notamment, à Budapest elle a entendu parler de démons et elle a dans l’espoir qu’ils pourraient la guérir (de ses voix). Et devinez quoi ????
Elle n’entend plus les voix en présence de Maddox ! Si elle n'est pas belle la vie d’héroïne de paranormal romance ?!
Maddox va à l’encontre de toutes les règles et l’amène au château…
Car bon : « Ashlyn … Quel doux prénom ».
« Ashlyn est une femme si délicieuse, si belle que c’en était presque douloureux de poser les yeux sur elle (ma beauté n’a jamais fait de mal à personne, je m’interroge…) Sa peau douce et souple exhalait une odeur de bâton de cannelle plongé dans un pot de miel. (rien que ça). Son regard aussi avait une couleur de miel et de cannelle. Il avait eu envie d’effleurer ses longs cheveux soyeux, eux aussi de la couleur du miel. » (Je m’interroge sur l’obsession de l’auteure pour le miel).
Donc Maddox ramène Ashlyn au château. Tous les copains croient que c’est un appât. Ils ne sont pas contents. Maddox et Passion non plus. Hop ça se bagarre. Hop minuit sonne. Hop Reyes prend son épée et commence à frapper Maddox. Ashlyn crie. « arrêtez arrêtez ». Lucien crie « faites sortir cette femme ». Paris pense « je veux bien la faire sortir moi si ça se trouve elle voudra bien baiser ». Maddox pense « elle va succomber à Paris si il l’éloigne de moi. Non je ne veux pas. Je la connais depuis 3 minutes et 12 secondes et je sais déjà qu’elle est mienne». Il crie « lâche là ! tout de suite ». Et là « il lutta si fort pour se libérer qu’une veine éclata au niveau de sa tempe » (oui Gena a le sens du détail). (tout ça alors que Reyes lui donne son 5ème coup d’épée dans l’estomac donc). Paris et Ashlyn partent. Reyes donne le dernier coup. Maddox rend son dernier soupir. Lucien l’emmène en enfer.
Après ça il est décidé que la demoiselle sera amenée au cachot. Pas de nourriture.
Ashlyn est triste. Elle veut s’enfuir. Mais bon ce Maddox est intéressant. Mc Intosh doit la chercher (oui cette info n’est pas capitale mais c’était pour le plaisir de parler de Mc Intosh). Elle s’endort.
Maddox vient la chercher le lendemain. Il la regarde. « Elle était tellement belle. Il projetait de se satisfaire en elle, encore et encore, dans une infinité de position » (une projection bien altruiste, n’est ce pas ?).
« Cette drôle de lueur dans son regard et les puissants effluves dégagés par son désir – un mélange de ferveur, d’innocence et de miel– lui assuraient qu’elle serait consentante. »
Mmmm, j’interromps ici mon récit, juste 2 minutes, pour que vous notiez qu’en plus des cheveux, des yeux, et de son odeur il y a son désir qui a un lien avec le miel. Fin de la parenthèse.
Bref il la désire mais il la laisse tranquille, avec de quoi manger, boire et se doucher…
Il part rejoindre ses potes, hop il se bastonne avec Aeron je ne sais plus pourquoi. Il se prend des coups, se laisse faire pour calmer Passion, et, en même temps qu’il se fait maraver la tête, il pense à la façon dont il prendra Ashlyn (so romantic isn’t it ?).
Lucien les interrompt.
Pendant ce temps, Ashlyn mange, boit, et s’imagine Maddox nu sur son lit… « Apparemment dès que les voix se taisaient elle ne pensait plus qu’au sexe » (coquine va). « Elle choisit une grappe de raisin et pris un grain. Quand le jus sucré coula dans sa gorge, elle faillit gémir de plaisir…"(c’est ce qu’on appelle les petits plaisirs de la vie).
Et là, c’est le drame. Le vin ! Le vin normal ne fait aucun effet à nos amis les démons, et du coup ils rajoutent de l’ambroisie dedans qui doit être toxique pour les humains.
Zut. Ashlyn bad-trippe, elle voit des araignées partout. Et elle est faible.
Maddox arrive. Il ne sait que faire. Elle vomit, il la soutient, elle vomit, il la soutient.
