Je ne vous résume pas ce dernier tome car, déjà, je risquerais de spoiler, et aussi car l’histoire n’était pas très claire pour moi. Je crois que j’ai passé trop de temps à m’ennuyer pour bien comprendre qui étaient les déformeurs, les vermines et qu’est ce que pouvait bien être le Kirakawa.
Avouez que ces mots donnent envie hein ?
Aussi efficace qu’un somnifère.
Vous l’aurez sûrement déjà compris, c'est une énorme déception pour le dernier tome de cette série que j'affectionnais particulièrement.
Le premier tome était limite un coup de cœur, et j’avais passé un super moment avec Elena and Co, dans le second tome que j’avais trouvé très bon.
« Valek » est une série que je ne pouvais que recommander – et que j’ai d’ailleurs beaucoup recommandé - jusqu’à ce dernier tome bien en deçà des 2 premiers.
Pour être tout à fait honnête, je crois que je n’ai rien aimé dans « Les secrets d’Opale ».
Je me suis ennuyée de bout en bout. Et 600 pages, quand on est pas emballé, ça fait beaucoup !
L’histoire, pour commencer, n’est pas prenante du tout, il n’y a pas d’actions, et l’intrigue en plus d’être inutile est assez compliquée.
Les rares fois où il y a un peu d’action, j'ai trouvé que tout était très très facile pour notre héroïne: Elena se sort des situations difficiles bien trop facilement. Elle trouve toujours pile poil au bon moment l’idée de génie qui va l’aider à se sortir du mauvais pas.
Du genre, « Quelqu’un est train de me planter une aiguille dans le bras et est en train de m’injecter une substance qui va me paralyser. »
Là, Cess se dit « cool il se passe un truc, elle est mal, là, la petite ».
Mais non. Car c’est là que la petite en question se dit « pourquoi je n’essayerais pas de faire ressortir la substance par le trou de l’aiguille si je me concentre sur ce qui se passe dans mon corps et que je visualise le liquide. » Et là, Ô miracle des miracles, ça marche. « Plus de produits dans le corps, je ne suis pas paralysée, mais je peux le faire croire à mes ennemies. ».
Ou encore « ouh la il y a beaucoup de méchants, tiens comme je peux communiquer avec les chevaux je vais leur demander de ruer et de taper les méchants pendant que je m’échappe »… Ces échanges avec les chevaux sont d’ailleurs ridicules. « E.T. té-lé-phone Mai-son. »
Voilà, c’est comme ça pendant tout le livre. Elena se sort de toutes les situations, sans que l’on y croit, comme si l’auteure s’était juste demandée ce qui pourrait marcher sans remettre en question la crédibilité des solutions. Au final, on ne tremble jamais pour Elena, et c’est bien dommage.
Ajoutez à ça qu’on voit très peu Valek et que quand il apparaît enfin, il se dispute de manière puérile avec Elena - sans que l’on comprenne pourquoi d’ailleurs - vous obtiendrez un livre de quasi 600 pages que j’ai cru ne jamais finir.
Cependant, il est vrai que je ne pense pas avoir lu ce livre dans les bonnes conditions ni au bon moment.
Il y avait une LC de prévue et je n’étais pas motivée. Je me suis donc forcée en pensant que je rentrerais facilement dedans… mais ça n’a pas été le cas.
Ceci dit, comme la série de Jenny Han dont le dernier tome m’avait déçu, je ne peux que vous encourager à vous faire votre propre opinion sur ce livre et sur cette trilogie car je ne fais sûrement pas preuve de beaucoup d’objectivité sur cette lecture.
Les avis, pas très enthousiastes non plus, je le crains, des co-lectrices : Sandy, Adalana, Karine.
L'avis également pas très positif de Silverlining et ceux, plus enthousiastes de Mycoton, Marine et Acsylé.