
Je vous mets la 4ème de couverture, car, une fois de plus elle résume bien le livre...
Simple dit " oh, oh, vilain mot " quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit " j'aime personne, ici " quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.
Nouveau coup de coeur pour ce MAM !
Sur Oh Boy! j'avais écrit : "J'ai souri, j'ai même (souvent) ri, j'ai ravalé des larmes et surtout j'ai tourné les pages, très rapidement. L'écriture est belle et fluide. Ce livre est touchant et chose rare, je me suis attachée à tous les personnages du livre"
Et bien voilà, je crois que je peux reprendre les même mots pour décrire ce livre.
Une fois de plus, MAM arrive à nous faire ressentir une panoplie d'émotions tout en traitant d'un sujet difficile.
On s'attache à Simple qui n'est pas si simple que ça, à son frère Kleber qui doit concilier petites copines, frère handicapé mental et ses études, aux colocataires, tous différents, tous attachants, au voisin grognon qui râle tout le temps, et même à Monsieur Pinpin, le lapin de Simple, personnage à part entière du livre !
C'est incroyable... un vrai don qu'à Marie-Aude Murail: cette façon de nous transporter, cette écriture moderne, fluide et "jeune", cette faculté de nous faire rire et de nous attendrir en même temps, de nous plonger dans le quotidien de personnes dont on suit les évolutions avec enthousiasme et appréhension...
Je ne sais pas vraiment quoi vous dire d'autre (et si ! ça arrive des fois), à pars que, pour ceux qui n'ont pas encore lu ce livre, ou qui n'ont pas encore lu MAM, que vous devez y remédier rapidement !
NB : Lasardine, si tu passes par là : comme je te comprends maintenant ! Me voilà accroc à ses livres.