Je vais chercher quelqu’un pour vous aider, non ne me laissez pas seule, si je le dois, non j’ai mal, si mal…
Bref, et c’est là qu’on se dit que quand même la vie fait bien les choses, car les copains ont amené 4 femmes que l’un d’entre eux à ordre de tuer (ordre des Titans qui ont pris la place des dieux) (oui moi non plus je n’ai pas tout compris mais retenez l’essentiel (qui est dans lactel) : 4 femmes sont là, dans la forteresse (qui n’avait jamais reçu de femmes) dont Danika. Qui semble faire de l’effet à Reyes. Mais je m’égare.
Bref Reyes va voir les femmes et demande si l’une d’elle est guérisseuse. Danika, qui est en fait peintre, répond par l’affirmative (Logique ? Vous avez dit logique ?).
Elle se retrouve devant Ashlyn, lui fait du bouche à bouche et la sauve. J’invite l’auteure à suivre des cours de secourisme car je ne crois pas qu’on fasse du bouche à bouche quand la personne respire encore (bon peut-être qu’elle ne respirait plus ?). Enfin, ne pinaillons pas pour des détails.
Par contre quand elle apprend que c’est le vin qui a fait ça à Ashlyn (et qu’elle croit à une cuite), Danika a la solution miracle : de l’eau et du café. Mmmm. Bizarrement, l’eau et le café ne m’ont jamais fait décuver plus vite. (Pour moi, il n’y a qu’un MacDo qui passe un lendemain de cuite.) Mais bon je ne suis pas Ashlyn et je ne sens pas le miel alors bon je ne peux pas comparer l’incomparable.
Après ça, rien de fou ni d’intéressant. On est environ page 200. Moitié du livre.
Ashlyn fait une sieste.
Puis elle se réveille.
Maddox est là. Bien sûr. Et il ne lui laisse pas le choix : il faut qu’elle prenne une douche. « elle n’avait pas les ongles faits mais il jugea ses petits doigts de pieds charmants, avec leur extrémité carrés. (merci Gena pour votre sens du détail).
5 pages plus tard, on en est toujours à : Déshabillez-vous. Non. Si, vous êtes crasseuse. Oui mais je vais d’abord nettoyer votre chambre, où j’ai vomi. Non je la nettoierai moi : c’est ma chambre et c’est mon vin qui vous a rendu malade. Oui mais. Non pas de mais, déshabillez-vous. Ok d’accord. Laissez moi vous aider. « Ma lingerie n’est pas sexy. » «Ashlyn je ne m’intéresse pas à vos vêtements, je m’y intéresse d’autant moins que vous allez les enlever. »
Et là, mythique, après un petit silence embarrassé: « je sais que les hommes apprécient les mises en scène. Chez moi j’ai une tenue de policière, un costume oriental et une panoplie d’entraîneuse, avec justaucorps et bas résille. Elle n’avait jamais eu l’occasion de les utiliser mais elle était contente de les avoir dans son placard au cas où. » (really une tenue de policière ? vous croyez que l’auteure en a chez elle ? Que c’est un fantasme de son mari ?). Bref finalement, c’est lui qui se déshabille pour montrer l’exemple et là:
« Elle en resta saisie. Il avait un pénis long, puissant et en pleine érection. Elle avait déjà vu des sexes d’hommes dans des livres (des livres d’images vous croyez ?), sur des sites web qu’elle n’aurait pas dû visiter, dans des films qu’elle n’aurait pas dû regarder mais rien de plus… » (ben oui tu m’étonnes…).
Bref lui il tire sur son soutif avec ses dents d’un coup sec et le tissu cède (une telle puissance ne peut que nous laisser inaugurer le meilleur pour la suite).
« Tu es belle » «tu es faites pour l’amour » (c’est quoi cette phrase ??), « j’espère que tu ne seras pas déçu ». « Tu aimes qu’on te lave ? » « Oui ». « Tu as besoin d’être savonnée ? » « Oui ». « Où ? » «Partout» (MOR-TEL ce dialogue non ???).
« Ca te plaît ? » « Oui… » Et là il se baisse, continue de la toucher et pouf « il sentait la barrière de l’hymen qui témoignait de sa virginité. Surpris, il ne put s’empêcher d’incliner la tête pour regarder de plus près… » (heu ? Il s’est penché pour voir l’hymen ????).
