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Une héroïne de romance historique qui n'est pas vierge... La romance, c'est plus ce que c'était : tout se perd.

 

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Voilà une liste (non exhaustive) de certains clichés que l’on retrouve souvent dans les romances et que je reprendrai souvent dans mes billets de ce genre…


standard romances


Et donc, dans « Séduire un séducteur » (un titre plein de promesses), vous ne rêvez pas : LA FILLE N’EST PAS VIERGE !!!! Je vous sens sceptiques, vous ne me croyez pas, mais SI, c’est vrai et il y a mieux.
Je fais une pause, votre cœur risquerait de lâcher si je vous annonce tout de go.
Je disais donc, il y a mieux.
………
L’héroïne ne se contente pas d’être une cochonne de ne plus être vierge, mais en plus, elle n’a pas de triple orgasme lors de leur premier rapport (elle n’en a d’ailleurs pas)(avouez que ça vous en bouche un coin !)!

 

Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs (ou : ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, comme vous préférez), et parlons un peu de l'histoire avant.
En gros, l’histoire s’ouvre (comme les cuisses de Beth quand elle voit Kholer) sur Jasper (pas le vampire, un autre)(ni le fantôme, car c'est Casper et non Jasper), vicomte de son statut, séducteur adepte des gros seins (ben quoi ? je ne fais pas de rétention d’informations afin que vous puissiez cerner le personnage), de jeux, de soirées arrosées et qui vient de se faire larguer par sa fiancée devant l’autel. Loin d’être malheureux il se demande comment atténuer la migraine due à la cuite qu’il s’est prise la veille (à ce stade, j’étais déjà conquise par l’humour de Elizabeth Hoyt) quand Melisande, une fille qu’il a déjà croisé quelques fois sans franchement la remarquer (la faute aux petits seins peut-être ?) vient le demander en mariage (On peut dire qu’elle n’a pas peur, surtout que ça ne devait pas être commun au 18ème siècle)(En fait, Melisande, c’est l’ancêtre des femmes Barbara Gould : « une femme pas comme les autres »)(ok je sors)(surtout qu’après vérification,  la femme Barbara Gould est « une femme qu’on n’oublie pas », et non « une femme pas comme les autres »)(Vous ais-je déjà perdu ?)!

Voilà qui n’est pas vraiment banale donc… Et bien sûr Jasper accepte (malgré les petits seins)(la faute au lapin devant l’autel ou à la cuite, nul ne le sais mais je peux encore écrire à l’auteure pour demander des précisions si vous voulez) et moins de deux semaines après, les voilà mariés.

 

Lors de leur nuit de noce (tant attendue)(pas par moi mais par Melisande qui est secrètement in love de Jasper (le vicomte donc, pas le vampire)(ni le fantôme)(excusez ma lourdeur et les répétitions, mais ça me fait marrer) (ce qui est suffisant pour justifier leurs présences dans ce billet) depuis 6 ans !)(qu’elle est amoureuse, si vous aviez perdu le fil). Bref, monsieur débarque dans sa chambre et après 3 coups de reins (alors qu’il la pensait vierge) s’effondre sur elle puis quitte la chambre, la laissant très frustrée sexuellement (et on la comprend). Melisande pense de son côté « ça pour du rapide, c’était du rapide. Heureusement que je ne suis plus vierge » tandis que l’éjaculateur précoce du côté de son mari ça donne : « Jasper était parfaitement conscient que sa prestation de ce soir ne resterait pas dans les annales » (dans les miennes si, en tout cas).

 

A ce stade là, j'avoue que j'ai écris aux princesses Chi-Chi et Tam-Tam pour leur demander si je lisais bien une romance.
Car bon, moi je lis des romances pour l’orgasme multiple ressenti lors de la défloraison du jardin interdit (appelez-moi Danielle Steel) pas pour lire des histoires de filles dévergondées et de maris qui ne pensent qu’à leur plaisir ! Allons.
Tout se perd, vraiment.


