« J’ai envie de te sucer ». Voilà la première phrase de ce 9ème tome (je vous vois lever un œil intéressé. Et bien non, mesdames, cette phrase n’est absolument pas représentative du contenu du livre)(à mon grand dam, croyez-moi) qui parle de Manny Manello (non ce n’est pas une blague, Ward n’a pas son pareil pour trouver des noms improbables à ses personnages)(mais j’avoue que là, en donnant un nom et un prénom qui se ressemblent, elle a fait très fort dans le ridicule) est chirurgien. Le meilleur qui soit (paraît-il)(mais j’en doute encore) : « Parmi les manieurs de scalpels de St Francis, Manny Manello était au sommet de la pile. Il était une star, un sergent d’exercice (ça veut dire quoi exactement ?) et le président des Etats-Unis réunis en un seul enfoiré d’un mètre quatre-vingts bien rasé (Si il est bien rasé, tout va bien alors). Il avait un caractère atroce, une intelligence stupéfiante et un fusible d’environ un millimètre de long. (Suis-je la seule à ne pas comprendre cette deuxième partie de phrase ?)(Madame la traductrice : vous savez que vous pouvez donner un sens aux phrases au lieu de traduire mot à mot ?).
Depuis la mort de sa collègue Jane (rappelez-vous, celle qui s’est transformée en fantôme qui peut reprendre consistance quand elle doit baiser)(et opérer me souffle t-on à l’oreille) il boit tous les jours, ne fait qu’opérer, écouter sa musique préférée à savoir de l’acid rock et du heavy métal (non je ne jugerais pas)(s’en va écouter JJ Goldman) et la seule chose qu’il aime dans sa vie est… sa jument GloryGloryHallelujah (à vos souhaits).
Alors qu’il a décidé de passer un weekend... Non, vous avez raison. Je ne peux pas faire comme si c’était normal d’appeler sa jument GloryGloryHallelujah. Parce que, JR Ward, qu’est ce c’est que ce putain de nom sérieusement ?! (oups désolée, veuillez excuser ma vulgarité mais je viens de lire 600 pages de la confrérie). Donc, JR, que diable fumez-vous en écrivant vos livres, et surtout, comment s’en procure t-on (moi aussi je veux voir des petits poneys roses vous savez)(et des hommes qui éjaculent pendant 45min d’affilée)(et ce, dans un but purement scientifique il va s’en dire).
Donc, revenons à moutons (ou à notre jument dans le cas présent)(ainsi qu’à nos étalons en cuir)(Happy parenthèse’s day les amis, c’est votre jour !)… Manolo (oui j’ai finalement opté pour un raccourci) a donc décidé de passer un weekend tranquille à se morfondre car sa jument Glorygloryhallelujah (sic) a chuté et a mal à la hanche quand tout à coup Jane réapparaît (alors qu’il la croit morte) et lui demande de venir opérer quelqu’un.
Passé le premier moment de stupéfaction (bordel de merde qu’est ce que tu fous là ?), il décide de l’accompagner, et c’est là qu’il rencontre la fille qu’il doit opérer. « Une guerrière » pense t-il immédiatement. (c’est sûr que c’est la première chose à laquelle on pense quand on voit une femme musclée pour la première fois de sa vie)(moi-même quand je vois un homme musclé, je me dis que c’est forcément un guerrier).
Souffhrance est magnifique (non je ne dirai rien sur son prénom)(mais sachez que je n’en pense pas moins). Cheveux noirs, longue tresse qui lui arrive jusqu’en bas du dos, yeux totalement improbables (oui ok, je me souviens plus de la couleur, mais croyez-moi c’était improbable), Souffhrance souffhre. Et pour cause. Elle a fait une mauvaise chute (comme Glory) et sa moelle épinière est touchée. Résultat, elle ne sent plus ses jambes.
Bref Manololediabolo est là pour l’opérer. Ce qu’il fait. Avec succès. « Comme si sa vie en dépendait ». Et alors qu’il se retrouve auprès d’elle après l’opération, ils comprennent tous les deux qu’il se passe un truc entre eux mais malheureusement il sait également qu’elle va devoir effacer ses souvenirs. Il n’est pas censé connaître l’existence des vampires. (ni en être un lui même me direz-vous…)(oups, je viens de vous spoiler. Envoyez-moi Visz me fouetter, merci).
S’en suit une série d’érections :
Manolo doit défaire la tresse de Souffhan-silhence-s’il-te-plait, et bande.
Puis, il s’endort sur son canapé, bande et jouit pendant 20 minutes non stop.
Puis il va nettoyer tout ça sous la douche où, il bande encore, et jouit encore.
Mais ça ne s’arrête pas là. Il sort de la douche et se rend compte qu’il bande encore. « A l’évidence la méthode de « soulagement » ne fonctionnait pas et il n’avait plus d’énergie. Merde, peut-être qu’il couvait une grippe ou une saloperie du même genre, dieu sait qu’en travaillant dans un hôpital on pouvait attraper beaucoup de choses ». (Oui mesdames, vous ne rêvez pas, Manolol’intello est genre, le meilleur chirurgien du monde entier, mais quand il bande trop souvent, il croit qu’il couve une grippe, c’est bien ça)(madame la béta lectrice de Mme Ward, à quoi servez-vous ?)(et pourquoi diable suis-je la seule personne au monde que ce genre de détail dérange ?)(life is a bitch)(j’ai besoin d’une fraise tagada pour me remonter le moral tiens).
