J’ai lu ce livre en Février dans le cadre d’une LC alors que je n’avais pas encore de blog et j’avais écrit ce billet à propos de ce livre…
Après une série de livres pour ado / jeunesse, on peut dire que la lecture du rouge et le noir change !
Que Julien Sorel diffère des Gale, Peeta, Barrons, Bones, Chace, et autres héros des séries que je lis depuis des mois ! (Je ne connaissais pas Dimitri à l'époque )
L’histoire nous conte la vie de Julien Sorel, fils d’un charpentier, doté d’une excellente mémoire et d’une grande intelligence, et qui devient précepteur chez le maire de sa ville : Mr de Rênal. Là bas, Julien tombe amoureux de Mme de Rênal : amour partagé, qui quand il va être connu de tous, poussera Julien à quitter sa ville natale.
Après une courte période dans un séminaire à Besançon, Julien part pour Paris et devient secrétaire de Mr de la Mole, grand homme de la société.
Là, il connaîtra Mathilde, la fille de son patron, et une nouvelle histoire d’amour, compliquée (bien sûr), va bientôt s’installer entre eux.
La fin que je ne divulguerai pas, est pour moi, la partie la plus intéressante du roman.
En bref, pour moi, le Rouge et le Noir, c’est 500 pages qui parlent d’un héros méprisant, hypocrite, pleins de préjugés et orgueilleux, qui tour à tour, aime, joue, déteste, et qui se voit une fois comme le futur de la France, et la fois d’après, le plus nul des hommes sur terre.
Ce personnage est changeant, versatile, et au final, pour moi, assez agaçant : Il est passionné par Mme de Renal, mais le lendemain il est attiré par une serveuse de café et hop, oubliée Mme de Rênal. Il aime ensuite passionnément Mathilde, mais la minute d’après, quand il revoit Mme de Rênal il pense n’avoir jamais aimé vraiment Mathilde…
Non Julien Sorel ne m’a pas fait rêver, je ne me suis pas du tout attachée à ce personnage. (je ne pense d’ailleurs pas que c’était le but, pour Stendhal, de faire aimer son héros).
Quant aux femmes de ce livre, je crois que ma préférée reste Mme de Rênal. Elle est peut être naïve, mais au moins elle est vraie.
J’aimais beaucoup Mathilde au début mais ses changements d’humeurs ont eu raison de mon attrait pour elle.
L’histoire est pleine de rebondissement, elle nous décrit des âmes torturées, nous fait voyager et nous apprend beaucoup sur la société bourgeoise du 19ème siècle.
Le style n’est pas difficile à lire, mais je pense que quelques chapitres de moins auraient rendu cette lecture plus rythmée et quelques fois, moins ennuyeuse.
Si l’histoire m’a plu, je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que c’est la plus belle histoire d’amour de tous les temps.
En d’autres termes, je suis contente d’avoir enfin lu ce « classique » mais je ne suis pas mécontente de l’avoir terminé !