Du coup, oui, je l’avoue, mesdames, j’ai une peur : étais-je en train de lire une romance dénuée de clichés ?! (Et si je n’avais rien à noter, mon billet n’allait pas être drôle, m’inquiétais-je alors ! (à raison comme vous pouvez le remarquer))

 

Ne vous en faites pas, comme vous pouvez le voir ci-dessus sur ma liste, cette romance comporte quand même son petit lot de clichés :


Le fruit :
Melisande aime les fraises :

- Ah ? fit-elle en sélectionnant une fraise pour la déposer dans son assiette.
Elle n’avait pris ni la plus grosse ni la plus petite (madame n’est pas difficile), mais son choix s’était porté sur une fraise d’un rouge uniforme (c’est pas rose une fraise ?) et bien mûre. Elle la caressa du bout du doigt, comme si elle anticipait le plaisir de la manger. (moi aussi je caresse des doigts mon fromage, ça me permet d’anticiper le plaisir de le manger)(et vous ? que caressez-vous avant de le mettre en bouche ?)
Jasper but une autre gorgée de vin : sa bouche était devenue brusquement sèche.
- (…)
- Pauvre homme, murmura-t-elle, avant de mordre dans la fraise.
Jasper la regardait, hypnotisé, incapable de la moindre pensée logique (bizarrement, je ne fais pas le même genre d’effets à mon mari quand je croque dans le suce-mentionné fromage).
(…)
Il prit une fraise dans ses doigts qu’il fit tournoyer entre ses doigts par la queue (comme la souris verte).
(…)
- L’issue était inévitable, dit-il en tendant le bras avant d’approcher la fraise de ces lèvres souriantes.
Elle les écarta (les lèvres, pas les cuisses, suivez un peu) légèrement pour mordre dans le fruit, et Jasper sentit ses sens s’échauffer.

 

Le passé :
- Jasper a un passé horrible (dont je tairai les détails, car pour une fois, je ne vais pas vous spoiler)(vu que j’ai bien aimé cette romance) et depuis son retour de l’armée, il ne dort plus que sur des paillasses. (pauvre chou va)(viens là que je te fasse un calin).

- Melisande aussi, à connu son lot de chagrin : son ex fiancé l’a quitté pour une autre (en même temps, a-t-on idée d’avoir des petits seins, je vous le demande ?)…  

                                             

« Jouis pour moi » :
- Viens avec moi, chuchota-t-il, la voix rauque. Viens avec moi…
Elle ouvrit enfin les yeux. Ses prunelles turquoise brillaient dans la pénombre.
- Viens avec moi, répéta-t-il.
Son pouce la caressait avec dextérité et il murmura :
- Viens avec moi. (à ce stade là, si j’avais été Melisande, j’aurais simulé rien que pour qu’il arrête de se répéter…)
Comment aurait-elle pu refuser sa requête (en lui balançant ton poing dans la tête ?)? Melisande sentait le plaisir monter, monter (comme la petite bête) (qui monte, qui monte qui monte)(oups, pardon)…
- Viens avec moi. 
- Ta gueuuuuuuulllllle cria-t-elle en jouissant. (non c’est pas vrai, ça vient de moi. Voilà ce qui s’est passé en fait :)
Elle renversa la tête sur l’oreiller et poussa un long gémissement, qu’il cueillit avec ses lèvres, comme le trophée de la victoire…

  

Et je finis sur les « extraits à recracher son café » (ou son eau, ou son coca (mais pas par le nez svp, c’est dégueulasse) :
- Tu la veux ? Demanda-t-il. Tu veux ma queue ? (amis de la classitude, bonsoir !)
- Oui ! s’écria Melisande, qui le désirait tellement qu’elle était prête à jeter tout fierté et tout pudeur aux orties. Oui, je la veux !
(…)
- Prends-moi, implora-t-elle.
(…)
- Non, mon cœur. Je ne vais pas te prendre. Je vais te faire l’amour.
Il plongea de nouveau en elle, la pilonnant sauvagement comme s’il avait soudain perdu tout contrôle. (c’est marrant, à lire cette phrase, on penserait plus qu’il la prend qu’il ne lui fait l’amour.)(mais bon, tant qu’il la fait jouir hein…)