Bref, flash forward.
Une semaine s’est écoulée, Manolol’asticot est un zombie qui se souvient d’une femme sans s’en souvenir vraiment et Shouffhrance continue de Shouffhire car ma foi, il faut bien faire honneur à son nom et aussi parce qu’elle ne peut toujours pas marcher.
Oui, Souffhrance est au bout du scotch et demande donc à Jane de l’aider à en finir avec la vie.
Et donc, alors que Jane s’apprête à commettre l’irréparable, Visz, le frère de Souffhrance, arrive, devient fou, demande à sa sœur de lui laisser deux heures, part sans se retourner et va chercher… Manolo-qu’on-sucerait-comme-un-michoko. (désolée mais c’est moins évident qu’il n’y paraît de trouver des rimes en O).
Et là, en le voyant, Souffhrance n’a plus du tout envie de mourir. (non elle veut juste des orgasmes, merci bien). Oui elle veut vivre. Et apprendre pleins de choses comme « c’est quoi jouir » ou « comment on embrasse » ?
Ce que manolo-le-vibro va s’empresser de lui montrer, pensez-vous.
Et puis, alors qu’il s’en va prendre une douche, Souffhrance se met à 4 pattes pour le suivre du regard, lui, ses belles fesses et sa magnifique érec… et mais attendez !
Elle vient de se mettre à 4 pattes. Manolo n’en revient pas (et nous non plus d’ailleurs).
Et c’est là qu’il comprend : Shouffhrance se rétablit quand elle est excitée (heu ? Sérieusement là ?). Du coup, un cuni par ci, un cuni par là, et quelques orgasmes plus tard, voilà notre Souffhrance sur pieds (Qui a le numéro de Manolo ? Je crois que j’ai un torticolis).
Bref, après ça, rien de passionnant les concernant. Sachez juste qu’elle restera vierge jusqu’à la quasi fin du livre (les livres de la confrérie, c’est plus ce que c’était, vraiment), que Manolol’abricot va pouvoir garder sa mémoire et vivre avec les autres grâce à un retournement de situation à la Ward, et que comme cadeau de « mariage » il va lui offrir Gloryglory car « il y a des cadeaux qui valent beaucoup plus que des diamants » (ou pas hein)(mais vu tous les orgasmes qu’elle a en prime, elle peut bien lui faire croire qu’elle est contente de son cadeau hein)(enfin moi, c’est ce que j’aurais fait aussi).
En parallèle, on suit Visz qui a toujours quelques soucis, mais qui, grâce à Butch et à Jane, finit par comprendre que « le sexe extrême et la douleur lui avaient longtemps paru être d’excellentes solutions, mais en réalité ils n’avaient été que du fond de teint masquant un bouton : la laideur était demeurée en lui » (tant de profondeur, de raffinement et de classieuses métaphores m’avaient manqué, je dois bien l’avouer)(ceci dit, c’est pas très sympa pour les ados boutonneuses qui vont croire qu’elles sont moches de l’intérieure, moi je dis).
Enfin, on fait la connaissance de Xcor et de sa bande de salopards comme ils s’appellent. Xcor et sa bande sont des mâles qui ne font pas partie de la confrérie et qui aiment tuer. Sauf que comme tous les faux méchants créés par Ward (au pays des bisounours), ils sont moins méchants qu’ils n’y paraissent.
Ils tuent surtout les éradiqueurs et débarquent fraîchement aux USA dans le but de renverser Kholer et prendre sa place.
Xcor a les yeux bleus, ou noirs (selon la page)(oui je continue de penser que quelqu’un devrait devrait se dévouer pour faire comprendre à Ward la nécessité de faire des fiches sur ses personnages), est grand, musclé, cheveux noirs et a… un bec de lièvre (qui le complexe, le pauvre chou)(mais je suis sûre que ça ne change rien à sa performance cuniluinguissalle).
Son bras droit s’appelle Affhres et ensemble, ils vont faire une partie de jambes en l’air avec une prostituée sur qui ils vont jouir environ 5 fois chacun jusqu’à ce qu’elle se retrouve « couverte de sperme à tellement d’endroits différents qu’elle n’arrivait plus à compter » (Mmmh, bon appétit les amies et welcome to the wonderful world of the confrérie).
Voilà, sinon, ma foi, il ne se passe pas grand chose, Qhuinn aime Blay, il veut plus baiser pour baiser, refuse de manger, enlève ses piercings visibles, Blay l’aime mais il se tape son cousin, GlorygloryHalleluia s’en sort, Manolo et Butch se retrouvent parentés, Jane et Visz vont se réconcilier et faire l’amour comme pour la première fois, Xcor ne sait pas lire et écrire (et ça ne choque personne sauf moi)(le vampire a donc je ne sais combien de centaine d’années) et je crois que c’est tout.
Voyez, pas de quoi fouettez un Visz, ce tome.
Finalement, l’histoire principale n’est franchement pas très intéressante, les autres sont sympas sans plus, il n’y a presque pas de scènes coquines (mais il paraît qu’elle se rattrappe avec le prochain tome)(et vivement le prochain tome donc)(oui je suis une coquinette en sucre, que voulez-vous ?) et il n’y a même pas beaucoup de métaphores Wardiennes pour me faire rire et rouler des yeux…
Un tome dont on peut se passer, donc.
La confrérie de la Dague Noire, tome 9 : L'amant Déchainé - JR. Ward.
Editions Bragelonne - 554 pages.