« Elle était vierge. Incroyable… » (ou pas). « Il avait envie d’elle mais il ne voulait pas la déflorer (amis de la poésie, bonsoir) sans avoir réfléchi à la manière dont il allait s’y prendre. »
Au final, pas coucher. Mais il trouve un autre moyen de la mener au 7ème ciel je vous rassure.
Après quoi il rejoint les copains, qui croient toujours qu’Ashlyn est un appât. Un d’eux dit un truc (pas bien) sur elle. Passion prend le dessus sur Maddox. Il bascule les chaises et les tables. Il détruit tout sur son passage, « n’épargnant même pas l’écran plasma qu’il jeta à terre ». « hé » protesta Paris. « J’étais en train de gagner. » Ils se jettent tous sur Maddox qui est toujours fou de rage et là un poing rencontre la mâchoire de Maddox : « ca c’est pour avoir interrompu mon jeu ! Lança Paris. Bunny allait huiler le corps d’Electra » (gros fou rire, il est bon ce Paris quand même).
Après, rien d’intéressant.
Minuit approche.
Ashlyn veut rester près de Maddox.
Il refuse. « Tu m’appartiens et je t’appartiens. (Petit rappel : ils se connaissent depuis la veille). Avant toi mon existence était un désert. J’existais mais je ne savais pas ce que c’était que de vivre. A présent je le sais, je le sens, même quand je séjourne en enfer. » Elle eut les larmes aux yeux. « Je n’ai jamais rien entendu d’aussi beau dit-elle. »
Ils font l’amour. 3 fois. Elle a genre 70 orgasmes par rapport. Ils atteignent le nirvana ensemble. Parfois, il est violent. Elle aime. Parfois, il est tendre. Elle aime. Moi j’ai envie de dire : Ashlyn, c’est pas une fille difficile.
Minuit arrive. Les 2 autres tuent Maddox.
Après ça je ne sais plus trop ce qu’il se passe. C’est un peu confus. Mais certains chasseurs arrivent au château. Dont… Mon copain McIntosh. Il retrouve Ashlyn qui comprend qu’elle a servi d’appât sans le vouloir. En fait l’implant dans son bras qu’elle croyait être une contraception est en fait un GPS (zut elle a fait l’amour sans préservatif). Elle s’en veut d’avoir conduit Apple, heu McIntosh, (oui elle était simple mais j’étais obligée) à son amant.
Bon le truc à savoir c’est que McIntosh a été touché par Torin. Il est donc malade et il meurt. Et du coup Ashlyn, en contact avec Mc Intosh, attrape la maladie.
Et finalement une voix lui parle, une déesse ou je ne sais plus quoi, qui lui dit que pour libérer Maddox de la malédiction, elle doit être tuée à sa place.
Elle accepte ça car elle l’aime. Elle profite donc de Maddox avant minuit. Ils font l’amour toute la journée… La fille se lâche (on ne peut pas l’en blâmer, c’est son dernier jour, autant en profiter). (elle n’est pas morte de la maladie de Torin mais je sais plus comment ça se fait). Le soir arrive. Maddox est prêt à mourir. Ses 2 copains l’attachent et… plante l’épée dans le ventre d’Ashlyn. Noooon ! Maddox est fou de rage.
Ashlyn le regarde avec amour. Elle se sacrifie pour lui (Je vous rappelle qu’à ce stade là, elle ne le connaît que depuis 3 jours. Mais bon en même temps, il lui a donné 300 orgasmes, ça forge le dévouement). Elle n’a même pas si mal que ça. Elle meurt et puis finalement… heu… La même voix qui a parlé à Ashlyn vient parler à Maddox et lui dit qui elle est et que si il jure qu’il l’aidera le jour où elle aura besoin de lui, elle peut faire en sorte que Ashlyn devienne immortelle. Il accepte. Elle revient. Il est libéré de son démon. Ils respirent l’amour. Ses copains sont jaloux. End of the story.
Et voilà… En gros. Ca se bastonne (entre potes donc : ce qui est assez original, vous en conviendrez, et assez débile en soi), ça fantasme, ça entend des voix et c’est libéré du démon.
Je doute que vous vouliez quand même le lire mais si jamais, je peux vous envoyer le pdf de Maddox and co. Ne me remerciez pas. My pleasure.
Les avis de mes co-lectrices de LC, pas plus enthousiastes que moi : Silverlining et Bladelor.
Et celui, plus positif d’Azilys.