Et il y a l’autre extrait du même style : ICI



Bon alors, oui il y a des clichés, mais on est loin quand même de certaines romances.
Ici, l’héroïne n’a pas la langue dans sa poche (mais sur le membre de son mari), elle est différente des autres héroïnes de romances et j’ai bien aimé cet aspect.
De plus, l’humour m’a tout de suite conquise et j’ai passé un très bon moment même si mon enthousiasme et mon intérêt ont un peu diminués au fur et à mesure de ma lecture :
L’histoire de fond ne va pas marquer les esprits (enfin le mien tout du moins) et l’intrigue en rapport avec le passé du héros ne m’a pas intéressée plus que ça et je retiendrai donc davantage l’humour et le style différent de l’auteur que l’histoire et les personnages.
Une romance sympathique qui ne devrait pas décevoir les adeptes et qui change les idées… que demander de plus ? 

 

Séduire un séducteur - Hoyt Elizabeth
Editions J'ai Lu (Aventures et passions) - 313 pages.  

 

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A
Bonjour, Je découvre votre blog par cette critique qui m'a beaucoup amusée, mais comme je vois dans le commentaire précédent que vous avez changé de blog je vais découvrir le second de ce pas !<br /> Bonne journée
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S
J'ai adoré vos commentaire concernant "séduire un séducteur" ; vous devriez écrire, je serais alors une de vos lectrice moi qui cherche sans vraiment trouver de la "romance historique" traité avec<br /> humour.<br /> Cordialement,<br /> S.
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C
<br /> <br /> Bonjour Saida,<br /> Merci pour votre message, j'ai changé de blog mais vous pouvez retrouver tous mes billets sur les romances historiques et autres à cette adresse : www.leslecturesdececile.fr <br /> <br /> MErci pour votre visite,<br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> <br /> Cécile <br /> <br /> <br /> <br />
B
Coucou,<br /> Je ne te connais (pas ni ton blog) mais Bouchon a mis un jolie lien vers ton blog et sur quoi je tombe un livre de Elizabeth Hoyt et de la romance historique. (Je suis de base tombé sur un bon<br /> blog) J'apprécie beaucoup la romance historique (tu l'auras compris) De suite, après lecture de ton article, pleins d'humours bien écrit, je dois dire que déjà je suis conquise ^^ Pour finir, je<br /> vois que tu suis le blog de référence des adeptes de blogueuses: Les princesses Tam Tam et Chichi. Un blog à suivre. Tu es sur Livraddict ou Hellocoton?
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C
<br /> <br /> Je connais bien les princesses Tamtam et chichi :-) J'en parle d'ailleurs dans mon dernier billet !! :D<br /> Merci pour ton gentil message !<br /> <br /> <br /> <br />
S
Ah oui, moi aussi, j'aime bien le "Ta gueule...". Dans ces moments, il y a un temps pour parler, un autre pour ahaner et un autre pour... zut, tu ne peux pas, tu as la bouche prise...<br /> Boooon, Cécile chérie, je redemande d'autres billets. Ca me met en joie.
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C
<br /> <br /> mdrrrrrrr Syl ! voyons !!! :-)<br /> <br /> <br /> <br />
E
Très drôle comme toujours ^^ moi aussi j'ai bien aimé ce livre, j'ai bien ri au début, j'ai été légèrement choquée par les mots "chatte" et "queue", je ne trouve pas ça classe du tout...<br /> C'est cool que tu arrives aussi à faire des billets très drôles même quand tu as aimé le livre ^^
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C
<br /> <br /> Oui j'ai vraiment bien aimé, c'est sassez original en fait :-)<br /> Mais oui "queue et chatte" c'est clair, c'est pas très poétique...<br /> <br /> <br /> <br />